l'arrivée de Ran

« Chérie... Tu es sure que tu ne veux pas que je t’accompagne pour ton premier jour à l’école ? En voiture ça iras plus vite tu sais ? Tu auras ainsi plus de temps pour faire connaissance avec tes nouveaux camarades ! »

« Non merci papa. De toute façon, on y est presque. Et si tu m’accompagne, tu risque d’être en retard pour ton travail »

A quelques pâtées de maisons du lycée St Antoine, se faisait un étrange spectacle. Une voiture roulait au bord du trottoir. Sa vitesse ne devait pas dépasser les 20kmh. A sa gauche, marchait une jeune fille qui traînait derrière elle une grande valise. Elle portait une marinière grise, où un joli ruban terminait la manche. Sa jupe plissée s’arrêtant aux genoux. Sa marinière portait l’écusson d’une école privé pour jeunes filles de Yokohama. Ne sachant quoi mettre pour son premier jour, Ran avait opté pour l’uniforme.

« Je peux vraiment te laisser seule ? Tu retrouveras ton chemin hein ? »

« Mais oui papa... Ne t’inquiète pas. »

La jeune fille salua son père. Après ce dernier signe d’affection, la voiture accéléra.
Ran continua de marcher. Soudain elle s’arrêta. Un grand bâtiment magnifique se dressait devant elle. Le souffle coupé, elle avança avec crainte. Qu’allait t’elle donc trouver dans cet établissement ? Les anciennes écoles qu’elle avait fréquentées semblaient être des petites maisons délabrées comparée à celle-ci.
Arrivée devant la porte principale, elle respira un bon coup. Quand elle l’aura franchie, elle ne pourra plus faire demi tour. Une page de sa vie allait être tournée. Puis prenant son courage à deux mains, elle poussa les battants de la porte. Elle se trouva alors dans un lieu grand, beau et bien décoré.
Des étudiants traversaient le hall sans la remarquer. Ils étaient beaux et bien habillés. Ran n’avait plus qu’une chose en tête : se cacher. De sa vie elle n’avait jamais vu d’aussi belles personnes. Elle avait l’impression d’être le vilain petit canard parmi les cygnes

[désole d’avoir mis si longtemps, je suis inspiré ce soir]

Hiruka avait réussit à revenir au lycée. Cette visite à l’aquarium l’avait beaucoup fatigué, il espérait pouvoir rentrer dans sa chambre, se poser sur le lit et s’endormir. Il était dans le hall, il ne lui restait plus que quelques escaliers et couloirs. Mais tout à coup, il fut attirer par une sorte de lumière, des cheveux d’une couleur blonde (pour Hiruka ça serait jaune, parce que blond il connaît pas).

*Hum, c’est beau ce jaune, c’est comme le poisson de tout à l’heure, je pourrais aller voir de plus près.

Hiruka se rapproche de ce blond, et finit même par tellement être près qu’il pouvait le toucher, et bien sure la couleur l’atitrait tellement qu’il finit par y passer la main, il sentit la douceur, et vit surtout que c’était des cheveux, il était en train de toucher quelqu’un, cela l’arrêta. Il eut envie de partir tout de suite, il se sentait mal à l’aise, la couleur l’avait attiré, mais maintenant qu’il se rendait compte qu’il avait touché quelqu’un il était tout gêné. Il devait partir, mais ce blond l’attrait, il était si lumineux, si beau. On dirait le soleil. Hiruka restait là sans bouger. Il attendait et il admirait cette couleur.

[desole post court]

Perdue dans ses pensées, Ran n’avait pas sentie que quelqu’un se trouvait derrière elle. De ses doigts fin elle effleura le mur. Il était doux et bien poncé. Pas comme le mur de chez elle. Elle soupira. Elle aurait pu vivre dans une belle petite maison sympathique si seulement ses parents avaient choisi un autre avenir pour elle. Soudain elle sentit une main à l’arrière de son crâne. Quelqu’un touchait ses cheveux. La jeune fille surprise se retourna d’un coup. La mèche blonde que le jeune homme avait en main glissa. Ran prit quelques secondes avant de réaliser qu’un inconnu, un homme, se tenait si près d’elle. Jamais elle ne s'était trouvé si près d'une personne de sexe fort. Elle poussa un petit cri et recula d’au moins un mètre. L’adolescente savait que c’était assez malpoli de sa part mais elle ne s’était pas rendue compte de se qu’elle faisait. Elle posa ses deux mains sur sa poitrine. Son cœur battait très vite et sa respiration haletait. La frayeur pouvait se lire sur son visage.

