La chambre de Eiri Yuki

_Oui, je pense que j'ai de quoi m'occuper...Il faudra que j'aille faire les magasins.

Il n’était vraiment pas content qu’on le traite comme un simple professeur. N’était il pas, en effet, l’écrivain le plus en vogue du moment ? Après avoir observé la jeune fille qui l’accompagnait il se dit que ce n’était pas une place pour « recevoir » une femme. Il lui faudra donc attendre un peu pour lui donner un peu de plaisir.

*Enfin peut être que je peux lui donner un avant goût de relation amoureuse*

Il lui proposa de sortir de cette chambre. Une fois dans le couloir il se pencha vers elle et effleura sa bouche avant d’y poser la sienne. Puis il caressa de sa langue sa lévre inférieur comme pour lui en demander la permission.

Chijou ne pouvait savoir que Eiri était un grand romancier apprécié de tous, car ce n’était pas une littérature qui l’intéressait. Elle sortit de la chambre avec lui et pensait continuer sa visite des lieux. Elle ne s’attendait pas à ce qu’il l’embrasse comme cela sans prévenir. C’était la première fois qu’on l’embrassait de cette façon. Elle croyait que les hommes offraient d’abord de beaux cadeaux et ensuite seulement il s’autorisait à la toucher. Là Eiri l’embrassait, il avait posait ses lèvres sur les siennes et elle sentit aussi sa langue. Chijou fût très surpris, elle ne comprit pas vraiment, elle ne savait pas comment réagir, elle eut envie de lui mettre une claque, mais elle ne le pouvait pas Eiri était un client comme les autres peut-être un peu trop impatient. Finalement Chijou répondit au baiser en attrapant la langue de Eiri, elle était une experte et rien qu’avec cela, elle savait qu’elle pouvait attiser les plus grands désirs chez cet homme. Puis elle arrêta le baiser.

« Nous pourrions trouver un endroit plus agréable si vous vous voulez, mais je pense que vos moyens de professeurs ne vous permettront pas d’être très longtemps avec moi. »

*Il est vrai que tu es mignon, mais ta beauté ne me sert à rien a moi, je préfère être couverte de cadeaux et d’argent.*

Chijou aurait pu aimer un garçon et être heureuse avec lui, mais elle avait été très bien formée et ne pouvait se donner à un homme sans l’argent qui allait avec. Elle n’était qu’une marchandise de luxe, même au lycée, elle ne réussirait pas à retrouver simplement l’amour et aimé l’autre sans rien d’autre que son cœur.

*Elle sait se faire désirer, mais elle doit apprendre que ce n’est pas ce que je veux d’elle. J’ai trop souffert pour oser désirer une femme. Je ne veux pas m’y brûler les ailes.*

_Sachez mademoiselle, que je ne paie jamais pour offrir du plaisir à une femme. Ne jouez pas avec moi. Vous me désirez autant que je vous désire. Mais comme le disait Balzac : « L’amour n’est pas seulement un sentiment, il est un art aussi. ». Je n’aime pas me presser et je compte bien vous montrer tout ce que l’amour peut vous apporter. Je sais que vous pensez être immunisée contre les souffrances qu’il peut apporter. Croyez moi, l’amour et un plaisir égoïste qui doit être vécu comme tel dans tout son ensemble. Je suis désolé de vous dire ça mais vous ne méritez ni mon adoration, ni mon affection. Mais je vous promets que si vous acceptez mon aide, vous vous délecterez non plus seulement des nuits mais aussi de journées…

Il commença à s’éloigner de sa chambre puis il jeta un regard à la jeune femme.

_Au fait, j’ai les moyens financiers de m’offrir ce que je veux. C’était juste pour que vous le sachiez….Hmm si nous continuions, j’ai cours dans quelques heures et je ne sais pas encore dans quelle salle.

*Si elle me suit, j’ai peut être mes chances… *

Chijou regarda le professeur, elle fût surprise de sa réponse, l’amour un art, oui c’était bien vrai et elle en était une artiste incontestée en cette matière, on lui avait tout apprit. Par contre, l’amour l’autre, on lui avait bien appris à s’en méfier. Elle sourit. Elle n’avait pas besoin de son aide, c’était lui qu’il la voulait. Elle elle n’avait besoin de personne et surtout pas d’un homme qui ne pourrait subvenir à ses envies. Quand il s’éloigna, elle était prête à s’en aller ailleurs elle aussi. Lorsque le professeur ajouta qu’il n’avait pas de problèmes au niveau argent, Chijou sentit qu’elle ne pouvait pas le lâcher comme cela, elle se devait de continuer à être la dame de compagnie, rien que pour voir quel cadeau il avait les moyens de lui offrir.

