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 Hiai Dokugin

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Hiai Dokugin
Lycéen(ne)
Hiai Dokugin


Masculin
Nombre de messages : 67
Âge du personnage : 17
Orientation sexuelle : Homosexuel
Date d'inscription : 06/01/2007

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MessageSujet: Hiai Dokugin   Hiai Dokugin EmptySam 6 Jan - 23:35

Hiai Dokugin Avatargars62
Nom: Dokugin

Prénom: Hiai

âge : 17

Signe astrologique : Gémaux

sexualité : Homosexuel

Qui êtes vous au lycée ? : élève

Famille: père : Kakujitsu Dokugin, 27 ans à la naissance de Hiai.
Hiai Dokugin Preug6
Grand homme d’affaire, il ramène largement assez pour nourrir la famille et permettre une vie paisible. Très désinvolte et « papa gâteau » sur les bords, il n’a de cesse de gâté ses deux fils ainsi que sa femme. Un gentleman dans l’âme, malgré leur mariage il n’a jamais arrêté de la séduire. Un bon vivant, toujours là pour faire la fête, la seul chose qu’il n’aime pas : les fouineurs !

Mère : Heiwa Dokugin, 25 ans à la naissance de Hiai.
Hiai Dokugin Avatar8lm4
Elle tient son propre salon de coiffure et s’en sort très bien. Jamais personne ne l’a vu sans un sourire sur le visage. La seule fois où elle a pleuré son sourire n’a cessé d’être présente. Elle savait être sévère avec ses enfants pour les éduquer mais sans pour autant être brusque. Une mère que tous rêverais d’avoir en soit. Chaque fois que ses fils se blessait, elle les prenait dans ses bras et leur lançait un sourire radieux accompagné d’un « Tu es un grand garçons non ? Un grand garçon ça n’a plus mal » et, après, les pleurs et les cris s’arrêtaient. Elle avait vraiment un don pour calmer ses enfants. Là où son mari n’aidait guère (faut dire que raconter des histoires d’horreur le soir… ¬¬) elle savait les réconforter…

Frère : Bishoo Dokugin, frère cadet de 2 ans (donc vous prenez l'âge de Hiai et vous enlevez 2 u_u... de quoi je vous prend pour des c*ns Oô ?)
Hiai Dokugin Frreue2
ADORABLE ! Autant dans sa toute jeunesse où il était mignon à croquer qu’en grandissant où il était toujours serviable et souriant. Vers le début de son adolescence, à l’opposé des autres, il ne fit pas dune quelconque crise, bien au contraire, il ressemblait de plus en plus à sa mère, le genre de personne capable de réchauffer le cœur d’une personne simplement lui souriant.

