Un mois de cela ....

« Il pleut ….. Poushi , tu n’aime pas la pluie pas vrai ? … étrangement , cela fait un mois qu’il pleut de la sorte …. A croire que …. Le temps correspond avec mon morale …. Petit cœur …. Tu ne me fuit pas toi …. Tu ne m’embête pas toi .. tu m’écoute mon petit chaton ….. tu sais …. Papa et mes frères on dû m’oublier … enfin , je ne sais pas … j’ai perdu mon portable depuis maintenant plusieurs mois …. Je te l’ai déjà dit mais …. Ah Poushi ….. »

Son petit chat à poil beige dans ses deux mains libres , se trouvant toujours sur son fauteuil roulant , le petit énergumène Shisuzu Inchi regardait par la fenêtre des couloirs la pluie battante dehors . Avec un petit sourire , très mignon , mais en même temps si triste . Oui , il était triste . Cela faisait un mois de cela . Ce jour , où il avait repris la mémoire , où on lui avait enlevé son plâtre et surtout , ce jour là , où il s’était décidé à ne plus du tout embêter celui qui avait capturé son cœur , Ritsuka Sade . Un jeune homme froid et taciturne . Il s’était promis de ne plus aller le voir et de le laisser tranquille . Se contentant de le regarder seulement , parfois en cachette . Et ce , jusqu’à aujourd’hui , ce qui fait un mois . Et cela risquait de continuer malheureusement . Caressant son petit animal , le lycéen venait de sortir de l’infirmerie . Il y allait tous les jours , pour son bras droit , qui se portait très bien d’ailleurs . Il traînait , alors , dans les couloirs , fixant la pluie dehors . Une expression mélancolique affichée sur son visage . De plus , il n’avait pas parler à son père et à ses frères depuis pas mal de temps . Et oui , il avait malheureusement perdu son portable depuis près de quatre moi , et son père ne s’en souciait apparemment plus , jugeant sûrement que son fils avait grandi et donc , n’avait plus besoin de lui . Certes , il avait extrêmement grandi psychologiquement , mais il avait toujours besoin du soutient de son père et de ses frères . En pensant à ça , il sentit sa gorge se nouée , mais non , il n’avait plus le droit de pleurer . Il avait causé bien trop de soucis à tout le monde . Il se mit à fixer son chaton , et le pris entre ses mains , le levant collant son nez froid contre le siens .[color]

[color=violet]« Miaw ! …. Tu pense que Papa il m’a oublié ? … hein dit Poushi …. Tu pense qu’il m’a oublié papa ? ….. parce que normalement , si il voulait me parler , il n’avait qu’à téléphoner à l’accueil .. et …. Je n’ai jamais reçu d’appel provenant de mon père ou mes frères , à l’accueil …. Enfin bon , faut pas que je déprime ! garde le sourire Shisuzu ! ^w^ …. »

Il reposa son chaton sur ses genoux , observant une nouvelle fois l’extérieur du lycée , plongeant dans ses pensées . Il posa sa main chaude sur la fenêtre froide , ce qui provoqua une légère buée . Il regarda les élèves et professeurs qui traversait l’établissement , étant tout trempés . A quoi pensait-il en ce moment ? et bien il pensait à Ashin , son médecin . Celui-ci s’occupait beaucoup de lui , et le faisait toujours récupérer le sourire . Shisuzu hésitait encore , son docteur était-il amoureux de lui ? le baiser qu’il avait reçu de sa part il y a un mois avait été plus qu’un simple baiser , et l’énergumène l’avait bien ressentit , cet amour , qu’il mettait lui-même à chaque fois qu’il embrassait Ritsuka . Ah , Ritsuka …. Il pensait tous les jours à lui , chaque secondes , chaque minutes , il se demandait ce qu’il faisait , si il lui arrivait de penser à lui parfois , se disant toujours que c’était tout bonnement impossible . Il émit un petit rire , très doux et en même temps triste , puis murmura :

« Comme si il pensait à moi …. Bon en tout cas , j’espère qu’il a repris son calme habituel ainsi que son comportement ! le pauvre … j’ai dû énormément le stresser ! ha ha ! …. En y pensant , je ne sais encore pas comment il a fait pour me supporter jusqu’à là … enfin … maintenant je ne suis plus là pour le souler ! il doit aller mieux …. Enfin j’espère …. »

* C’est fou comme je pense à lui … tout le temps … je pense sans arrêt à lui …. Me demandant ce qu’il fait à midi , à 17h00 , me demandant si il a du mal à se réveiller le matin … je me demande pleins de chose …. Et je ne peux pas y répondre …. Dommage …. Dire que dans un an … je part d’ici …. Tout le monde sera grandement soulagé ! ha ha ! …. Et …. Ritsuka aussi … lui , partira avant moi je pense … il doit avoir deux bonnes années de plus que moi .. je connais pas son âge en y pensant bien … moi qui croyais tout savoir de lui … je ne sais strictement rien , sauf qu’il me déteste du plus profond de son âme , ça je le sais , et par cœur … je me demande aussi … comment je vais faire …. Sans lui ….*