«Oh comme vous m’avez fait peur ! Je...heu... »

Ran rougit et baissa un peu la tête. Elle respira un bon coup pour stabiliser les battements de son coeur. Le choc qu’engendra la rencontre la fit rire. Elle riait pour la peur stupide qu’elle a eue. Son cœur en avait bien besoin. Après que sa respiration se soit calmée et que sa crise de rire fut passée, elle se redressa un peu et tendit la main droite au jeune homme pour qu’il la serre. Un sourire aux lèvres, les joues encore un peu rouges, elle lui parla.

«Enchantée ! Je m’appelle Ran Shirakaba. Je suis nouvelle ici. Et vous ?»

Hiruka adorait cette couleur, il avait envie encore de toucher, et il ne comprit pas du tout la réaction de la jeune-fille.

*Qu’est ce que ça veut dire peur ? Pourquoi elle rit ? Je ne la comprends pas,. Ah si là, elle vient de dire qui elle est, je dois faire ce que la dame m’a dit être poli.*

« Bonjour, je m’appelle Hi, et la dame dit que mon nom est aussi Haruaki, mais bon j’aime pas. Au fait, je peux savoir ce que c’est la peur, c’est un objet, c’est mignon. »

Hiruka comme d’habitude s’était présenté sous le nouveau prénom qu’il s’était donné, car l’ancien il s’en souvenait pas , et il n’aimait pas, alors il s’en était choisi un, il trouvait que celui la lui allait bien. Il avait parlé de la dame qui était sa mère, mais cela il ne s’en souvenait pas non plus, alors pour elle c’était uniquement une dame. Et sa curiosité avait pris le dessus sans s’en rendre compte, la fille allait maintenant pouvoir se moquer de lui, mais il avait surtout une seule envie toucher encore le blond de ses cheveux, cela l’attirait comme le tournesol qui se met face au soleil, Hiruka voulait toucher, c’était si beau, si attirant.

« Est ce que je peux toucher le jaune stp, j’aime bien le jaune de ta tête, c’est très beau, comme le soleil, je peux toucher stp. »

Il voulait vraiment toucher et il attendit que le fille dise oui, d’ailleurs si elle disait non, il serait vraiment pas content, alors il voulait un oui, c’est tout ce qui comptait toucher ses cheveux.

[Désolée d’avoir prit autant de temps... ^^’ // J’ai trop envie de le prendre dans mes bras (Hi) ! Il est trop mignon ! XD]

Ran sourit au jeune homme. Il s’appelait donc Hi. Un prénom pas très courant chez les japonais. Peut-être était-ce un surnom ou une abréviation de Hideaki ou de Hiroshi. Elle ne l’écoutait presque plus. Après une mure réflexion totalement inutile sur d’où venait ce nom, Ran réagit aux dernières paroles qui lui avait été dites. «...Et la dame dit que mon nom était... » La jeune fille intriguée par cette phrase allait demander à Hi de qui il parlait. Mais avant qu’elle ne puisse lui dire quoi que se soit, il lui demanda ce qu’était la peur et si c’était mignon. Ran le regarda. Se moquait il d’elle ? Si c’était cela, elle n’aimait pas du tout.

« Je...j... »

Elle ne pu pas terminer sa phrase. Hi lui avait posé une autre question. Cette fois, cela concernait quelque chose qui se trouvait sur sa tête. Une chose jaune qui selon lui avait l’air de recouvrir entièrement le crâne de la jeune fille. Les yeux de Ran se dilatèrent. C’était très certainement un insecte. Sans même réfléchir, elle secoua la tête pour faire partir l’intrus. Elle avait beau secouer, rien ne tombait par terre. Puis elle s’arrêta, comme figée. Devant ses yeux, ce trouvait une mèche de ses cheveux. C’était donc cela la chose jaune. La jeune fille sentit les larmes lui monter aux yeux. Elle ne comprenait pas pourquoi Hi se moquait ainsi d’elle. Elle ne pu retenir son sanglot et commença à pleurer. C’était son premier jour dans cette belle école et on lui montrait déjà de l’antipathie.

Hiruka se perdait dans la réaction de la fille, elle se mettait à secouer la tête, c’est pas cela qu’il avait demandé lui il voulait toucher, voir comment ça faisait dans les mains tout ce jaune. Puis elle se mit à pleurer. Hiruka savait ce que c’était pleurer, car il avait souffert de beaucoup de moqueries depuis qu’il avait perdu son passé, il se demandait pourquoi Ran pleurait, il ne comprenait pas, il savait que l’on pleurait quand on était pas bien, mais là, il n’avait rien fait qui puisse la faire pleurer, il ne comprenait pas et il ne savait pas quoi faire, il avait été poli avec elle pourtant, il ne comprenait vraiment rien et il la regardait. Comme elle continuait de pleureur, il fit ce que la dame (sa maman) faisait quand il pleurait, il avait toujours trouvé cela agréable, il s’approcha de Ran et la prit dans ses bras pour lui faire un câlin.

