Migraine , coma , Shisuzu dans un mauvais état ...

Le petit énergumène venait encore de s'engueuler avec Ritsuka . Non , ce n'était pas tellement le terme à employer . Il avait plutôt bien engueulé Ritsuka , oui , c'était plutôt ça . Il avait eu deux flash , du passé , et ne comprenait strictement plus rien . Il venait de tomber subitement dans un profond coma , à cause d'une terrible migraine , qui lui avait provoquée des saignements provenant de son nez . Le sang ... il détestait plus que tout ce liquide si rouge , collant au goût métallique . Un liquide assez épais aussi . Putain je sais pas quoi écrire ...... *iceberg* , ahum , donc je reprend . Sa tête basculait parfois en arrière , sur le côté et en avant . Se faisant traîner pas le grand brun si taciturne et froid . Mais rien ne le touchait ? rien ne lui faisait du mal ? il n'avait donc aucun coeur ? Shisuzu avait pourtant dit des choses horribles , qui auraient fait mal à n'importe qui . Mais apparemment , pas au descendant des Sade .D'ailleurs , celui-ci avait un comportement de plus en plus étrange . A embrasser le petit énergumène de la sorte était quand même assez suspect . Le vrai Ritsuka n'aurait pas fait tout ça , il n'aurait pa aidé le chaton dans la cafétéria , il ne l'aurait pas embrassé , il ne l'aurait pas aidé pour l'ascenseur ..... tout était si bizarre . Pendant son sommeil , Shisuzu avait un tas de flash , non , on ne pouvait pas dire flash . Car c'était comme des petits films , de cinq minutes ou plus . Des films , dont il ne se souviendrait sûrement pas lors de son réveil . Tient , parlons en de son réveil . Mais avant ça , mister Sade et l'infirmière avait déposés le petit handicapé sur un lit , de sorte à s'occuper de lui le mieux possible . Comment allait se passer son réveil , est ce que le descendant des Sade allait rester ? allait-il partir ? il valait mieux pour lui qu'il parte en effet , car quand Shisuzu reprendra ses esprits , il risquerait de hurler une fois de plus sur le grand brun , aux yeux de félins .

[ je m'excuse du plus profond de mon âme pour ce poste si minable , mais je vois pas trop quoi dire d'autre .... ]

Chi suivit le fauteuil avec un élève dedans et l’autre qui poussait, ce n’était pas des élèves qu’elle connaissait. Arrivé à l’infirmerie, on déposa le petit dans un lit, Chi alla chercher de l’eau, d’abord pour nettoyer l’enfant pour enlever tout ce sang qui avit couler de son nez. Ensuite, elle le déshabilla pour lui mettre une petite blouse blanche, il avait l’air plus propre comme ça, elle prit la tension et la température de l’enfant, il ressemblait à son petit Natsuo, et cela lui donnait encore plus l'envie de le soritr de là, de l'empecher de souffrir. Et elle commençait à s’inquiéter de son manque de réaction, déjà qu’il était dans un assez mauvais état, son évanouissement était peut-être du à son mauvais état. Il fallait qu’elle interroge l’accompagnateur, au premier regard posé sur lui, oui enfin elle le regardait. Elle se demanda qui était ce très beau mec, mais cela lui passa vite, heureusement, elle avait quelqu’un à soigner.

« Qui est- ce garçon, puis-je savoir comment s’est-il évanouit ? Depuis combien de temps il est comme ça ? Et toi t' es qui ? »

Chi était agressive, parce que tout cela était traité dans l’urgence, elle en avait rien à foutre des humeurs des gens, elle avait un enfant sur un lit qui n’était pas bien et pour lui donner un maximum de soin, elle avait besoin d’en connaître un maximum sur lui. Tout le reste, elle s’en foutait. Déjà, il était un peu plus présentable, maintenant elle avait besoin de savoir quel genre de traitement, elle devait lui administrer (prends un peu le rôle du médecin la, rien à foutre). A cet instant la seule chose qui comptait c’est qu’elle avait dans son infirmerie un petit garçon et qui lui fallait des soins urgents.

[Ahm... j’m’excuse déjà des dérapages à venir vu le tripe que je me tape sur mémésaine xD]

Ritsuka, l’Isis le plus froid et distant du groupe, aida l’infirmière à installer le gamin et s’assit tranquillement la laissant faire son boulot tranquillement, n’était guère fait pour aider les autres. Il préférait largement la laisser faire et ne pas aggraver l’état du gamin que d’essayer d’aider et de le faire retomber dans quelque chose de grave. Il toisa un instant la demoiselle, non pas physiquement mais du côté de ses compétences.
Elle avait l’air, selon lui, assez sérieuses et loin d’être nouvelle dans le métier, un bon point pour elle d’ailleurs, car ainsi personne n’aurait à appeler l’hôpital et donc en aucun cas le médecin de Shisuzu n’aurait à intervenir. Mieux les deux hommes se voyaient, mieux ils se portaient. Il fut sortit de sa rêverie quand la belle infirmière (*enregistre l’avatar dans ses document* ^___^;;) le sortit de sa rêvasserie de façon assez brusque. La brun aux cheveux tel l’ébène, semblant constater chaque élément de ces questions.
N’aillant pas l’habitude de parler il lui était bien évidemment peu agréable de le faire, mais dans ce cas il n’avait donc pas le choix et de plus, il n’aurait sûrement pas besoin de parler plus que cela alors faire cet effort ne devrait pas lui coûter la vie. Sa voix masculine et grave s’échappa d’entre ses lèvres, de façon froide et encore bien distante.

" Lui... Shisuzu Inchi. Cause de l’évanouissement je dirais faiblesse physique et énervement. Il a été emmené directement ici et se trouve dans cet état depuis moins de dix minutes. Et moi..... cela n’a guère d’importance pour l’instant très chère... "

Il parlait ici du patient, qui se trouvait être assez fragile. Son calme et son apparente tranquillité semblaient quelque peu en décalage vu l’état dans lequel c’était encore mis Shisuzu en voulant lui prouver la colère qu’il ressentait à son égard. Remarquant la once d’inquiétude qui avait traversé le regard de la demoiselle.
Comment pouvait il encore hausser la voix? Il devrait se reposer au lieu de s’énerver contre lui pour des raisons plus futiles et médiocres les unes que les autres. Ritsuka se déplace prés du corps de Shisuzu, sans obstruer le passage, pouvant fournir son aide à l’infirmière à toute instant.

[ oui bah pour l'instant il n'y a plus de délire à cause de ce pu** de mémésaine qui marche plus .... -_- ]

Le petit chaton handicapé se faisait incroyablement bien soigner . En effet , la jeune demoiselle devait être infirmière depuis déjà quelques années maintenant car , apparemment , elle maîtrisait très bien tous les faits et gestes qu'il fallait faire , pour stopper les saignements et la migraines . Les films que Shisuzu se passait en boucle se brouillèrent , petit à petit , laissant un noir profond apparaître . Mais il y avait aussi autre chose . Petit à petit , il reprenait conscience , et pouvait , maintenant , bien entendre la voix des jeunes gens à ses côtés . Certes , il les entendaient , mais ne les comprenaient , pour le moment , pas . Etant dans un état de fatigue monstrueux , il ne pouvait plus faire grand chose , et hurler comme tout à l'heure lui serait impossible . Quelques longues minutes passèrent , dans un silence , parfois coupés par quelque petits bruits provenant de dehors . Plus d'une demi heure était passée , maintenant , ce n'était plus très sûr que Ritsuka soit encore là . D'ailleurs , il ne savait pas où il était , il n'avait plus conscience de ce qu'il s'était vraiment passé . Lentement , il ouvrit ses yeux , ayant comme vu , le plafond aussi blanc que la neige . Il clignât plusieurs fois des yeux, avant de revenir vraiment sur terre . Après avoir fait cela , il bougea son bras gauche , la seul chose qu'il pouvait bouger , et tourna la tête . Et là , tel ne fut pas sa surprise en voyant , juste en face de lui , une infirmière , très charmante d'ailleurs . Il poussa un petit bruit très léger d'étonnement . Léger , mais mignon -tout de même u_u' - . Il scruta un peu le lieu , constatant qu'il était à l'infirmerie . Mais que faisait-il là ? que lui était-il arrivé ? .... toujours la tête tournée vers la droite , le regard fixé sur la fenêtre , un peu plus loin , il plongea dans ses pensées , sans rien dire .

* ..... que c'est-il passé ? ..... je .... j'allais à la cafétéria et .... et une bande de garçon m'a embêté ... après ..... après quelqu'un de grand et brun m'a sauvé et ... ah oui , Ritsuka .... et ensuite ... ensuite il m'a aidé à manger un peu mais .... mais il s'est fâché et .... enfin , je sais plus trop ... je l'ai suivit dans les couloirs et ... il y a eu ce ... cet étrange baiser .... et après je .... ah oui ....... aaaah la poisse ... je veux plus le croiser ce grand poisson pané .... il est méchant avec moi , et il prétend me connaître ... mythomane oui ..... *

Il toussota légèrement , fermant doucement ses yeux une seconde fois . Il les ouvrit , et fixa l'infirmière , n'ayant toujours pas remarqué Ritsuka (si il est là u_u' ) . Le silence s'imposa , mais fut tout de suite rompu , par une voix très faible et cassée , de mister Inchi .

" ... Madame l'infirmière ..... il est où ...... Ritsuka ...... ? .......
.....
.....
Madame l'infirmière ..... c'est vous qui m'avez soigné ? .... merci ......
.....
.....
Madame l'infirmière ........."

Des larmes commencèrent à tomber et à rouler sur ses joues , pour atterrirent sur les draps blanc du lit . Toujours en fixant la demoiselle , il continua sa phrase , un air tout triste sur le visage .

" Pourquoi mon coeur il me fait mal ?
......Pourquoi je ... je comprend rien à tout ça .....
Pourquoi ..... pourquoi j'ai ces espèce de flash dans ma tête .... des flash , où je suis avec Ritsuka ......
.....
.....
Vous avez ... je le connais à peine ..... et ..... et j'ai l'impression que lui , connaît tout de moi ..... je .... il a parlé du passé mais .... mais j'ai pas compris .... j'ai pas compris madame l'infirmière .... moi tout ce que je voudrais ... c'est reprendre une vie normale .....
......... je .... il paraît que j'ai voulu me suicider mais .... mais je sais pas pourquoi ... je sais plus ..... je me rappel plus de certaine chose ..... "

N'ayant toujours pas tourné la tête vers le grand brun ténébreux , il racontait des choses , que l'infirmière ne devait sûrement pas comprendre . Mais il avait besoin de les dires ces choses , il avait besoin !