« Sans lui ….. ha ha …. Ça me paraît totalement impossible …. Etre sans lui .. et pourtant , là je suis sans lui , et ce depuis plus d’un mois maintenant …. Et ….. »

Il baissa sa tête , et commença à légèrement hoqueter . Des larmes se mirent à couler sur ses joues , pour venir se déposer sur le dos de son animal , toujours sur ses genoux , mais plus pour longtemps . Le petit lycéen recouvra son visage de ses mains , pleurant tout ce qu’il pouvait une nouvelle fois . Puis il finit sa phrase :

« Et là , j’en peux plus …. Je craque ….. »

Quelques secondes plus tard , son chat pris peur en sentant son maître bouger et pleurer . Il sauta de ses genoux pour se retrouver sur le sol , là où il commença à s’en aller . Shisuzu le remarqua tout de suite . Il enleva ses mains de son visage , puis regarda son animal s’enfuir .

« Non ! reviens Poushi ! ….. Poushi ! ….. petit cœur viens , n’ai pas peur de moi …… je … je sais que je n’ai pas le droit d’être triste et de pleurer … mais ….. »

[*assome cecile* T’en a pas marre de faire des posts si long! *se suicide* mdr!]

Il se sentait stupide... (mais tu es stupide ^w^ *se prend le dico en pleine poire* ==’ ok j’écris) Et il l’était... (*se reçoit l’encyclopédie* dit donc j’ai du mal à l’entamer ce post... la pression de ma poésie pas apprise?)
Ahm... ok je reprend...
Cela faisait un mois qu’il sentait son regard sur lui, un mois qu’il le croisait par instant, voyant l’adolescent fuir son regard, un mois qu’il ne savait que faire. Un mois que lui-même, sottement en était venu à l’observer de loin faute de le voir faire un premier pas qu’il aurait du faire lui-même. Mais son caractère faisait qu’il était toujours réfréné et qu’il ne savait comment s’y prendre. Traîner encore, au creux de sa poche, le téléphone décoré de chaton de Shisuzu que Sloth lui avait rendu il y a quelque temps déjà... Ritsuka n’avait même pas eut le courage de lui rendre. De toute manière avait il eut le temps?
Que trop peu... Occupé à jouer son rôle d’Isis dans les moindres détails, à régler quelques affaires par ci par là, occupé à passer des heures à esquisser pour tenter de faire fuir toutes ses pensées de son esprit. Qui puis est, voici presque un mois entier qu’il faisait ce temps maussade et gris, que les pluies diluviennes noyaient la nature et que les orages se multipliaient soir après soir, chose qu’il haïssait par-dessus tout.
Il devait être environ 17h52 (uhu précise) et la pluie recommençait à tomber drue, ne lui laissant guère le choix sur les vacations possibles en cette journée où il n’avait tout bonnement rien à faire. Le hasard voulut pourtant qu’il arrive dans l’un des nombreux couloirs si souvent déserts ses temps si du lycéen Saint Antoine. Il s’était stoppé dans l’angle du mur, l’observant ne voulant pas le déranger alors qu’il regardait la pluie. Pourtant ses paroles parvinrent à ses oreilles, comme pour le punir d’avoir écouter en cachette bien qu’involontairement. Il resta un moment contre le mur, cherchant à comprendre ce qu’il devait faire dans cette situation qu’il ne parvenait guère à comprendre lui-même. Il tourna un moment ses idées dans tous les sens, cherchant un début de solution quand il entendit de nouveau la petite voix geignarde du garçon.
Ce chat.... Qu’est ce qu’il avait put le gonfler ce chat... Rien que la fois où il avait du le récupérer pour que Shisuzu lui foute la paix. Cette pensée l’amusa... Dire qu’il ne pouvait le supporter, comme n’importe qui d’ailleurs, et que désormais il était la, tout seul comme un sombre crétin des Alpes à chercher quoi faire pour pouvoir lui parler. Ambiguïté quand tu nous tiens...
Ritsuka allait finalement partir quand (*sa joueuse lui mit un coup de pied au cul magistral pour qu’il réagisse*) il entendit la fin des paroles de l’énergumène. Il avait sûrement en cet instant le plus le droit d’être triste et de pleurer au contraire... A quoi bon paraître fort? Il se mordit la lèvre inférieur un très court instant avant de revenir sur sa décision et s’approcher en silence du lycéen. Légèrement derrière Shisuzu, accroupit étant ainsi à son niveau, il prit la parole de sa voix rauque, laissant son souffle chaud caresser la nuque du garçon qui ne l’avait apparemment pas encore remarqué.