Histoire : Il sortait d’une boîte de nuit, une augmentation, ça se fête non ? Ses collègue était tous complètement mort tandis que lui, désigné pour conduire, rigolait de tout et de rien avec eux. Il n’était pas pauvre, ni riche juste de quoi subsister, du moins jusqu’à sa prochaine prime. Il se dirigeait vers sa voiture, le sourire aux lèvres, portant deux amis à lui incapable de marcher correctement lorsqu’il vit passé une jeune femme de l’autre côté de la route. Il s’arrêta, immobile, son cœur ne se sentait plus, sa vie aurait put basculer il ne s’en serait pas rendu compte. Hypnotisé par la charmante créature qui venait de s’offrir à ses yeux. De nombreuses nuits reprirent, retournant en groupe ou seul dans cette boîte, espérant qu’en sortant il reverrait cette ange qui avait sût le frapper au seul endroit où il n’avait pas sût se protégé… le cœur.
Une nuit froide d’hiver, il pleut, il est seul, sans rien pour se protéger, il désespère de la revoir et il sait que, désormais, il ne pourra s’amouracher d’une autre. D’un coup, la pluie cessa, il leva les yeux au ciel… un simple parapluie. Il regarda à ses côtés, retrouvant l’espoir. A ses côtés, une jeune femme blonde, des cheveux courts, de magnifiques yeux azur… ce n’était pas elle. Elle lui sourit et arrêta un taxi, insistant pour qu’il l’accompagne. Il ne comprit pas pourquoi, mais la jeune femme insistait pour qu’il vienne chez elle, que quelqu’un l’y attendait. Lorsqu’elle poussa la porte de l’appartement, l’y poussant à l’intérieur, son cœur loupa un battement. Devant lui, la jeune inconnue qui avait sût ravir son cœur. Le silence s’abattit dans la pièce tandis qu’ils échangeaient leur premier véritable regard, rougissant, hésitant, ils se rapprochèrent l’un de l’autre, se présentant, se représentant une vie tandis que la jeune femme au parapluie, dont le nom s’est perdu, disparaissait, les laissant seul. Ils ne cessèrent de parler, jusqu’à l’aube où, l’un comme l’autre, ils durent se séparer. Promettant de se revoir, scellant leur promesse dans un baiser.
Leur histoire continua de long mois, de longues années où leurs rencontres furtives et nocturnes devinrent des rendez-vous galants et majestueux. Leurs regards hésitant devinrent plus affirmés, amoureux, attendrit. Leurs baisers devenaient plus fréquent, plus passionnés. Leurs vies n’étaient plus séparées mais unis. Remplaçant leurs rencontres amoureuses en vie commune, leurs bouquets de fleurs en anneau d’argent et d’or.
Plusieurs mois après le mariage, né de leur nuit de noce, la jeune femme, Heiwa, tomba enceinte. Ils ne voulurent jamais connaître le sexe de l’enfant, préférant la surprise, le devoir d’amour et de tout lui donner malgré le peu de temps qu’ils auraient. L’inconnu, préférant l’illusoire au dérisoire même si tout devrait être fait en catastrophe. C’est donc neuf mois plus tard que naquît un jeune garçon qu’ils nommèrent Hiai en espérant que de porter ce nom repousse tous ce qu’il signifiait.
Sa mère, plus préoccupé par son éducation que par son travail, laissa la charge du magasin à une amie à elle dont elle savait qu’elle s’en sortirait. Son mari, préoccupé par ses nouvelles obligations, rentrait de plus en plus tard, voir ne rentrait pas du tout, mais dès qu’il était chez lui, loin de s’occuper de sa propre santé, il prenait la relève et s’occupait de Hiai, le gâtant sans limite ce qui embarrassait légèrement sa femme lorsqu’elle recevait des amis et qu’elle se retrouvait à expliquer le pourquoi de la montagne de jouets dans la chambre de leur jeune fils d’à peine 1 ans. A sa naissance, le jeune fils Dokugin avait des yeux émeraude qu’il perdit après quelques mois. Lorsque que vint un nouveau fils, aucune craintes ne vint ternirent leur amour, au contraire, une joie immense les envahit. Comme pour marquer l’instant, ayant oublié la crainte qu’ils ont eu lors de la naissance du premier, peur de ne pas être prêt, de ne pas pouvoir le chérir, ils l’appelèrent Bishoo. Heiwa s’occupa donc de ses deux fils, laissant à son mari le soin de ramener de quoi vivre. Les deux enfants furent très vite liés par un fort lien, un amour fraternel très fort qui ne cessa de grandir au devant des années. Plus il grandissait, plus Hiai ressentait le besoin de s’occuper de son frère, ce qui laissa très vite à Heiwa la possibilité de reprendre son magasin.

