Un Somme sur l'excalier ^^

Gabriel arrêta le taxi devant les portes du pensionnat où il s’était inscrit. Il donna quelque pièces au chauffeur et sortis de la voiture. Il n’avait pas pris de baguage avec lui pour ne pas trop s’encombrer. Il monta les escaliers en marbre et franchit la grande porte du pensionnat.
Il se trouvait à présent dans un hall immense qui reflétait bien l'image de Saint Antoine, la luxure. Les murs crème étaient richement ornés et de grands rideaux bordeaux s'assortissaient à merveille aux grands tapis sur les deux escaliers de marbre qui se réunissaient sur la fin.
A ses pieds, un grand dessin fait de mosaïque était dessiné. C’était deux anges qui s’enlaçaient et se cachaient honteusement de leurs ailes blanches. Le motif et le dessin étaient magnifiques.
Lorsque Gabriel leva les yeux, le plafond n’en finissait pas au point de lui faire tourner la tête. Les lampes étaient grandes et luxueux. La lumière qu’elle projetait était blanche et vint directement illuminer la mosaïque sur le sol, comme pour la mettre en valeur. Gabriel n’avait jamais vu une architecture aussi belle et un hall aussi grand.

Il fit un pas un l’intérieur du bâtiment et marcha jusqu’au centre du hall, ou devait-il allé à présent ? Il regarda les deux escaliers qui se rejoignaient à leur extrémité. Tout les deux conduisaient au même endroit alors à quoi bon choisir.
Gabriel voulait en premier lieu aller dans les dortoirs pour se reposer, car se long voyage l’avait épuisé et il était a bout de force. Ses cheveux d’un noir de jais tombaient sur son front et ses yeux étaient à demi clos. Il franchit les marches d’un des escaliers un a un. Ne pouvant plus tenir debout ses jambes flanchèrent et il s’assit sur le rebord afin de ne pas tomber et d’y laissez les gens passer, s’il y en avait qui voulait descendre. Sans le vouloir, ses yeux se raffermirent lentement et il s’endormit sur l’escalier.

Lycéen(ne) Nombre de messages : 21 Date d'inscription : 21/06/2007

Après un long trajet en voiture et le malencontreux décès d'un lapin, ce fut avec toute son élégance qu'Eky étouffa un baillement. Son air affreusement débraillé avec son sweat noir qui lui tombé sur l'épaule, ses cernes toutes récentes, ses cheveux en batailles et son jean déchiré jurait avec la façade luxueuse de Saint Antoine. C'était aussi l'inconvénient des trajets de nuit, quand on s'endort dans la voiture.

Secouant la tête dans tous les sens, histoire d' "arranger" ses cheveux en bataille, Eky se redonna du courage et saisit les trois larges sacs qui attendaient à ses pieds depuis quelques temps. Plusieurs bonnes minutes en fait...

Le sourire s'ajouta au nouvel regain d'énergie du blond quand il s'aperçut que les portes du lycée étaient encore ouvertes malgré l'heure tardive.
Et malgré une ouverture délicate de celles-ci, Eky pénétra dans l'enceinte de l'établissement brusquement, claquant au milieu du hall ses encombrantes bagages, pour ressortir aussi vite du hall.
De nouveau face aux portes, il fit une nouvelle entrée classe, y mettant toute la symbolique qu'il avait oublié la première fois.
Et quand il se tourna vers le hall désert, après avoir refermé les portes avec toujours autant de dignité, l'excitation d'une "nouvelle vie" le gagna.

"ET JOYEUX HALLOWEEN TOUT L'MONDE!"

La peluche noire accompagna le bond d'hystérie de son propriétaire, la pauvre n'ayant rien demandé, surtout de fêter Halloween au printemps. Mais bon, c'était Eky alors on pouvait tout pardonner, même de ne pas avoir remarqué la personne endormie dans les escaliers.