" Tsss... Voyons.... ne t ai-je pas déjà montré comment faire avec les chatons? "

* Si... mais je ne suis que trop maladroit avec certain chat... *

Accroupis de la sortes il fixa le chaton, tapotant légèrement le sol du bout de ses doigts, bruit qui attira immédiatement l’attention du félin. Il ne lui en fallut pas trop pour revenir assez vite scouatté près de lui, avant de grimper le long de son épaule pour atterrir... Sur son perchoir préféré le haut de sa tête. Il y eu un assez grand blanc vu la tête que tira Ritsuka en sentant la boule de poil faire son nid sur sa chevelure aussi sombre que l’ébène.

*Ce chat me rappelle quelque chose.... Ah oui! ==" *

L’Isis attrapa le chaton avant de le déposer sur les genoux du lycéen qu’il observa un moment de ses yeux de félin jaunâtre et en amande, tentant dans le ton de sa voix de se faire plus avenant... peine perdue la froideur prenait toujours le dessus.

" On t’a enfin enlever ton plâtre? Tu n’as plus mal au moins? "

Certes l’intention était bonne mais, la formulation de cette façon si froide et glaciale n’était pas pour aider Shisuzu à comprendre qu’il était décidé à faire des efforts. Voyant le chaton essayer de se faire une nouvelle fois la malle sur le haut de ses cheveux noirs, il posa le chat dans les mais du plus jeunes, caressant au passage le bout de ses doigts.
Un mois qu’il ne l’avait pas toucher... Et dire que ce contact furtif l’avait presque électrocuté, comme quoi, quelque chose ne tournait vraiment plus rond chez lui. Retirant vivement ses mains, il fouilla dans l’une de ses poches, espérant ainsi rendre son geste brusque anodin, comme empressé de lui rendre ses affaires.

" Sloth, l’Isis qui était avec nous ‘ce jour là’ ma rendu ceci en me confiant de te le rendre... Je suppose qu’il t’appartient vu la décoration..."

Il tendit au gamin son téléphone portable, éteint, espérant qu’il ne remarquerait pas tout de suite la présence d’un nouveau numéro, le sien, dans son répertoire, n’aillant pas réfléchit sur le coup en l’inscrivant.

Le jeune petit homme pleurait sans pouvoir s’arrêter . Encore pire que la dernière fois . Oui , il n’en pouvait plus . Penser 24 heures sur 24 à la personne qu’il aimait le plus au monde , sans pouvoir lui parler , le toucher , tout cela l’insupportait . Le regarder en cachette était loin de lui suffire , oui très loin . Il voulait le voir en face de lui , il voulait lui parler , le toucher , et aussi le taquiner un peu , comme il faisait avant tout cela . Malheureusement , c’était une chose qui ne pourrait plus se faire . Il restait près de la fenêtre des couloirs , cachant son visage , de peur qu’on le voit verser des larmes une fois de plus . Il ne cessait de répéter à voix faible et cassée le prénom de son chat , qui venait de s’enfuir , ayant peur des réactions parfois inattendues de Shisuzu . Les animaux ressentait les sentiments de leur maître , et quand ceux-ci se faisaient trop fort , ils prenaient automatiquement peur . Seulement quelques minutes passèrent , non pas dans le silence , mais dans les raisonnements des pleurs et des sanglots long du lycéen en ce moment plus désespéré que jamais .

Il n’avait pas encore remarqué son bien aimé à la chevelure aussi noir que les ténèbres , derrière lui . Mais il sentit soudainement le souffle chaud de quelqu’un de très familier et surtout , il reconnu tout de suite ce « tss » qu’il connaissait par cœur et qui provenait de cette seul personne , unique au monde ..

« Ritsuka ….. »

Il tourna légèrement la tête , et oui , il vit bel et bien le grand brun accroupit près de lui . Une montée de chaleur se mit à l’envahir , comment décrire le sentiments qu’il ressentait en ce moment ? prenons un exemple assez simple . En ce moment , Shisuzu était comme un fanatique qui rencontrait son idole . Il l’écouta parler , les yeux embués de larmes , et mis sa main droit devant sa bouche . Il baissa par la suite sa tête , fondant en larme une seconde fois . Il était tellement heureux de le voir , là , maintenant . Il avait l’impression que son Ritsuka venait d’entendre l’appel de son cœur tout déchiré . Son cœur qui le hurlait pour la énième fois . Il était bien là , et il lui ré expliquait comment faire revenir son chat au près de lui . Oui , il se souvint de ça ! la fois , il y a déjà six ou sept mois , où le petit énergumène avait perdu son chat , en sortant du centre commercial . Là , il avait vu le descendant des Sade , et l’avait embêté . Il lui avait même sauté dessus , le prenant pour un cheval . A cette pensée , l’énergumène ne pu s’empêcher d’émettre un petit rire assez discret . Il releva sa tête , fixant Ritsuka . Si il avait eu un peu plus de courage , il l’aurait tout de suite attiré vers lui , et l’aurait embrassé . Se voir comme ça , si peu souvent , avait un effet choc lorsqu’ils se revoyaient . Enfin , surtout du côté du petit garçon à la chevelure multicolore . D’ailleurs , celui-ci vit son petit chat , pointer le bout de son nez . Un petit sourire toujours aussi mignon s’afficha sur son joli visage .