Grand, brun, élancé et un peu trop calme d’après ses camarade. Hiai a douze ans et c’est durant cette année que l’histoire reprend son court, laissant de côtés les amourettes. Ce dernier était, en effet, assez dans les étoiles. Passant la majorité des cours à regarder les oiseaux voler par la fenêtre, ne trouvant pas d’utilité à aller embêter une quelconque personne, même son sourire trahissait la lassitude qui le frappait. L’été, l’hiver, l’automne, le printemps, tant de saison qui passent et repassent en changeant à peine, chacune apportant ses plaisirs et ses contraintes. Chez lui, à peine franchissait-il le seuil de la porte, entendant le cri de joie de son petit-frère qui se jetait sur lui, qu’il retrouvait le sourire, le regardant, attendrit. Puis il le suivait, l’aidait dans ses devoirs, l’empêchant par tous les moyens de s’esquiver. Il arrivait qu’il attende à côté de la porte des toilettes pour être sûr que le petit énergumène blond ne tente pas d’éviter le « châtiment ». Une fois le calvaire finit, il le laissait libre, se préoccupant de ses exercices lorsqu’il ne devait pas se rendre à ses cours de guitare, ou de violon, où il retrouvait deux ou trois amis de classe, rare personnes à l’ayant déjà vu sourire. Le retour chez lui se faisait en fanfare, vers vingt-et-une heure du soir sa mère était là et l’attendait, un sourire radieux sur le visage à l’instant même où elle le voyait rentrer. De temps à autre son père rentrait plus tôt et, dans ce genre de situation, Hiai finissait à coup sur, en été, dans la piscine, riant à la mauvaise blague de son père en cœur avec le reste de sa famille.
« La vie est lassante », c’est ce qu’il se disait lorsqu’il apprit l’arrivé d’un nouveau. Ce dernier rentra dans la classe, se présenta, tout sourire et alla s’asseoir à la seule place libre, c’est-à- dire à ôté du brun. Ce dernier resta immobile de longues minutes, frappé en plein cœur. Il n’avait jamais ressentit ça, incapable de tourner la tête et de le regarder dans les yeux, il baissa la tête et fit mine d’écrire alors qu’il se présentait. La récréation vint et il se précipita à l’extérieur, s’asseyant sur un banc. C’était l’été, il faisait chaud, mais cela n’avait rien avoir avec ce qu’il ressentait. Il sentit quelqu’un s’installer à côté de lui, posant sa main sur la sienne avant de la retirer aussi vite qu’elle était venu, s’excusant mille fois pour le geste sans grande signification avait fait. Sans grande parce qu’il l’avait retiré rapidement, mais pour l’aînée Dokugin, c’était comme un courant électrique, surtout lorsque, posant son regard surpris et apeuré sur la personne, il reconnut le nouveau. Une main sur le cœur, reprenant doucement son souffle, car il avait bien fait un bond de trois mètres lors du contact, il le regarda… non, le contempla. Il ne ressemblait pas à une fille mais ses traits étaient doux et il ne pouvait s’empêcher de les apprécier, chose qu’il n’avait jamais ressentit pour le gente féminine. Il passa la journée à essayer de se calmer et rentra chez lui, à peine remit de ses émotions. Tout se passa comme à l’accoutumé, mis à part qu’il eut énormément de mal à s’endormir ce soir-là, hanté par le sentiment qui l’avait rongé durant toute la journée. Le lendemain, il semblait légèrement plus calme, lui parlant face à face, normalement, mais lorsque ce dernier passa son bras derrière le cou de Hiai, criant à qui veut l’entendre qu’il venait de le voir sourire, car il avait été mis très vite au courant de la personnalité de son voisin, le dis Hiai rougis fortement, baissant la tête, honteux. Personne n’y prêta vraiment attention, plus préoccupé à affirmer que ce qu’il avait vu n’était qu’un rictus des lèvres à peine perceptible, que ça ne comptait pas comme un sourire.
Les journées continuèrent, se ressemblant, jusqu’à l’année suivante, lors de son anniversaire, le dix-neuf Juin. Les cours étaient presque terminés, il s’éloignait d’un pas lent de l’établissement mais, alors qu’il allait franchir la barrière pour sortir enfin de l’enceinte de l’école, une main le tira en arrière, le ramenant sous le préau. A l’ombre, dans la cours déserte, il se demandait encore pourquoi il l’avait emmené là. Le nouveau… plus si nouveau que ça, le regarda avec un grand sourire, le tenant par les épaules…

« Je ne t’ai pas donné de cadeau ! »


Dernière édition par le Dim 7 Jan - 1:06, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: Hiai Dokugin   Hiai Dokugin EmptySam 6 Jan - 23:36