« Je vais vous montrer les salles de cours pour que vous ne soyez pas perdu, lorsque vous commencerez. Après, je n’ai pas besoin d’amour, je ne suis pas ici pour ça, je suis uniquement un désir pour vous les hommes, certains peuvent m’atteindre, car ils en ont les moyens, les autres ne font que me regarder, et vous avez vous les moyens de m’atteindre, je suis très chère. En tout cas, une chose est sure, mon désir n’est sûrement pas le même que le vôtre.»

Elle lança un regard de défi au professeur, elle venait de dire qui elle était une simple fille qu’on paye, mais elle n'était pas si simple, car elle était de luxe, sa virginité avait été achetée tellement chère, elle avait dépassé le denier record. Pour elle, il était hors de question de se donner gratuitement.


[suite salle de français]

[j'ai encore du mal à voir où je vais emmener mon perso, desole pour ce post très nul]

Eiri entra dans sa chambre…et il réalisa que sa chambre n’était pas du tout le lieu dans lequel il souhaitait recevoir une fille. Il se dépêcha de ranger ses affaires et d’accrocher aux murs les quelques prix qui lui avaient été décernés pour récompenser ses talents littéraires. Il installa aussi des livres sur le petit bureau qu’il venait d’apporter ainsi que son sacro-saint ordinateur.Après avoir agrémenté sa chambre il alluma son portable (ordinateur).

*Je pense que tout n’est pas perdu avec elle...D'ailleurs cela me donne une idée...

Et il commença à écrire un nouveau roman. Il avait déjà trouvé le titre : un amour interdit. Décidément cette jeune femme lui plaisait elle avait même réussi à lui redonner un peu d’inspiration. C’est pour dire ! Puis il entendit quelqu'un arriver et il alla ouvrir la porte.

*Je me délecte déjà de ce moment...*

[ATTENTION LEMON]

Eiri saisit Chi par la taille, il entama un langoureux baiser qui se fit de plus en plus passionnel. Ses mains commencèrent à errer sur le corps de sa partenaire. Il défit les boutons de son chemisier un à un laissant entrevoir sa poitrine. Il parcourut son cou de tendres baisers tous plus enflammés les uns que les autres. Il descendit lentement vers ses seins puis il fit glisser son chemisier, découvrant ses épaules, puis son dos. Sa main descendit vers la ceinture de la jeune femme pendant que l’autre défaisait l’attache de son soutien-gorge. Il la sentit frémir sous ses caresses. Il observa ce corps qui s'offrait à lui. Ne pouvant plus attendre, il retira sa chemise et lécha le mamelon durcit qui s'offrait généreusement à lui. Puis il allongea la jeune femme sur son lit, sans la quitter des yeux. Il lui retira son pantalon révélant de fines jambes, très belles. A cet instant il la désirait comme il n'avait désiré que très peu de femmes. Ensuite, il lui retira le dernier vêtement. Il pouvait donc enfin voir les courbes de la jeune femme. Il passa délicatement ses mains sur les jambes de la jeune femme, partant de ses chevilles pour remonter vers ses cuisses. Il atteignit rapidemment le centre du plaisir de la jeune femme qui gémit quand elle sentie ses doigts l'effleurer.

Chi se laissa aller dans les bras du prof, elle voulait profiter de cet instant sans penser à rien d’autre, uniquement le plaisir. Elle en avait envie, et puis un dernier plaisir avant la fin de tout ne pouvait que lui faire du bien. Eiri s’y connaissait, elle se laissait déshabiller et en profitait pour faire la même chose, elle posait ses mains sur sa peau douce et caressa le torse, elle aimait particulièrement toucher l’aine, car c’était souvent très sensible et très doux, elle adorait la peau de cet homme et finit par y poser ses lèvres, sa langue. Elle se laissa poser sur le lit, elle appréciait vraiment avec quel facilité il la déshabillait, elle était nue devant lui, mais ne ressentait aucune gêne, il était si doux, elle aimait la moindre de ses caresse et percevait cette chaleur si agréable entrer en elle, elle aimait ce qui se passait en cet instant, doucement elle attrapa les lèvres de son partenaire et approfondit le baiser. Elle aurait voulut que le temps s’arrête, mais déjà plus rien d’autre n’existait à par ce jeu de plaisir entre les deux.

