Coincé entre la vie et la mort ...[pv]

Ritsuka resta froid, renfermé et très bloc de marbre face au médecin, se demanda si son métier était de rassurer ou de faire peur aux gens. Des chocs psychologiques, il lui en foutrait! La vie est dure en elle-même mais c’est vrai qu’il avait changé ses temps ci... Peut être que le pire choc psychologique était d’avoir croisé le chemin d’un Sade. Toute personne finissait par le regretter, il en avait encore une fois une amère preuve. Les infirmières le regardaient de travers, trouvant horrible qu’il soit si calme et détaché alors que son "meilleur ami", selon les jeunes filles, était au bord de la mort. Il les foudroya du regard, lorsqu’il s’aperçut qu’on parlait de lui. Apparemment, énormément de personne pensait qu’il l’avait poussé de la fenêtre... Il aurait pu évidemment, le directeur, qui n’en avait plus pour très longtemps, lui avait même parlé alors qu’il attendait en dehors du bloc opératoire, l’air vraiment calme et détendu.
La seule personne au courant de son passé était le directeur, qui apparemment, avait eut vent des actions de son Père, où peut être que son paternel lui faisait du chantage suite à l’un des meurtres. Qui plus est qu’il écopa de sérieux soupçons qui s’en suivirent par un dédaigneux "tsss" qui exprimer clairement le fait qu’il se fichait royalement de tout ça.
Le médecin venait de lui proposer d’aller voir le garçon en fort mauvais état, le sortant ainsi de sa torpeur passagère... Rien ne l’obligeait à y aller, et puis qu’est ce que cela pouvait t-il bien lui faire...
Il était là pour quoi faire? Parce que l’on lui avait proposé? Parce qu’il était soupçonner de meurtres? Parce que son Père le faisait surveiller?... Il n’en savait rien, et pourtant ses pas l’avait déjà menait devant la porte qui le séparer de Shisuzu. Encore une fois, ce mauvais pressentiment l’envahit, l’étreignant, suffoquant... Il passa sa main pâle sur son visage, relevant ses cheveux couleur ébène et les mettant de la sorte en pagaille. Il posa par la suite la main sur la poignée, la serrant, au même rythme que son cœur s’enserrer. Pourquoi? Pourquoi craignait il de le voir au seuil de la mort?
Il ouvrit la porte, après un long moment d’hésitation, son regard jaune mettant quelques minutes à s’habituer à l’obscurité dans laquelle était plongée la pièce. Il n’aimait pas ces hôpitaux, le paradis clair d’une chambre d’hôpital était plus oppressant qu’autre chose. Il s’approcha du lit, frémissant de crainte et restant pourtant d’un self control à toute épreuve du moins jusqu’à ce que la porte de la chambre claque sourdement, le faisant presque sursauté. Ritsuka se retourna, regardant la porte, qui était quelques instants plus tôt la seule source de lumière. Ne rester plus que le filin de rayon de soleil qui perçait au travers des persiennes de la chambre. Un fauteuil était prévu, près du lit qui avait déjà du voir défiler de nombreuses personnes. Il s’y installa, s’y enfonçant, les ressorts devant être trop abîmer par le poids des nombreuses personnes ayant du passé leur journée dans cette pièce qui sentait le renfermé.
Il caressa légèrement la main de Shii, n’osant rien faire de peur de débrancher l’un de ses nombreux appareils qui l’aider à survivre pour l’instant. Cela faisait presque peur de voir que l’Humain était si faible, si fragile et que sans ses appareils Shisuzu serait déjà morts comme bien d’autres...

" Si seulement je n’avais pas eu ma crise ce jour là.... j’aurais pu l’en empêchait... tsss... "

En effet , le médecin ainsi que beaucoup d'infirmières pensaient que s'était Ritsuka même qui avait poussé Shisuzu de la fenêtre . Mais c'est sûr que , fasse au calme du grand brun , et à son visage qui restait de marbre , on ne pouvait penser que ça . Quelques minutes passèrent , et le docteur laissa mister Sade tranquille , lui proposant une nouvelle fois si il voulait voir mister Inchi ou pas . Celui-ci répondit , évidemment , par un 'tss" dédaigneux , comme toujours .

Le petit énergumène était , maintenant , dans le noir . Laissant deux ou trois rayons de soleils éclairé son visage encore plus pâle qu'une feuille blanche . Cela n'était pas bon signe , de plus , chaque secondes , chaque minutes étaient maintenant contées . Allait-il mourir ? ou pas ? si il ressortait vivant de cet hôpital , il serait , sûrement , en fauteuil roulant pour plusieurs mois , et avant cela , il aurait des semaines de réadaptation . En tout , et globalement , il sortirait , si il s'en sortait bien sûr , dans deux mois . Deux longs mois ....

Le médecin voulu joindre sa famille , mais encore une fois , personne ne répondait . cela était vraiment étrange . Ca faisait quelques semaines que Shii-Kun n'avait eu aucune nouvelles de son père et de ses frères , vraiment étrange . Mais pour le moment , il n'était pas en état de s'inquiéter , ni de penser à quoi que ce soit . Son esprit était vide , c'était le noir totale . Les ténèbres . Ténèbres , qui faisait le lycéen s'enfoncer de plus en plus vers le chemin de la mort . Il n'avait plus aucunes volontés de vivre , à quoi cela lui servirait-il de toute façons ? ..... son coeur ? il était , maintenant , en totale morceau , laissant les sentiments pour Ritsuka par terre , ainsi que ceux de sa famille ... tout l'amour , qu'il portait pour tout le monde , tout .... était éparpillé .....