Il allait répondre que cela importait peu, retenant du mieux qu’il pouvait ses rougissements. Ce dernier le poussa en arrière, il crut tomber à la renverse mais se rattraper de justesse contre le mur derrière lui. En perte d’équilibre, il ne pouvait pas faire grand-chose. Son « ami » s’approcha de lui et souleva son menton, toujours un grand sourire sur le visage tandis que lui, ne comprenant pas ce qui se passait, se contentait d’un regard haineux. Tout ce passa si vite qu’il ne réalisa le tout que plusieurs secondes plus tard. Son camarade venait de s’emparer de ses lèvres, faufilant sa langue à la rencontre de sa jumelle. Il fermait les yeux, plongé dans son baiser, ce que fit Hiai quelques instant après. Il faisait chaud, le vent était léger et emportait avec lui les feuilles fragiles des arbres tandis que, accroupis au dessus de son autre, deux garçons s’embrassaient à l’ombre de leur école.
Ils ne se parlèrent pas le lendemain, reprenant timidement leurs discussions après avoir réfléchit à ce qui s’était passé. Aucun des deux ne pouvait renier leurs sentiments mais… que dirait les autres ? Toujours la même question. Lors de son dernier cours de guitare, alors que les cours se terminait le lendemain, l’un de ses camarades lui apprit que son, désormais, « amant » déménageait à la fin de l’année. Apprenant la nouvelle, il quitta le cours et courut le plus vite qu’il put, les rues étaient déserte, le vent soufflait derrière lui, comme pour l’aider, le poussant plus vite, plus loin. Il s’arrêta devant la maison de son voisin de classe, restant immobile de longues minutes avant de s’avancer et d’appuyer, hésitant, sur la sonnette. Il entendit le son aigue résonner dans la maison qui semblait vide. Des bruits de pas dans un escalier. Une clé qu’on tourne. Une poignée qu’on baisser. La porte s’entrouvrit pour laisser paraître son visage. A peine eut-il finit de l’ouvrir, avant de pouvoir voir qui avait sonné chez lui, une personne se jeta sur lui, le plaquant au sol, posant ses lèvres sur les siennes. Il entoura ses bras autour de sa taille, le reconnaissant au goût de ses lèvres… son Hiai. Ils restèrent là durant une éternité qui leur parut si courte. L’aînée Dokugin S’assit en tailleur, essuyant les larmes qui perlaient à ses yeux, lui demandant si ce qu’il avait entendus était vrai. Ce dernier, passant sa main dans ses cheveux, confirma, un léger sourire sur les lèvres, ajoutant qu’il préférait ne rien lui dire pour éviter de le voir pleurer, préférant un unique baiser, symbole de son amour qu’il pensait à sens unique, plutôt qu’un flot de larmes qui lui détruiraient le cœur. Le jeune brun se redressa et le poussa doucement, le faisant s’allonger, fermant d’un coup de pied la porte. Avançant au dessus de lui, ne lui laissant comme seul phrase que « Profitons de cette dernière journée ». Ils savaient tout les deux qu’ils se reverraient en cours, qu’il resterait quelques jours de vacances mais… aucun instant d’intimité comme en ce jour.
Il rentra vers vingt-deux heures, se retrouvant dans les bras de sa mère, inquiète comme il était impossible de l’imaginer, son père, lui, n’était que sur le point d’appeler un groupe de détective privé pour le retrouver. Kakijitsu rejoint bien vite sa femme, suivit de leur fils cadet dont les larmes perlaient aux bords de ses yeux. Il ne répondit pas lorsqu’on lui demanda où il se trouvait, se contentant de détourner la tête, se retenant tant bien que mal de rougir. Toutes les hypothèses furent cités, mais il les niais toutes, se retenant de rire lorsque son père proposa « chez sa petite amie » ce qui, en soit, n’était pas faux. Allant se coucher, il repensa à ce qu’il avait fait… à ce qu’ils avaient fait… ce que personne, sans doute, ne saura…
Sa peine de cœur s’efface lentement, il ne pourra pas l’oublier, mais sait qu’il peut aimer, il lui a fallut un an, un an à se détruire lui-même chaque nuit lorsque son visage lui revenait en mémoire. Désormais il reprend sa vie, un léger sourire sur le visage car une certaine personne lui a dit un jour qu’il était beaucoup plus mignon quand il souriait. Bishoo étant dans la même école que lui, il s’était préoccupé de son frère, le choyant, le protégeant, mais désormais. Quinze ans, ils sont à nouveau séparer. Il s’assit toujours seul, espérant chaque jours qu’un nouvel élève arrive, s’assit à côté de lui et que tout recommence, sans la fin qu’il a vécu. L’hiver était rude mais les fêtes arrivaient. Il rentrait chez lui, précédé de son cadet qui rentrait une heure plus tôt que lui. Il arriva enfin devant sa maison, ouvrit la porte et regarda sa mère avec un grand sourire tandis qu’elle préparait le repas. Il monta dans sa chambre, désormais la « tempête blonde » devait se débrouiller seul pour ses devoirs. Il ferme la porte et, alors qu’il allait allumer la lumière, une main l’attrape et le pousse sur son lit, la lumière de son bureau s’allume et lui agresse les yeux. Il prend un certains temps à comprendre, mais sa voix lui donna également un visage. Son petit frère venait de l’enfermer dans sa propre chambre et de lui braquer une lampe en plein visage. S’approchant lentement de son frère il s’assit à côté de lui et le regarda dans les yeux avec un faux air de détective. Une chose était sûre, il ne s’y attendait pas, mais son cadet, après avoir recherché une réponse dans ses yeux sans succès, lui demanda d’un air solennel « Qu’as-tu fait ce soir-là ? ». Hiai savait très bien ce qu’il voulait dire par « ce soir là » ais fit mine de ne pas comprendre, il se reçut à nouveau la lampe dans les yeux. Il se leva du lit et éteint la lumière de la lampe, se retrouvant dans le noir. Derrière la porte, sa mère leur demandait ce qu’ils faisaient. Bishoo ne trouva rien de mieux à dire que « J’enquête sur la passé de mon frère ». Heiwa laissa échappé un rire et insista pour qu’ils ouvrent, qu’il était l’heure de manger. Le cadet insistait à voix basse pour que son frère lui dise ce qui s’était passé, ajoutant qu’il s’était gavé de cookies pour pouvoir tenir toute la nuit sans manger. Le, désormais, lycéen sentait sa patiente faiblir, précisant en chuchotant qu’il ne pouvait pas le dire car sa mère entendait tout. Leur discussion continua de longues minutes tandis que leur chère mère patientait à la porte en insistant bien sur le fait qu’elle entendit tout.