Chi en apprenant le prénom du garçon, alla consulter le dossier médical, en même temps qu’elle le lisait, elle continuait à s’occuper de Shisuzu. Au moins, l’autre ne la dérangeait pas puisqu’il s’était éloigné. Le gamin venait de sortir d’une tentative de suicide, et souffrait de perte de mémoire sur certains faits de son passé. Il s’était énervé contre l’autre personne et cela lui avait provoque cet évanouissement. Chi comprit qu’il était encore fatigué de l’hôpital, et surtout Shisizu ne devait pas se sentir très bien dans ce fauteuil, car il était mis qu’il était une vrai boule de nerf. Au bout d’une demi-heure, Shisuzu commença à se réveiller. Il se mit à parler avec dans la voix de la peur, il était embêté par d’autres garçons, tien comme son Natsuo, elle comprit que même dans ce lycée de riche, les gens pouvaient être très cons. Un garçon l’avait aidé et que c’était justement celui qui était là de prénom Ritsuka, il parlait de lui inquiet, il ne savait pas qui il était, mais pourtant des images revenaient avec lui, et ils s’étaient embrassé et lui avait aimé ça.

*Tiens il y a une histoire d’amour, l’autre est tellement froid que si ça se trouve, il n’a pas montré ses sentiments et ce môme a craqué. Pour l’instant, il a tout oublié, mais je vois que cela revient vite, et cela l’enerve car il ne comprend rien. Il va falloir y aller tout doucement.*

Chi comprit que la situation était délicate et que pour l’instant, il ne valait mieux pas que Shisuzu voit Ritsuka, délicatement elle ferma le rideau du lit pour plonger l’enfant dans son intimité et elle commença à discuter avec lui pour le détendre.

« Ca va aller, tu sais, tu as simplement perdu la mémoire de certains faits, je pense et ceux-la reviennent doucement t’embêter, c’est pour ça que ses prochains jours vont être difficiles, d’accord. Maintenant, tu vas doucement fermé les yeux et t’endormir, on en reparlera quand tu seras un peu reposé et ne t’inquiète pas pour Ritsuka, ce n’est pas important. »

*Du moins pour l’instant.*

Elle fit une piqûre au bout de choux pour le faire s’endormir plus rapidement et sortit de la petite chambre crée par un drap. Elle alla rejoindre l’autre personne qui n’avait pas voulu s’identifier, mais dont le bout de choux avait trahi l’identité. Discrètement, elle commença à lui parler.

« Alors Monsieur Ritsuka, vous ne savez pas quoi faire de ce gamin, il faudrait décider assez rapidement, car il va maintenant commençait à retrouver ses souvenirs, et quand il se rappellera son suicide il lui faudra comprendre ce qui s’est passé. Peut-être que si vous l’aidiez ça lui permettrait de ne pas s’énerve quand les souvenirs reviennent ainsi, il ne ferait pas de crise comme celle-ci. Il a déjà était bien assez amoché, vu qu’il est un peu brisé de partout. »

*Ca serait bien de ne pas lui briser le cœur aussi.*

Oui, Chi avait comprit que Shisuzu était amoureux, rien qu’avec ses paroles, pourtant lui-même ne s’en souvenait pas, cependant son cœur lui faisait mal et à son age le cœur qui fiat mal s’en comprendre pourquoi ça ne pouvait être que de l’amour.

« Il va falloir prendre une décision Monsieur Ritsuka. »

Chi était douce dans ses propos, elle n’était plus agressive, maintenant que le gamin s’était réveillé, elle n’en avait rien à foutre que Ritsuka ait l’air d’un ténébreux, quoi que cela lui donnait un charme fou.

Ritsuka avait prit tranquillement place dans un coin de l’infirmerie, s’étant volontairement éloigné de lui. Ce dernier ne voulait certainement pas le voir lui, surtout lui. Lui qui était la sources de tous ces maux, lui qui était la source de sa décadence, lui qui n’était qu’une ombre à ne pas croiser apportant la miséricorde. Un simple pion, une pauvre marionnette pitoyable qui savait pourtant si bien faire du mal aux gens, les faire souffrir jusqu’à ce qu’il en crève. Mais n’était ce pas là ce que son père avait dit?
Ne lui avait il pas certifié que tout se passerait ainsi?
Si... Encore une fois...
Mais ...DANSONS LE FRANCH CANCAN! ..... <<" ... ok j’remballe... Ahm... heu... oui ^^;

L’Isis était calmement assis dans un coin, s’étant mit sur un des lits libres, les jambes en tailleur, un coude sur sa jambe droite et sa tête reposant nonchalamment sur sa main libre. Il regardait ainsi la fenêtre, observant comme toujours la belle, si belle nature amoureuse de tout et de rien. L’air évasif il regardait le jour descendre doucement. Il regarda sa montre qui affichait consciencieusement ses trois heures moins cinq. Il avait beau avoir une réunion il n’irait pas, celle si l’ennuyant mortellement comme toujours et ayant cette fois ci un alibi solide pour ne pas venir. Un prétexte plus que véridique étant donner que mister Inchi allait vraiment mal et que, l’ayant récupérer il devait s’assurer de son état de santé, comme tout bon Isis. Quelques paroles lui parvenaient, seules celles de l’infirmière qui, elle, parvenait à parler plus fort que le lycéen si mal en point. Quelques bribes de phrases, quelques mots dérisoire, illusoire, quelques parcelles de choses. Son esprit vagabondait déjà bien loin de ses murmures, songeant à des choses et d’autres, l’air froid et fermé, comme toujours, si associable dans sa beauté.
Une fine vois cristalline et féminine vint le tiré de sa rêverie, lui faisant détourner le regard de la fenêtre pour se poser sur une jeune femme. De ses yeux de félin il l’observa un instant, la toisant d’un regard indifférent, écoutant ce qu’elle avait à lui dire sans bouger, seulement en la fixant avec une peu plus d’intensité. Ce fut par la suite sa propre voix mélodieuse et rauque qui se fit entendre, restant si délicate et raffiner, parlant à voix basse pour ne pas déranger Shisuzu qui semblait avoir retrouver un semblant de tranquillité grâce à l’infirmière.

" Ritsuka, et non pas monsieur, je n’ai pas encore l’âge pour que l’on m’appelle ainsi... Veuillez m’excuser mais... je ne vois pas en quoi je puis lui être utile. Il refuse ma seule présence et respirer le même air que moi lui semble tout bonnement insupportable. De plus je n’ai rien à lui rappeler sur un passé commun. Nous nous sommes croisés quelques fois sans plus... "

* Je ne tiens guère à lui rappelait tout cela, sa déprime, les railleries... "

Les railleries et moqueries auxquelles il avait eut droit ses derniers mois ? Et en quel honneur d’ailleurs? Ritsuka lui-même n’avait réussit à le savoir de source sure. Il évita de croiser le regard de cette infirmière qui semblait vouloir se mêler d’une affaire qui n’était visiblement pas la sienne. Il n’y avait pas eut de bon moment entre eux, sauf peut être.... ahm... passons cette partie de leur passé dans les sources chaudes. Il n’allait tout de même pas imposer à Shisuzu un passé dont il ne voulait pas entendre parler. Pourquoi le briser de nouveau en prétendant l’air à se rappeler.... La voix de la jeune femme avait beau être douce, elle n’inspirait qu’un sentiment d’exaspération au ténébreux Isis. Cette impression qu’elle rendait les choses un peu trop simples. S’il avait pu simplement prendre une décision à ce propos elle l’aurait sûrement fait et tout aurait été plus simple.

" De quoi parlez vous? "

La question avait beau être clair cela n’aidait en rien les personne autour. Mais comment décrypter un ‘il va falloir prendre une décision"

[^^; désolé je n'arrive pas à écrire]

Les larmes du petit énergumène coulaient toujours sur son visage , un visage angélique et enfantin , un petit visage qui n’exprimait pas beaucoup la douleur qu’il ressentait . Il y a quelque mois , avant que cet accident , ou plutôt cette tentative de suicide arrive , le petit chaton souffrait énormément , et cela ne se voyait pas tant que ça . Bien sûr , on pouvait voir , au bout d’un moment , que son sourire n’était pas du tout sincère , loin même , et que ce n’était qu’un sourire forcé . Maintenant qu’il avait perdu la mémoire , son sourire était redevenu sincère , enfantin et joyeux , mais est ce que cela allait encore durer longtemps ? cela restait à voir .

…..

Un peu plus tard , une fois que l’infirmière l’ai écouté parler , elle-même déclara quelque chose . Une chose assez étrange d’ailleurs pour le petit lycéen handicapé . Perdu la mémoire ? non , ce n’était pas du tout possible ! Shisuzu ne voulait absolument pas le croire ! bien qu’au fond , il commençait à s’en rendre vraiment compte , qu’un bout de sa mémoire avait été effacé . Mais ce qu’il ne savait pas , c’est que ce n’était pas n’importe quel bout . Oui , c’était un bout important , bien trop important . Il avait aussi perdu les sentiments qu’il avait auparavant pour le grand brun taciturne et ténébreux . Maintenant tout ce qu’il éprouvait n’était que de la haine .

Puis vint autre chose aussi . Shisuzu n’eu pas trop le temps de réagir ou de dire quoi que ce soit . Il vit l’infirmière avec une assez grosse piqûre en main . Que voulait-elle faire avec ? l’endormir ? mais pourquoi ? il venait de se réveiller ! non il ne voulait pas re sombrer dans un sommeil profond , et encore se souvenir , des choses du passé . Il émit un léger petit bruit , essayant de soulever un peu son corps , avec son bras gauche , mais il retomba , tout d’abord doucement , puis brusquement , sur le lit , entouré de grand rideaux blanchâtre .

