Débarque

Aï arriva en trainant une lourde et grande valise de sa main gauche,elle tenait son pied de biche dans la main droite et elle avait encore un énorme sac ados sur le dos,ses bras était couvert de multiple cicatrices,son dos aussi,d'ailleurs celui ci la faisait souffrir énormement,c'est pour cela qu'elle ne mettait jamais aucun top et qu'elle se baladait souvent en pull,mais aujourd'hui son pull elle l'avait oublié,elle avait quelques cheveux devant les yeux et ne voyais pas grand chose,elle ne vit même pas les marches en marbres a ses pieds a ses pieds enfaite,elle glissa et les dévala,elle leva la tête et vit son pied de biche qui allait bientot retomber sur le sol,elle se releva en vitesse fit une glissade le bras tendue et récupera son bien a temps,elle posa sa joue par terre et se mit a pleurer,elle finit par se relever en chancelent et alla récuperer sa valise,elle enleva le peu de poussiere qu'elle avait sur elle,quelques larmes tombèrent sur ses bras,puis elle les éssuya esperent que personne ne l'avait vue,elle regarda autours d'elle,elle n'avait pas vu que le hall était si grand,si luxueux,et pourtant elle le trouvait si vide,elle se sentait si seule tout d'un coup,elle s'asseya sur les marches,maudissant tout les escaliers,elle se ratacha les cheveux pour éviter de faire d'autre gaffes,elle était habiller de noir,on aurait dit qu'elle se rendait a un enterement,enfaite c'était un ça chaque jour,car l'enterment de sa mère il n'y en avait jamais eu,son père s'était débarasser du corps et de la boite a jouer dans un endroit que lui seule conaissait,elle n'avait donc jamais pu aller se reccueillire,elle se remit a pleurer,on aurait dit une gamine de 6 ans qui pleurait parceque son frere lui avait pris sa poupée,enfaite on aurait dit Aï il y a dix ans de cela,quand son frère s'était amusé a lui cassé la poupée de porcelaine que sa mère lui avait offerte,elle sera lepied de biche,elle éssaya d'arreter de pleurer,mais elle n'y arriva pas

[bon alors j'ai rien capté faudrait que tu essayes d'espacer un peu non? j'ai compris qu'elle pleurait mwa ha ha! bon c'est déjà ça]

Une jolie rouquine apparemment assez calme descendait les escaliers, mais étant mal réveiller et surtout était plus que maladroite elle trébucha dans l’escalier pour se retrouver par terre, la jupe remontée et surtout dans une position grotesque. Elle fit ses petites joues de hamsters, boudant légèrement et criant à moitié sur les deux garçons qui s’étaient moqués d’elle. Elle allait prendre un des autres escaliers quand Riku Yuy, tel est son petit nom et petit prénom, remarqua une demoiselle en pleur. N’aimant pas voir les gens pleurer et ceux depuis ça toute jeune enfance, elle se mit à la hauteur du visage de la demoiselle lui adressant un sourire amical.

"Pourquoi pleurez vous?! Vous voulez de l’aide? Vous êtes perdue? Vous êtes seules? Vous voulez une fleur hein hein hein dites? ça coûte 5 yens ^w^"

Oui elle aimait les fleurs, et voudrait devenir fleuriste, du coup elle ennuyait beaucoup de gens avec ses petites fleurs. Elle s’assit dans les escaliers avant de tendre une main à la demoiselle pour l’aider à se relever.

" Enchantée mademoiselle, vous savez c’est triste de pleurer, vous devriez sourire, les oiseaux chantent et le soleil brille! "

Riku, était très adulte dans le fond mais garder des petites notes de vrai gamine par instant, chose qui lui donner son petit côté amical. Elle passa sa main libre dans ses longs cheveux roux et soyeux que l’on pourrait qualifier aisément de crinière de feu. Elle a comme une petite douleur dans le regard, cette ombre qui rend les gens fréquentables.

[plagia de chanson xD qui saurez me dire de qui j’ai plagié la dernière ligne?]

Aï essayait de se calmer, mais c’était un peu peine perdue, elle continuait a pleurer sans vraiment le vouloir, alors que les larmes continuaient de couler elle entendit un drôle de bruit, elle regarda discrètement et vit une jeune rouquine qui venait de s’étaler par terre de nouveau a cause des escaliers, celle-ci avait la jupe tout a fait remonter et était dans une position un peu embarrassante et grotesque, deux sales gamins apparemment se moquaient d’elle, mais la jeune rouquine leur cria un peu dessus, comme tout était régler et qu’Aï était toujours en pleur elle se remit la tête dans les mains en maudissant toujours autant ses escaliers.La petite rouquine s’était approchée d’ Aï et ce n’est que quand elle lui adressa la parole qu’ Aï releva la tête, elle la regarda un peu bizarrement quand la p’tite lui posa les questions.Toujours en pleurant Aï essaya de parler correctement mais elle bégayais et ses phrase étaient couper par ses sanglots.

