un plat froid [pv]

Chijou se promenait dans le lycée, elle désirait retrouver l’imbécile d’Isis et se venger, lui faire payer le fait qu’il est pénétrer dans sa chambre comme cela. Elle se posait une question aussi pourquoi ressemblait-il tant au prof. Elle n’avait pas osé demander au prof, car il était un client et on ne pose pas de question indiscrète au client. Elle ferait payer très cher à ce crétin d’avoir fait cela. Elle ne savait pas encore comment, mais elle voulait le détruire. Sans s’en rendre compte, Chijou était en train de se laisser emporter par ses sentiments. Pourtant sa chef lui avait dit de ne jamais se laisser aller à cela. Elle devait être parfaite, et ne jamais se laisser aller à des sentiments comme ceux là. Mais en tant que membre Akito, elle ne pouvait se permettre de laisser passer l’affront. Elle rencontra des élèves à qui elle fit de grands sourires en tant que Akito, elle devait toujours être prévenant, mais elle détestait ses gamins futiles qui ne lui apporterait rien. C’est la qu’elle le vit en train de faire la même chose qu’elle pour récupère des clients, il faisait les yeux doux à des filles. Elle l’observa un moment, elle le trouva vraiment gamin, mais la ressemblance avec le prof était frappante, ils étaient sûrement de la même famille. Il avait finit avec ses filles et elle commença à s’approcher de lui, elle devait se calmer trouver une idée pour le supprimer, il fallait vraiment qu’elle se venge. Mais l’idée ne venait pas, et cela l’énervait. C’était bien la première fois qu’elle perdait son calme.

*Je dois simplement respirer, et tout ira bien.*

« Dit toi le sale gamin, on a des trucs à résoudre, je n’ai vraiment pas accepté ton intrusion dans ma chambre, en plus seul des hommes ont le droit d’y venir. »

Elle était limite à ne pas l’insulter, elle n’arrivait pas à se contrôler quand elle voyait sa tête, il avait vraiment réussit à l’énerver, et c’est peut-être la première fois qu’elle s’énervait ainsi, elle ne comprenait même pas ce qui lui arrivait et surtout elle ne parvenait pas à se contrôler. Elle le regardait droit dans les yeux, et ils étaient remplis de haine.

_Hmm...tu ne vois pas que je me moque totalement de ce que tu penses. A la limite, j'accepterai de te faire l'amour si tu insistes mais je ne m'abaisserai pas à répondre à ton cynisme malsain.
*Mais pour qui elle se prend cette fille pour m'insulter. Elle a un problème, de toutes façons pour apprécier mon frère elle a un problème. N'empêche elle a de la chance d'être attirante parce que sinon je l'aurai ridiculisé au point qu'elle n'aurait plus osé sortir de sa chambre. Pff, elle est folle de moi mais elle refuse de se l’’avouer…*

_Tu sais tu n’avais pas besoin de m’agresser pour attirer mon attention. Il te suffisait de me sourire bêtement et d’énumérer mes oh combien nombreuses qualités. Je t’aurais cédé assez vite, mais là tu ne me laisses pas le choix…

*Mince je ne sais plus quoi dire faut que je trouve quelque chose et vite sinon je vais perdre la face*

Chijou ne parlait plus elle le regardait et l’écoutait.

*Qu’est ce que c’est que morveux ? On dirait un gamin, je perds mon temps avec ce gamin prétentieux, dire que j’ai voulu me venger de ça, mais je vais pas bien la, aller partons, il m’agace.*

Chijou n’avait plus envie de répliquer, elle trouvait que ce serait inutile, une perte de temps. Elle s’était énervée pour rien. Les paroles du morveux étaient en train de lui redonner son clame. Elle le regarda de très haut pour bien lui faire comprendre qu’il ne faisait vraiment pas partie du même monde. Elle eut un sourire et se retourna sans rien dire, elle avait mieux à faire et partir en ignorant ce gosse stupide. Elle partait tranquillement en laissant le gamin à ses divagations inintéressant. Il avait sûrement l’habitude que les filles lui courent après, mais Chijou était une femme, et en plus une professionnelle, donc elle ne courait après personne. C’était plutôt le contraire les hommes payait pour l’avoir. C’est comme cela qu’elle avait été éduquée donc pour elle, c’était la seule vie possible. Pourtant, le monde était autre chose pour elle qui n’avait plus besoin de cet argent, elle aurait peut-être pu découvrir l’amour.

*Non mais qu'est-ce qui lui prend? Ca va vraiment pas chez elle! Elle n'a pas le droit de partir quand je lui parle, ce n'est pas possible. Et ma réputation à moi elle en fait quoi ? Ah elle est coincée peut être que les hommes ne l’intéressent pas mais pourquoi était elle avec mon frère alors ? Je lui suis supérieur et si je veux qu’elle m’aime elle m’aimera et puis c’est tout. Non mais depuis quand elle peut choisir. Je vais lui lancer un sort. Et je vais fabriquer un élixir et elle ne pourra me résister. Et si… *
Il eut une idée de génie. Il la poursuivit à travers les couloirs de l’école et il finit par la rattraper. Il la saisit par le bras et la colla à lui. Il la plaqua contre un mur voisin et rapprocha sa bouche de celle de Chijou. Sa main glissa vers les fesses de Chijou et il ouvrit la porte. Il la poussa a l’intérieur et il ferma la porte derrière lui.