Gabriel se trouvait dans la campagne et il courait de toute ses force afin d’échapper a son frère qui s’était transformer en son père. Toute les personne qu’il croisait et à qui il demandait de l’aide finissait eux aussi par se transformer. Il ne pouvait désormais faire confiance a personne. Il sentit une main sur son épaule et lorsqu’il se retourna, il vit son père.
Gabriel sursauta, il transpirait de partout et essuyait son front emplis de sueur froide. Il venait de faire un horrible cauchemar. Lorsqu’il regarda autour de lui, il se souvenu qu’il s’était assoupit dans l’escalier et enfin de compte il s’était endormis pendant 3 heure sans que personne ne le réveille. Il se leva en vitesse et remis ses cheveux en ordre et attacha sa chemise correctement. A cette heure il ne devait surement n’y avoir personne.
Soudain il entendit un cri derrière son dos et quand il se retourna il vit un jeune garçon blond tenant dans ces mains une peluche noir. C’était la première fois que Gabriel voyait un étudiant de cette école mais il devait surement être lui aussi nouveau. A ses pieds se trouvait trois gros sacs. Gabriel le regarda un instant puis descendit les marche de l’escalier lentement afin de le rejoindre. Lorsqu’il se trouva en face de lui, il le regarda de la tête au pied. D’après ces cheveux en bataille, lui aussi se serait assoupi. Il eu un petit rire au bord des lèvres, puis il dit d’une voix calme et grave :

- Veux tu que je t’aide à les porter ? Je n’ai pas de bagage avec moi.

Lycéen(ne) Nombre de messages : 21 Date d'inscription : 21/06/2007

*Halloween gore ressurection*

Telles furent les pensées qu'Eky lorsque son regard, perdu dans la contemplation des richesses de la pièce, tomba sur un jeune homme. Grand, cheveux noir profond, peau blanche, chemise de la même couleur et une classe indéniable. Et à l'école, on répètait à Eky que les fantômes n'étaient que dans sa tête.
Et quand le prétendu fantôme laissa échapper un rire discret, c'est un sourire resplendissant qui lui répondit.

*A peine arrivé, et j'peux déjà me faire séquestrer par un revenant et me faire manger par la suite avec de la chance. Saint Antoine, je t'aime école chérie*

Décidant de se laisser prendre dans le piège -qui n'existait pas- c'est avec le même sourire et sa voix si peu masculine qu'Eky répondit.

- Ah, ça s'rait trop mignon d'ta part! Mais, t'es déjà élève? 'Fin, ça fait longtemps qu't'es ici, que t'étudie quoi? En gros, tu connais les lieux ou pas?

Après cette petite perte dans ses mots, Eky s'autorisa un sourire un peu plus crispé, mais toujours plein de vie et passa une main dans ses cheveux emmêlés, entraînant Monsieur Tea dans son mouvement.
Soudainement, le blond s'inclina légèrement avant d'ajouter avec une lueur amusé dans le regard:

- Moi, c'est Misora Eky! Et voici Monsieur Tea. Et tu as l'honneur d'être le premier à connaître ma magnifique personne.

Gabriel regarda le jeune homme d’un air amuser. Décidément il le trouvait assez drôle et sympas. Celui-ci lui posa une série de question auxquels il eu du mal a suivre le rythme. Mais il y répondit gentiment avec un air amusé dans la voix :

« Je suis nouveau dans cet établissement et avant que je m’endorme dans les escalier, je me dirigeait vers les dortoirs »

Gabriel ne cessa de regarder cette jeune personne, il était plus petit que lui et il portait sa peluche d’une drôle de façon. Mais il était aussi beaucoup trop exciter et actif. Gabriel qui était encore un peu endormis fut surpris par son animation, car à une heure pareille, tout le monde devrai dormir. La personne fit sa présentation, il s’appelait Misora Eky. Gabriel n’avait jamais entendu un nom pareil. Puis il fit la présentation de sa peluche du nom de Tea. Décidément il était plein de surprises.
Puis Gabriel se souvint qu’il ne s’était pas encore présenté. Il mit ses cheveux en arrière puis s’inclina majestueusement devant le dénommé Eky. Il pris sa main puis il y déposa une bise. Tout en restant incliné il dit d’une voix douce :