Et ce qu’il devait arriver arriva . Le noir , les ténèbres . Le sommeil . Le petit chaton à la chevelure multicolore venait de s’endormir , mais son sommeil était loin d’être agréable . Non au contraire , il était plutôt beaucoup mouvementé . Car , encore un autre films fit apparition dans son esprit . Et quel film à votre avis ? la scène du suicide . Il se revoyait , caressant le visage de Ritsuka , en larme . Il s’entendait aussi , oui , il s’entendait dire des choses . Des choses cependant étrange . Mais remarquez , tout ce qui était en train de se passer était étrange et surtout , insupportable , pour le pauvre Shisuzu Inchi .

Pendant ce temps , les minutes passaient . De longue , très longue minutes d’ailleurs . Et Shisuzu était toujours dans son « rêve » . Que disait-il donc par là ? il aimait Ritsuka ? pourquoi l’embrassait-il de la sorte ? pourquoi pleurait-il comme ça ? pourquoi lui disait-il des choses si …. Si absurde ! mais pourtant , qui était totalement vrai , à l’époque . Puis vint le moment où il se détacha des bras du brun taciturne et ténébreux . Là , il commençait déjà à se dandiner légèrement dans son lit , ainsi que de pousser quelque gémissements , pas très audible pour le moment . Puis vint encore des saignement de nez , il se tenait , devant la fenêtre , à regarder le vide, les yeux encombrés de larmes . Les gémissements étaient de plus en plus forts , des gémissements de peur profonde . Il tremblait , transpirait , c’était tout simplement horrible ! puis là , dans son rêve , il sauta enfin de cette fenêtre , sur laquelle il s’était éternisé , sachant que , à ce moment là , Ritsuka ne voyait pas . Et , juste au moment où il allait s’écraser sur le sol , le petit chaton poussa un énorme cris d’effroi . Un cri terrifiant . Il se réveilla en même temps de son sommeil , agité , en larmes . Cette fois , il se rappelait , et ne comprenait plus rien du tout . Tout était encore brouillé , et son nez saignait encore , laissant son sang couler sur les beaux draps blanc , maintenant tâchés de ce liquide collant . Le lycéen ne faisait que gémir et de trembler , mais il réussis quand même à dire , entre quelques sanglots :

« Ah … aaah …..-pleur- …… c’est horrible … -pleur- horrible ! ….. Ritsuka … Ritsuka …. RITSUKA !!!!! –pleur- …. »

Pourquoi criait-il le prénom du ténébreux de la sorte ? pourquoi pleurait-il comme ça ? malgré tout ce qu’on disait et ce qu’on avait dit , la seul personne , dont il avait besoin en ce moment , était bel et bien Ritsuka . Pourquoi cela ? lui-même ne le savait pas , mais c’était comme si son cœur contrôlait tout . Son cœur criait Ritsuka , son cœur voulait Ritsuka . Il voulait qu’il soit à ses côtés , pour je ne sais quelle raison . Il le voulait , son cœur le hurlait , et Shisuzu était complètement contrôlé , par son cœur .

* Pourquoi j’ai envie qu’il soit à mes côtés ? pourquoi je réagis comme ça ? quel était ce flash back ? c’était quoi tout ça ? pourquoi je le veux maintenant , ce bâtard ! j’ai besoin de lui … je sais même pas pourquoi ….. *

« Madame l’infirmière ! ……-pleur- je veux voir Ritsuka … Ritsuka ….-pleur- madame l’infirmière , s’il vous plait …. Je vous en pries … ne me dîtes pas qu’il est partit ….. »

Chi regardait Ritsuka pendant qu’il lui parlait, elle avait l’impression de s’adresser à un adulte pourtant à son âge, on devait être encore un peu enfant. Lui, il était plus qu’adulte, sure de lui et charmeur. Elle eut l’impression qu’il se moquait d’elle, elle le regarda et eut envie de rire, son sérieux, sa voix ses intonations, et son regard lui donnait envie de rire (aillez, j’en suis sûre Chi est folle boum un marteau)
Et c’est ce qu’elle finit par faire rire. Quand elle fut calmer, elle se décida à lui répondre.

« Excuse-moi, mais la tu me fais trop rire, tu n’as vraiment rien comprit toi, mais bon c’est pas grave, mais décide-toi parce que la piqûre que j’ai faite à Shisizu n’est pas éternelle et je ne pense pas que ses rêves soit très doux, je pense plutôt qu’il est train de passer un sale moment, les souvenirs ont commencé à revenir et là en ce moment le reste, il doit se les prendre en pleine tronche. Même si la piqûre a un effet apaisant, hélas je ne contrôle pas le moment où le réveil des souvenirs se fait, et c’est normal que certaines choses commencent à revenir. Au fait, tu devrais arrêter de te mettre un masque, tu fais vraiment peur. »

L’infirmière se retenait de rire, il lui rappelait un des gamins qu’elle avait eu dans son service qui jouait au dure méchant avec les autres pour les éviter, mais un soir Chi l’avait surpris à pleurer, elle l’avait aidé et puis il n’avait plus jamais versé une larme et n’avait plus non plus embêter personne, il était mort en silence de sa longue maladie. Pourtant à sa mort les autres enfants avaient pleurés, ils avaient finis par eux-aussi voir son bon côté.
Chi entendit Shisuzu gémir dans son sommeil, elle regarda sa montre le calmant n’avait pas fait effet très longtemps, elle sentait que le réveil allait être dure, elle alla au téléphone commander à manger, et puis rentra dans la petite chambre du gamin, elle posa sa main sur son front pour le détendre un peu, elle sentait bien que le cerveau avait décidé de lui montrer ses oublis, et parfois c’était mieux quand c’était oublié. A son réveil, il était paniqué et en manque, non pas de drogue mais de Ritsuka, il le réclamait, l’infirmière sourit, elle n’avait pas le droit de lui dire qu’il était encore là, c’était à lui de prendre sa décision soit de venir et d’assumer soit de partir et là ça serait à elle d’aider ce gamin, elle se rendait compte qu’elle avait peut-être été un peu idiote d’avoir ri de Ritsuka, mais elle n’avait pu se retenir, bien sur elle se doutait que pour lui la vie n’avait pas du être facile, mais justement qu’il montre une telle férocité, ça l’avait fait rire.

« Ca va aller, tu vas d’abord commencer par manger un petit quelque chose Shisuzu, c’est ça ton prénom, l’autre me l’a dit pour que je puisse trouver ton dossier médical. Tu vas voir après un petit quelque chose dans l’estomac, on verra pour Ritsuka, il faut d’abord être en forme pour attaquer le reste d’accord. »

Chi sourit à ce gosse, il était si mignon, elle comprenait que Ritsuka n’est pas pu résister en fait, qui le pourrait finalement ? Chi le regardait, elle aurait voulu qu’il mange un peu avant d’attaquer le problème Ritsuka le beau brun.

[c'est pas evident un post a trois, en plus avec vous deux, j'ai l'impression de mimiscer dans une hisoire qui ne regarde que vous, ça fait drôle de vous avoir tous les deux en post, c'est bo l'amour]

[Meuh voyoooons! *o* t'es la bien venue! Et pis on t'invitera au maria.. X____x
Ritsuka: ==' tu disais du conne?
Me: X___x guaa... j'ai envie d'une tarte au pomme avec du chocolat chaud d'ssus
...
Giga teuf... Et puis? Qui qui te dit qu'ils vont finir ensemble? ^______^; *se prend une savatte dans sa tronche* ok ok j'écris =="]

Arrêter de se mettre un masque.
Il songea quelque instant à ses mots, ses paroles, qui se répétèrent et se répondirent en écho dans sa tête, telle une litanie tranquille qui pourtant révéler une vérité plus que pesante pour lui car sans ce masque il s’effondrait comme un pauvre et simple château de cartes fragile et bancal n’ayant rien pour assurer son maintien pourtant si important. Sans sa froideur et sa glace perpétuelle dans laquelle il était enfermé depuis son enfance il s’écroulait tout bonnement. Et si son asociabilité s’était accru au cour des derniers moins s’était pour de très simples raisons, dont entre autres, pouvoir sortir de l’emprise de son Père sans devenir violent à chaque instant comme cet homme lui avait enseigné. Il n’était que modelé, vide, sans sens profond, et ne vivait qu’en simple petite poupée de porcelaine fragile et gracile. Une grâce physique dont le mental éloigné quiconque pour leur sûreté.
Le rire de la demoiselle ne l’atteint pas vraiment. Ritsuka avait été élevé de tel sortes que jamais a grand jamais il ne devait laisser transparaître toute autre émotion que haine et froideur, et depuis le temps, il était devenu insensible à beaucoup de chose. Cela avait beau être pitoyable il s’en moquait. La seule chose qu’il souhaitait réellement était partir de cette infirmerie. De toute façon le gamin était aux bons soins de miss Chi alors pourquoi s’en faire? Pourtant un appel à l’aide se fit entendre, chose qui ne fit même pas détourner le regard de Ritsuka.
L’intéressé se cala un peu plus sur sa position, le visage de nouveau tourner vers la fenêtre ignorant les gémissements de douleur ou les appels plaintifs d’un jeune garçon. Une petite voix qui l’appelait lui à l’aide et qu’il ignorait en toute beauté restant pourtant dans la pièce pour une sombre raison. La demande suppliante de Shisuzu lui parvenait aux oreilles, tandis que son orgueil et sa froideur lui intimé l’ordre de partir de cette pièce, restant ainsi prostrés entre les deux solutions, assis sur son lit attendant une quelconque réaction de la part de son organisme. Il semblait pourtant fermer, très fermer... Déjà? Pouvait il y allait? L’infirmière s’y trouvait, il n’avait rien à redire, et il ne désirait pas entendre le gosse déblatérer ses insultes comme il l’avait fait il n’y a pas si longtemps que cela... Pourtant... Pourtant il ne pouvait partir.
Il s’approcha de la fenêtre, cherchant un peu sa voix. Cela n’aurait aucun intérêt de rester ici, absolument aucun, dans ce cas pourquoi était il toujours là planter comme un piquer qui ne savait où aller. .