[Et...et]

Chijou pensait que l’incident était clos. Elle trouvait qu’elle avait perdu trop facilement son sang-froid et se demandait ce qu’il lui arrivait en ce moment. Quand il la prit par le bras, prêt à l’embrasser, elle eut envie de le frapper. Mais elle se calma, il venait de lui donner l’opportunité de se venger.

*Ah ! Il veut jouer à l’adulte, on va voir jusqu’où il peut aller, je vais m’amuser avec lui. Il va payer très cher ce qu’il vient de faire.*

Chijou redevint la professionnelle qu’on lui avait apprit à être. Elle le regarda droit dans les yeux avec des braises (attention ça brûle) , posa sa main sur sa bouche. Elle allait simplement l’allumer, elle en riait d’avance.

« Tu es bien enflammé, tu fonces toujours tête baissée comme ça , je ne connais pas ton nom. Tu sais soit patient et tu auras tout. »

Chijou le manipulait, elle était uniquement en train de l’allumer, pour ensuite se débarrasser de lui. Il ne lui faisait pas peur. Et s’il devenait trop insistant quand elle le jetterait, elle n’aura qu’à utiliser sa force, elle avait apprit aussi à se défendre, cela faisait parti de l’apprentissage. Et si vraiment il voulait d’elle, il n’aurait qu’à payer.

Tatsuha se mit soudain à la regarder autrement. Il pensa qu'elle cachait son désir derrière une apparente froideur. il voulait qu'elle lui appartienne physiquement et spirituellement.

_Je m'appele Tatsuha Uesugi, second héritier du temple Uesugi. Accessoirement, prêtre dans ce même temple…Je suis le meilleur dans ce domaine et dans bien d’autres aussi. Mais si tu veux je peux te les dévoiler.

Il approcha de nouveau ses lèvres mais à peine eut il sentit leur texture qu’il s’en détourna. Il lui déposa un baiser sur la joue.

_Moi je t’aime bien, t’as l’air gentille. En plus tu n’es pas mal. On formerait un joli petit couple. Hmm, t’en penses quoi ? Attends je te montre.

Il se colla à elle, saisit sa main qu’il fit passer sous son T-shirt, pour qu’elle tâte ses abdominaux.

_Tu as vu je suis musclé moi. Alors je te plais ?

Chijou écoutait les propos du gamin. Cela la fit sourire, il était vraiment rigolo.

*C’est vraiment un gosse, il faut vraiment qu’il arrête de rêver, mais bon je vais lui apprendre ce qu’est la vie.*

Chijou retira sa main, en fait elle en avait rien à foutre de son corps à lui, elle savait que s’il payait c’est son corps à elle qu’il aurait. Elle avait l’air gentil, c’est cela qui la fit le plus rire intérieurement, il était vraiment innocent. Elle prit un air un peu intimidé et lui sourit.

« Tu sais, tu es rapide toi, mais il est impossible que je devienne ta copine, tu sais ce que l’on dit rien n’est gratuit dans la vie et surtout pas moi. »

Elle savait qu’elle avait été directe, mais au moins elle était claire. Et tout de façon, il n’avait pas les moyens de payer pour elle. Elle prit avec sa main le menton de Tatsuha, et doucement déposa ses levres sur les siennes. Elle avait l’impression de perdre son temps avec lui, il fallait qu’elle s’en aille.

"Cadeau d'adieu."

Et Chijou commença à s'en aller.

Tatsuha était tout émoustillé à l'idée que Chijou lui ai déjà accordé un baiser. Sûr de lui il la rattrapa et lui annonça,

_Je comprends tu veux réfléchir un moment sur les sentiments qui t habitent. Non non c est tout à fait normal, tu sais...le désir qui te surprend, l envie folle de m'embrasser...Ah mais c'est classique chez les femmes. Tout est plus émotionnellement difficile. Mais ne t'inquiètes pas, on va y aller en douceur et tout ira bien. En plus tu tombes bien par ce que je suis un expert des cerveaux tordus des filles un exemple : tout à l’heure quand tu as parlé d argent tu as pensé le temps c est de l argent. Et voici ma conclusion tu as besoin de temps. Je suis formidable. C’est pour ça d’ailleurs que les filles m’apprécient. Je suis modeste, beau et intelligent…Ah je comprends que tu sois raide dingue de moi. Bon moi j’y vais on se revoit quand tout ça aura mûri en toi et que tu ne pourras plus te passer de moi…A plus tard.

Sur ce il l’embrassa sur sa joue et lui lança un sourire enjôleur avant de s’éloigner.

Chijou trouvait ce gamin ennuyeux, en plus il croyait tout connaître des femmes, et il s’imagina des choses sur elle. Il n’avait vraiment rien comprit. Il était stupide où il le faisait exprès. En tout cas, elle était contente qu’il soit parti, il commençait sérieusement à la fatigué, elle s’assit sur une chaise et réfléchissait à ce qui venait de se passait.

*Il voulait la revoir, ben moi je n’en ai pas envie, il m’agace à se croire le plus beau, le plus fort, le plus intelligent, il n’a même pas été capable de comprendre que je n’étais qu’une fille payable d’avance. Il est vraiment nul.*

Chijou finit par se relever pour partir dans sa chambre, elle avait des choses à y faire. Et il fallait qu’elle travaille ses cours et le reste de son éducation. Un jour peut-être comprendra-telle qu’elle n’avait pas besoin de faire ça.

[ parti ailleurs]