« Je suis enchanté Misora Eky, veuillez pardonné mon impolitesse de ne pas m’être présenter plutôt. Je me nomme Mitsuki Gabriel, élève a l’académie Saint Antoine »

Il se releva lentement puis lui adressa un sourire. Il était amusé par la réaction du jeune garçon.
Bien qu’il soit nouveau, Gabriel devrait impérativement trouver le chemin du dortoir avant qu’ils se fassent prendre par les professeurs qui arpentaient les couloirs. Il ne voulait pas avoir de problème dès son premier jour.
Il regarda l’ourson dans les bras de son propriétaire puis dit d’une voix moqueuse :

« Est-il nécessaire que je me présente à monsieur Tea ? »

Sans attendre de réponse il fit de même pour la peluche et il se présenta convenablement. Puis à la suite de cela Gabriel pris les baguages de Eky dans la main et se retourna afin de lui chuchoté gentiment en mettant un doigt devant la bouche :

« Suis moi il ne faudrait pas que l’on nous voix traîner ici ! Sinon on aura des problèmes. Comme tu est nouveau et que tu ne connais pas le chemin ainsi que moi, alors nous allons y aller ensemble. A moins que tu ne veux pas. »

Il resta face au jeune garçon avec les gros sac dans la main attendant sa réponse.

Lycéen(ne) Nombre de messages : 21 Date d'inscription : 21/06/2007

Alors qu'Eky enregistrait le nom de son nouveau camarade, il fut surpris par un baise main. On ne l'avait pas touché depuis longtemps et la réaction ne se fit pas attendre. Il retira assez brusquement sa main, une lueur affolée remplaçant l'amusement dans son regard. Gabriel allait peut être voir de la supériosité dans cet acte, Eky n'y voyait plus que les anciennes corrections de sa mère. Mais le brun ne fit que se redresser avec un sourire. Alors Eky refoula son cri de terreur et les larmes qui menaçaient derrière de son sourire et une poigne crispée sur la patte de l'ours en peluche.
Et ce fut après une parole du plus grand qu'Eky retrouva un peu plus son naturel.

- Tu sais, au pire, Monsieur Tea te mangera juste un oeil pour ça.

Mais, sans avoir attendu sa réponse, Gabriel s'était quand même présenté à la peluche, ce qui raviva le sourire du blond.

*Vraiment, un fantôme parfait ce Gabriel*

Sans compter que le prétendu fantôme avait pris toutes les bagages du petit marginal. Et, alors même que le blond allait lui proposer de le soulager d'au moins une valise, Gabriel se retourna pour lui chuchoter quelques mots.
Et, malgré la discrétion du brun, Eky rit avant de répondre sans changer le ton de sa voix.

- Gabriel aurait déjà peur? Enfin, moi, je suis entièrement d'accord pour te suivre. Comme ça, à la limite que si on se perd, ça sera ta faute et quand nous mourrirons manger par les araignées, j'aurais la conscience en paix.

Le tout agrémenté d'un sourire innocent d'Eky et d'une remontée de son sweat noir. Il emboita le pas à Gabriel, remonta rapidement à son niveau et lui chaparda gentillement une des bagages, un minimun de politesse envers les fantômes obligée.

Après deux ou trois pas en silence, suivant docilement Gabriel, Eky fit glisser les anses du bagages jusqu'à son coude pour pouvoir tenir Monsieur Tea à deux mains, au niveau de son visage. Son énergie commençait à retomber, une heure pareille de la nuit obligeant.
Après une courte observation de l'ours, le blond, l'air ailleurs, engagea la conversation, fixant toujours les yeux rubis de la peluche.