*Je n’ai absolument rien à faire ici... alors pourquoi ne puis je pas partir! *

Il se retrouva presque inconsciemment près de ce drap tiré, pouvant observer sans être vu. Un corps se dessinait sur un petit lit tandis qu’une silhouette de jeune femme se découper dans ce jeu de clair-obscur avec subtilité. De là où il était, aucun des deux ne pouvait le voir du moins sans tirer ce rideau... Ca conscience, celle qui ne l’avait encore jamais souler avec ses petites ondes de culpabilité l’attrapa, le laissant indécis fasse au choix qui se présentaient à lui sans qu’il n’ai à se déplacer. Il passa sa main fine dans ses cheveux, espérant qu’aucune des deux personnes ne remarquera sa non-abscence, surtout qu’il était assez repérable vu son eau de cologne.

Le petit énergumène pleurait à chaudes larmes , réclamant toujours le grand brun , au regard si ténébreux et félin . Enfin non , ce n’était pas lui qui voulait Ritsuka , mais plutôt son cœur . Oui , son cœur hurlait , son cœur saignait et crevait d’envie de voir cet être qui était pourtant , loin d’être gentil et doux avec lui . Son nez saignait encore abondamment , laissant le liquide rouge couler le long de son visage , de ses lèvres , pour atterrir sur les beaux draps blancs , maintenant bien tâchés . Il ne pouvait pas bouger , ses jambes étaient cassées et son bras droit aussi , ça aussi c’était un réel problème . Car si il avait été capable de bouger , de se lever , il serait partit chercher Ritsuka , et l’aurait entouré de ses bras , pour ne pas qu’il s’en aille , quitte à se faire taper violemment , maintenant , il était place après (expression u_u ) .

Il regarda autour de lui , complètement affolé , car il ne voyait pas l’Isis taciturne . Le seul être qu’il voyait était l’infirmière . D’ailleurs , celle-ci lui répondit quelque chose . Quelque chose qui mettrait encore plus Shisuzu dans un état de panique pas possible . Non , il ne voulait pas manger ! il n’avait plus faim ! tout ce qu’il voulait c’était voir le descendant des Sade , Ritsuka ! ses larmes se mêlaient à son sang , qui coulait , coulait …. De sa main gauche , il essaya de s’essuyer , le mieux qu’il pouvait . Là , encore une fois de plus , il paraissait tellement faible … mais après tout , c’est ce qu’il était , faible . Il pleurait , criait , mais cela n’était pas un signe de faiblesse , mais de détresse .

Il fixa de ses yeux toujours aussi embués , la demoiselle à ses côtés . Il posa sa petite main sur le bras de celle-ci , l’agrippant sans lui faire mal . Son cœur hurlait de plus en plus , et la seul image qu’il avait en ce moment était l’image de mister Sade . Que ce passait-il , donc ? pourquoi son cœur criait-il tant ? …
D’une petite voix , quand même bien audible et cassée par les pleurs , le petit énergumène handicapé déclara :

« J’ai pas envie de manger ! j’ai pas envie de dormir !!! ….. je veux voir Ritsuka ….. je veux pas qu’il soit partit ….. je veux le voir …. Je veux qu’il arrive là , maintenant ! j’ai tellement envie de le voir … je sais même pas pourquoi ! mon cœur hurle ! mon cœur .. j’ai mal au cœur …. Madame l’infirmière … s’il vous plait … s’il vous plait …. Allez chercher Ritsuka …. »

Ses larmes coulèrent de plus en plus sur son petit visage , qui n’exprimait en ce moment , que la détresse . Et cette petite main , toujours accrochée au bras de la donzelle . Son nez s’était arrêté de saigner , mais son mal de tête avait légèrement repris le dessus . Une chose était sûr , c’est qu’il était mal en point . Et si Ritsuka ne venait pas , il risquerait de ne jamais s’en remettre , et surtout , il risquerait de l’oublier , à jamais . Car tous les petits films qu’il avait lors de son sommeil , s’effacerons , si le descendant des Sade de venait pas . Là , si il voulait récupérer Shisuzu , c’était maintenant où jamais car …. Là aussi , si il venait , quelque chose se produirait , une chose que le médecin savait par cœur , mais que jamais il n’avait dit , voulant que le petit chaton oubli définitivement le taciturne .

[hin hin , poste de merde … et oui je met encore en danger la vie du médecin XD , et puis Chi … *calin* tu ne t’immisce pas du tout dans notre « histoire » ! au contraire , c’est un plaisir pour nous que tu soit dedans ! ^w^ et puis oui , qui te dit que Shisuzu et Ritsuka seront ensemble ….
Shii : ….. *assome Cécile* mwah ! je le dit ! -w- *porte* ]

[Vous avez raison, je ne sais pas si vous vous mettrez ensemble, mais j’aimerai bien. Fantasme d’une fane folle]

Chi essayait tant bien que mal de calmer Shisuzu, elle savait que Ritsuka était toujours la, mais elle ne voulait pas lui dire, car elle n’avait pas à décider du choix de Ritsuka, elle voyait le gamin, s’affolait pleurer, il avait mal au cœur lui disait il, elle savait ce que c’était, elle il n’y a pas longtemps était comme ça à cause du départ de son chéri. Elle savait pourquoi ce gamin avait mal au cœur, après pour lui ça ne devait pas être facile de le comprendre surtout si les souvenirs revenaient comme ça. Le sang recommença à couler et tacha le lit, puis il se calma, mais Chi voyait bien qu’il souffrait, mais là elle était incompétente dans ce domaine. Pour cette maladie, il n’existait pas de médicament, le seul bon remède viendrait de Ritsuka, mais est ce que lui voudrait être ce médicament ?

« Ca va aller Shisuzu, ne t’inquiète pas, tu vas voir tout va s’arranger. »

Elle essayait d’être optimiste pour calmer les angoisses de Shisuzu, mais elle savait que ses mots passaient à travers de lui. Seul Ritsuka, sa voix, sa présence pourrait le calmer. Elle crevait d’envie d’ouvrir le rideau, elle en était sure, il était derrière, même si elle ne le voyait pas, elle savait qu’il était là à les écouter. Mais bon sang qu’il prenne une décision, elle elle était impuissante et se sentait mal. Elle n’aimait pas qu’un patient souffre en attentant, elle lui refit une piqûre de calmant, non pas pour l’endormir, mais pour calmer le stress, pour ne pas qu’il s’évanouisse, car cette fois-ci, elle savait que ça serait direction l’hôpital.

*Viens espèce de crétin, entre dans la chambre, cours après lui, si tu le fais pas t’es vraiment une andouille.*

Chi perdait son calme et elle avait de plus en plus envie de se lever et d’ouvrir le rideau, ça serait une trahison, mais au moins Shisuzu ne souffrirait plus, et elle avait peur qu’il s’évanouisse, et des conséquences sur sa santé. Tout à coup, elle prit sa décision et commença à se lever pour ouvrir ce satané rideau, elle se libera de l’emprise de Shisuzu pour ouvrir le rideau.

« Ca va aller Shisuzu, je vais seulement ouvrir le rideau et tu verras ça ira mieux. »

Elle savait qu’elle commettait une erreur, car elle ne laissait plus le choix à Ritsuka, mais bon son patient allait trop mal pour ne pas réagir rapidement, elle se leva, approcha du rideau et était prête à l’ouvrir, pourtant elle était là et hésitait.

*Ouvre ce rideau, il est juste la derrière, je peux même sentir son odeur, ouvre le.*

Non, elle n’y arrivait pas, elle n’en avait pas le droit, et ça l’énervait.

[me: C’est vrai tu aimerais *o* ... on va voir mdr!? A mwaaaa? ... chuuutchuuut! *train qui lui roule dessus* X_____x
ritsuka: ^____^ heureusement que la sncf ne fait pas grève aujourd'hui!]

Le jeune homme semblait toujours aussi impassible, derrière son rideau en train d’attendre. Pourquoi le réclamait il ainsi après lui avoir dit qu’il le haïssait? (on ce le demande bien ==") Pourquoi voulait il tant sa présence alors qu’il avait refusé chacune de ses tentatives de gentillesses? Déjà que celles-ci avaient été monumentales dures et difficiles à faire, il souhaitait de nouveau que lui, le descendant des Sade, face un pas vers lui tout sourire et semblant joyeux et heureux de vivre? Il ne fallait pas lui en demander trop, surtout que là, il n’avait guère envie de rester. Pourtant il restait là, planter comme un piquer derrière son rideau écoutant et percevant chaque faits et gestes des occupants. Ritsuka refusait de laisser entrevoir ne serait ce qu’une part de sympathie et pourtant il hésitait à ouvrir ce rideau. Ce simple bout de tissus dont il ne savait que faire.
L’hésitation le prenait, ne sachant que faire, ne savant comment réagir face à cette situation portant si simple. Simple certes, mais qu’il ne savait gérer. Une sensation si désagréable cette hésitation, s’immisçant dans le cour de ses pensées. Comme si le simple bout de tissus qui les séparés pourrait changer quelque chose dans cette idée qu’il s’était fixé. Comme si, cette entrave disparaissant, sa volonté ne puisse plus garder sa contenance et se laisse aller à d’autres comportements qu’il n’admettait décidemment pas. Un comportement qu’il n’assumait pas, preuve irréfutable de sa faiblesse certaine alors que d’autres se battait. Pourtant il n’avait jamais reculé devant rien, et ne risquait pas de commencer aujourd’hui... Alors pourquoi? Pourquoi n’arrivait il pas à percevoir autre chose que ce sentiment indescriptible, mélange d’incompréhension et d’hésitation totale?
Les ondulations du rideaux se firent plus visible, le frôlant alors qu’il contemplait d’un air vague et absent les courbes du tissus pâles qui, remuant, faisait clinquer les anneaux qui retenaient l’ensemble. Les paroles de l’infirmière lui parvinrent, esquissant quelques mouvements vers lui, s’apprêtant apparemment à ouvrir le rideau elle-même sans lui demander son avis. Il aurait été du genre à filer à l’anglaise dans cette situation délicate, mais en un sens il ne le pouvait décemment pas. Miss Chi aurait elle assez d’assurance pour défaire cette simple barrière de voilage pour la santé de son patient et ce, sans le consulter au préalable.
Dans un excès d’énervement, Ritsuka, sentant que la demoiselle souhaitait lui imposer sa décision, décida d’ouvrir de par lui-même la barrière qui les séparaient, d’un coup sec qui fit crisser les anneaux sur la barre de fer et onduler les plis du rideau qui venait de dévoiler sa principauté cynique et froide. Il évita soigneusement de regarder Shisuzu, fixant l’infirmière en jupette courte, son regard signifiant clairement sa totale incompétence à comprendre et à choisir les bonnes ou mauvaises décisions à propos de l’adolescent. Il ne posa son regard sur le lycéen qu’à la fin de ses réprimandes à son égard, n’ayant pu retenir son regard plus long temps. Sa voix rauque se perdit un instant...