« -Dis-moiiiiii
-Bon… mais je peux pas le dire alors… te plains pas… »

Oui, il avait craqué. Il attrapa son menton et releva sa tête, posant son front contre le sien, s’assurant qu’il soit bien là. Rapprochant son visage, mêlant leur souffle, il posa délicatement ses lèvres sur les siennes. Quelques minutes plus tard ils sortirent tout les deux répondant à leur mère qu’ils allaient se brosser les dents et qu’ensuite ils venaient manger. Depuis ce jour, son frère est au courant, ce qui filtra bien vite jusqu’aux oreilles de ses parents. Un jour, rentrant des cours avec une expression d’ennuie profondément ancré sur son visage, il ouvrit la porte et se retrouva plaqué sur le sol par son père qui, à l’inverse des autres jours, resta comme ça, un grand sourire aux lèvres. Alors que son frère se débattait dans tout les sens, retenu par sa mère, hurlant à qui veux l’entendre que ce n’était pas sa faute, son père élargit son sourire, l’accompagnant d’un « Alors comme ça t’es homosexuel ^^ ? ». Hiai se retrouva paralysé sur place. Kakujitsu ou Katsu pour ses amis, le remis sur pieds et resta immobile à fixé la statue qu’était devenu son fils aîné, laissant échappé un rire moqueur devant son état. Ce dernier mis un long moment à se remettre du faite que ses parents le sache, mais il s’attendait à des représailles, à des reproches, voir à un dégoût profond, mais rien. Juste un grand rire quand ils ressortaient le fait qu’ils aient hésité à le faire exposé dans un musée. Très vite, comme une rumeur qui passe de bouche à oreille, sans savoir qui avait vendu la mèche, une bonne majorité du quartier le sut, l’histoire se répandant chez chaque personne ayant la possibilité de le voir, mais malgré cela, une majorité le prenait bien et le laissait tranquille, allant jusqu’à rembarrer les groupes de jeunes.
Le printemps commence, les cerisiers sont en fleurs et, comme chaques jours depuis qu’il est dans le même lycée que lui, il l’attend de l’autre côté de la rue, allongé sur une butte, une brindille d’herbe dans la bouche, son regard se perdant dans le ciel bleu qui le surplombe, observant les nuages se rapprochant doucement. Une voix résonne, il se redresse et lui lance un grand sourire. Son petit frère court vers lui, faisant de grand signe de la main. Il s’arrête avant de traverser la route et, au moment où il allait s’élancer, plusieurs bras l’attrapent et le retiennent. Alors que Hiai se lève brusquement, cherchant à voir qui le retiens, il entends quelques brides de phrase, des mots qui s’assemblent, des phrase imprégné de dégoût, une demande, ils ne veulent pas qu’il le rejoigne, ils insistent sur le fait qu’il est homosexuel, lui demandant s’il n’a pas peur qu’un jour… plaquant l’une de ses mains devant sa bouche, dégoûté par ce qu’ils pensent, ce qu’ils le croient capable de faire à son propre frère. Les voitures sont passées, il voit à nouveau la scène, laissant sa main tomber, son sourire revenant lorsqu’il le voit se débattre, tournant sur lui-même en avançant pour se détacher de leurs prises, un grand sourire aux lèvres, affirmant qu’il ne ferait jamais ça, qu’il le juge mal. Son sourire est toujours là, son sac est à ses côtés, les yeux écarquillé, posé sur les mines effrayés des jeunes qui le retenait, son sourire se fend, ses mots repassent dans sa tête. Il baisse lentement les yeux. Une goutte chute depuis le ciel, percutant le sol de goudrons chaud juste à côté de sa tête, s’évaporant. Un cri résonne, que la pluie camoufle, des pleurs naissent, la pluie les camoufles, une groupe fuit, la pluie les camoufles, un corps est étendu sur la route, son reste de vie, la pluie le souffle…