- Tu sais, Monsieur Tea a vraiment l'air content que tu l'acceptes. Tu sais, en général, les gens sont un peu .... tête à cons si on peut dire. Bon d'ac-cooord, il est pas très commun Monsieur Tea, mais bon, il est trop chou. Tu lui dirais presque rien quand s'il essayait de t'étrangler avec tes tripes. Et ça, les gens, ils veulent pas le savoir en général. Pauv' Monsieur Tea quoi ...

Certaines personnes auraient compris, en connaissant bien Eky, que ce dernier s'identifiait à sa peluche, mais, la seule personne le connaissant étant sur le chemin du retour pour sa petite maison lugubre, perdue dans la forêt...
Sans laisser répliquer Gabriel, le blond ajusta alors d'une voix très posée et sérieuse:

- T'as quand même l'air d'un fantôme plutôt sympathique. J'suis content que ce sois toi qui veuilles me séquestrer dans un sous sol miteux.

Lorsque Gabriel entendu que se serait de sa faute s’ils se faisaient manger par des araignées dans les couloir, celui-ci fut étonné par les paroles mais aussi très amusé. Pensait-il vraiment ce qu’il disait ? Aucun humain ne pourrait se faire manger par une araignée. Gabriel le regarda sérieusement et il ne pouvait savoir si Eky était sérieux dans ces propos. Quoi qu’il en soit, Gabriel laissa se problème de coté, mais au même moment le jeune blond vint lui prendre une valise des main et il ne voulait pas la lui rendre. Il laissa tomber et lui demanda de le suivre.

Gabriel marcha près d’Eky. Celui-ci semblait avoir du mal a porter cette grosse valise a lui tout seul. Gabriel aurait vraiment voulut l’aider, mais Eky ne voulait pas lui céder la valise. Il était plutôt préoccuper à rajuster sa peluche dans ces bras. Gabriel eu un petit rire d’amusement en voyant cette scène, et il trouvait vraiment adorable son compagnon. Il devait tenir beaucoup à sa peluche, car il ne la quittait pas des yeux, était-elle si importante pour lui ?
Gabriel mit toutes les valises dans une seule main afin de pouvoir, de sa main libre, remettre en arrière les cheveux qui tombaient devant ses yeux. Puis repris chaque valise dans chacune de ses mains afin de rééquilibrer le poids de ses dernières.
Cela faisait un moment qu’ils marchèrent, et personne ne parlait. Soudain, Eky prit la parole et Gabriel se retourna afin de l’écouter. Il parla au nom de sa peluche. Gabriel le regarda dans les yeux et écouta attentivement ce qu’il disait. Il remarqua que le timbre de sa voix tremblait et que ce qu’il disait n’était pas facile à raconter. Gabriel ouvra la bouche, puis la referma. Il n’était pas nécessaire de le couper dans sa phrase. Puis Gabriel entendit ces dernières phrases et il s’arrêta net, ce qui surpris son compagnon. Il posa les valises au sol et se retourna face à lui. Il trouvait Eky très mignon et charmant, mais ce qu’il avait dit l’avait choqué. Ce qui l’avait surpris n’était pas d’être vu comme un fantôme, mais qui se laisserait séquestrer par lui. D’où sortait t-il se genre de chose ? Gabriel n’aurait jamais imaginé qu’Eky puisse dire cela et c’est ce qui l’énerva. Mais il était bien trop fatiguer pour pouvoir s’énerver sur quelqu’un. Il ferma les yeux, pris une profonde inspiration puis dit d’une voix calme a celui qui ce trouvait en face de lui :

« N’a tu pas honte de sortir ce genre de propos devant monsieur Tea. Il doit sûrement être très triste de savoir que son propriétaire pense cela…et moi aussi »

Gabriel pris la valise que portait Eky dans les main, lui rajusta son sweat noir qui ne cessait de se défaire puis se retourna afin de reprendre les autres valises et continua son chemin. Il se retourna de nouveau vers son camarade et dit d’une voix sérieuse :

« Dépêche toi Eky, sinon nous ne pourrons plus retrouver notre chemin et on se fera manger par des araignée. »

Gabriel lui adressa un sourire très chaleureux et attendit que ce dernier le rejoigne.