" Ferme la tu nous vrilles les oreilles... Cesses de toujours te plaindre et gémir! Tu ne... ... Tsss..... Viens ici au lieu de nous énerver! "

D’un geste ferme qui ne laissait place à aucunes discutions il ramena le corps de l’adolescent contre le sien, ne le serrant pas trop pour ne pas le blesser, et regardant évasivement par la fenêtre avant de regarder l’infirmière d’un air buter et froid. On aurait presque dit qu’il s’était forcer à faire se geste, gardant une contenance à toutes épreuves.

* Help me.... que faire? *

Le petit chaton handicapé était dans un état de détresse monstrueux . Son cœur , il avait l’impression qu’il allait lâcher tellement la douleur était infecte . Une douleur qui lui bouffait tout l’intérieur de son petit corps tout frêle . Pourquoi son nez se remettait-il à saigner abondamment comme cela ? pourquoi avait-il des mots de têtes comme ça ? de plus en plus , accentuant la douleur ? tout simplement parce que quelque chose se préparait , quelque chose qui serait définitif . Soit dans le bon sens , ou soit dans le mauvais . Mais à votre avis , quel était le mauvais et le bon ? hm ? …
Shisuzu pleurait de plus en plus , agrippant toujours le bras de la donzelle dont le métier était infirmière , dans ce lycée même , Saint-Antoine . Sa petite main , chaude et moite , et en même temps douce et fine , une petite main , qui renvoyait toute la détresse qu’il exprimait en ce moment , ne devait pas être abandonnée . Et cette demoiselle , qui répétait que tout aller s’arranger , mais en quoi ? qu’est ce qui allait s’arranger si Ritsuka ne venait pas ? rien ! ou peut-être que … si , finalement , tout s’arrangerait pour Shisuzu , car il oublierait définitivement Ritsuka , et changerait sûrement de lycée . Ainsi , il pourrait reprendre une vie tout à fait normale , à part son problème de fauteuil roulant , mais ça , c’était autre chose , oui , tout autre chose qui , pour l’instant , ne faisait pas trop partit des choses les plus importante .
Non , ce qui était important en ce moment , était l’état psychologique du petit énergumène surnommé boule de nerf ou encore petit chaton .

Et vint le moment , où l’infirmière , mademoiselle Iks , enleva la main du lycéen , pour se lever . Qu’allait-elle faire ? s’en aller , elle aussi ? laisser le pauvre Inchi Shisuzu dans le fin fond des ténèbres ? et bien si elle avait l’intention de faire ça , c’est que personne , non , vraiment personne s’inquiétait pour lui . En plus de gémir de douleur , des gémissements couverts par ses sanglots , son sang coulait le long de ses lèvres , de son menton et de son cou , pour venir sur les draps tâché , du lit . Ce liquide si rouge et épais , si infâme et collant , se mêlait à ses larmes du désespoir , faisant un mélange pour le moins impur . Il avait peur , très peur , et l’inquiétude se lisait sur son visage . Ouvrir les rideaux , pour quoi faire ? que se cachait-il derrière ces rideaux blancs ? l’infirmière venait juste de dire qu’elle allait les ouvrir , alors pourquoi restait-elle plantée comme un piquet , devant ? qu’elle était la cause de ce blocage ? de quoi avait-elle peur ? Shisuzu ne comprenait plus grand-chose , encore une fois , laissant son cœur saigner , et mourir , petit à petit . Maintenant , ce n’était plus qu’une question de temps . Soit Ritsuka décidait de partir , et de laisser Shisuzu , à tout jamais , soit il décidait d’entrer , en ouvrant les rideaux , et de récupérer ce petit chaton qui , cette fois , ne risquerait plus de l’oublier .

Un long silence , assez lourd , s’imposa dans la pièce . Silence , souvent coupé par les gémissements et les longs sanglots de l’énergumène . Energumène qui , d’ailleurs , avait cesser de regarder l’infirmière , pour tourner sa tête vers la gauche , fermant les yeux . Car la demoiselle lui avait quand même donnée un calment qui n’avait pas beaucoup d’effet d’ailleurs . Il avait seulement arrêter les cris du chaton , et pour quelque minutes en plus ! donc rien d’efficace . Soudain , un bruit assez brusque raisonna dans la pièce . Les bruits des anneaux qui tenait les rideaux . Quelqu’un venait d’ouvrir les rideaux . Shisuzu pensait que s’était sûrement l’infirmière , mais il entendit une voix , assez familière . Roque et grave , mais en même temps si mélodieuse . Il ouvrit brusquement les yeux , et tourna aussi sa tête . Il y eu soudainement un énorme choc , et il eut un moment d’absence totale . Il entendait Ritsuka parler , mais ne faisait pas attention . Son regard devint vide pendant une bonne dizaine de secondes . Et , lorsque le grand brun le pris dans ses bras , Shii-Kun repris ses esprits . Que venait-il de se passer ? pourquoi avait-il eu ce moment d’absence pur ? tout simplement parce que …

« Ritsuka ….. pardonne moi …. Pour tout ce qu’il est arrivé … pour tout ce que j’ai fais … ce que je t’ai fais … je t’aime tellement …. Ritsuka ….. mon amour pour toi est tout simplement sincère … plus jamais …. Cela n’arrivera … par ma faute … si tu savait , à quel point je m’en veux …. J’ai dû tellement te faire souffrir …. Mais tu es tout de même là pour moi , tu es resté … alors merci …. »

* Je ne peux que m’en vouloir , il ne peut que me détester . Mais maintenant , c’est beaucoup trop tard , oui , beaucoup trop tard , pour reculer … parce que je l’aime …. Je n’ai d’yeux que pour lui …. Ritsuka ….*

« Ritsuka …. Ai Shiteru …. »

Il ne savait pas si l’infirmière l’avait entendu , mais il s’en fichait . Ses yeux fermés , son visage contre le torse du grand brun , et son bras gauche , dans son dos , l’agrippant légèrement . Ses larmes n’avaient pas cessées de couler . Et tout ce qu’il venait de dire était purement sincère . Oui , Shisuzu venait de regagner la mémoire , suite à un autre choc psychologique . Le cerveau était si bien réglé , dans un ordre parfait , mais il pouvait parfois paraître étrange .

* Son parfum …. Comment ai-je pu l’oublier de la sorte ? …. Comment ai-je pu lui dire des choses pareilles ? pourquoi tout ça … je suis idiot … si seulement je ne m’étais pas raté ….. maintenant , il m’ait impossible de re tenter un suicide … je l’aime trop , et je me suis rendu compte qu’après la mort , tout ces souvenirs avec lui , seront envolés . Et je n’ai plus envie de ça , je n’ai plus envie …. Même si il me déteste , comme avant , même si il ne veut plus me voir … moi … le simple fait de le regarder , de sentir son parfum si familier , me fait chaud au cœur . Je n’ai pas besoin de l’embêter comme avant , si je peux le voir , l’observer en cachette , cela me suffit amplement … l’amour a fait de moi une de ses victimes favorite , j’en suis complètement dépendant . *

Il resta comme ça , sans pouvoir faire quoi que ce soit . Il profitait de cet instant si rare , où son bien aimé le prenait dans ses bras . Peut-être que ce genre de chose n’arriverait plus jamais , alors il en profitait … il pouvait entendre le cœur de Ritsuka battre . Un petit sourire , doux , s’afficha sur ses jolies lèvres fines . Puis il lui murmura , d’une voix que seul lui-même pouvait entendre :

« ….. Tu vois … que tu en as un … cœur …. Je l’entend battre …. J’en était sûr … ton cœur est bien là , je l’entend … »

* Ces battements de cœurs me rassure , il me font dire qu’il est là …. J’ai tellement envie de rester comme ça .. .que le temps s’arrête , pour rester comme ça , dans ses bras , pour l’éternité … madame l’infirmière …. Elle est si gentille … elle voulait ouvrir ce rideau , pour moi , pour que je vois Ritsuka … il faut que je la remercie …*

Il frotta un peu sa petite tête contre le torse de son interlocuteur qui ne devait pas trop apprécier . Mais cela était un pur réflexe du petit chaton , qui n’avait besoin que d’une seul chose en ce moment . Rester dans les bras de son bien aimé , le plus de temps possible . Sentir son cœur battre , sentir son parfum qu’il connaissait que trop bien . Sa tête était vide , il ne voulait plus trop se poser de question pour le moment . Ses jambes ne lui faisait pas mal , ainsi que son bras droit . Son gauche , toujours dans le dos de son grand brun au regard ténébreux et aux allures si charmeuses , mais en même temps si froide . Il ouvrit lentement ses yeux , et regarda l’infirmière qui était juste à côté d’eux . Il afficha un autre petit sourire , si adorable , et lui murmura :

« Merci … »

Chi n’avait pas réussit à ouvrir ce rideau, mais par contre il s’était quand même ouvert. Le regard dédaigneux de Ritsuka ne lui fit rien, il s’était enfin décidé à prendre la bonne décision et à rejoindre le petit malade.
Elle souriait, il commença à parler froidement a Shisuzu, mais il n’arrivait pas vraiment à cacher ce qu’il ressentait, elle se demandait s’il avait comprit ce qu’il ressentait. Essayant de paraître très sure de lui, Chi eut encore envie de rire, mais non elle ne devait pas lui casser ses effets et surtout ses effets pour se faire croire à lui-même, elle se demandait bien quoi d’ailleurs.
En tout cas, Shisuzu avait l’air heureux, il avait récupéré Ritsuka et ses souvenirs, il se serrait contre lui, Chi savait ce que l’on peut ressentir dans ces instants que ceux-ci ne se terminent jamais. Elle les regardait, il était si mignon tous les deux. Oui elle les trouvait adorable, quoi c’était deux hommes et alors, c’était surtout de l’amour, et pour elle c’est tout ce qui comptait. Elle avait du mal à bouger, car ils étaient vraiment très mignons ensemble, on aurait dit deux âmes sœurs qui se sont rencontres, le couple parfait comme dans ce livre, Ah ! Oui Le Banquet de Platon, où il est décrit que le meilleur couple est deux hommes ensemble. Elle n’avait pas envie de mettre fin à ce moment, pourtant elle le savait aussi, il ne serait pas éternel. D’abord parce qu’il faudrait s’occuper encore de la santé du petit bonhomme, et puis on en peut pas rester toute la vie ainsi hélas.
Quand, elle entendit le merci de Shisuzu, elle fut heureuse, ce gamin était vraiment mignon, elle choisit de leur laisser leur intimité et sortit de ma chambre en prenant bien soin de fermer les rideaux.
Chi était partit, et elle commença à préparer ce dont elle aurait besoin pour s’occuper du malade, il faudrait d’abord le nettoyer, changer les draps et le changer lui, elle le ferait ensuite manger, ce qu’il n’avait pas voulu et tout de façon, elle ne le laisserait pas sortir tout de suite, car elle voulait quand même l’avis d’un médecin. Devait-elle appeler celui qui s’était occuper de Shisuzu ? Elle hésitait et décida de laisser le choix à Shisuzu, s’il voulait voir ce médecin ou un autre. Quand tout fut prêt, elle s’assit à son bureau, attendant que Ritsuka vienne la chercher pour lui dire de s’occuper de son amant (ah délire de l’auteur).