* Toujours aussi doué avec les chats lui ….. Ritsuka , si tu savait à quel point je t’aime …. *

Mais vint quelque chose d’imprévu . Poushi sauta sur la tête de son interlocuteur . Mister Inchi fit de gros yeux , et sans plus attendre , éclata de rire . Rire ? Shisuzu riait ? et bien ! non , bien sûr que non il ne se moquait pas du tout . Cela l’amusait de voir son animal de compagnie comme ça . Lui aussi , avait l’air de beaucoup aimer Ritsuka .

*tout comme son maître * pensa-t-il .

Il s’arrêta de rire , mais resta à regarder Ritsuka , qui tenait maintenant Poushi dans ses mains et le déposa , par la suite , sur les genoux de l’énergumène . Celui-ci commença à le caresser doucement , avec un petit sourire , ayant toujours des larmes qui perlaient aux coins de ses yeux en forme d’amande . Il soupira légèrement , reposant son regard sur son bien aimé . Celui-ci lui posa une question assez étonnante . Il s’inquiétait pour Shisuzu ? non , c’était impossible selon lui . Après tout ce qu’il lui avait fait , il ne pouvait que le détester , mais pourtant , il n’en avait pas l’air plus que ça . D’une voix enfantine , et un peu gêné , le lycéen à la chevelure multicolore répondit , ayant des petites rougeurs sur le joues également :

« Oui , c’est mademoiselle Iks qui me l’a enlevée ! avec Ashin ! mon doc…. »

* Kuso !*

Le petit handicapé venait de se rendre compte qu’il venait de faire une gaffe . Il ne fallait pas parler de son docteur à Ritsuka , se rappelant des instants à l’hôpital , et de ce qu’il lui avait dit sur son bien aimé . Il ravala sa salive , un peu plus gêné et rouge qu’avant , et repris :

« Heu …. N … non je n’ai plus mal ! regarde , je peux réutiliser ma main droite ! c’est une chance ! pas vrai Ritsuka ? ….. »

* Oh non …. Je suis vraiment idiot parfois ! pourquoi j’ai parlé de Ashin à celui que j’aime ? … c’est pas vrai ….*

Shisuzu se gratta légèrement la tête , fuyant tout à coup de le regard du grand brun . Mais il se rendit compte que son chaton , Poushi , essayait une nouvelle fois de monter sur la tête de Ritsuka , ce qui le fit encore rire .

« ha ha , Poushi t’adore ! ça se voit ! il t’aime beaucoup tu sais ! ….. comme son maître ….. »

Les derniers mots étaient sortit tout seul , mais aussi , volontairement . Son interlocuteur remis l’animal dans les mains de l’énergumène , lui caressant les doigts au passage . A ce contacte si simple , Shii-Kun fut parcouru d’un immense frisson . Là , il avait vraiment envie d’embrasser son bien aimé , prince des ténèbres ( :p) , mais il se retint fortement , l’observant fouiller quelque chose dans sa poche . mais que cherchait-il donc ? quelques petites secondes plus tard , mister Inchi reconnu l’objet que son bien aimé tenait dans ses mains . c’était son portable ! miracle ! il le prit , écoutant ce que disais Ritsuka avec un grand sourire . Sourire qui s’effaça bien vite , lorsque son compagnon invoqua la phrase « ce jour là » . Que de mauvais souvenirs , non , il ne fallait pas repenser à ça ….
Shii-Kun voulu allumer son portable , mais bien évidemment , celui-ci n’avait plus de batterie . Il le rangea , alors , dans une poche de son pantalon , reposant son regard sur Ritsuka . Il hésita un moment avant de déclarer quelque chose , avec un petit sourire :

« Effectivement .. c’est le mien …. Merci ! …..
…
…. Dit …… tu … enfin … tu va bien ? …. J’ai entendu dire que les Isis étaient débordés de travaille en ce moment … ha ha , je comprend ! vous avez beaucoup de succès ! … »

Cela se voyait , que Shisuzu ne savait absolument pas quoi dire . Il baissa la tête , toujours un peu gêné , attendant que son compagnon lui réponde .