Lycéen(ne) Nombre de messages : 21 Date d'inscription : 21/06/2007

Gabriel s'arrêta peu après Eky. Les yeux fermés, une grande inspiration, il avait l'air sérieux.

*Puu-naise, j'ai du faire un truc pas bien ... Roh, par ma volonté, qu'on me laisse une place dans le tombeau de Dracula ...*

Mais alors que le blond attendait de grands grands gestes, des paroles énervés il n'y eut qu'une voix calme. Et, un peu de déception?
Eky ne savait pas vraiment quoi répondre à ça et se mordilla la lèvre inférieure en jetant à Monsieur Tea un regard en oblique. Et quand il releva les yeux pour s'expliquer, Gabriel était déjà à côté de lui à reprendre la valise des mains d'Eky et à remettre son habit en place. C'était vrai que même à l'intérieur, l'air était frais. Et Gabriel reprit aussi vite son chemin.

*Même s'il vient de se montrer super gentil et attentionné, j'suis certain qu'il doit m'en vouloir au moins un peu ...*

Eky profita d'avoir les mains libres pour serrer sa peluche contre sa poitrine, anxieux d'avoir perdu dans la sympathie de son nouvel ami. Mais un sourire du brun le rassura et Eky avança d'un pas rapide jusqu'à lui avec un sourire.

- Tu sais, du moment que là où tu voudrais nous séquestrer moi et Monsieur Tea, y'a ni cette serpilière de Hello Kitty ni musique, ça nous convient! Mais si tu comptais faire autre chose que nous séquestrer, ça nous va aussi hein!

Eky envoya un sourire sincère mais amusé à Gabriel.

- Au passage, c'est toi qui te fera manger par les araignées, et toi seul. Moi j'me serais déjà sacrifié et aurais sauté par la fenêtre, pour sauver Monsieur Tea, tu comprends. Et si je meurs assez vite pour avoir sauté du rez de chaussée, je dirais à Dracula de te sauver. Enfin, sauver ce que les araignées auront laissé de toi.
Et puis, tu es un fantôme, les araignées devraient respecter ton spectre, non?

Lorsque Gabriel souria a son compagnon, il remarqua que celui-ci était très fatigué mais aussi un peu triste. Peu après, Eky rejoint Gabriel celui-ci lui passa un main dans les cheveux et lui sourit tendrement, et cela avait remonter le morale du jeune blond. Ils reprirent ensuite la route en direction des dortoirs.
Eky parla de nouveau, et Gabriel écouta se qu’il avait a dire : Ce n’était pas possible ! Il recommença de nouveau avec sa séquestration. Pourquoi parlait t-il de ça ? Gabriel fronça les sourcils en guise d’agacement. Il posa définitivement les valises au sol avec violence et se retourna de nouveau face à son camarade. Il s’avança vers lui et s’accroupit afin de se mettre à son niveau, il le regarda dans les yeux puis dit d’une voix calme et sereine :

« Écoute Eky ! Je n’ai aucune raison de te séquestrer ni te faire quoique ce soit, alors enlève toi ça de la tête…Et puis j’apprécie énormément monsieur Tea et je ne veux pas lui faire de mal »

