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 Un au revoir qui, peut-être, se dit "adieu" [Quite

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AuteurMessage
Hiren Aiseki
Autoproclamé admin et beau gosse de l'année /Barman au Exited nigth / En cachot, bien accompagné
Hiren Aiseki


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Un au revoir qui, peut-être, se dit "adieu" [Quite Empty
MessageSujet: Un au revoir qui, peut-être, se dit "adieu" [Quite   Un au revoir qui, peut-être, se dit "adieu" [Quite EmptyLun 16 Juil - 21:23

Ses affaires en main, il marche jusqu'à la voiture qui doit l'éloigner de ce bâtiment, peut-être à jamais, qui sait ? Personne... à part peut-être cette aimable personne que l'on a, un jour, surnommé "destin". Un dernier regard, le cœur serré, ces larmes séchées, ne sachant plus pour qui couler, coulant le long de son départ. On dit « au revoir » et on recommence, juste quelques pas de plus et c'est finis, c'est partis, on s'en va, loin, très loin, pour, un jour, revenir... ou pas.

Le taxi klaxonne, pressé de s'éloigner le plus vite possible de l'établissement, espérant pouvoir faire d'autre menues monnaies que celles que lui offrira le jeune homme, à l'époque âgé de 18 ans, en échange d'un service. Tout marche ainsi, un service et on paye... il a voulus rendre service, il a payé.

« Au revoir... ou peut-être adieu... qui sait ? »

Quelques pas dans le gravier, lourd, résonnant dans sa mémoire, avant de s'échapper de tout ça, fermant la porte d'un coup sec et de partir, retrouver ce lieu où il saura se retrouver... chez lui...

Pourquoi est-il parti ? Son histoire depuis cet instant ? Non, son histoire jusqu'à son retour...
Simplement, lors de ses 17 ans, cette année où il venait d'arriver, il a rencontré deux personnes qui furent déterminante, celles qui ont choisis, sans le vouloir, son parcours, son départ.
Ryuichi, l'énergumène qui lui servit de professeur de musique et, également, d'amant. Une belle histoire bien que mouvementée, elle se termina après une ballade paisible dans un parc d'attraction, lui expliquant qu'il n'arrivait plus à lui offrir tout ce qu'il lui offrait, toute cette âme, tout ce cœur dont il lui faisait don auparavant. Lui demandant de l'excuser, sachant que cela serait impossible, il repartit, seul... mais pourquoi ? Simplement "à cause" de cette seconde personne, celle à qui il a sauvé la vie, celle qu'il n'a fait qu'entrevoir... Shichim Dacoyo.
Après avoir sauvé ce dernier et l'avoir raccompagné dans sa chambre, il créa, à son insu, en lui, une seconde relation, un "second amour" peut-être, ou simplement une amitié, une compassion, trop forte, qu'importe, le fait est que, lorsque le petit rose dût aller remercier, à l'infirmerie, les autres personnes l'ayant découvert et sauvé, ce dernier s'éclipsa, en plein milieu des excuses... la scène ressemblait à peu près à celle-ci :
Citation :

Adossé à côté de la porte, les bras croisés, il le fixait, attendant qu'il réagisse, qu'il parle, mais il le savait pertinemment... ce n'était pas son genre de parler. Alors, il tenta de jeter un léger regard "aux autres", à eux, autour de lui, un simple regard pour leur faire comprendre qu'il fallait franchir la barrière, sa barrière... mais non. Il n'en fût pas capable, gardant ses yeux sur lui, le scrutant, le dévisageant presque à nouveau à chaque seconde et ce cœur qui battait, toujours plus fort, à l'instant où il osait dessiner du regard ses lèvres, à l'instant où il croisait à nouveau son regard... son regard... presque apeuré. Trop... s'en était trop. Il ferma les yeux et jeta sa tête sur le côté, profitant d'un court instant de calme, qu'il s'offrait à lui-même, pour reprendre constance, reprendre ce souffle qu'il avait perdu.

Il se redresse et, sans lui jeter le moindre regard, il ouvre la porte, la franchissant, une main encore sur la poignée. De profil, il fait un bref geste de la main en signe de salut, gardant son regard posé à l'extérieur avant de prononcer quelques mots, quelques simples mots...

« Au revoir, surement à une prochaine fois, on va peut-être se recroiser d'ici là... portes-toi bien... »

Il ne savait pas pourquoi il fuyait si vite, pourquoi il fuyait simplement, mais il en ressentait le besoin... la fuite. Il sentait à nouveau son cœur se serrer au creux de lui alors qu'il fermait la porte, puis, restant immobile, la tête baissée, il murmura, discrètement, peut-être pour s'assurer que l'on ne l'entendrait pas...

« Tu sais où frapper si tu as un problème... »

Relevant brusquement la tête, il donna un coup sec au niveau de son cœur, serrant les dents pour ne pas crier, serrant les dents pour ne pas hurler, non pas la douleur de son coup, mais la douleur de ses propres pensées, de ce qu'il pensait de lui...

*Tu as déjà quelqu'un idiot !!*

Puis, courant, il partis... le bruit de ses pas ne résonnaient déjà plus dans les couloirs lorsque les autres quittèrent également cette infirmerie...

Voilà.
La suite ? Il a passé une année seul. Une dur année, cherchant sans cesse à les éviter, l'un comme l'autre... il ne voulait pas, non,, il ne pouvait plus les voir. Chaque fois que quelqu'un frappait à sa porte, il espérait que ce soit l'un ou l'autre, tout en priant pour que le contraire arrive. Si bien que, désormais, à bout de souffle, à bout de nerf, il part.

Il vécu une année chez sa tante, accumulant une somme peu importante, mais suffisante, pour s'acheter un appartement, pour ne pas rester un poids pour elle... pour ne pas devoir. Son malheur, ou son bonheur, a voulut qu'il ne trouve un appartement dans ses prix qu'à proximité du pensionnat où il avait élu domicile il y avait une année de cela. Trouvant un travail en tant que serveur, ayant officié en tant que serveur, cuisiner et homme à tout faire dans un petit restaurant, montant en classe, près de chez sa tante, ce métier lui paraissait le plus adapté pour gagner sa vie. Les débuts furent difficile, mais désormais, cela faisait deux ans qu'il travaillait dans le même restaurant, en tant que serveur, principalement, mais aidant, quelque fois, à diverses tâches, pour se faire un peu d'argent à mettre de côté, ou simplement par pur sympathie...

Voilà le récit, résumé et détaillé, de ces 4 années disparut, de ses 17 ans à ses 21 ans...
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