Ritsuka continua de l’observer en silence. Le lycéen semblait plus adulte, certes, mais l’éclat de son regard était comme perpétuellement embué de larmes, larmes dont il était continuellement l’origine, chose qu’il aurait préféré éviter. Shisuzu semblait d’ailleurs, plus frêle et fragile qu’auparavant, sa force de caractère ayant apparemment disparu depuis plusieurs mois. Il n’hésitait pourtant pas, avant, à s’exhiber et pourtant depuis leur rencontre il lui avait sembler bien plus effacé comme si son caractère taciturne, froid et plus qu’associable l’avait au fur et à mesure rongé comme les pluies d’acides rongent le marbre blanc et pur. Au plus il y songeait, au plus il se rendait compte que sa personne était nuisible au garçon qui restait encore accroché à lui malgré tout. Il ne devrait pas être aussi égoïste, désirer sa présence de la sorte était visiblement plus que néfaste pour le lycéen qui pourtant continuait s’accrocher à lui. Lui qui de façon stupide, n’arrivait pas à se détacher de ce sale gosse, chose étonnante de la part du descendant des Sade, lui qui refusait toujours d’être en contact avec la race humaine qu’il considérait comme stupide, puérile, indécente, et pitoyable au possible. Mais il avait beau s’obstiner à ignorer tout cela, il semblait bien s’être fait peu à peu apprivoiser par ce chaton, insupportable certes, mais refusant de se l’avouer, il n’arrivait pas à comprendre alors ses malaises intérieurs incessants. Mais comment aurait il pu comprendre ses sentiments oppressants se faisaient de plus en plus présent avec le temps, lui qui n’avait jamais fait preuve de sentiments à l’égard de quiconque de part son passé des plus particulier et compliqué. Mais cela, mister Inchi ne pouvait en avoir conscience, en toute logique, étant donner que le mystérieux Isis restait vague en toute circonstance sur les faits de son passé. Mais pourtant, le calme plat qu’il évoquait de l’extérieur, sa froideur si ancré en lui, n’était que le grand miroir de son désespoir... (Tiens un des passages de ma poésie xD)
Il revint aux paroles prononcés par le plus jeune, comme quoi ce dernier l’aimait, bien que la chose soit dite dans un sous-entendu plus que flagrant. Ceci le fit faiblement sourire, comme le fait de voir de nouveau le lycéen sourire, rire, si bien qu’il ne se vexa presque pas du fait qu’il ait rit de la situation. Ce petit chat qui continuait encore et encore d’essayer d’atteindre son petit perchoir. Ritsuka émit un petit air renfrogné pour la forme, prenant un petit air légèrement dédaigneux qui n’arriver pas à effacer le léger sourire qui s’était profilé sur son visage peu habitué à sourire. [Attention tu vas avoir des rides! *dico* X____x]
Son regard d’or se perdit dans la contemplation de la pluie qui tombait toujours aussi drue. Le bruit du martèlement des fines et pures gouttes de pluie sur le verre donnait une ambiance très froide au lycée Saint Antoine, une ambiance qui convenait tout à fait à mister Sade qui détourna son regard assez intriguant une nouvelle fois sur le jeune garçon lorsque celui-ci l’interrogea sur sa condition d’Isis.

" Ca va comme cela va... "

* Il fuit mon regard... il y a encore un malaise... et j’ai comme l’impression qu’il ne vient pas entièrement de moi cette fois ci... *

Cette pluie qui tombait depuis tant de jours commençait vraiment à lui mettre les nerfs à vif, mais quoi de mieux que la fraîcheur de ses pluies pour revigorer les gens? Un soupçon, fulgurant et furtif pareil à l’éclair qui venait de zébrer le ciel au dehors, le prit. En quel honneur l’adolescent avait il soudainement détourner la conversation lorsqu’il avait commencé à aborder le sujet délicat du médecin du plus jeune. Lui avait il dit encore quelque chose à son propos? Même s’il n’avait pas été prit en compte, cela l’intriguait quelque peu, car étant de nature suspicieuse, il finissait toujours par savoir beaucoup de chose. Mais... peut être avait il détourné la conversation involontairement, il n’avait sûrement rien à lui cacher... Il se cramponnait à cette idée comme un naufragé à une bouée quand une nouvelle décharge lumineuse d’électricité le coupa dans le flot de ses pensées, un souvenir lui revenant brusquement en mémoire. N’était ce pas Shisuzu qui avait peur de l’orage? Il posa son regard de félin sur lui, voyant une nouvelle fois son chat tenter de se faire la malle pour escalader sa tête. Enervé sur le coup, il attrapa le chat le mettant en face de lui et...