Comment allait se passer les moments qui suivaient ? allait-il tomber dans le fin fond des ténèbres , ou alors revoir la lumière du jour ? .... ça , personne ne pouvait le dire , ni le médecin , ni les infirmières , personne . Le petit énergumène faisait "pitié" à voir . C'était triste , très triste , de le voir comme ça , avec un max à oxygène , et un tas de choses plantées dans les bras . Lui , qui était normalement surexcité , tous les jours ...

Soudain , l'électrocardiogramme (merci jojo) se mit à siffler . Des hauts et des bas, puis soudain , ligne blanche . La vie de Shisuzu était maintenant entre les mains des infirmières et du docteur . Celui-ci arriva , avec ses collègues , demandant à Ritsuka de sortir .

"- Monsieur , veuillez partir s'il vous plaît ! c'est urgent , la vie de votre ami dépend de nous , ne restez pas là ! "

[de rien ^____^ jo’ sais tout sur tout! *porte*]

Pourquoi la vie était elle si injuste? Etait il condamné à voir tout ceux qui l’approchait d’un peu trop près mourir de par ses mains ou par le sort qui s’en prenait même à son entourage? Alors pourquoi son Père lui ne mourrait pas? Pourquoi ce salopard était il encore en train de se jouer de la vie de quelqu’un alors que Shisuzu lui qui n’avait rien fait ni rien demandé, se retrouver dans un pareil état? Il savait la vie injuste, et juste bonne à vous procurez le malheur mais à ce point cela devenait de l’acharnement, ou tout simple de la malchance. Mais il ne croyait pas au hasard, et si tout cela se produisait c’est qu’il devait y avoir une raison... Et Ritsuka devait être, d’après son raisonnement, le point de départ de tous cela.
Il s’était approché de la fenêtre, entrouvrant du bout des doigts, de lamelles de pvc pour apercevoir l’extérieur....
Les gens souriaient, riaient, chantaient.... Pourquoi? Etait ils tous aveugle... où était ce lui le plus bornes de tous? Il pensait plutôt que les gens étaient aveugles, qu’ils se fermaient les yeux mais finalement, tant mieux pour eux! Qu’il reste aussi inculte, stupide et médiocre dans leur raisonnement illogique sur la beauté de la vie! Mieux vaut être aveugle car voici le résultat, une vie pleine de malheur, la sienne, qui avait réussit à détruire celle d’un autre...
Il retourna vers le chevet du petit malade, caressant ses cheveux... Mister Sade avait envie de l’embrasser... il ne le comprenait pas mais, comme il aurait aimer sentir les lèvres du garçon sur les siennes en cet instant... Evidemment cet pensé ne lui ressemblant pas, il porta la main à son front pour voir s’il n’avait pas de température. Lui qui ne désirer jamais rien d’autres qu’on lui fiche la paix, lui qui ne cherchait jamais les contacts désirait plus que tout sentir le garçon l’embrasser... Il se trouva stupide, râlant contre lui-même de son comportement stupide, qu’il mettait sur le compte de la fatigue et de l’inquiétude, bien que ça aussi soit nouveau chez lui.
Ritsuka se pencha vers lui, embrassant délicatement une des mèches de cheveux puis le front, et le cou de Shisuzu, les seules parties où il était certain de ne rien débrancher de tout le matériel... La vitalité et l’énergie du gosse lui manquaient, il devait se l’avouer, il s’insulter de nouveau de tout les noms d’oiseaux quand un bruit le tira de sa réflexion. Il fut aussitôt expulser de la salle sans avoir eut le temps de réagir...

* ... non... il... il faut qu’il reste en vie... si quelqu’un meurt encore par ma faute... *

" Pfff... quelle merde cette histoire "

Il ne parlait pas de l’accident de Shisuzu avec cet air désinvolte qui indigna les infirmières, mais de son comportement depuis que Shii était dans cet état... il ne comprenait plus mais sentait qu’à chaque seconde qui se passait, son cœur si froid se resserrer un peu plus comme prêt à exploser.

[UHU patte à fixe ! *porte* ]

C'est vrai , fermer les yeux sur la vie réelle était , au fond , une bonne chose . Croire , et rester dans son petit monde rose , était bien malgré tout , car quand on voyait les personnes qui avaient les yeux vraiment en fasse des trous , et bien , ces personnes là avait , rarement , une vie rose . Regardez , la vie de mister Inchi était très belle , il n'avait aucun problème et ne se souciais de rien , il était plus qu'aveugle avant . Mais maintenant qu'il s'était rendu compte de la vrai vie , et bien .... et bien le choc fut terrible , et voici le résultat de ce choc . Un suicide .

Et oui , les lèvres du lycéen étaient enfermées , ne pouvant pas se poser sur celle de son interlocuteur . Enfin bref , passons . Le docteur expulsa , assez brusquement d'ailleurs , ce cher Ritsuka , qui atterri dehors .La salle d'opération était couverte , on ne pouvait , donc , pas voir ce qu'il se passait . Ce qui pouvait être , très stressant . Les heures passaient , mais personne ne sortait de la pièce , ils avaient beaucoup , énormément de mal à réanimer le petit énergumène qu'était Shisuzu . Oui , beaucoup de mal . Au bout de quatre longues , oui , très longues heures , le médecin sortit , une mine désolée et déconfite , le visage tout pâle , ce qui était mauvais signe .