[désolé pour la nullité du post, masi bon c'est mon deuxième lemon, alors on dira que j'ai peut-être une excuse]

Eiri délaissa un moment le centre du plaisir de Chi. Il l’embrassa et titilla la pointe dressée de son sein droit. Voyant qu’elle s’impatientait, il replaça sa main entre ses cuisses, puis ses lèvres vinrent remplacer sa main. Il fit glisser sa langue en elle provoquant des frissons de plaisir chez la jeune femme. Il aimait la sentir sienne, dépendante de lui. Il retira sa bouche puis il parsema son ventre de petits baisers. Ensuite il mordilla légèrement la chaire tendre juste sous son menton. Lui aussi commençait à avoir du mal à retenir son ardeur. Il enleva son pantalon d’un geste rapide et s’assit sur la taille de la jeune femme. Il la dominait et bien qu’il fût encore en boxer (gris si tu veux tout savoir) on pouvait deviner la généreuse bosse qui se formait dessous. Il approcha son bassin de celui de l’infirmière. Il sentait la jeune femme rougir de plaisir et ce malgré l’obscurité. Enorgueillit par cette réaction, il enleva le dernier vêtement qui les empêchait d’atteindre le plaisir suprême. Doucement il la pénétra et attendit qu’elle se fasse à sa présence. Lentement il commença un léger va et vient. Ses muscles se tendaient sous l’effort. On pouvait voir la sueur perler sur son torse. Des vagues de chaleur les submergeaient petit à petit et de plus en plus intensément. Enfin, il la sentit se contracter autour de son membre et atteindre l’orgasme. Et quelques secondes plus tard il se rependit en elle. Puis il se retira et mis une serviette, qu’il avait trouvé auprès du lit, autour de sa taille. Il partit vers la fenêtre pour fumer une cigarette. Il repensait au doux moment qu’il venait de passer en compagnie de la jeune femme, une phrase lui revint en mémoire : « juste pour cette nuit. »

Il se retourna et vit le corps étendu sur le lit, la couverture négligemment posée sur son ventre. Il sentit en son for intérieur qu’il aimerait de nouveau vivre un instant de plaisir avec elle. Il s’allongea sur le lit, embrassa la jeune femme et lui attrapa les poignets.

_Tu es à moi pour TOUTE la nuit.

Tout en lui maintenant les poignets au dessus de sa tête, il lui chatouilla le lobe de l’oreille du bout de sa langue. Puis il repartit inlassablement à la conquête de ce corps qu’il connaissait presque par cœur à présent. Il fit glisser sa main dans le dos de la jeune femme. Caressant du bout des doigts se omoplates puis descendant avec l’ongle de son index vers sa chute de rein. Il continua donc son exploration vers ses jambes. En passant sur ses fesses, il accentua un peu plus la pression de sa main et y appliqua sa paume. La serviette qui était toujours nouée autour de sa taille se desserrait progressivement. Il laissa ses mains errer et lui fit l’amour une nouvelle fois. Il s’allongea à côté du corps de Chi encore brûlant de passion. Il se reposa quelques minutes puis il l’entendit dormir. Il se leva discrètement et sortit de la chambre. Il croissa un jeune homme qui lui ressemblait ètrangement :

_Ah Tatsuha tu es obligé de te déguiser pour faire de l’effet aux filles. Je te la laisse, elle est délicieuse…

_Ah mon cher frère, ce n’est pas de ma faute si les femmes n’ont aucun goût…Bon j’y vais.

Il se dirigea vers la chambre. Ses lentilles le gênaient mais le jeu en valait la chandelle. Dans la chambre il vit la jeune femme étendue sur le lit. Il s’approcha se déshabilla ne gardant que ses sous-vêtements. Il se glissa sous les couvertures et se colla à elle. Une douce chaleur l’envahit. Il l’embrassa dans le cou et caressa sa joue délicatement. Voyant qu’elle se réveillait il lui donna un doux baiser sur ses lèvres. Ensuite il explora ce corps qui ne demandait qu’à lui appartenir. Il embrassa ses seins et fit descendre sa bouche vers le nombril et le lécha. Il s’y attarda un moment. Ses mains caressaient la poitrine et il pressa délicatement le mamelon qui se dressait fièrement devant lui. Il fit descendre ses doigts vers les cuisses de la jeune femme. Chi s’impatientait elle voulait qu’il atteigne enfin son but. Il retira ses mains et les posa sur son ventre. Il vint y apposer ses lèvres. Il fit entrer un premier doigt en elle puis un second. Il commença un lent va et vient. Voyant que le plaisir la submergeait il ôta sa main et enleva son boxer…Il lui fit l’amour tendrement. Le lendemain il se réveilla : avec Chi calée au creux de son épaule et endorme profondément. Il se leva et la laissa dormir paisiblement. Il retourna dans sa chambre pour finir sa nuit.