" N’en as-tu pas marre! Mes cheveux te plaisent donc tant que cela, sale petite boule de poil beige?! "

Il sentit une rougeur lui monter aux joues un instant, se rendant compte qu’il venait de parler à un animal, chose qu’il n’avait encore jamais fait. Deviendrait il gâteux? Peut être pas... La réponse de la petite boule de poil ne se fit pas attendre, un coup de griffe sous l’œil droit et il trouva refuge dans les cheveux de Ritsuka qui du une nouvelle fois le faire descendre de son perchoir, passant sa main sur la griffure qui saignait quelque peu, l’air plus que renfrogner suite à cela.

Etait-ce le comportement si taciturne et froid de Ritsuka , qui l’avait fait changer ? ou alors était-ce à cause du fait qu’il était en fauteuil roulant ? ou encore , et tout simplement parce qu’il grandissait ? la troisième solution était la plus prévisible , bien que la première le soit aussi , mais ce n’était pas le cas . Certes , le descendant des Sade l’avait déprimé plusieurs fois , mais ce n’était pas lui la cause de son changement de comportement . Il avait changé , car , comme tous le monde , ou presque , il devenait adulte psychologiquement . Oui , car physiquement ce n’était pas encore le cas , bien que son visage exprimait de moins en moins ses traits enfantin si craquant , mais ils étaient toujours bien là . Sa voix aussi , était toujours la même , mais déjà un peu plus douce et moins aigu , oui , beaucoup moins aigu , mais elle n’était pas adulte pour autant .
L’énergumène handicapé avait , en effet , détourné la conversation lorsqu’il avait abordé le sujet « Ashin » . Il cachait quelque chose à Ritsuka , oui , et n’était pas près de lui dire que son propre médecin ,à qui il tenait beaucoup aussi , étai amoureux de lui , et l’avait embrassé il y a un mois . Non , quoi que … il pouvait lui dire , pensant que Ritsuka s’en fichait , n’appréciant gère Shisuzu . Mais celui-ci sentait quelque chose , qui l’obligeait à garder le secret , comme si il prévoyait une mauvaise réaction de la part du grand brun , pourquoi ? ça , il n’en avait absolument aucune idée . Enfin bref . Revenons au plus important . Le grand et bel Isis lui répondit , d’une voix que Shii-Kun ne connaissait que trop bien . Mais cette voix lui avait tant manquée aussi . Tout , absolument tout de Ritsuka lui avait manqué . Son caractère , son comportement , sa peau , ses lèvres , tout ! alors de le revoir était vraiment un cadeau . Il ne pouvait s’empêcher de sourire de plus bel , regardant son petit chaton qui essayait une nouvelle fois de monté sur la tête du brun . Le petit handicapé le retint , avec un peu de mal , le caressant un peu . Il se mit un peu à rire , puis posa son regard sur son bien aimé , lâchant son animal qui , apparemment , était un peu calmé . Il pencha sa tête sur le côté , souriant d’une façon encore plus mignonne que d’habitude . Il était un peu étonné que Ritsuka ne ce soit pas fâché du fait qu’il avait rigolé quand Poushi était monté sur sa tête la première fois . C’était un peu étrange , mais qui sait , mister Sade avec peut-être changé, ne serait-ce qu’un petit peu lui aussi . Bref . Shisuzu déclara , d’une voix douce et enfantine , mais si agréable à entendre :

« Bon , et bien je suis content si tu vas bien en tout cas ! …. Enfin bon heu ….. »

* Que dire ? que dire ? …. Si je parle trop de moi il vas vite en avoir et marre , et il vas partir ! et moi je veux absolument pas qu’il parte ! *

Le petit énergumène soupira longuement , fixant toujours Ritsuka , ne pouvant pas détaché son regard de cette magnifique vision , qui lui avait tant manquée . En ce moment , il avait envie de demander à son bien aimé de l’embrasser , de lui prendre les mains , et autre . Tellement envie qu’il s’apprêta de lui demander un baiser , mais soudain , son animal de compagnie recommença à s’agiter . Shisuzu poussa un petit cris d’étonnement , reculant brusquement ses mains et donc , laissant son chaton faire ce qu’il voulait , en l’occurrence , embêter son bien aimé , prince des ténèbres . D’ailleurs celui-ci prit l’animal , le mettant devant lui , en lui parlant d’une façon … gâteuse ? oui ! on aurait bien dit qu’il devenait gâteux ! ce qui fit fondre complètement le petit énergumène , qui ne le montra pas trop bien évidemment . Il se remit à rire , et à sourire encore plus . Il déclara par la suite , posant ses mains sur ses jambes , se penchant légèrement en avant pour regarder Poushi à son tour .

