Reiji Hisaïshi

Nom: Hisaïshi

Prénom: Reiji

sexe: masculin

âge : 17 ans

Signe astrologique : poissons

sexualité : bisexuel (indécis)

Qui êtes vous au lycée ? : simple élève (on va rester modeste)

Famille: il n’en a plus…il avait jadis un père qui lui vouait un amour paternel obsessionnel, sa mère a été décédée suite à un assassinat pour son argent selon les rumeurs.

Histoire :

Qu’est-ce donc que cette pièce peu éclairée, plus remplie d’objets de luxes que d’affaires modestes appartenant à un si petit enfant baignant dans un luxe, et dans un confort absolu, bichonné par ceux qui lui auront donné naissance sans le consentement du reste de la famille ?

Malgré leur bourgeoisie très poussée, ils n’étaient aucunement appréciés à cause de leur comportement fortement déplaisant pour des nobles se devant de se tenir à carreau pendant toute la durée de leur triste existence éperdue et égarée au beau milieu de l’argent, du luxe, de la luxure, et de la corruption, ainsi que tous les vices que personne ne pourrait imaginer, et nous sommes dans un Japon plutôt instable, dans la demeure des Hisaïshi, une famille discrète mais qui lorsqu’elle se mettait à y mettre du sien, s’attirait des foudres à cause de ses mauvaises intentions. Le père, prénommé Hatori, et la mère connue sous le nom assez courant de Hana, furent tout deux des parents assez responsables si j’ose dire, et leur unique enfant que j’ai nommé Reiji, était aussi assez réputé pour n’être jamais sorti de toute son existence afin de voir le monde extérieur, et cela ne choqua personne jusqu’à preuve du contraire…à moins qu’un geste assez irréparable de la part du père, valut à cette famille une assez mauvaise réputation, mais allons dans le vif du sujet…
Hatori était le chef d’une très puissante entreprise, il n’a jamais voulu en donner la nature, moi-même qui suis la narratrice de cette histoire je ne peux vous expliciter la situation, et la mère quant à elle avait abandonné son élogieux travail de prostituée dans une maison close très réputée pour faire mener à bien la vie de son fils pour le moment bien monotone, jetant son argent pour lui dans toutes les broutilles qui seraient susceptibles de le faire sourire, de lui faire plaisir, et pourtant au fond de lui, le jeune Reiji se lassait de tout ces cadeaux insignifiants, des présents se répétant de plus en plus et étant devenu pour lui une source d’ennui et d’anormalité, voyant parfois à travers la fenêtre de sa chambre sans cesse fermée à clé, des garçons de son âge jouer au ballon ensemble, ou alors il pouvait parfois entendre d’une oreille attentive, le but de leurs jeux collectifs, comme aller au parc, ou alors le premier qui y était arrivé, devrait payer une glace au petit groupe, et Reiji ne comprenait aucunement l’amusement que cela procurait, il éprouvait presque une certaine pitié à l’égard des jeunes du quartier chic où il logeait en compagnie de ses parents…mais ce fut depuis quelques semaines, qu'il apercevait régulièrement un jeune homme peut être touché par l'adolescence, il possédait un physique angélique, et il semblerait qu'il ai remarqué son existence. Il possédait un regard si pénétrant, mais Reiji autrefois ne put le voir, et le contempler pendant longtemps ne serait-ce que dix minutes, car son père l'appelait de nouveau puisque son instructeur personnel revenait à la rescousse pour développer son apprentissage.
A fur et à mesure que les années avancées, ce fut à partir de ses six ans, que Reiji se mit à rejeter tous les cadeaux de sa mère, lui lançant à la figure au pire des cas, puis, enfin, madame Hana fortement impatiente s’en allait prévenir son mari dès qu’il fut revenu du travail, et plusieurs coups de ceintures s’abattirent sur le dos nu de notre jeune Reiji, qui de ses yeux mordorés perçant observait pour faire passer le temps et faire abstraction de la douleur, les étoiles qu’il observait d’un air morose de sa chambre, allongé de force sur les couvertures de son lit ne faisant presque plus sa taille, criant parfois pour atténuer la douleur pensant que tout ces gémissements, et tout ces pleurs allaient l’empêcher de ressentir d’avantage la ceinture de cet homme si violent qu’était son père, en train de trancher sa peau à cause de la puissance que l’homme rustre stockait dans ces mêmes coups. Quand la petite correction était achevée, habituellement et logiquement, Reiji était quasiment recouvert de sang, tout comme son visage baignait dans des larmes cristallisées par la douce lumière de la lune, se profilant devant lui comme pour l’encourager à faire face avec bravoure à la fureur de son père, en apprenant que son fils avait enfreint certaines règles, comme manquer de respect à sa mère, ou alors d’oublier de toujours accepter un présent quelque soit sa nature, pourvu qu’il vienne d’une main noble, surtout quand celui-ci était offert par sa mère, cela devait être vu par l’enfant, comme étant une bénédiction, une preuve d’affection, mais le damoiseau ne voulait plus de cela, il en avait tout simplement marre, et cela n’allait pas en s’arrangeant tandis qu’il approchait progressivement l’âge de la pré-adolescence, tandis que sa mère appréhendait cette période…