Cela fait un mois, un long mois qu’il a été retrouvé, allongé sur le sol après avoir percuté une voiture. Personne n’a été mis en cause. Il a débouché du trottoir trop vite, le feu était vert et personne n’a vu la scène, personne ne croit en son histoire, personne ne croit en lui. Chaque nuit il le revoit, lui et son sourire, puis, comme un flash, apparaît son visage, posé sur le sol comme s’il dormait, seul un mince fil de sang coule de sa tempe mais le sol devient peu à peu un oreiller pourpre et il se réveille en sursaut à l’instant où la première goute tombe, avant qu’elle ne touche le sol, avant le début de la panique, peut-être avant le début de la fin. Il n’assistera pas à l’enterrement, se morfondant dans sa chambre, pleurant toutes les larmes que son corps lui offre, priant pour que Dieu existe, tandis que lui cesse d’exister. Il arrête les cours de guitare et de violon, s’enfermant dans les la lecture. Sa mère tentant de s’en remettre, forçant son sourire, essayant d’oublier, refoulant au plus profond d’elle-même ce qui s’était passé alors que son père restait silencieux sur cela, gardant, en outre, son sourire et sa joie de vivre, allant chaque dimanche sur la tombe de son fils, rageant contre lui-même et contre Dieu.
Ne sachant que faire, Hiai commença un cahier où il inscrivit son histoire, non pas sa vie, non pas ses pensées, non. Une histoire faite de proses et de vers, ses sentiments envers ce qui l’entourait, ce qu’il ressentait plus que ce qu’il pensait, recouvrant les pages de perles transparentes à chaque fois qu’il l’ouvrait.
Cela faisait deux mois, il se décida à aller se recueillir sur sa tombe, seul, parlé devant le bloc de marbre froid sous lequel il reposait. Il resta de longues minutes incapables de bouger, fixant d’un regard inexpressif la plaque de marbre. Les mots qui sortirent de sa bouche étaient froid, tout le monde se tourna vers lui, ne comprenant pas comment il pouvait parler comme cela à une personne défunte. Il ne bougeait pas, ce qu’il disait n’avait pas de vie, aucun pardon, aucun sentiment, juste des mots alignés, froid. Il tourna des talons et marcha lentement sur le chemin de gravier, repensant à ce qu’il avait dit, à ce qu’il s’était passé, à ce qu’il avait été avant d’être une simple plaque sans vie. Tous le suivait du regard, haineux, ne comprenant pas comment on pouvait être si mauvais envers un mort, puis, leur yeux s’adoucir, des larmes perlèrent tandis qu’ils ne le quittaient pas des yeux. Il s’était effondré sur le seuil, prenant sa tête dans ses mains et pleurant, hurlant des excuses, lui demandant pardon, tremblant. Il les sentit, ses mains. Tous sortirent, les uns après les autres, lui caressant doucement le dos, tentant de le consoler à leur manière tout en sachant qu’on ne remplace pas un proche. Le cimetière était vide, une voiture était garé non loin de l’entré, que faisait-elle encore là ? Une personne était adossée dessus, une casquette lui cachant le visage. Le soleil se couchait au loin tandis qu’il relevait la visière, observant l’astre disparaître au loin…