« Je pleure pour …quelque chose…qui te regarde pas ! Je n’ai pas…besoin d’aide…c’est trop…tard…je suis peut être seule…mais pas perdues et je n’ai pas besoins de tes fleurs ! »

Aï avait essayer d’être gentille la petite ne pouvait pas savoir ce qu’elle avait c’était un faite a moins qu’elle puisse lire dans les pensées, ce qui était impossible a sa connaissance ! Laura regarda la petite lui tendre la main, cela lui mit un peu de baume au cœur et elle trouvait cette petite très attachante mais Aï restait triste. Elle se releva avec l’aide de la rouquine et la remercia du regard et de la parole.

« Merci c’est gentille, si tu vois la vie comme ça tant mieux, mais pour moi le soleil est de glace et les oiseau n’ont plus d’aile… Je ne peut pas sourire pour l’instant, ça m’est impossible ! »

Aï savait que la petite ne comprendrais pas pourquoi, et même si elle le savait de quoi Aï parlait elle ne devait certainement pas savoir ce qu’ Aï ressentait depuis toutes ses années passées en deuils et a chercher vainement une issue quelconque si petite soit elle pour échapper au sentiment d’horreur qui la tenait.

Ne plus pouvoir sourire qu’elle tristesse. Elle connaissait que trop bien ses jours où le soleil semble plus sombre que les ténèbres et où n’importe quel son de l’extérieur est cible de sa haine. Mais elle essayait d’avancer malgré cela, malgré l’horreur de son enfance, cette douleur si particulière qui rendait son regard si vivant et avenant. Malgré tout elle essayait de sourire, et sa seule joie de vivre était de voir les autres heureux. Aux paroles d’Aï, elle lui adressa un magnifique sourire compréhensif et amical.

" Le soleil fait toujours fondre les ténèbres pour faire renaître le printemps... et puis pour sourire c’est très simple! "

Le début de sa phrase était marqué de mystère et de gentille, alors que le ton de sa voix se fit plus gamin par la suite. Pour sourire rien de plus simple... Miss Yuy se planta devant Aï et lui sortit un petit miroir de poche, qu’elle tendit à la demoiselle. Puis, quand celle-ci se regarda dans le miroir, elle lui remonta le coin des lèvres avec son index, tel un enfant qui s’émerveille devant un petit papillon volage.

" Tu vois! ^___^ Et puis un visage qui sourit donne toujours un peu de joie aux autres, rien que pour ça, j’ai envie de sourire! "

Elle lui adressa de nouveau un petit sourire et lui prit les mains, pointant le haut des escaliers de son index l’air mélodramatique ses grands cheveux roux flottant légèrement à cause de la petite bourrasque qui venait de s’infiltrer dans le hall luxueux.

" Et nous retrouverons ton chemin, même si nous devons y laisser nos vies! Si tu es perdue peut être veux tu de mon aide? "

C’était une proposition pleine de gentillesse mais quiconque connaîtrait un tant soit peu Riku aurait refusé... Demander lui la direction du centre commercial pour vous retrouver au pôle Nord...

Que de belles paroles, mais la petite se rendait t’elle compte ? Non évidement, enfin Aï ne croyait pas, elle la regarda un peu attendrit mais cette air de tristesse flottait toujours dans son regard, elle fut touchée que la rouquine essaye de l’aider, elle lui mit la main sur la tête et lui ébouriffa amicalement les cheveux.

« Pour moi il n’y a plus de printemps, juste l’hiver…c’est beau aussi l’hiver… »

Quand la petite lui tendit un miroir Aï resta un instant sans bouger se demandant ce qu’elle avait l’intention de faire, elle finit par le prendre doucement et se regarder dedans, le regard d’Aï se perdit dans la glace, c’est vrai qu’elle n’avait pas l’air heureuse du tout, peut être parce qu’elle ne l’était vraiment pas mais quand elle regardait la petit rouquine sourire elle se dit qu’elle devrait être bien plus belle a faire de même, c’était si gaie de voir un enfant sourire, ou n’importe qui d’ailleurs, Aï ne fit aucun geste quand la petite lui remonta le coin des lèvres avec son index, évidement cela n’avait pas vraiment l’air d’un vrai sourire, mais c’était déjà plus beau que quand elle pleurait a chaude larmes, après ce que venait de dire la petite Aï se risqua a essayer de sourire, mais cela se transforma plutôt en une grimace elle tendit le miroir a la petite l’air désolé et haussa les épaules.« Certains son fait pour sourire d’autre non, je fait partie de la deuxième catégorie depuis que j’ai perdues ma mère… »

Aï laissa la phrase en suspens elle ne voulait pas dire le pourquoi de sa tristesse pour éviter les question, trop tard la petite l’avait touché la ou il fallait pas, au cœur, celui d’Aï était pour l’instant figée et ne battait plus, façon de dire évidement car il continuait belle et bien a battre, mais comment sourire alors qu’on voudrais pleurer ? Comment oublier alors qu’on voudrait encore aimer ? C’était presque impossible, en tout cas ça l’était pour Aï elle n’avait pas la facultés de passer au-dessus de ses sentiments et de les oublier.Aï regarda complètement attendrie la petite quand elle lui prit les mains et lui dit qu’elle allait l’aider a retrouver son chemin, Aï aurait rigoler autrefois, aujourd’hui juste son regard témoignais de ce qu’elle ressentait de bons encore, elle lui ébouriffa encore une fois les cheveux et lui reprit la main avant de commencer a monter les marches du grand escalier espèrent ne pas les dégringoler encore une fois.