Vint finalement le temps pour Reiji de toucher à la pré-adolescence, il fut atteint du caprice des douze années de vie…vous pensez peut-être qu’il était parvenu à mettre ne serait-ce qu’un pied en dehors de son petit chez-soi, mais il n’en fut rien, sans cesse enfermé, il n’apprit pas quelle était la joie de pouvoir apercevoir d’autres visages que ceux de ses servantes, de ses majordomes, ou encore de ses parents. Avaient-ils tous conscience de son ennui ? Il était devenu un jeune homme fortement élégant, et malgré tout, son corps était encore meurtri par quelques coups de ceinture, tandis qu’il avait tenté à plusieurs reprises de toucher ne serait-ce qu’un peu de temps à la liberté, mais rien n’y fit, son père ne cessait de lui dire que dehors, il n’y avait rien de bon pour lui, en y mêlant, violence, sexe, corruption, et autres vices qu’il ne devait aucunement effleurer, mais son père le pensait-il aussi bête pour se lancer dans un tel guêpier ? Non, en réalité c’était autre chose…

Ce qui ravagea aussi la vie de notre jeune Reiji c’est le décès très soudain de sa mère qui fut assassinée à l’impasse la plus proche de leur demeure, et ce fut le père finalement qui eut recours à la charge de leur enfant, seul, il renvoya chez eux tout ses serviteurs, et pleura la mort de sa femme, ayant appris par le biais de quelques rumeurs que l’assassinat de sa femme mettait en cause leur fortune, mais aussi leur réputation, à eux les HISAISHI. Aussi, aucune personne de son entourage, ne vint adresser ses condoléances à notre cher Hatori, semblant plus abattu qu’autre chose, sous les yeux moroses et mordorés de son fils faisant des va-et-vient entre sa chambre et le salon, observant à chaque fois le visage trempé de larmes de son père avec son petit regard soucieux, mais bien qu’il fut inquiet pour son père, il pensait qu’il serait bon d’essayer pour la énième fois de s’enfuir pour découvrir la liberté…malheureusement pour lui, quand il s’apprêta à retourner dans sa chambre avec une petite lueur d’espoir, son père l’entendit en train de monter les marches de l’escalier menant à l’étage, un regard de dément fixant hardiment le visage terrifié, aux yeux abasourdis du jeune Reiji, pour finalement l’agripper violemment par le poignet…
« Tu as encore essayé de t’enfuir, n’est-ce pas ? Tu profites de ma faiblesse pour filer entre mes doigts ! Tu es la seule famille qu’il me reste, n’ose même pas me faire cet affront ! Tu m’appartiens, et jamais tu ne goûteras à la liberté, tu es toujours resté ici jusqu’à présent, tu resteras auprès de moi, tu entends ??? »
Ce fut avec un petit signe d’approbation que Reiji acquiesça les paroles de son père, tremblant de tout ses membres en sentant la main de son père se serrer de plus belle, l’autre main, allant se coller contre son visage.

Une série de coups une fois de plus s’ensuivit…évidemment, le père de Reiji se rendit compte que son fils n’allait pas définitivement rester sous son autorité fortement intimidante…il s’en doutait…

A 15 ans, les coups de son père cessèrent, il venait de tomber gravement malade, atteint d’une maladie pulmonaire, il risquait à tout moment de mourir, en vrai, notre cher Reiji n’attendait que cela, dans l’ombre d’une attente interminable, il patientait sagement, voyant chaque matin, son père de plus en plus affaibli, il le sentait sa Mort était proche, plus que proche, il allait bientôt apprendre à faire face au monde extérieur qui aura bien changé depuis…bien que son état psychologique à lui et lui seul fut ravagé par l’assassinat dont fut victime sa mère, et les coups qui avaient été porté à son corps, son état physique lui permettait encore de se servir de ses jambes, pour se relever de ses échecs…

Deux ans furent interminables pour notre Reiji, qui vit avec tristesse et joie à la fois, pendant une nuit de pleine lune, son père en train de succomber, sa maladie pulmonaire prenant le dessus et ce fut quelques minutes après que le corps de monsieur Hisaïshi fut endormi à tout jamais, et ce fut ainsi pour notre héros, la clef de la liberté, celle dont il profita courageusement, malheureusement pour lui ce ne fut plus aussi simple que cela, bien que son entrée dans une école faisant parti de son milieu n’était pas la pire des situations…il était trop renfermé sur lui-même, sentant les cicatrices de son passé perdurer, qu’elles soient corporelles ou physiques, elles étaient éternelles…


Description physique :