Il regarda le grand brun , et toussota légèrement , refermant la porte derrière lui . Il se mit devant mister Sade , puis murmura :

" Shisuzu était votre ami ? ..... je suis désolé , vraiment désolé .... mais il vient de mourir . Nous n'avons pas pu le réanimer , on aurait dit que .... qu'il n'avait plus aucune volontés de vivre . Normalement , dans des cas comme ça , le coeur des patients se battent et lute , pour se remettre en marche , mais là ..... rien . Je suis sincèrement navré jeune homme , sincèrement navré ..... "

Les infirmières ressortirent , après avoir mis un grand draps blanc sur le corps du petit énergumène . Ce qui venait de se passer était tellement horrible .... Shisuzu , le garçon le plus surexcité , venait de mourir , laissant sa famille et Ritsuka .... d'ailleurs , comment ceux-ci allaient réagir ? enfin , la question se posait surtout pour Ritsuka . Oui ....

[mwa ha ha! trop la classe il est mort! *_____* *malade mentale en liberté*]

"Tu le savais n’est ce pas? Pourquoi n’as-tu pas répondu un semblant à son amour?! Maintenant il est mort!
- ... je ne l’aimais pas et puis... cela...me gênait...
- Tu fuis...
- ...
- Tu te mens...
- ... non...
- Tu es un tueur...
- .. n... "

" Non! "

Il venait d’hurler dans l’Hopital tout entier, le corps recouvert de sueur, son rêve n’ayant que fait le ramener à son passé... Toute son enfance, ses meurtres, cette maison dont il ne devait sortir... et puis cet accident... Combien de temps avait il passé dans sa chaise, la tête recroqueviller sur ses jambes semblant endormit au seuil du coma? Il avait somnolé, lui qui dormait si peu habituellement, sûrement fatigué de tous cela, et cela pendant au moins deux longues heures... Et Ritsuka commençait sérieusement à en avoir marre de tout cela! Il n’avait jamais été atteint de la mort de quiconque, il avait toujours fait sans broncher ce qu’on lui demander et là, pour la première fois il avait peur de perdre quelqu’un... Pourtant il n’y avait aucune raison à part peut être la culpabilité selon le ténébreux Ritsuka, qu’il ne fallait absolument pas approcher en ses moments. D’ailleurs les deux infirmières qui lui avaient parler c’était à la limite retrouver en psychiatrie vu la haine pure qu’il leur déballa d’un simple regard. [ça s’appelle une exagération les enfants ^___^ *écoute trop en français*] C’est surtout qu’il se sentait con! Tout simplement parce qu’il en savait pas pourquoi il restait la. L’idée l’effleura un moment qu’il tenait peut être trop à Shisuzu parce qu’il était amoureux de lui, mais bien évidemment l’idée fut rejeté tout de suite. Aucune chance. Il ne le supportait pas, le trouvait immature, gamin, irresponsable, chiant... Et même s’il venait à mourir cela ne lui ferait absolument rien, vu qu’il se sentait plus coupable de la situation que de la vie du patient. Sauf que mon petit Ritsuka si tu te met à penser comme ça c’est que t’es vraiment am... *FIOUUUUU* Noooon un dicooo! *BAM* X_____x Pourquoi suis-je toujours maltraité par mes perso T___T ok Giga teuf... Doooonc je disais donc... que... que je sais plus... *relis* bon désolé pour cette interruption mais bon... voila je reprend! *craquage*
Son mal être ne faisait que grandir, si bien que pour tenter dit mettre un terme, le descendant de la ligné des Sade, il releva la tête, se dirigeant d’un pas ferme et décider vers la sortie quand la porte s’ouvrit sur un médecin à la mine pâle, blanche, cadavérique. Son teint à la limite du désespoir prouvait tous ce que le jeune homme avait toujours pensé. Que la médecine était pitoyable et qu’elle n’était d’aucune utilité à par à prolonger un peu plus une vie déjà douloureuse. (je le pense pas juste au passage) Il écouta la phrase du médecin restant totalement de marbre et esquissant un faible hochement de tête.

" Je comprend... vous avez fait du mieux que vous pouviez, mais évidemment cela n’a pas suffit, je connais la rengaine... "

C’était assez impressionnant de voir comme il avait la capacité d’enfoncer les gens encore plus quelque soit la situation et dans l’état dans lequel il était. On pouvait dire que s’était l’éducation qu’il avait reçut étant l’une des "poupée en fleur" de la collection de son Père. Le médecin passa son chemin, le jeune homme qu’était Ritsuka, l’ayant sûrement déprimé pour un petit moment rien qu’avec une phrase. Etonnement il paraissait un peu plus serein qu’auparavant. Il passa devant les infirmières, les ignorants tout bonnement, demandant seulement la permission d’entrée. Il n’avait qu’une envie, égorgé quelqu’un pour leur faire payer leur incompétence.
Un fois que la prote se fut refermé sur le brun, les infirmières échangèrent des regards outrées et choquées murmurant tout bas ce qu’elle pensait de cette histoire tel des "Sa victime est enfin morte! Pauvre jeune homme qu’il a du souffrir avec ce montre comme tueur" ou bien des "Il va le voir pour s’amusait de son cadavre rigide ses horribles!" La porte se rouvrit quasiment immédiatement, découvrant un regard magnifiquement haineux dans les tons d’or.