« Il faut pas pleurer, je te fais un câlin, tu verras ça ira mieux. »

Bien sure Hiruka n’avait pas quitté l’idée de toucher ce jaune, il trouvait cela si joli, il ne savait pas que c’était cela qui avait froissé Ran, il aurait dit le blond de ses cheveux, mais Hiruka ne savait pas que sur la tête on appelait cela des cheveux et il ne savait pas que ce n’était pas jaune qu’on disait mais blond. Du moins, ce n’est pas qu’il savait pas c’est qu’il ne savait plus. Il finit pas passer sa main dans les cheveux de Ran, il trouvait cela agréable.

« C’est vraiment beau ce jaune sur ta tête, c’est comme un soleil, ça va tu vas plus pleurer maintenant, t’a vu les câlins, c’est bien. »

Et Hiruka sans le vouloir venait de redire une bêtise, masi c'était pas sa faute si le jaune l'attirait et qu'il aimait cela.

[voila tu n'as pu à lui sauter dessus, c'est lui qui l'a fait]

[Il est trop mimi! Je ne peux pas le frapper... ]

Ran continuait de pleurer. Les larmes inondaient ses yeux. Elle ne pu voir que le jeune homme s’approchait d’elle pour la calmer. Elle essaya tant bien que mal d’essuyer l’eau qui perlait sur ses joues quand soudain une force l’immobilisa. Quelqu’un la tenait, la serrait dans ses bras. L’adolescente leva les yeux. C’était Hi. Il avait l’air complètement dépassé par les événements qu’il avait provoqué malgré lui. Ran gigota un peu. Elle voulait s’échapper des bras qui il la tenait fermement mais elle ne réussit pas.

« Il faut pas pleurer, je te fais un câlin, tu verras ça ira mieux. »

*Hein ? Pourquoi il me dit ça ? ... Pourquoi ce changement de comportement ?*

Ran soupira. Cette phrase, elle l’avait déjà entendu. C’était sa mère qui lui disait ceci lorsqu’elle était petite. Elle ne savait plus quoi penser de Hi. Il s’était moqué d’elle mais pourtant, le son de sa voix était tellement doux, tellement compatissant, tellement sincère,... Elle posa doucement sa tête sur le torse du jeune homme. Elle pouvait entendre le battement de son cœur. Elle ne voulait plus réfléchir, plus penser, elle ne voulait plus qu’être tranquille loin de toute chose. Mais la voix du jeune homme lui fit revenir à la raison. Elle ne pouvait pas rester dans ses bras protecteurs. Il était un inconnu, un simple inconnu. Elle écouta sagement ce qu’il lui demanda sans trop bien comprendre.

« Je ne comprends pas très bien ce que vous voulez... Ni ce que vous dites... Je ... Lâchez-moi s’il vous plait. »

Le son de sa voix était assez faible. Son timbre tremblait.

Hiruka tenait toujours Ran dans ses bras, quand elle commença à se défendre. Elle n’avait pas l’air d’aimer son câlin, pourtant c’était bien les câlins. Quand elle lui dit qu’elle ne comprenait rien, Hiruka parla sans réfléchir.

« Ah ! Toi aussi tu as perdu la mémoire alors t’es comme moi, je ne me souviens pas de mon passé, ni de ce que j’ai appris avant, j’ai eu un accident et depuis j’ai tout perdu. »

Hiruka avait raconté son histoire directement, car il croyait que Ran avait le même problème qu’elle. Il la lâcha et lui fit un magnifique sourire. Il était heureux, il ne serait pas tout seul dans ce lycée, Ran avait le même problème que lui.

« Tu vas voir je pourrais t’aider, moi aussi je réapprends les choses, si tu veux je peux t’aider à aller dans ta chambre, et ranger ta chambre avec toi, c’est Midori grand sœur qui me l’a apprit. »

Hiruka était tout joyeux tout à coup, il avait trouvé quelqu’un qui ne se moquerait pas de lui, vu qu’elle avait le même problème que lui. Pour lui, Ran était une personne géniale. Il ne se rendait même pas compte qu’il s’était trompé sur toute la ligne. Il n’avait rien comprit. Tout de façon pour lui, ils étaient difficiles de comprendre, étant donnée qu’il avait oublié beaucoup de choses, ses parents avaient essayé de lui réapprendre beaucoup, mais ce n’était pas facile.