[dsl post nul, j'ai honte.]

[N’ait pas honte je galère comme une malade pour répondre moi aussi! mdr!]

Ritsuka ne sembla pas réagir à tout ce qui se passait. Pour tout dire, les excuses de Shisuzu n’avaient même pas été écouté, à quoi bon? Pourtant cela aurait été la moindre des choses en toute logique? Peut être pas... Car pouvait on dire de lui que quelque chose soit logique ou non? C’était bien improbable qu’un jour quelqu’un parvienne à le comprendre entièrement mais cela n’empêchait pas Shisuzu de s’accrochait désespérément à sa personne. Chose qu’il ne comprenait pas. Il était au courant de plusieurs choses notamment de son passé assez sombre ou du moins, d’une partie qu’il aurait préféré oublier. Alors pourquoi était il de nouveau dans son rôle d’amoureux transis? Avait il oublié le fait que son médecin lui ait formellement déconseiller de l’aborder? Aurait il oublier les quelques secrets qu’il aurait put apprendre de la bouche de ce médecin? Ou était il stupide? Comment pouvait il espérait quelconque résultat avec une personne aussi froide et sans cœur que lui? Ces questions laissaient perplexes le taciturne Isis, qui se contentait de gardait le gamin contre lui en regardant d’un air vide et absent le mur blanc sur le côté. L’infirmière semblait admirer la scène qui se trouvait être assez mimi selon elle, et qui mettait Ritsuka dans un état proche du coma. Un état légèrement comateux, ne sachant que faire, que dire, comment réagir, et même que penser. Cela pouvait paraître stupide, dénuder de sens, mais il ne savait comment faire face à une telle situation. Alors en désespoir de cause, attendant qu’une idée brillante et lumineuse éclaire sa petite tête de pioche (*voit le dico voler dans sa direction*), il ne pouvait que se contenter de rester là, le laissant aller contre lui.
Son comportement exagéré ne ravissait pas vraiment mister Sade qui ressentit pourtant du soulagement. Le soulagement incompréhensif de savoir que le plus jeune ne l’avait finalement pas oublié. Pas par orgueil ou quoique cela soit qui pourrait s’en rapprocher, juste le fait de ne pas avoir été zappé de sa mémoire. Chose qui pourtant ne l’aider guère à se défaire de l’idée qu’il était en grande partie responsable de l’état dans lequel se trouvait L’adolescent depuis quelque temps déjà. Cet état si triste pour un garçon si joyeux et heureux avant.
Même le "je t’aime" prononcé par l’adolescent ne semblait pas avoir eut d’effet sur lui, même pas un énervement, rien... de l’indifférence pourrait on croire de l’extérieur.
Il s’en allait lui dire qu’il était stupide de s’accrocher à lui ainsi, qu’il devrait d’abord essayer de guérir avant d’envisager quoique ce soit, lui dire de cesser de se serrer ainsi contre lui et de se frotter ainsi de façon si gênante cependant une phrase inaudible prononcé par le garçon le stoppa. Encore une fois il ne sembla pas réagir, tandis que miss Chi ressortait pour leur laisser un peu d’intimité. Pendant ce cour laps de temps, il eut un léger blanc... même après la sortit de la jeune femme. Comme se répétant un instant les mots prononcés par mister Inchi.
Son regard s’était légèrement ouvert suite à la belle phrase dite, avant de se détourner de toute vue pour cacher la lueur de stupéfaction qui aurait pu se lire dans son regard de félin. Une lueur apparut soudainement, comme gêné, de sérieuses rougeur lui montant aux joues petits à petits. Il n’avait pas de cœur, il le savait. Qui peut passer son enfance comme lui, qui peut être aussi ignoble, qui pourrait se soustraire aux paroles véridiques de son Père à propos du dégoût qu’il se doit d’inspirer aux autres, dans le seul sans qu’il est devenu indigne de tous. Seul ce nom, son nom de famille, pouvait lui permettre de garder la tête haute paraîtrait il, et ce gamin venait lui dire qu’il avait un cœur. Le sourire du garçon lui fit relâcher son étreinte, se relevant un peu trop brusquement. Espérant ne pas avoir bousculer Shisuzu dans son geste précipité il se contenta de cacher une partie de son visage avec sa main de façon exaspérer. Mais ce n’était que pour cacher le rouge qui habitait ses pommettes.

" N... ne dis pas de telles sottises voyons!

Reprenant une certaine contenance, il se retourna vers le lycéen, semblant apparemment calme et placide bien que l’instant d’avant il s’était sentit perdre pied. Il espérait secrètement que le garçon qui s’était amouraché de lui de la sorte n’est pas compris sa réaction suite à ses paroles. Il posa son regard un peu désinvolte sur Shisuzu, observant ses blessures et autres. C’était de sa faute il ne le savait que trop bien. [et j’arrive pas à clore ce post ^___^"] Il passa une main sur le front de l’adolescent, émettant une petite remarque.

" J’y vais... j’ai des choses à faire... je prendrai de tes nouvelles mais surtout.... ... .... guérit vite shii-kun "

La fin de phrase, hésitante et murmurer à voix basse n’avait peut être pas été entendu de la part de l’intéressé. (mon œil pour une fois qu’il est gentil Shii va pas l’entendre? On y crois mdr!) Ritsuka se carapata de la pièce presque aussitôt, ne laissant pas le temps nécessaire à Shisuzu pour réagir. Il jeta un coup d’œil à l’infirmière, murmurant un faible remerciement avant de partir en fermant assez bruyamment la porte de l’infirmerie.

* K’so! Que faire désormais? *

[fin de topic pour mwa! ^_____^ *se recoit plein de tomates pas mures des gens qui suivent* Quoiiii! Vous vous attendiez à quoi? A la déclaration enflammé de mon perso? Rêver pas! xD Déjà qu’il sait pas lui-même (et moi pas trop non plus...)]

Le petit bonhomme à la chevelure multicolore n’attendait pas forcément de réponse . Ce qu’il voulait , c’était que Ritsuka écoute bien ses paroles qui étaient des plus sincères . Des paroles qui sortaient tout droit de son petit cœur , qui s’était un peu reconstruit entre temps . Un petit cœur qui avait extrêmement souffert pourtant , mais qui résistait . Son sourire ne s’effaça pas , et il referma ses yeux , cessant de pleurer une bonne fois pour toute . Au fond , il le savait par cœur que son interlocuteur n’en avait que faire de ses paroles , il savait aussi que celui-ci allait partir et allait l’éviter . Mais il gardait toujours un petit bout d’espoir . Oui , il espérait quand même que son bien aimé le remarque , il espérait aussi une réponse , il espérait , en fin de compte , un tas de chose , qui n’allait pas s’accomplir .

Il écoutait toujours les battements de cœur de son compagnon aux cheveux noir comme les ténèbres et au regard si félin . Sa main gauche dans son dos , le caressant très légèrement . Il sentait et profitait du parfum de Ritsuka , il en profitait , comme si ils n’allaient plus jamais se revoir ou se parler . Mais peut-être que cela serait le cas . Oui , il n’avait pas à se faire de film . Dans un an ou moins , Shisuzu quitterait ce lycée , et cela sera finit , tout sera malheureusement finit . Il partirait , ainsi que Ritsuka , qui était plus âgé que lui , ils se sépareront , et s’oublierons , probablement . Mais … non …. Jamais Shisuzu ne l’oublierait , il ne voulait plus quitter ce lycée , ou plus précisément , Ritsuka . Non … non …. Il avait oublié ce détail . Il ne lui restait plus qu’un an ou moins ici , et après , ça sera finit . Tout cela n’aura servit à rien ….

A cette pensée , le petit énergumène nommé Inchi Shisuzu resserra son étreinte avec Ritsuka . Non ! non il ne voulait pas que cela se finisse comme ça ! un an , ça passait beaucoup trop vite ! non …. Ses larmes recommencèrent à monter , pour franchir cette barrière et venir couler sur ses douce joues . Mais soudain , il sentit son interlocuteur le pousser assez brusquement . Le chaton manqua de se faire mal , et resta assis , adossé contre le dos du lit , fixant son bien aimé , les sourcils froncés . D’ailleurs , celui-ci se leva , d’un air totalement gêné , une main sur une partit de son visage , comme si il voulait cacher quelque chose , mais quoi ? des rougeurs ? mais pourquoi rougirait-il ?....