" ... partez... avant qu’ils ne vous arrivent le même sort... "

L’effet que produisit Ritsuka fut immédiat... Les infirmières partir limite en galopant, tellement le timbre morbide de sa voix les avaient effrayé.
Lui, une fois les empêcheuses de tourner en rond partie, prit soin de fermer la porte de façon sûre. Il resta pourtant de longues minutes face à la porte, n’osant pas se retourner. N’était ce pas lui qui jurait quelque instant plus tôt qu’il pouvait bine mourir cela lui serait égal... Mais quel con il faisait... mais quel con! Ne même plus pouvoir se retourner! Il n’était lui aussi qu’un faiblard qui n’osait pas affronter la vérité en face! Son Père avait raison, il ne méritait pas encore de porter le nom des Sade... Il se retourna finalement, fébrilement, un frisson imperceptible lui parcourant l’échine. Il serrait ses manches de tissus, se laissant glisser au sol murmurant "Pardon" à toutes les personnes à qui il avait volé la vie. A cet instant, il avait plus l’air d’un enfant égaré que du froid et distant descendant des Sade, le visage cachait dans ses mains souillés. Il se releva et s’assit sur le tabouret, ne brûlant aucune étape, ne voulant pas voir ce corps dénudé de vie et de sens, comme tout ceux dont il avait brisé la vie... Combien de personne avait elle souffert de la perte d’un de leur proche suite à son passé...?
Combien de vies avait il brisé en tout?
Il prit sa tête entre ses mains, la secouant, migraine pointant...
Prenant son courage à deux mains, il releva le draps, ayant caresser auparavant la main de Shisuzu... encore chaude et moite...

" Ce n’est que dans le malheur que l’on se rend compte des choses... L’homme de mon rêve avait raison... je fuis.... encore et toujours mais... "

* ... je ne m’enfuirai plus... si je suis réellement ton prince, je t’en prie ouvre les yeux... *

Ritsuka se pencha vers le visage du lycéen, plus cadavre qu’autre chose, posant ses lèvres leur jumelle, dans un baiser.

[arrête d’écrire... fiouuu... j’aime aps quand mes perso se ramollissent =="]

Le petit énergumène restait là , marbre et sans vie , son souffle coupé , son cœur explosé et éparpillé , en plusieurs petits morceaux . En effet , le médecin , face à la phrase du grand brun , devint encore plus déprimé . Il ne fallait pas leur en vouloir , il faisaient tout ce qu’ils pouvaient pour sauver leur patient , mais si eux , aussi , n’avait plus aucune volonté , ils ne pouvaient pas faire grand-chose , malheureusement . Les infirmières s’en allèrent , avec le docteur , plus déprimé que jamais , laissant le prince des ténèbres entrer dans la grande salle d’opération . Le silence régnait , un silence lourd , oui , très lourd même . Mister Inchi était sans vie, il ne bougeait plus , respirait plus , et il n’avait plus de rythme cardiaque . Il avait sombré dans le fin fond des ténèbres . Jamais plus il n’entendrait la voix de Ritsuka , jamais plus il ne le verrait , ainsi que sa famille . Non . Les minutes passaient , rien ne bougeait , aucun bruit , non, il n’y avait vraiment rien . Toute les pensées du petit énergumènes étaient partit , tout ces souvenirs , envolés , oui ,vraiment tout .

Les yeux fermés , une mine sans expression , un visage aussi blanc que la neige , et sa peau , aussi froide qu’un glaçon . Tout ce qu’il devait rester chez les autres , de Shisuzu , était des souvenirs , sa voix stridente , son humeur joyeuse , voilà ce qu’il allait leur rester . Maintenant , peut-être allaient-ils culpabiliser ? maintenant , peut-être allaient-ils pleurer ? si dirent que Shii-Kun était une personne géniale , pleine de joie et autre ? et bien à ce moment là , pourquoi l’avaient-ils fait souffrir comme ça ? …..
Toujours et toujours , le silence, et Ritsuka , qui restait devant la porte . Qu’attendait-il pour venir voir le mort ? qu’attendait-il ? il s’en fichait à ce point là ? ……

Et bien , non , pas tant que ça . Preuve ? et bien , il s’avançait doucement vers le corps sans vie , et s’assis en face de lui . Caressant sa main , enlevant le draps , et surtout … en l’embrassant . Oui , le descendant des Sade embrassa Shisuzu . Et …… et rien . Non , toujours rien , l’énergumène n’ouvrit pas les yeux , il était belle et bien mort . Pendant ce temps , les minutes passaient , encore et encore , toujours . Mais soudain , le médecin arriva , avec les infirmières , l’air plus déterminé que jamais . Il sortit une nouvelle fois tout ce qu’il fallait pour soigner les blessés , et les réanimer , ignorant le grand brun taciturne et ténébreux . Il le regarda , puis déclara :

« La médecine est nul ? est-ce cela que vous pensez ? mais qui , à cause de qui monsieur Inchi est mort ? même en n’ayant pas assisté au suicide de ce jeune homme , je devine , qui , oui je le devine , celui qui l’a poussé à bout , c’est vous . Maintenant , faîtes ce que vous voulez , restez ici , sortez , frappez moi , mais à quoi cela servirait-il ? à rien . Je suis médecin , ce n’est pas pour rien , ne vous prenez pas pour une personne plus intelligente et performante , car nous ne l’êtes absolument pas Ritsuka Sade . »