*Le lycée commence à me plaire, j’y fais des rencontres sympas, et en plus je viens de rencontrer quelqu’un qui subit la même chose que moi.*

Il était heureux, il pensait vraiment se plaire dans ce lycée.

[oui, c'est vrai qu'il es tout mimi là]

[Désolée pour le post court et pour le retard ^^’]

C’était donc cela. Le jeune homme avait perdue la mémoire. C’était pour cela qu’il réagissait ainsi. Il ne se moquait pas d’elle. La jeune fille se sentie honteuse. Elle avait été méchante (selon elle) d’avoir réagit de la sorte. Elle posa son poing sur la bouche, pensive. Que pouvait elle lui dire pour qu’il sache qu’elle n’est pas amnésique sans le blesser ? Il avait l'air tellement content de voir quelqu'un qui avait le même problème que lui. Pleins d’idées se travaillaient dans sa petite tête.

*Oh... Le pauvre... Avoir perdu la mémoire ça doit être horrible... Alors surtout tu ne lui parles pas de cela ! Non tu ne dois pas remuer le couteau dans la plaie ! Bon qu’est ce que je vais bien pouvoir lui dire... hum...*

Après une mure réflexion Ran regarda le jeune homme droit dans les yeux avec une expression compatissante. Elle espérait de tout son cœur que son nouvel ami arriverais à comprendre seulement en lisant dans ses pupilles brunes. Elle soupira.

« Hi... Je ne suis pas ce que vous croyez... Je ne suis pas amnésique comme vous... Je suis juste un peu étrange parfois, je le reconnaît mais je... [Silence] Je suis vraiment désolée. Je m’en veux que vous ayez pu penser cela... »

La voix de la fille trembla. Elle regardait toujours Hi.

[C’est dingue comme j’aime faire des monologues en pensées ^^’]

Hiruka regardait Ran et l’écoutait, il comprit qu’il avait dit une bêtise, il se sentait mal, il souffrait, même si elle ne s’était pas moquer de lui. Il se sentait vraiment bête, il en avait ras le bol d’être ainsi sans rien savoir, il eut envie de pleurer, mais non il devait se retenir absolument.

*Je dois me retenir, bon je vais l’emmener dans sa chambre, et après je retourne à la mienne, tout de façon il faut que je dorme avant de m’écrouler.*

« Oh ! C’est pas grave, j’ai juste fait une petite erreur d’interprétation, bon je vais t’emmener dans ta chambre, d’accord, parce que là je commence à fatiguer, je suis désolé, il faut vraiment que j’aille me reposer. »

Hiruka dit ça avec un petit rire pour essayer d’être décontract pour que l’on ne voie pas sa tristesse. Il se sentait de plus en plus fatigué, il fallait qu’il mette rapidement fin à cette discussion, sinon il allait s’endormir et tombait au milieu du couloir. Il prit la main de Ran.

« Bon, on y va d’accord. »

Il attendit la réponse en essayant de lui sourire.


[désolé post court et nul]

[désolée pour le retard...]

Ran décida de fixer le sol. Le jeune homme devait très certainement lui en vouloir puisqu’il voulait expressément la conduire dans sa chambre. Elle était triste. Son nouvel ami, du moins c’était ce qu’elle avait décidé, ne voulait plus la voir. Elle soupira légèrement puis accepta l’offre de Hi.

« Je... Oui ce serait très gentil de votre part de m’amener dans ma chambre car je ne sais pas trop où il faut que j’aille... Il y a tellement de couloir ici. »

Toutes les idées à propos de la découverte de l’école avaient disparu. Elle n’avait plus envie de courir d’escalier en escalier et d’aller visiter les salles de cours. A la place de tout cela, s’était installé un vide qu’elle voulait combler avec du chocolat chaud. Elle irait donc poser ses affaires dans la chambre qui lui avait été attribué puis irait à la recherche de la cafétéria.

Hiruka était désolé de presser la jeune-fille, mais il n’avait vraiment pas envie de s’écrouler au milieu du couloir. Il prit les sacs qu’elle avait à ses pieds et commença à partir en direction des chambres, il se retourna pour voir si elle suivait bien, mais vu qu’elle avait l’air toute triste, il lâcha les sacs et l’a prit dans ses bras.

« Je suis désolé de te presser, mais si je ne me repose pas vite, je vais m’écrouler, cela est du à mon accident. Je ne veux pas te rendre triste, mais je ne veux pas non plus tomber de fatigue ici. »

Il lâcha Ran et lui fit un grand sourire pour partir dans la direction de la chambre tranquillement, il ne voulait pas s’endormir ici, il fallait rester calme et puis il devait l'accompagner à sa chambre sans lui poser de problème.


[suite Chambre de Ran Shirakaba]