* Mes paroles sincères l’on peut-être touché .. …… …. Pff , mais nan , je suis vraiment le pire des idiots ! comme si des paroles si futiles , idiote …. Allaient toucher Ritsuka …. Des paroles complètement ….. complètement vrai , pourtant ….*

Il afficha , un autre sourire , mais cette fois un peu plus forcé . Pourquoi cela ? son bien aimé se retourna une seconde fois , le regardant de son air toujours aussi désinvolte . Un air que Shisuzu ne connaissait trop bien , et n’en avait que faire , sachant que le descendant des Sade ne savait qu’afficher de tels airs . Il le regarda à son tour , de son air enfantin , joyeux , mais pourtant , qui exprimait une profonde souffrance .
De telles sottises ? comment ça ? mais non ! non tout ça était entièrement vrai ! d’une petite voix , assez audible , le lycéen répondit :

« Non Ritsuka ! non …. C’est vrai ! tout est bien vrai ! tout ce que j’ai dit ! même pour ton cœur .. tu en as vraiment un , et il est là , bien à sa place ! je l’entend battre … je l’entend … alors s’il te plait , crois moi … »

Apparemment , l’Isis n’en avait aussi que faire de ses paroles qui n’étaient pas , pourtant , des paroles que l’on dit tous les jours , mais que voulez-vous …
Puis , sans avoir eu le temps de réagir , le grand brun ténébreux et taciturne s’approcha du chaton , posant sa main sur son front . Il s’en allait ? ….. il allait prendre de ses nouvelles ? … qu’il se porte bien ? tout ça , lui faisait vraiment chaud au cœur , et il ne savait pas quoi répondre sauf que … il afficha cette fois , un grand sourire forcé , mais pourtant si mignon , que l’on en aurait dit un sincère . Puis il déclara , d’une voix assez joyeuse , alors qu’en ce moment , il était au fin fond du désespoir :

« Ritsuka ! tu es si gentil ! »

* Tu es si égoïste …. Méchant avec moi …. Mais je t’aime *

« Tu n’est pas obligé de prendre des nouvelles , je me porterais bien ! »

* Je me sens encore plus faible qu’avant ….*

« Sur ce …. Porte toi bien aussi ! allez , ne reste pas ici trop longtemps quand même , si tu as des choses à faire ^w^ … au revoir ! »

* Ne part pas ! NE PART PAS ! ne me laisse pas ….. ne me laisse pas Ritsuka … j’ai tellement besoin de toi … tellement besoin de toi …. Mon cœur vas encore exploser …. J’ai beau dire que rien que de te voir , cela me suffira , rien que de savoir que tu te porte bien , ça me suffira mais … mais c’est faux ! j’ai besoin de te toucher , de te parler pour vivre ! je t’aime .. je crève d’amour pour toi … je crève d’amour ! *

Sur ce , Ritsuka partit , n’ayant apparemment pas remarqué le cris de détresse dans le son de la voix de l’énergumène . L’infirmière devait sûrement l’avoir entendue . Dans tout ce qu’il avait dit , les mots « ne part pas » figuraient à chaque fois . Il se retrouvait , maintenant , tout seul , dans cette salle d’infirmerie . Seul … il sentit , pour la seconde fois , ses larmes couler le long de son jolie petit visage , des larmes qui ne cesseraient donc jamais de couler .

[pardon ! poste minable ! ]

Chi regarda Ritsuka partir et entendit son remerciement, cela la fit sourie, en fait c’était un grand timide ce garçon et elle est un peu naïve, mais bon passons. Elle retourna près de Shisuzu qui était dans tous ses états mais bon cette fois-ci, elle allait y mettre de la poigne et ne pas le laisser déprimer.

« Monsieur Shisuzu, premièrement tu vas manger, cela permettra de te sortir plus vite d’ici et de rejoindre Ritsuka, ce garçon est vraiment charmant d’ailleurs tu as de la chance qu’il t’apprécie. Allez, on mange, au fait je voudrais qu’un médecin te voie avant de sortir d’ici, veux-tu que j’appelle celui qui t’a soigné à l’hôpital ou quelqu’un d’autre peut-être, en tout cas, tu manges, tu dors un peu et je suis sûre que ce soir tu pourras rentrer dans ta chambre. Tu n’auras donc pas besoin de rester dormir ici. »

Chi força le garçon à manger et puis elle le nettoya, changea le lit et lui par la même occasion. Voilà, il était au propre, maintenant, elle aurait bien voulu qu’il dorme un peu. Il avait l’air malheureux, mais il ne se rendait même pas compte que Ritsuka était timide.

« Tu sais, tu devrais arrêter de t ‘inquiéter et de pleure, ça ne sert à rien de se morfondre et puis Ritsuka ne peut pas tout le temps être avec toi, il a peut-être des obligations lui aussi, allez arrête. Ca va aller maintenant. »

Elle espérait que ses paroles lui feraient du bien le calmerait un peu, il devait comprendre par lui-même qu’il avait toucher le cœur de Ritsuka, mais qu’il allait falloir être un peu patient pour que l’autre sans rende compte, un grand timide en fait. Chi voulait maintenant que Shisuzu dorme un peu.

« Maintenant, on va dormir, cela te permettra de pouvoir récupérer plus vite. »

Elle ne voulait que le bien de Shisuzu, amis celui-la avait l’air tellement triste. Ah ! S’il pouvait comprendre que l’amour ne se construit pas un jour comme Paris d’ailleurs.

Shisuzu s’allongea , produisant un bruit lourd . Les beaux draps blancs de son lit étaient complètement couvert de sang . Non , il ne saignait plus , et heureusement , mais c’était le sang de tout à l’heure , celui qui provenait de son nez . Là , il pleurait , mais en silence . Il croyait que l’infirmière était partit , et donc , il croyait qu’il était seul . Ah , ce qu’il n’aimait pas la solitude . Lui , il aimait être entouré de monde , de personnes quelconque , du moment qu’il était entouré de quelqu’un . Il avait fermé les yeux une nouvelle fois , essayant d’essuyer ses larmes coulant sur son beau visage enfantin et angélique , de sa main gauche . Pourquoi la vie était si dure ? pourquoi la vie était si injuste ? ça , c’était une question qui n’aurait , je pense , jamais de réponse .

Shisuzu n’avait jamais eu de problème avant , à part son viol auquel il n’attachait pas beaucoup d’importance . Une chose qui le dégoûtait plus que ça lui faisait mal , quand il y pensait . Mais finit la belle vie , lorsqu’il entra ici même , dans le lycée Saint-Antoine . Son père avait-il bien fait de l’emmener ici ? oui et non . Oui car il avait découvert la vrai vie , il avait découvert l’amour et autre . Et non parce que , justement , la vrai vie le changeait complètement . Il n’était plus le petit énergumène sautant partout et sur tout ce qui bouge , non , il n’était plus le jeune homme qui poussait sans cesse des miaulement se croyant pour un chat . Maintenant , il avait des problèmes , beaucoup de problèmes , et il avait changé . Il était , surtout , devenu un peu plus adulte . Et oui , il avait 16 ans , et il se rapprochait petit à petit des 17 . Déjà … ce que le temps passait vite . Mais , il ne fêterait certainement pas ses 17 ans ici . car il serait partit de ce lycée ….

Cette idée revint le hanté pour la seconde fois , lui faisant encore plus mal que tout à l’heure . Non , il ne voulait pas que tout s’arrête aussi simplement , il ne voulait pas que Ritsuka l’oublie et soit soulagé de son départ , non il ne voulait absolument pas . Mais il ne pouvait pas rester une éternité dans ce lycée , car après venait le travaille , c'est-à-dire , reprendre la boîte de streap tease de son amour de père . Il allait partir , comme tout le monde ici . Il allait grandir , comme tout le monde ici . Mais il n’allait oublier personne , pas comme tout ceux d’ici . Toute sa vie , l’image de Ritsuka le hanterait , et il ne serait plus capable d’aimer qui que ce soit . Ca , c’était sûr et certain . Ses pleurs raisonnaient dans la pièce , qu’il croyait vide . Il n’en pouvait plus , il voulait tellement que Ritsuka ne l’ignore pas , il voulait tellement être avec lui , tout le temps . Il voulait tellement que le ténébreux tombe amoureux de lui ….

* Ritsuka …. Oh Ritsuka …. Je ne veux pas que tu m’oublie ! je ne veux pas partir et que tu parte ! je ne veux pas …. Je veux que tu m’aime ! je veux être sans arrêt avec toi … mais …. Mais je sais que cela n’arrivera probablement jamais … je reprendrais la boîte de papa , et lui reprendra sa vie . Il m’oubliera …. Il m’oubliera …. *

« Mais moi je t’aime …. Je t’aime tellement …. Jamais mon amour s’effacera …. Mon cœur est prit à jamais …. Et rien que le faîte , de savoir que …. Que ….. que l’on vas se quitter , dans à peine un an …. »

Il arrêta soudainement de parler , entendant quelqu’un venir au près de lui . Mademoiselle l’infirmière ! elle était là , elle ne l’avait pas abandonnée ! qu’elle chance ! mais … elle l’avait certainement entendu parler . Shisuzu se sentit , soudainement , très stupide . Mais pas le temps de dire quoi que ce soit , que la donzelle à courte jupette pris la parole . Non , il ne voulait pas manger !

* Je ne veux pas manger !*

Non , il ne voulait pas que l’on appel un médecin . Ni dormir d’ailleurs !

* Je ne veux pas ! je ne veux pas ! *

Non …. C’était impossible que Ritsuka l’apprécie . Impossible . Il resta sans voix , songeant à ce que venait de dire son interlocutrice . Il tourna la tête , de sorte à ne pas voir l’infirmière . Il ouvrit les yeux , arrêtant de pleurer , mais sanglotant toujours . Et , d’une petite voix , il répondit :

« …. Ritsuka est charmant ….. mais …. Il ne m’aime absolument pas …. Inutile d’insister , je le sais .. mais moi je l’aime … donc … si je le vois … si je le sens heureux ou autre …. Mon cœur se réchauffera et …. Et …. …………… »

Il s’arrêta un peu , sentant les larmes remonter . Il soupira légèrement , puis repris , se retournant cette fois vers la demoiselle à la longue chevelure . Il la regarda dans les yeux , avec un air triste et déprimé , mais en même temps adorable , comme toujours .