« Ha ha ! moi je pense que ce n’est pas tes cheveux qu’il aime le plus ! c’est toi tout court ! >w< , mon chaton est-il amoureux ? trop mignon ….. »

A votre avis , pour qui était destinée le « trop mignon » ? comme ça , on aurait dit que c’était pour le chaton , mais c’était surtout pour Ritsuka . Oui , il trouvait son bien aimé de plus en plus mignon , ce qui le rendait vraiment heureux . Comment illuminé une journée en même pas une demi heure ? seul Ritsuka en était capable , inconsciemment je pense !
Mais soudain , Poushi se mit à griffer le grand brun taciturne a regard d’or et ténébreux . Se reposant sur son crâne . Shii-Kun , ayant vu ça , fronça les sourcils . Et cria , d’une voix pas trop aigue :

« Poushi ! »

Le chat , en entendant son maître crier son nom d’une façon plutôt fâché , prit peur et se sauva une nouvelle fois . Shisuzu le laissa partir , d’un air en colère , mais en même temps enfantin . Air qui changea tout de suite lorsqu’il posa son regard sur la griffure sur le beau visage de Ritsuka . Un regard inquiet , comme la fois où son bien aimé avait cogné le mur tellement fort qu’il avait saigné . Il passa sa main gauche sur la blessure de l’Isis , et sa droite sur la main de celui-ci , la prenant dans la sienne .

« Désolé ! Poushi a tendance à être un peu trop joueur parfois …. Tu n’as pas très mal j’espère ! ….. je m’excuse encore … je devrais mieux éduquer ce chat ! é^è »

Sans s’en rendre compte , il était en train de caresser la main du grand brun ténébreux , de ses doigts fins et expérimentés en toutes choses . Mais soudain , quelque chose encore d’imprévu arriva . Le tonnerre et les éclairs . Une des nombreuses phobie de l’énergumène , qui prit d’ailleurs, peur tout de suite, poussant un petit cris de surprise et de peur , lâchant la main de Ritsuka , mettant les siennes devant son visage .

« Pas l’orage ….. »

Murmura-t-il . Oui , il avait terriblement peur de l’orage , ne sachant pas pourquoi . Il repensa alors à la nuit , où il avait été dans la chambre de Ritsuka , ayant trop peur de rester dans la sienne à cause des grondements de l’orage . Il se mit légèrement à rougir , lui aussi .

Il n’y avait pas de raison pour que Shisuzu soit heureux de son bonheur, factif depuis toujours certes, mais qui depuis quelques temps se faisait de plus en plus fade et lassant.
Il y eut un silence, durant lequel n’importe qui aurait pu sentir le malaise qui planait de la sorte au dessus des deux oiseaux que voilà et qui apparemment ne savait que faire l’un l’autre. Mais quelle situation ambiguë! Mister Ritsuka, même si cela était plus inconscient que le plus jeune, n’avait qu’une envie, entendre la voix du garçon, quitte à n’entendre plus que cette voix qui se trouvait être bien plus agréable qu’avant, cherchant intérieurement mille et un moyens de rester ainsi pendant encore quelques instants alors qu’en parallèle, Shisuzu, lui, n’osait pas parler de peur que l’apparition que j’ai nommé Ritsuka décide de le quitter s’ennuyant de lui.
Le meilleur moyen de creuser un fossé un peu plus grand que celui qui les séparés déjà depuis de longs mois déjà. Pourtant, malgré ses incohérences dues au manque, voire, à l’absence totale de communication entre eux, ils ne cessaient de se regarder en coin, de s’observer discrètement, comme se sentant fautifs qu’une chose inconnue.
Cependant, le petit Poushi avait réussit à attirer l’attention sur lui une nouvelle fois, au plus grand désarrois de l’Isis qui commençait à en avoir assez de ce chat des rues auquel était malgré tout tant attaché le lycéen. Le chaton prit d’ailleurs la poudre d’escampette lorsque son maître d’une voix assez fâchée le gronda à sa manière. Rien de mieux pour mettre l’Isis au regard sombre que les ténèbres d’or de ses iris communiquaient aux autres, mais la vision de Shii, les sourcils ainsi froncé l’air soudainement fâché l’amusa à demi, l’empêchant de tenir rigueur de l’acte de l’animal, qui devait avoir une raison pour l’avoir griffé, un animal n’attaquant que rarement sans raison que son instinct aurait pu lui souffler. L’instant d’après le regard du lycéen avait changé, paraissant bien plus inquiet qu’auparavant, peut être sans le vouloir, ayant déjà croisé ce regard empli d’inquiétude et d’incompréhension, il allait d’ailleurs tenter de rassurer calmement et le plus aimablement possible le garçon quand celui-ci commença à l’examiner avec ce petit air inquiet qui lui siée si bien. Les paroles du garçon ne lui parvirent pas vraiment, semblant apprécier chaque point de contact entre leur deux peaux, que cela soit la caresse sur sa joue près de sa blessure ou le faible frémissement qu’il pouvait percevoir en sentant leurs deux mains se frôler mutuellement de façon furtives et ingénues.
De nouveau, une envie irrésistible le prit, et si l’orage l’avait bien voulu les laisser en paix, il aurait calmement prit la main de l’énergumène dans la sienne avant de lui voler un baiser que Shisuzu aurait sûrement apprécié. Mais, étant donné que l’orage (que j’ai fais exprès de foutre là mwa ha ha! *chaussure*) en avait décidé autrement, il ne put accomplir son action, mister Inchi ayant soudainement et brusquement retirer sa main pour se cacher son petit visage encore affolé par les éclairs et le tonnerre.