Des paroles , plutôt étonnante . Oui , il connaissait Ritsuka . Comment ? me diriez vous . Et bien , le docteur avait une soeur , et sa soeur fut tuée , par quelqu'un , un homme apparemment . Il avait tout fait pour lui redonner la vie , mais non , les coups qu'elle avait reçu étaient fatales , mais avant de mourir , elle prononca ces mots "Ritsuka Sade" . Mais comment le connaissait-elle ? et bien tout simplement par réputation . Réputation qui venait de ses écoles , des directeurs .... enfin bref . Et au fur et à mesure , le docteur recevait de plus en plus de patient , tous gravement blessé , et ne pouvant plus regagner la vie . Etait-ce ce cher Ritsuka Sade , le meurtrier de tout ces gens s'était-il dit . Maintenant , il en était presque sur il l’avait reconnu . Cet être froid et taciturne , celui qu’il voyait de temps en temps . Et surtout , celui qu’il connaissait de nom . Enfin passons . Laissant le brun de « côté » , le médecin et ses collègues se mirent à opérer une nouvelle fois Shisuzu , lui envoyant des décharges électrique , de plusieurs nombreuse voltes . Encore une fois , de longues minutes passèrent , dans les cris du docteur , et la détermination des infirmier et infirmières . Et , cette fois si , quelque chose d’incroyable se produisit . Le rythme cardiaque de la petite tête multicolore se remit à marcher , à monter , et de plus en plus ! laissant un long « bip » apparaître . Long bip , qui devint régulier , pour annoncer , le retour de quelqu’un , une vie que l’on croyait perdu définitivement , celle de Shisuzu Inchi . Oui , celui-ci venait de regagner vie , grâce à l’immense détermination du docteur . Celui-ci n’aimait jamais voir des personnes mourir sous ses yeux , et faisait toujours tout pour empêcher cela , alors quand on commençait à « insulter » la médecine , sa médecine …..bref . La sueur coulait du front de l’adulte , et un sourire apparu sur son visage . Le lycéen était en vie , incroyable , mais vrai . ( …… avec Sophie favier et Jean-Pascal sur tf1 ! *iceberg* ) comment allait réagir Ritsuka ? ça , ça restait à voir .

Le médecin sortit , ainsi que quelque collègues , car les autres restaient pour s’occuper encore un peu du jeune garçon . Jeune garçon , qui respirait , maintenant , assez bien , toujours avec l’aide d’un masque à oxygène bien sûr . Passons , le docteur se mit en face de mister Sade , enlevant ses gants , l’air rassuré , et un peu provocateur (comme Jean-Pascal ! *porte*) , puis déclara , d’une voix assez basse , pour ne pas qu’il se passe quelque chose d’autre :

« Monsieur Sade , oserait-vous dire que la médecine est nul maintenant ? j’ai sauvé votre ami , avec autant de détermination que possible . Le saviez vous ? (le fafafafavier vous le favier vous ! *à fond dans tf1* ….. *avalanche de *titanic* ) je vous interdit d’aller voir Shisuzu , car en y réfléchissant bien , c’est quand vous êtes rentré tout à l’heure , dans la salle d’opération , qu’il a commencé à perdre la vie …. Dégageriez vous autant de mauvaise ondes ? ou alors , avez-vous tentez de l’achever , une fois pour toute ? ……. Lamentable monsieur Sade , lamentable . Veuillez partir de cet hôpital je vous pries . Oh non attendez , j’ai quelque petites chose à vous dire . »

le docteur était blessant , sans vraiment le vouloir . Il s’arrêta un peu , puis repris :

« Shisuzu restera ici pendant quelque temps , trois ou quatre semaines . Le temps qu’il se réveille , qu’il se réhabitue à toute chose de la vie ….. quoi que , cela sera un peu dur car , en sautant de la fenêtre , il ses cassés quelque membres important pour marcher . Il sera , donc , en fauteuil roulant , pendant une duré de temps indéterminé . J’ai appris que vous étiez tous les deux au lycée Saint-Antoine …. Vous savez Ritsuka , si jamais Shisuzu revient ici , par votre faute , il sera temps pour moi de faire quelque chose , comme vous mettre en procès par exemple . Je n’aime pas , les tueurs comme vous , sachez le . »

Il toussota un peu , puis revint poser son regard sur Shisuzu , qui dormait . Un petit sourire s’afficha sur ses lèvres , content de lui , il fit signe à ses collègues de repartir .

« Sur ce , au revoir monsieur Sade . Quittez cet hôpital maintenant . J’essayerais de prévenir l’accueil de Saint-Antoine quand Shisuzu reviendra . Si vous voulez le savoir , il vous suffira de demander à l’accueil . »

[*__* cool! du déramolissement pour perso! ... Waaaaaazaaa!]

Qu’il était dommage que la réalité ne soit pas conte de fée, qu’un simple baiser puisse sauver de tout. De la mort, des sorts, des princes transformés en grenouilles et autres balivernes dont il n’avait presque jamais entendu parler durant son enfance qui n’en fut pas une. Ses lèvres, si intensément sceller à celle du corps, durent finalement se défaire de cette emprise à sens unique. Il se sentait vulnérable, aussi fragile que le gamin qu’il était avant de se faire briser par son père, comme tout les autres... Un mouvement de recul le ramena à la réalité, voyant le corps mort. Il était mort... c’était fou comme l’information mettait du temps à l’atteindre. Il passa une main dans ses cheveux, tentant de retrouver toute sa contenance et de ne pas se laisser aller maintenant... Il n’y avait plus rien à faire... Et les regrets ne le ramèneraient pas à la vie... Pourtant, qu’est ce qu’il souhaiterait que de simples pensées, de simples regrets puissent faire de nouveau donner un petit rythme régulier au cœur du garçon. Ritsuka se releva, toujours aussi perdu intérieurement, telle une brebis égarée bien qu’il soit plus grand méchant loup qu’autre chose. Il se dirigea vers la porte, à contre cœur... A quoi cela servirait il? Se torturer encore plus? Savoir que le souffle chaud du garçon ne serait là qu’en souvenir, qui eux même s’effaceront avec le temps sans qu’il ne puisse rien y faire... La mémoire était si éphémère... comme la vie... comme un papillon gracile et pourtant si fragile... Il ne cessait de comparer ses êtres graciles à l’être Humain. Qu’elle que soit leur, forme, beau papillon de jour ou ténèbre papillon de nuit, il était si fragile, un simple effleurement et ils se brisent, comme une vie. Leur éphémère existence ne peut être que comparé à celle des Humains à l’existence plus longue mais qui, malgré tout, n’en reste pas moins vulnérable.
Ce fut au moment au mister Sade se trouvait derrière la porte que celle-ci s’ouvrit brusquement et assez violement, se prenant la magnifique porte blanche en pleine face, le sonnant légèrement et saignant au front... Rien de tel pour le mettre dans une humeur de Sade... si vous voyez ce que je veux dire. Ses doutes et autres s’envolèrent tout de suite, foudroyant l’autre médecin de pacotille du regard. Son regard d’Or, si semblable à ceux d’un félin gracile et princier, quitta bien vite l’homme, ne l’écouta pas ou presque plus, se dirigeant seulement vers la sortie. Seulement il y eut une sorte d’élément déclencheur et révélateur, qui fit se retourner Ritsuka avant qu’il ne passe l’entrebâillement de la porte. Il s’approcha du médecin et parla à voix basse de telle sorte que seul lui pourrait l’entendre.