Gabriel se releva lentement et ébouriffa les cheveux de son nouveau compagnon. Il se demandait ce qu’avait vécu se jeune garçon pour entrer dans un tel sujet, mais Gabriel ne lui posera jamais la question et attendra qu’il parle de lui-même. Il n’était encore qu’un gamin et ne pensait peut-être pas ce qu’il disait ou il n’en avait sûrement pas conscience et Gabriel décida d’ignorer le sujet à propos de séquestration. Et puis quel idée de s’inquiété pour le premier venu, pourquoi se faisait t-il tant de soucis a son sujet ? Il se haït de ressentir de tel sentiment. Eky parla des araignées et de dracula. Cela amusa Gabriel. L’innocence de Eky était touchant et Gabriel sourit tendrement face a ce visage pur et angélique, mais quoi qu’il en soit, certain sujet qu’il abordait trahissait sa personnalité. Eky lui posa une question et Gabriel ne compris pas du premier coup où il voulait en venir. Il se souvint a présent que peu de temps avant, Eky lui avait dit qu’il était un fantôme sympathique. Gabriel pensa que s’était une blague et qu’il se moquait de lui, alors il n’y fit pas attention. Mais le blond revint sur le sujet. Gabriel se retourna face à lui et lui dit d’un air interrogeur :

« Un fantôme ? Tu me considères comme un fantôme ? »

Gabriel était étonné mais aussi amusé par cette comparaison. Peut-être était-ce sa peau blanche ou ses habit blanc qui lui avait fait venir une telle idée. Gabriel eu un petit rire étouffé puis revint a son air sérieux, il s’approcha de Eky et lui chuchota a son oreille :

« Cela serait bien dommage d’être un fantôme, parce que dans ces condition je ne pourrais pas te touché comme ceci… »

Gabriel se redressa et sourit. Il tendit la main vers lui et redressa a nouveau son sweat qui s’était encore défait. Cet enfant portait des vêtements bien trop grands et il flottait dedans, c’est pour cela qu’il ne cessait de se défaire.
Gabriel regarda les alentour puis pensa que les dortoir des garçon n’était pas assez loin a présent, car il venait de passer devant celle des filles.

« Je pense que nous somme pas loin » dit-il a Eky en lui adressant un sourire.

Lycéen(ne) Nombre de messages : 21 Date d'inscription : 21/06/2007

Face à l'agacement soudain de Gabriel, Eky ne sut pas trop comment réagir. Oui il voulait se faire séquestrer avec Monsieur Tea, et dans la mesure du possible, par Gabriel, et il n'y pouvait rien. Et ce fut assez naturellement que le plus jeune bouda, les bras croisés contre sa poitrine, Monsieur Tea maintenant pendu par un pied. La voix du blond s'éleva maladroitement, celui-ci marmonant dans sa barbe.

- Et ben moi j'ai envie qu'on se fasse enfermer alors, et ben, gnangna...

Et malgré ses sourires, Eky restait un peu boudeur. Parce que Gabriel lui avait refusé un de ses caprices du moment. La fatigue qui arrivé jouait aussi, comme le prouva un baillement non contenu.
Et puis, vint la question sur le fantôme qui surprit Eky. Ce dernier y répondit de la manière la plus sûre du monde.

- Bien sûr que tu es un fantôme! Ne me dit que que c'est pas vrai, parce que ça l'est. Tu ressembles à tous les fantômes décrits dans les livres alors c'est pas possible autrement.

Gabriel lui chuchota quelque chose qui lui prouva le contraire et c'était bien vrai que les fantômes n'avaient généralement aucune enveloppe charnelle. Mais Eky y trouva une réponse de sa confection et répondit tandis que le concerné remontait de nouveau le sweat d'Eky. Comme cela, le temps qu'il parlait, il pensait moins à cette main si proche de lui.

- Et pourquoi ça ne serait pas une ruse de ta part, hein?

Le brun sourit et partit reprendre les valises qu'il avait laché un peu plus loin, tout à l'heure. Eky repartit aux côtés de Gabriel, mais s'approcha un peu moins de Gabriel, commençant à le trouver un peu trop tactile pour lui. D'ailleurs, peut être était-il temps qu'il le mette au courant. Le blond soupira et chercha ses mots. Le dire avait l'air plus simple quand c'était son père qui le faisait.
Le blond se mit à jouer avec les coutures sur la bouche sa peluche noire tout à commençant à parler au brun.