Chi passa une nuit merveilleuse, elle se réveilla, elle était heureuse, elle avait pu profiter d’un instant de bonheur, volé à son destin. Il n’y avait plus personne dans la chambre, c’était mieux ainsi, elle préférait être tranquille pour partir plus facilement sans que l’autre essaie de s’accrocher. Elle alla se doucher, puis s’habilla, il fallait qu’elle se rende au boulot, elle avait été absente trop longtemps. Au moment de sortir de la chambre, son téléphone portable sonna, c’était son grand-père.

GP : « Alors Chi, ça va bien, il paraît que tu te fais embrasser dans la rue. »

Chi trembla, il savait qu’un homme l’avait embrassé, est ce qu’il savait qu’elle avait passé la nuit avec lui. Il ne devait pas savoir sinon il le tuerait.

« Oui, c’était un accident. »

GP : « J’ai vu, mais je te préviens, ne fréquente pas cet homme, c’est un play-boy. Autre chose, je voudrais qu’aujourd’hui, tu ailles choisir ta robe de mariée. »

Chi savait qu’elle devait épouser un inconnu dans un mois, elle n’en avait pas envie, mais vu la force de son grand-père, elle n’avait pas vraiment le choix.

« Oui, j’irais, bon ben je te laisse, je dois aller travailler. »

Et elle raccrocha son téléphone, elle tremblait. Elle n’aimait vraiment pas qu’il l’observe comme ça. Elle réussit par se calmer, elle avait les larmes aux yeux.

*Comment peux-t-il décider de ma vie comme ça ? Il n’a pas le droit de me poursuivre, je fais ce que je veux.*

Elle n’aimait vraiment pas son grand-père qui décidait de sa vie. Elle finit par sortir de la chambre, il fallait qu’elle parte d’ici d’abord, pour ne pas impliquer quelqu’un d’autre.

[nouveau sujet]

Izumi venait d’entrer dans sa douche et se rendit compte que celle-ci ne marchait pas, il n’y avait pas d’eau, bien embêter, il mit une serviette autour de sa taille, et sortit de sa chambre. Izumi était très maladroit et un grand gaffeur, dés qu’il n’était pas en cours, il ne loupait pas une bêtise, il sortit de sa chambre pour aller frapper à une autre chambre et demander de l’aide. Mais, il oublia la clé dans sa chambre et quand il ferma sa porte accrocha sa serviette dedans, il voulut la reprendre mais il se rendit compte que la porte était fermée à clé. Voilà comment Izumi se retrouva nu dans le couloir enferme dehors. Il était tout gêné et tant bien que mal essayait de cacher ses parties intimes. Il ne lui restait plus qu’une option frapper à une chambre et tomber sur un autre homme si possible pour ne pas effrayer une femme, et passer pour un pervers sexuel. Il alla sur la porte à côté de lui en espérant avoir un peu de chance et frappa.

*Pourvu que ce soit un homme, pourvu que ce soit un homme.*

Voilà Izumi frappa à la porte d’un autre prof complètement nu, espérant un homme, il était tout rouge de sa bêtise, mais ce n’était vraiment pas le moment de rester dans le couloir nu, il fallait réagir. Alors il frappait à la porte sans s’arrêter, il voulait que quelqu’un vienne rapidement lui ouvrir et avec son autre main essayait tant bien que mal de cacher son anatomie.

Eiri allait enfin clore son roman il ne manquait qu’une phrase, une seule, mais le sort était contre lui aujourd’hui…Quelqu’un frappa à la porte, il ne voulait pas ouvrir. La personne insista à tel pont qu’Eiri crut qu’il allait commettre un meurtre. Il se leva brusquement et renversa sa chaise. Il ouvrit la porte qui vint claquer contre le mur. Eiri regarda celui qui se trouvait devant lui. Un sourire carnassier apparut sur on visage. Il regarda longuement le jeune homme mais un courant d’air le rappela à la réalité. Il avait la chemise ouverte et les manches relevés, en bref, ce n’était une tenue pour rester dans le couloir…Il comprit alors ce que pouvait ressentir le jeune homme nu ans le couloir, si froid. En fait non il n’en avait aucune idée et après tout il s’en moquait…Un homme plutôt à son goût se trouvait devant lui nu…Ce n’était certainement pas un hasard.