" Ne vous en faites donc pas docteur... je sais ce que je suis et ce que je vaux cependant, malgré votre métier qui est celui de veiller à la survit des autres, il serait fort ingénieux de veiller à la votre... "

Son regard était devenu l’espace d’un instant, celui de l’assassin au sang froid qu’il avait était durant son adolescence. Il murmura un "faites de votre mieux pour lui", parlant de Shisuzu, et sortit de la pièce, espérant que sa réaction pleine de menace ne mette pas en danger la deuxième chance qui pouvait s’offrir au lycéen. Pourtant, ce dernier était pour l’instant sortit de sa tête. Il se tenait là, assis sur sa chaise, l’air grave et réfléchit.
"Ritsuka Sade" voilà ce qu’il avait prononcé... Il ne l’avait mentionné à personne en venant dans cet hôpital, car il prenait toujours soin de ne pas faire découvrir au monde ses antécédents... Il passa une main dans ses cheveux et sur son front, tentant vainement d’évacuer la tension qu’il emmagasinait ennui depuis quelques temps. Il n’avait pas prononcé son nom... ni son prénom d’ailleurs. Et son Père, même s’il souhaitait la mort de sa marionnette défectueuse, n’était pas assez stupide pour se risquait d’évoquer et de tacher inutilement le nom des Sade. Autant dire que de là, sauf les élèves de Saint Antoine et ses victimes pouvaient connaître son nom... Serait il l’un des enfants qu’il avait épargné lors de ses "massacres" ou de la famille? Ce qu’il savait s’était que l’homme en savait un peu trop que cela soit sur lui ou bien les Sade... Combien d’affaires avaient trouvé un lien à leur famille depuis les deux derniers siècles? Même lui n’en savait rien, mais, il connaissait le moyen de procéder de cette famille... Il devait tuer cet homme...
Lui qui s’était promit de ne plus jamais tuer par principe ou pour sa famille, le voici de nouveau obliger de se soumettre à son sort!? Etait ce cela qu’attendait son Père? Récupérer sa brebis égarée, son petit jouet, sa marionnette?

* Je ne peux pas, me soumettre à cette idée, autant établir des règles qui me sont propres... si il parvint à sauver la vie de Shii, alors je l’épargne... une vie pour une vie, la dette est payé, et je lui fait jurer de garder le silence sinon toute sa famille mourra, ainsi que sa descendance jusqu’à la fin des temps... très bien... *

Un demi sourire vint s’afficher à son visage... Un sourire narquois, qui se moquait de sa famille. Comment pouvait on continuer à éliminer des gens, générations après générations... Il avait du lui-même s’occuper d’une de ses affaires... l’un de ses premiers meurtres....
Mais pourquoi! Pourquoi tout ses souvenirs remontaient t-ils des entrailles de sa mémoire, ses choses si profondément enfouis de nouveau à l’air libre... C’était d’une stupidité à toute épreuve, tout comme le seul fait que, de savoir quelqu’un de mort, le ramener à tout cela... La seule chose qui le ramena à la réalité fut le "Monsieur Sade". Il mit quelques instants à réagir, pourtant son regard aussi glacial... Avait il mal entendu? Il était sauvé? (normal... sinon je pourrais pas torturer mon perso! xD *écoute placebo en même temps*) Tout se bousculer dans sa tête sans qu’on ne puisse le voir... comme moi tout se bouscule vu que je suis à fond dans la zic *chante comme une malade* ok ok... ahm... ... T___T j’chante maaaal *se pend*
Son visage, toujours aussi placide et lisse que la remous de la mer par un temps sans mistral, ne laissait transparaître aucune de ses émotions, à s’en demander s’il en avait vraiment par instant, car à part ses excès de colère on pouvait se demander s’il avait encore des émotions. Pourtant, l’insinuation qu’il avait délibérément tenter de l’achever ne plus guère à Ritsuka, qui du faire un effort sur lui pour ne pas l’égorgé sur le champs... D’un il y avait trop de monde, et de deux, le temps n’était pas encore venu... Chose qui n’était bon pour personne si ce genre d’idée resurgissait dans son esprit digne de machiavel lorsqu’il en veut à quelqu’un. Mais il n’avait pas de preuve qu’il savait qu’il avait tué de nombreuses personnes.... Et puis l’autre gosse surexciter était en vie alors... Il allait partir, sans tenir compte de ce que disais le médecin quand il entendit le mot procès. Un rire sadique et très léger, tel un sifflement, il en profita pour se retourner, les mains dans les poches l’air un peu "branleur" sur le coup, mais gardant sa classe et son charme naturel (*porte*) Le mot tueur....
Il savait donc... Cela régler certains de ses problèmes de tuer par tord... Autant dire qu’il risquait d’avoir quelques problèmes...