- Tu dois m'trouver ... bizarre de me balader partout avec Monsieur Tea... Moi j'l'aime ce 'tit ours. Ca doit faire... trois ans que je l'ai avec moi, tout l'temps. En fait, c'est depuis que j'suis revenu de chez ma ... "mère" Depuis, je supporte plus vraiment que... on me touche. Alors y'a Monsieur Tea qui fait ... relai si on veut. Ca fait un peu, con mais Monsieur Tea c'est un peu le ... le "moi qu'on peut toucher"

Eky eut un petit rire idiot en passant sa main dans ses cheveux puis reprit.

- En fait, j'aurais pu t'le dire plus tôt ou même faire comme si de rien n'était mais... Tu dois m'prendre pour un résidus de n'importe quoi. Mais, hum, voilà.

Le blond repartit dans son petit rire, mi-nerveux mi-gêné et en même temps amusé. Il avait le ton de mélanger n'importe quels sentiments.
Le plus jeune ayant continuer de marcher et étant tellement pris dans la recherche de ses mots n'avait pas remarquer qu'ils venaient de passer devant la porte de la chambre des garçons et lui, continuait de marcher.

Tout en remontant le sweat de Eky, Gabriel fut embêté par une phrase qui lui était adressé ; Si cela ne serais-ce pas une ruse de sa part ?

*Absurde* pensa Gabriel, mais il ne savais pas quoi répondre à ce genre de propos. Qu’est-ce que les fantôme et les humain ont de différence a part l’enveloppe charnelle qui leur permet de toucher. Gabriel y songea un moment, puis pensa que les fantôme pouvait passé entre les mur et pas lui. Mais cela ne servait a rien de le dire, il pensa que ce serait a Eky de le découvrir lui-même.

Gabriel marcha au coté de Eky, mais celui-ci était plus distant et ne disait plus rien alors qu’il était d’origine bavard. Cela intrigua énormément Gabriel et il se demandait se qu’il avait. Gabriel pensait qu’il faisait son timide mais cela était bizarre, pourquoi maintenant et pas avant ?
C’est alors que la voix de son compagnon commençait a s’élevé et il commença un récit. Il parlait de son ours et il avait l’air de lui accorder une certaine importance. Ce jeune garçon avait du avoir une enfance terrible pour détester qu’on le touche. Il pensa alors au nombre de fois où il lui avait remonté son sweat noir et il était désolé pour lui. Mais Gabriel ne l’interrompit pas dans son discours et continua de l’écouter.
Alors comme ça, Eky et sa peluche ne faisait qu’un. Ce dernier était très gêné de raconter ce genre de chose au point de devenir rouge et de ne plus oser regarder Gabriel dans les yeux. Gabriel avait un peu de peine pour lui, mais il ne voulait en aucun cas lui montrer de la pitié, car cela ne pouvait que lui faire du mal. Il avait de l’affection a son égard.
La fatigue de Eky le gagnait de plus en plus, mais cela n’était plus important car Gabriel avait enfin trouvé le dortoir des garçons.

Gabriel s’arrêta devant la porte, mais l’autre continua sa route sans même s’apercevoir de quoi ce soit. Gabriel posa les baguages devant la porte du dortoir et se retourna vers Eky qui continuait son chemin.
Gabriel toussota assez bruyamment pour que celui-ci s’aperçoive qu’ils étaient déjà arrivés. Gabriel se dirigea vers Eky et lui dit tout bas :

« Je ne te considérerais jamais comme un résidu, alors ne te fais pas de soucis pour ça » lui dit-il en souriant.

Gabriel aurait tant voulu lui remonter le morale, mais après ce que le jeune blonds a dit, il s’empêcha de le toucher. Et se contenta que de lui adresse un sourire.

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