Je ne vais pas vous le dissimuler, notre petit Reiji est fortement charmant, une paire d’yeux mordorés reflétant toute la tristesse de son passé, quelque fois on peut y voir clairement ce qu’il peut ressentir tellement son visage est expressif, sa chevelure châtain claire et coiffée de manière assez structurée et modeste, une frange au centre de sa chevelure suffira à séparer le tout en deux parties laissant deux petites mèches possédant une couleur un peu plus claire encadrer son visage à la peau possédant un teint fortement chaleureux, ses lèvres possédant une étrange couleur vermeil assez inhabituelle pour un garçon, et son corps en général demeure menu, finement musclé…il n’ose jamais se dévoiler torse nu devant quiconque, de peur que l’on puisse apercevoir la dizaine de cicatrices provenant des coups de ceinture octroyés par son père avec une puissance et une fureur telle qu’il en transmit sa rage en ces mêmes blessures immortelles, n’étant pas prêtes de s’ancrer en lui…sa tenue vestimentaire est sobre, mais elle peut montrer un peu de sa classe : quelques chemisiers de couleur blanches, aux boutons de manchette faits d’or, des pantalons larges mais possédant une coupe majestueuse mettant en valeur son corps…exceptionnellement une cravate rouge offerte par sa mère qu’il s’efforce de garder en mémoire de celle qui fut la seule à l’accepter pour ce qu’il était, bien qu’il eut toujours l’impression jusqu’à sa mort, d’être acheté par tous les présents qu’elle lui offrait…

Description psychologique :

Très renfermé sur lui-même, il n’en est pas du tout timide, il est juste un peu froid, ayant pour habitude de répondre maladroitement, manquant un peu de politesse à cause du peu d’éducation extérieure qu’il aura reçu, à cause de son enfermement continuel, régulier si je puis dire, et qui fut achevé grâce à la disparition de son père, offerte par la Mort qu’il vint à vénérer depuis ce jour, il lui voue un certain culte, tout comme à cette lune à la rougeur sanglante qui appartint à la nuit où fut rejeté de cette triste Terre monsieur Hisaïshi, l’homme le plus détestable pour Reiji bien qu’il ne fut plus de ce monde depuis belle lurette…notre cher Reiji peut être quelqu’un de très attachant, mais à part en fixant inlassablement ses yeux mordorés qui en disent long sur ses sentiments, il faut être sûr de ne pas confondre mesquinerie avec humour, ironie avec moquerie, et autres facettes de sa personnalité qui peuvent rarement être aussi cernées que par sa mère autrefois, ainsi que la servante qui s’occupait de lui de façon permanente autrefois. En bref, il faut rester vingt-quatre heures sur vingt-quatre avec lui pur être capable de le comprendre, son passé n’aidant pas à la tâche, puisqu’il n’a confiance en personne, il ne voudra en parler à personne, à moins que celle-ci soit l’élu de son cœur, mais n’ayant jamais connu de véritables sentiments, il considère tout ceci comme inexistant, allez savoir pourquoi, après tout si il a retrouvé la liberté c’est aussi pour en connaître plus sur la société, pour enfin s’y intégrer…mais cela sera pour lui une mission plus que complexe, hé oui…

Ce qu'il/elle aime : il aime beaucoup les alcools en général, le calme, et être seul, mais il préfère encore être accompagné d’une seule personne pour avoir le plaisir de l’écouter blatérer les faits dont serait constitué son quotidien plus que lassant et ennuyeux selon lui, regarder les étoiles, et contempler la lune sont les activités qu’il préfère, en bref quelque chose de pas trop fatiguant qui lui inspire une vie tranquille sans aucune contrariété. Il possède tout de meme une certaine affection pour sa mère qu’il nourrit secrètement en lui, si sa bisexualité s’est affirmé, c’est tout simplement parce qu’il a cru avoir le droit de choisir entre les deux, mais n’ayant aucun inspiration pour ce choix, il préféra laisser libre cours aux deux sexes…bizarre non ?

Ce qu'il/elle n'aime pas : il déteste par dessus tout, les personnes trop collantes, trop curieuses, ou encore assez indiscrètes, et qui en veulent trop, bon dans ce cas là on verrait le terme de riche, de bourgeoise, de tout ce que vous voulez, mais il sait apprécier les personnes de son milieu bien qu’il n’assume pas très bien sa richesse, il sait s’y habituer depuis le temps…
Il n’aime pas réellement être pris au dépourvu, et être négligé, même si le besoin de solitude se fait ressentir, en bref c’est un mec bien compliqué celui là encore, faut savoir le prendre bien comme il faut, sinon, je vous dis pas le cinéma…
Le calme avant la tempête…c’est ce qu’il n’aime pas !

Autre chose ? : rien de spécial à part qu’il est casse pied >.>
Ah euh, pendant que monsieur fut terré chez lui pendant la majeure partie de sa courte existence, il fut apte à apprendre le piano, se vouant à cette unique passion, trouvant cela distrayant, et apaisant.

Une fiche bien complète , une histoire si triste mais très bien écrite , je ne peux rien dire d'autre que :

fiche validée

ps: un magnifique avatar , où je bave dessus depuis tout à l'heure et ... *iceberg*