".... Cependant, réfléchissait bien avant de faire une démarche... qui sait quel malheureux accident peut arriver? On peut facilement être maudit pour on ne sait quelle raison? Un accident est si tôt arrivé, nous en avons la preuve avec Shisuzu, mais heureusement pour vous il est en vie... Nous allons dire que... je vais ignorer ce que vous venez de dire... Mais, si quiconque est mit au courant, je vous jure, sur mon nom de Sade..."

Un looong silence s’installa, sous le poids plein de menace des paroles proférer. On ne peut pas dire que son ton est était doucereux.

" ..... Alors pas un mot à personne et surtout pas à lui -désigne Shii de la tête-... Je ne compte causer d’ennuis à personne.... Il serait malheureux que je recommence... n’est ce pas? "

Son regard ne laisser rien à redire... Il reprit un ton plus calme, avant de se retourner adressant un bref geste de la main au médecin, se dirigeant vers la sortie. Ritsuka, malgré tout, craignait un peu que le docteur parle de son passé de tueur à Shisuzu... s’il l’apprenait?

Le médecin se fichait de perdre la vie ou autre , il n’en avait que faire des menaces du grand brun et tueur de sa sœur . Qu’allait-il lui faire ? le tuer ? mais cela ne lui apportera que des ennuies ! encore et encore ! et puis , comme je viens de le dire , le docteur n’en avait rien à fiche de mourir , maintenant , sa seul et vrai raison de vivre était de soigner ses patients , la médecine en gros . Il avait vue sa sœur mourir sous ses yeux , et avait juré de faire tout pour que personne d’autre ne meurt sous ses yeux … mais malheureusement , des fois il ne pouvait rien faire , mais cela se faisait de plus en plus rare . Enfin bref . Il resta de marbre aux paroles de son interlocuteur , le regardant droit dans les yeux . Il avait envi de lui dire , tout ce qu’il savait , tout ce qu’il pensait , mais si il le faisait , cela risquerait de finir en pur bagarre et perdrais sûrement la vie . Non , il n’avait pas peur , mais c’était surtout pour Shisuzu . Il dormait peut-être , mais était encore extrêmement fragile . Et comme il avait repris la vie , et bien dans le fond , il était conscient , et toutes choses qui le tracassaient pouvaient provoquer un autre gros choc . Alors le jeune médecin se contenta de murmurer :

« Monsieur Sade , vous êtes plus que pitoyable . Savez vous que si il se passait quelque chose à l’instant , malheureusement , votre victime , Shisuzu Inchi , recommencerait la même crise que tout de suite ? et puis , maintenant , je m’en contre fiche de perdre la vie , et vos menaces me font rire . Vous avez détruit la vie d’énormément de personne , dont la mienne . Alors perdre la vie , là , pour tout vous dire , j’en ai rien à foutre . Partez , et vite . »

Toujours en regardant Ritsuka dans les yeux , le médecin venait de parler d’une voix grave et sombre , mais très basse , comme ça , le petit énergumène ne pouvait pas entendre . Quand le prince des ténèbres repris la paroles , et désigna Shii-Kun de la tête , le docteur pencha un peu la tête , puis repris , toujours de la même voix . Basse , sombre et grave :

« Croyez vous que je vais lui cacher ce qu’il lui ait arrivé ? …. Oh et puis de toute façon , j’ai bien peur que ….. tient , pourquoi devrais-je vous le dire ? Shisuzu n’est rien pour vous , je me trompe ? son état ne vous concerne pas . Je ne vous dirais pas les conséquence de l’accident , maintenant qu’il ai repris la vie . Qui sait , si vous n’êtes pas bête , vous découvrirez bien vite ce qu’il se passe quand il reviendra à Saint-Antoine . »

Il se rapprocha un peu plus du descendant des Sade , puis murmura encore plus bas :

« Je sais tout . Tuez moi si vous en avez envie . De toute façon , vous n’êtes qu’un tueur . Regardez vous , regardez votre regard , votre façon d’agir , de rire et de sourire . Vous avez besoin d’être suivit , ou même enfermer , ou plutôt …. Je pense que c’est vous qui aurait dû tomber de la fenêtre . Vous n’irez pas au paradis , vous brûlerez en enfer Ritsuka . En enfer . »

Il se recula , un petit sourire , et fixa toujours Ritsuka . Il alla rejoindre Shisuzu , puis vérifia quelque petites chose , et ressortit de la salle d’opération , sans fermer la porte . Il mit son doigt devant sa bouche , et murmura , avec un petit sourire sadique « chut » . Il se retourna vers ses collègues , et laissa Ritsuka partir .

- Papaaaaaaaaaa !!! papaaaa !!! regarde ! regarde ce que le papa noël il m’a donné !!!
- Oh , mais cet ours en peluche est magnifique Shisuzu !! le père noël a été gentil avec toi ! et puis regarde tous les autres cadeaux que tu as eu !!
- Wah ! papa ! papa regarde !