* Comment peut on encore avoir peur de l’orage à son âge! ... n’empêche... *

N’empêche qu’il ne savait comment faire pour calmer cette peur panique des orages. Désormais, vu la noirceur opaque du ciel, il aurait été difficile de pouvoir donner l’heure. Le temps lui-même semblait s’écouler à vitesse variable, tantôt rapide, tantôt aussi lent qu’une tortue. Une idée lui vint à l’esprit, aussi vive que l’éclair qui zébra dans le ciel qui lui se faisait de plus en plus noir et menaçant, espérant qu’au moins cela pourrait rattraper toutes les bévues qu’il avait pu commettre. Voyant le ciel, il n’avait qu’une envie, pouvoir se poster à sa fenêtre et admirer ce ciel si sombre mais où les éclairs, tel des avertissements menaçants, transpercés les cieux pour apporter cette lumière d’espoir et de déchéance. Il retira les mains de Shisuzu de ce visage cacher, avant de remettre en place rapidement les cheveux du plus jeune qu’il ébouriffa d’un geste rapide et nonchalant, comme il devait probablement se coiffer le matin.

" ... arrête de te cacher comme un gamin... "

Son petit air de je m’en foutisme total et de froideur semblait ne plus avoir d’effet sur l’adolescent, ce qui n’était pas faute d’essayé, mais soit, il commençait à s’y habituer et à décrypter quelque peu ses faits et gestes, soit il devenait trop doux et indulgent avec les autres... Ou peut être y avait il un peu des deux qui sait?
Toujours est il que Ritsuka se baissa quelque peu, passant ingénieusement l’une de ses mains derrière le dos du garçon, et son autre main sous ses fesses, non pas pour le pelotonner ou quelque soit vos idées qui vous soit passer par votre petite tête d’esprit tordu et sinueux, mais tout simplement pour le prendre en poids et le soulever avec assez de facilité, préférant tout de même le serrer un peu contre lui pour éviter qu’il ne tombe. (moooon œil oui!) Cela lui faisait tout de même bizarre, sentir l’odeur de ce lycéen la sur sa peau et pouvoir l’apprécier e toute tranquillité. Il croisa un instant le regarde de Shisuzu, regard qui du fuir assez rapidement, mister Sade ne se sentant apparemment pas tout à fait capable d’affronter son petit regard interrogateur qu’il devait sûrement s’afficher. D’un mouvement de pied, il réussit à pousser le fauteuil roulant sur le côté du mur pour pas qu’il ne gêne avant d’accorder une explication à l’énergumène, bien tranquille ses temps-ci.

" ... tu n’aimes pas les endroits sombres, tu n’aimes pas les endroits trop fermé comme les ascenseurs, tu n’aimes pas êtres seul les nuits d’orage... tu adores ennuyer ton monde... pas vrai? "

Et bien que les paroles en elle-même aient put être assez froide et peu sympathique, son geste, bien qu’encore incompréhensif pouvait laisser perplexe, car, dans le cas où il songeait véritablement que le garçon lui faisait perdre son temps, il serait bien évidemment, déjà parti. Pourtant, son poids soit Shi dans les bras, il montait les escaliers, tentant de ne pas trop partir vers la droite ou la gauche pour ne pas perdre son équilibre, et ainsi monter le lycéen jusqu’à destination finale, là où il amènerait tout de suite après l’avoir déposé, le fauteuil de monsieur. L’idée de monsieur Sade étant de ne pas laisser l’énergumène seul alors qu’il n’aimait pas cela pas une nuit pareille, et puis, qu’est ce que cela lui coûter? Pas grand-chose à part, porter le garçon et le fauteuil séparément jusqu’à une chambre et dormir dans la même pièce. Qu’à cela ne tienne...

[^O^ post minable =="
Tu fais le prochain post bah soit dans la chambre de Shii, soit dans celle de Ritsuka ^o^
J’espère que vous avez compris ce post ;D.... parce que moi j’y ai rien pigé en relisant mais bon <<"
=> suite => chambres (de qui je sais pas)]