_Bonjour…enchanté de faire votre connaissance, voulait vous entrer un moment, on ne sait jamais si quelqu’un passe dans ce couloir, il pourrait y avoir une mauvaise interprétation de cette situation.

Il s'écarta légérement de la porte pour le laisser entrer

Eiri était satisfait de lui, Izumi était dans sa chambre…c’était un bon début. Même si il demandait à se rhabiller au lieu de se déshabiller…Remarquez, il ne pouvait plus enlever grand chose. Il désigna la porte de son armoire.

_Oui vous n’avez qu’à prendre mes vêtements…Servez vous et essayez de trouver quelque chose à votre taille. J’espère que mes vêtements vous plairont… Approchez donc, je ne vais pas vous manger, c’est promis, je ne suis pas cannibale.

*Je suis juste gay…*

Eiri s’approcha et ouvrit les portes du meuble découvrant des costumes très onéreux. Il désigna le tiroir du bas.

_Ici, il y a des sous-vêtements, si vous le souhaitez. Je…enfin voulez-vous que je m’éloigne e temps que vous vous habillez ?

*Même si tu n’as plus grand-chose à me cacher*

Izumi était vraiment très intimidé et n’osait pas regardait ce qui se passait autour de lui, mais il s’approcha du placard, impressionné par toutes ses belles tenues.

« Oui, je préfère que vous vous éloigniez merci. »

Il prit tout de suite un slip qu’il enfila, après il regarda les tenues, et toujours très impressionné, il prit une chemise bordeaux et un pantalon noir, il était sur qu’il ne pourrait jamais se payer des habits comme cela. Enfin, il se sentit plus à l’aise, il était habillé, il se retourna vers son sauveur et le regarda, c’était un très bel homme, mais bon Izumi n’y fit même pas attention.

« Euh ! Je suis vraiment désolé de vous avoir embarrasser, je suis très maladroit alors ce sont des choses courantes pour moi, je crois que vous venez en quelques sorte de me sauver. Maintenant, il va falloir que je trouve un double des clés pour rentrer chez moi, et puis, j’essaierai de vous rendre vos habits très rapidement. En tout cas, vous avez de très beaux habits. »

Izumi ne savait pas trop quoi dire, il essayait d’être poli, mais cela faisait quelques temps qu’il évitait les gens alors il avait l’impression que quand il parlait ses paroles n’avait pas de sens.

*Je l’ennuie sûrement avec tout ce que je raconte.*

Izumi sourit à l’homme qu’il avait en face de lui, il ne savait pas trop quoi faire, il avait un peu perdu la notion d’être avec quelqu’un, ça faisait pratiquement 6 mois qu’il s’était enfermé chez lui, depuis la mort d’Armand. Il avait accepté ce poste de prof à Saint Antoine pour essayer de se changer les idées. Et voilà, il était déjà repartit ailleurs, il rêvait alors qu’il y avait quelqu’un à côté de lui, mais ça il l’avait déjà oublié.

*Il commence à m’énerver à parler tout le temps…*

Voyant que le professeur rêvassait il se dit qu’il pourrait en profiter pour organiser une tentative de rapprochement. Il releva le menton du jeune homme et le regarda dans les yeux.

_Vous ne m’avez pas dérangé…bien au contraire, vous êtes très beau vous savez…Je suis flatté que vous appréciez mes vêtements je vous assure. Vous pouvez les garder autant que vous le voulez…

Il fit glisser sa main contre la joue d’Izumi.

*Je pense qu’il ne faut pas que j’aille trop vite en besogne…Après tout j’ai tout mon temps moi.

Son téléphone sonna.
_Oui.
Voix : Monsieur Yuki, votre livre est il fini, la maison d’édition s’inquiète…La promotion du roman devrait avoir déjà commencé.
_Non et ils vont devoir encore patienter jusqu’à demain parce que là je suis occupé.
Voix : Mais…
Eiri raccrocha.

_J espère que nous aurons l’occasion de faire plus ample connaissance.

Eiri appréciait le jeune homme mais il avait autre chose à faire que bavarder avec lui.