« …..p…..papa………papa ……… »

Les premiers mots du petit lycéen , depuis maintenant trois longues semaines de coma . « Papa » . Il appelait son père , désespérément , laissant ses larmes couler le long de son petit visage maintenant tout creux . Que se passait-il ? il reprenait vraiment vie ! il parlait ! il ouvrait les yeux ! au bout de trois semaines . Les infirmières , ayant entendu des pleurs et du bruit dans la salle d’opération numéro trois , accoururent , et , une fois arrivées , elle virent la petite tête multicolore en train de pleurer , et de répéter sans cesse le mot ‘papa ‘ . Il parlait , réagissait , mais ne bougeait pas . Non , il ne pouvait pas bouger . Son bras droit était cassé et plâtré , et ses jambes , il ne pouvait plus les utiliser . Pour le moment en tout cas , et ce , pendant une longue duré de temps , encore indéterminé . Ayant prévenu le docteur , celui-ci vint à son tour dans la pièce , s’approchant du jeune garçon , un petit sourire aux lèvres . Ca y est , le moment tant attendu était arrivé .

Les jours , alors , passaient , et petit à petit , Shisuzu réapprenait un peu à vivre . Oui , cela n’avait duré que trois semaines , mais quand même . Il fallait qu’il s’habitue à son plâtre , et surtout , à son fauteuil roulant . Il ne pouvait plus du tout bouger les jambes , ainsi que son bras droit . Enfin passons . Les infirmières le faisait sortir un peu , et lui , il avait retrouvé son caractère habituel , malgré tout . Surtout que , enfin , son père et ses frères étaient venu le voir , en vitesse et complètement affolés et désolé de ne pas être venu avant . Bref . Aujourd’hui était le dernier jour qu’il passait à l’hôpital , et le docteur avait un peu familiarisé avec l’énergumène . Ils étaient dans un parc , Shii-Kun dans son fauteuil , se faisant traîner par Ashin , le médecin .

« - Docteuuur !! regarde regarde !! l’oiseau il se baignait dans l’eau là bas !! regaaaaaaarde !!
- Ha ha ! Shisuzu , tu es me fait rire .
- Bah quoi ? heyyy te moque paaas !
- Je ne me moque pas . et c’est quoi cette manie de me tutoyer en m’appelant docteur ? ha ha !
- Ouais vas y fou toi de moi ! méchant …. »

Ils arrivèrent à un petit banc , et la Ashin s’assis , mettant son compagnon en face de lui , il lui souria , puis commença à dire , d’un air plus sérieux et songeur :

« - Tu sait , je t’en ai déjà parler …
- …. Oh mais tu m’embête avec ça ! oui je sais ! je parlerais pas à un garçon qui s’appel Ritsuka Sade qui est un tueur qui tue tout le monde qui est méchant , grand brun , et qu’a une tête de poisson pané !
- ……. »

Ashin éclata de rire . Il n’avait jamais dit que Ritsuka avait une tête de poisson pané , mais bon …. Il ne fallait pas chercher , c’était Shisuzu . Tient , en parlant de lui , n’avez-vous pas remarquez une chose d’étrange ? ….. Ritsuka . Et bien , en sortant de son coma , tour souvenir de mister Sade furent effacés de sa mémoire . Tout souvenir . Il n’en restait même pas un . La cause de cet événement ? et bien , comme , dans le fond , le descendant des Sade avait été la cause de tout ce qu’il ressentait , toute sa déprime et ses problèmes , comme s’était lui qui lui avait fait extrêmement mal et bien , son cerveau avait effacé tout le malheur de Shisuzu , quand il était tombé de la fenêtre . Lui redonnant tout ses rêves d’enfants , et son caractère habituel . Sa joie de vivre , et encore pleins de chose .
Le docteur , ne tenant absolument pas à ce qu’il souffre encore , lui avait dit de faire attention à Ritsuka , lui disant de ne pas l’approcher et de ne pas lui parler . Bref .

Quelques heures plus tard , ils regagnèrent l’hôpital , préparant les affaires du jeune garçon , qui allait bientôt , et encore , rentré à Saint-Antoine . Et oui , il n’avait oublié que Ritsuka et uniquement Ritsuka . Autrement , il se souvenait parfaitement de tout son merveilleux passé , et du lycée , et des bons moments qu’il avait passé là bas . Tout , sauf mister Sade .
« Tu es prêt ?
- Oui docteur ! »

Le médecin pris les valises du petit énergumène , qu’il déposa dans le grand taxi noir en face de lui . Traînant Shisuzu dans son fauteuil , jusqu’à la voiture spéciale , pour gens handicapés. Il lui sourit , puis lui caressa les cheveux , par la fenêtre . Il déposa un baiser sur son front , puis déclara :

« Tu vas t’en sortir tout seul avec ton fauteuil roulant ? et ton bras ne te fait pas trop mal ?
- T’inquiète pas ! je suis un grand ! je vais y arriver ! vais faire du break dance avec mon fauteuil ! mwah ha ha !
- Ha ha ha ! àlàlà …. Quel petit délinquant tu fait ….
- beuh !
- Allez , tu me donnera des nouvelles hein ? »

Shisuzu secoua son portable , de sa main gauche , pour confirmer ce que disait Ashin . Celui-ci sourit , et dit au revoir au lycéen . Le taxi partit , se dirigeant vers le lycée Saint-Antoine . Une nouvelle fois . Un mois qu’il n’y était pas entré … un mois ….. et si il croisait de nouveau le grand brun , comment ça allait se passer ? ….

[poisson... pané! XXD *morte de rire* croustibate... U___U" xD ca te rappelle rien? *puerta*]

[....XD Croustibateeee !!! XD *explosée de rire derrière son ordi* bon allez , topic finit mes enfants ! merci d'avoir suivit tout ça !! allez , retour de Shisuzu dans le hall ! XD ]