« C’est bien… il faut que tu pleures mon fils… »
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MessageSujet: Re: Hiai Dokugin   Hiai Dokugin EmptySam 6 Jan - 23:37

Les jours passèrent et la fin de l’année se rapprochait. Il venait d’avoir dix-sept ans et arrivait à peine à se faire au fait accomplis. Sa vie n’était plus qu’aller-retour au lycée. Il préférait s’oublier, sachant que, où qu’il aille, il fallait le payer, qu’importe ce qu’il faisait, il devait toujours payer. Sa vie devenait, pour lui, lassante, il en avait marre de cette chose que la majorité appelait « vie ». A quoi bon la garder si c’est pour en voir d’autre disparaître, à quoi bon continuer en sachant que tout le monde le fuit.
Il faisait sombre, les nuages ayant recouvert le ciel de leur voile grisâtre. Il marchait lentement, rentrant chez lui, comme chaques jours, comme chaques fois. La tête baissée, le cœur serré, il arriva devant chez lui, se tournant vers la porte. Relevant le regard vers la fenêtre de sa chambre à lui, avant. Un mince sourire naquît tandis que les larmes se mettaient à se glisser le long de ses joues. Il lança son sac devant lui et se tourna pour courir le long du trottoir. Il ne regardait pas devant lui, sanglotant, tremblant tandis que le ciel se faisait de plus en plus sombre. Un bruit de crissement de pneus, il se retourne. Une personne sort de la voiture, il la regarde. Les yeux embuée de larmes il affiche un sourire d’adieu et court, court, court aussi vite qu’il le puisse, essayant de fuir cette personne qui essaye de le rattraper. Elle a laissé derrière elle sa voiture, ne semblant se soucier que de lui. Ses larmes redoublent tandis que la pluie apparaît. Ses jambes le porte le plus loin possible tandis qu’il se murmure dans ses propre sanglots…

« C’est un beau jour pour mourir… »

Ses bruits de pas percutant l’eau deviennent de plus en plus forts, ses jambes sont lourdes, mais il ne cesse sa course, il se doit d’en finir. Courir jusqu’à épuisement, courir en priant pour que quelqu’un ne le voit pas, qu’il ne puisse pas l’éviter, que tout se finisse. La silhouette derrière lui semble avoir disparut, de toute façons il ne s’en soucis plus. Ses yeux ne voient plus, il a trop pleuré. Il ne parle plus, il n’en a plus le droit. Son cœur n’aime plus, il ne le doit pas…
La pluie redouble de force, un éclair résonne, un flash de lumière. Il tourne la tête et voit une voiture proche, trop roche. La fin. Enfin…
Il rouvre les yeux, allongé sur le trottoire, à sa place… la silhouette. Horrifié, il pousse un cri qui déchire le ciel, les nuages s’éloignent lentement. Aujourd’hui ils ne masqueront pas sa voix. Aujourd’hui ils ne masqueront pas ses larmes, Aujourd’hui ils ne le masqueront pas. Ils se contenteront d’emporter le souffle de son père.
Perdu, il rentra chez lui, laissant derrière lui le corps, laissant simplement un mot avec qui c’est. Il ne veut pas revivre l’interrogatoire. Il ne veut pas revivre tout ça.
Il rentre, trempé, sa mère l’accueil mais ne reçoit aucun signe en retour. Elle demande où est son père, il ne réagit pas et monte dans sa chambre. Assit sur son lit, il repense à tout, mais il est incapable de pleurer… il a trop pleuré. Il se lève et attrape son violon d’une main, le bloquant contre lui avant de prendre l’archet. Il le pose sur les cordes, les écoutes vibrer. Première création original : Sinfonia per uno morto.
Se sentant incapable de le tenir près d’elle. Incapable de lui offrir l’amour qu’il devrait recevoir. Préférant l’éloigner de ce lieu morbide où tant de personne qui lui son chers ont disparut, elle l’envoya dans une école lointaine nommé « Saint-Antoine ».
Il se trouvait sur le seuil de la porte, sur le point de partir, toutes ses affaires en main. Il se retourne vers sa mère, un sourire aux lèvres. Cela fait un mois que tout s’est passé, il n’est, à nouveau, pas allé à l’enterrement. Plongeant son regard dans celui de sa mère, il perd doucement toutes expressions et, avant de partir, les derniers mots… les mots d’adieu…