_Je pense que le directeur a une clé enfin je suppose. Je vais vous laisser parce que j’ai du travail. Si vous voulez vous êtes le bienvenu dans ma chambre. Enfin en tout bien tout honneur. Si vous ne savez pas ou cela se trouve je peux vous y conduire parce que je dois aller à la bibliothèque. C’est comme vous le souhaitez.

*Après tout c’est vrai que ca ne me coûte rien. *

_Mais si vous savez où c’est alors je vous laisse ici et j’espère que nous nous recroiserons bientôt dans les couloirs, on pourrait aussi dîner ensemble. Mais vous avez le temps pour accepter ou refuser, je ne veux pas que vous sous sentiez obligé.

Suite dans les couloirs...

[nouveau post PV]

Izumi avait apporté les habits de Yuki et là il était devant sa porte avec, ils étaient tout propres, il aurait du frapper, mais il se rappellait de la soirée d'avant et il restait là sans oser frapper, il rougissait rien que de penser à la soirée, il ne savait que faire. Il ne pouvait quand même pas laisser les habits devant la porte, cela aurait été vulgaire, mais s'il frappait à la porte et que l'autre lui saute dessus, qu'est ce qu'il allait pouvoir faire ?
Il avait remarqué qu'il n'était pas de taille pour se défendre. Il finit par se decider à frapper, donner les vêtements et partir en courant le plus rapidement possible. C'est comme ça qu'Izumi voyait les choses, hélas cela serait bien surprenant que ça se passe comme ça. Il frappa à la porte très doucement, car il était éffrayé par cet homme. Finalement pour Izumi le mieu aurait été qu'il ne soit pas là, il déposerait les vêtements devant la porte et partirait s'enfermer dans sa chambre. Izumi n'était absolument pas courageux, surtout face à cet homme qui était capable de l'embrasser ainsi, alors que lui n'avait même pas eu le courage de déclarer ses sentiments à Armand.

[Pour un début de post c'est pas génial, j'essaierai de mieu faire la prochaine fois mon amour]

Eiri était épuisé, il ne dormait plus beaucoup depuis cette fameuse nuit. Il ôta ses lunettes et passa une main fébrile devant ses yeux. Non, il ne voulait lus y penser… Il ne s’était absolument rien passé. En plus cet idiot d’Izumi allait très certainement le fuir jusqu’à la fin de ses jours. Eiri se leva et alla s’humidifier un peu le visage. Il ne pouvait pas encore dormir, il fallait qu’il finisse son roman, autrement son éditrice allait lui refuser le manuscrit et sa carrière d’écrivain serait avortée. Il regarda d’un œil éteint son ordinateur qui trônait sur son bureau et il se résigna à finir de taper les dernières lignes. Il tapa encore pendant un moment et s’arrêta net. Il posa sa tête dans ses bras et lâcha un bâillement. Ses paupières se fermèrent d’elles même. Son corps se détendit sensiblement. Mais c’est ce moment que choisit une personne pour lui rendre visite. Il pesta et la maudit sur plusieurs générations. Il se leva quand même et il ouvrit la porte.

*Oh non pas lui ce n’est pas possible…Qu’est ce qu’il vient faire ici ???*

_C’est une erreur.

Il avait dit ça d’un air détaché et ferma la porte au nez du visiteur. Après tout ce n’était pas étonnant de la part de cet étourdit d’Izumi…

*Manquerait plus qu’il soit tombé amoureux de moi…*

Il sourit à cette pensée.

Izumi attendait devant cette porte très inquiet, quand celle-ci s’ouvrit sur cet homme qui ne lui laissa même pas le temps d’ouvrir la bouche, que la porte s’était déjà refermé sur un seul mot, qui résonnait dans la tête d’Izumi.

*Une erreur, voilà ce que je suis pour lui, une simple erreur, il tente de me violer, et je suis une erreur.*

Izumi restait devant cette porte vexé, il eut envie d’entrer et de lui dire ce qu’il pensait de tout ça, mais Izumi était quelqu’un de clame absolument pas impulsif, il faisait déjà bien assez de gaffes comme ça. Il avait toujours les vêtements de cet homme à la main, il les posa devant la porte, frappa encore une fois et parti avant que la prote ne s’ouvre, comme ça pas de problème Monsieur Yuki reprendrait ses habits, et pour lui, il n’y avait plus qu’a éviter cet homme trop dangereux. Il ne voulait plus jamais le voir. Izumi repartait dans sa chambre et ne voulait plus jamais voir cet homme, il était légèrement froissé de ce qui venait de se passer.