« Il m’a dit une chose avant de partir… « C'est un beau jour pour mourir » »


Description physique : Niveau habits il n’est pas très compliqué, s’habillant d’un T-shirt, de préférence le premier qui viens, et d’un jean. Les cheveux brun coupé court, il paraît que ça lui va bien ^^, de jolie yeux marron et une attitude désinvolte au possible qui lui va très bien. Je sais que vous en avez rien à faire mais il est très pudique (malgré son tic de se sécher avec son T-shirt XD). Il a une particularité physique : il rougit très facilement O_O !

Description psychologique : Joyeux, ça c’est une chose qu’on peut affirmer. Son humeur peut changer du tout au tout en un instant, à la limite de la schizophrénie. Tout souriant donc, il a, malgré tout, comme habitude de se retrouver seul quelque part, préférant la solitude aux groupes. Néanmoins le simple fait de le repousser, de manière voulus ou pas, peux le replonger dans un traumatisme ancien qui lui fait terriblement peur (je vous laisse découvrir comment il réagit =p). De même il être prit de panique lorsqu’une personne qu’il apprécie (ou même qu’il connaît à peine) disparaît d’un coup ou se blesse. Tout ce qui peux lui rappeler son passé peux, par la même occasion, enclenché une crise d’angoisse plus ou moins forte. Libre à vous de lui faire faire une crise cardiaque XD.
Je résume pour les flemmard : Joyeux, mais timide et (bonus) il peut redevenir très juvénile à tout moment (une véritable deuxième personnalité).

Ce qu'il/elle aime : Être seul, lire, faire la fête, boire et manger ça c’est une certitude, avoir plein d’amis ^^ (que c’est candide comme réaction =D)

Ce qu'il/elle n'aime pas : Bah… pas grand-chose. J’ai beau chercher je ne vois vraiment pas… à part, peut-être, évoqué son passé. Ah ! Qu’on le repousse aussi ! Et les homophobes ^o^ !

Autre chose : Hiai : chagrin, douleur, peine
Pour le reste je vous laisse vous débrouiller ^^

Je peux poser une question =D ? C’est quoi ton passage préféré =D ?
Allez, deux : Qui a pleuré XD ?
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Tami Hitaka
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MessageSujet: Re: Hiai Dokugin   Hiai Dokugin EmptyDim 7 Jan - 1:37

........ bon moi j'ai adorée toute l'histoire mais ... argh y a pas de mot .... c'est vraiment ... *déprime* tu écrit .... mais tu écrit tellement bien .... je pleure tient , m'enfin ça c'était à prévoir . Heu mon passage préféré c'est heuuu ... *cherche* .... .aaaargh mais j'ai adorée toute l'histoire donc voilà , bon c'est trop horrible donc jte valide pas tu te débrouille .... * sombre dans une dépression profonde *

Tami : *soupire* fiche validée
Me : *chiale * ... nan mais ...... nan mais ..... *peut plus parler* [ je n'en fais pas trop j'suis réellement en état de choque u_u ]
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