« Et je n’ai ni besoin de manger , ni besoin de voir un médecin , je vais très bien , merci . Tout ce que je veux … »

* C’est Ritsuka *

« C’est qu’on me laisse tranquille ….. »

Oui bon , sa voix trahissait tout . Il ne voulait pas que Chi parte , et il mourrait de faim et de sortir d’ici au plus vite . Par la suite , la demoiselle le força à manger , à se changer et autre . Bon , manger , Shisuzu le fit volontiers . Car il n’avait rien mangé de la journée ! il était près de 14h30 , c'est-à-dire , pas très tard . Il n’avait aucune envie de dormir , bien qu’il sentait ses paupières lourde , à force d’avoir pleuré comme cela . Une heure passa , et le petit énergumène était tout propre , ainsi que le lit . Il avait bien mangé , mais son cœur restait pour le moins très serré , et ses larmes pouvaient couler à chaque moment .

Il y eut un long moment de silence , et Chi restait aux côtés de mister Inchi . Le silence fut rompu par les paroles de la demoiselle . Des paroles qui étaient vrai , mais que Shisuzu ne voulait pas assumer . Il savait que Ritsuka avait des obligations , il savait que cela ne servait à rien de pleurer , mais que voulez-vous ..
Il se mit à fixer l’infirmière , mais baissa son regard tout de suite après , affichant une moue boudeuse et mignonne à la fois . De légère rougeurs apparurent sur ses petites joues , puis il déclara :

« … Ritsuka ….. je sais qu’il a des obligations et tant mieux pour lui ! … il ne voudra plus jamais me revoir mais .. mais après tout c’est pas grave , il a sa vie et j’ai la mienne . Madame l’infirmière …. Est-ce que vous savez si un jour …. Ritsuka …. »

Il hésita un peu à dire la fin de sa phrase . Il voulait savoir si un jour , Ritsuka pourrait ne serait-ce , l’apprécier un peu . Puis il déclara , avec un petit sourire gêné :

« Non rien , c’est pas grave ^w^ . Bon …. Je me sens un peu fatigué là …. Vous allez appeler mon médecin ? au fait … il serait bientôt temps d’enlever mon plâtre au bras droit …… »

Après avoir dit ça , il bailla , et ferma ses paupières , s’endormant .

Chi avait réussit à traiter avec ce patient, il s’était enfin endormit, elle alla appeler le médecin, celui-ci lui expliqua qu’il passerait en fin d’après-midi pour le voir. Puis revint vers cet enfant, elle avait entendu ce qu’il avait dit, cela la faisait sourire, oui il était vraiment amoureux, elle trouvait ça vraiment beau. Elle aurait voulu l’aider, elle pourrait toujours lui donner quelques conseils pour charmer le fameux Ritsuka. C’est vrai qu’il était très beau mec et qu’elle se serait bien elle aussi occupé de lui. (Dis calme Chi boum une vitre je me tais) Elle prit la main de Shisuzu dans la sienne et la câlina, il dormait et son sommeil avait l’air paisible, lui aussi était mignon, on aurait dit encore un enfant, elle savait qu’il était en train de grandir, de découvrir que le monde est un vaste mensonge. Oui, on nous la cachait enfant pour nous protéger mais quand ça nous tombait dessus, c’était douloureux.
Elle restait là près de son petit patient, elle était moins inquiète puisqu’il s’était calmé, son front n’était plus chaud, elle espérait pouvoir enlever le plâtre de l’enfant, celui serait plus libre de ses mouvements et ainsi il irait déjà un peu mieux, et cela lui permettrait de courir après son chéri, Chi n’arrivait pas à laisser l’enfant seul et elle resta là tout l’après-midi près du lit, interrompu par des élèves venant chercher des cachets pour la tête ou autre, un qui s’était blesser au poignet, et Chi lui fit en bandage. Mais à chaque fois, elle revenait près du lit du patient, il finit par se réveiller et son médecin arriva pour l’examiner.

Le médecin dit « bon, tout va bien, on va pouvoir enlever le plâtre, excusez-moi Mademoiselle, je voudrais parler seul avec le patient là, pourriez vous nous laisser. »

Chi partit vers son bureau pour, laisser Shisuzu avec le médecin. Quand celui-ci eut terminé, elle arriva avec le matériel près de Shisuzu pour enlever le plâtre, et commença à défaire le plâtre, après ça elle aida Shisuzu à enfiler des habits propres, il n’allait pas aller se promener dans les couloirs en blouse de malade ouvert de partout, il aurait attrapé froid, puis avec l’obligation de revenir tous les jours pour faire la rééducation du bras elle le laissa partir.

« N’oublie pas, je veux te voir tous les jours pour que l’on travaille le bras vas-y doucement avec pour l’instant et puis ne t’en fait pas pour Ritsuka, je suis sure que tu le verras bientôt, et n’oublie pas il est très timide, alors vas-y doucement avec lui. »

Voilà, elle regardait Shisuzu partir dans son fauteuil vers d’autres aventures dans le lycée saint Antoine, tout de façon là elle le verrait tous les jours pour son bras, ça lui faisait plaisir parce qu’elle l’aimait bien.

[pour moi, je pense que c'est la fin du post a toi l'honneur de le terminer, j'ai été enchanté de faire ça avec vous 2]

Shisuzu dormait maintenant paisiblement , et il était inutile de s’inquiéter , et pour quoi que ce soit . Oui , il était amoureux , d’un être qui ne l’aimerait probablement jamais , c’était triste , mais c’était probablement la vérité bien vrai . D’avoir pleuré comme ça l’avait complètement achevé , il resta à dormir toute l’après midi , jusqu’à ce qu’il entende quelqu’un d’autre que des élèves rentrer dans l’infirmerie . Qui était-ce ? il reconnaissait cette voix pour le moins très familière . Il ouvrit doucement les yeux , et constata que la personne qui venait d’entrer dans la grande pièce de soin était son docteur . Monsieur Ashin . Il voulait lui parler ? mais de quoi donc ? est ce que Shisuzu avait fait quelque chose de mal ? non , là il ne savait vraiment … quoi que , il avait approché Ritsuka et surtout , il avait maintenant récupéré tout ses souvenirs , et heureusement !

Oui , ils allaient enfin lui enlever son plâtre aussi , qu’elle chance ! il pourrait réutiliser ses deux bras , en attendant les neuf mois qu’il passera dans son fauteuil roulant très encombrant d’ailleurs . Enfin bref , passons . Le médecin demanda à la belle infirmière de les laisser parler tous les deux . Le petit énergumène tourna sa tête , l’air interrogatif , mais il récupéra bien vite le sourire en voyant son docteur en face de lui , qui lui souriait également . Il s’adossa contre le dos du lit , et déclara , de sa petite voix toute mignonne et joyeuse :

« Bonjour docteur ! comment tu vas ! dit !
- Ha ha , bonjour Shisuzu . Tu n’as pas perdu cette manière de me tutoyer hein ? mon petit chaton adoré .
- Miaw ! nan ! et je vais rester à tout le temps te tutoyer docteur Ashin !
- Ce n’est pas bien mon petit chaton , enfin . Bon , je voulais te parler d’une chose importante , que j’ai su il y a à peine quelque minutes . Tu as récupéré la mémoire ?
-….j….je …… oui , j’ai récupéré la mémoire …. Pourquoi ?
- Tu ne devais pas t’approcher de Ritsuka … je t’ai dit pourquoi …
- Je sais mais … mais je ….
- Bon , ce n’est pas grave , du moment que tu ne le croise pas beaucoup . »

Le petit énergumène baissa la tête , un air tout triste sur le visage . Le médecin , lui , était un peu fâché . Il ne voulait absolument pas que son protégé reprenne contacte avec le descendant des Sade . Mais il n’insista pas , sentant bien que le lycéen semblait triste . Il lui caressa doucement les cheveux , puis lui releva la tête , et déclara , avec un petit sourire :

« Mademoiselle Iks vas t’enlever ton plâtre , tu vas pouvoir réutiliser ton bras droit . Tu n’es pas content ?
- …… Ashin ….. Ritsuka … ne m’a strictement rien fait !
- Shisuzu …
- C’est moi , qui est voulu me suicider ! et pas à cause de lui ! je l’aime , il ne m’a rien fait ! au contraire ! c’est moi qui n’arrête pas de l’embêter !
- Arrête , j’ai compris ! Shisuzu !
- Je l’aime ! j’en suis fou ! jamais tu ne me privera de lui ! jamais ! arrête de me donner des ordres ! arrête de dire que c’est un tueur !
- SHISUZU ! »

Le docteur pris l’énergumène par les épaules , puis l’embrassa . Shisuzu était tellement surpris qu’il ne ferma pas les yeux , et arrêta de crier sur le champ . Quelques secondes plus tard , le médecin décolla ses lèvres de celle de Shisuzu , avec un sourire à la fois triste et protecteur . Il mit une mèche de cheveux de Shii-Kun derrière son oreille , puis lui murmura :

« - C’est pour ton bien que je dis ça …
-….. Ashin ……
- Bon ! »

Le docteur se leva , puis repris .

«- J’essaierais de prendre de tes nouvelles , et de venir te voir souvent , pour ton bras , pour voir où tu en est … mademoiselle Iks ? »

Il se dirigea vers la demoiselle , qui ne devait pas avoir entendu la conversation . Puis lui déclara de bien s’occuper du chaton , pour son bras droit et pour son état psychologique . Il lui dit aussi qu’une visite par jour était nécessaire pendant deux mois , pour voir à peu près comme cela évoluait . Shisuzu , lui , ne disait plus rien , se frottant doucement les lèvres de sa main gauche . Il n’en revenait pas , que venait-il de se passer ? pourquoi Ashin venait de faire ce geste ? était-il …

« amoureux ?..... »

* Non ce n’est pas possible que docteur soit amoureux de moi ! mais pourtant …. Arf , je suis encore complètement perdu ! bon , je pense que je vais encore devoir demander des conseils à papa . Et puis de toute façon , moi , celui que j’aime , c’est Ritsuka ! mais alors … ça pose quand même un problème si Ashin m’aime …. Que faire ? *

Il vit son médecin partir . Celui-ci lui fit un petit clin d’œil , ce qui fit rougir l’énergumène , complètement dans les nuages . Mais plus pour très longtemps , car juste après ça , il vit la demoiselle à courte jupette se diriger vers lui , avec tout ce qu’il fallait pour lui enlever son plâtre . Sur le moment , il eut un peu peur , mais tout ce passa relativement vite , et surtout très bien . Une seconde fois , Chi s’occupa de lui , l’habillant convenablement , et le mettant dans son fauteuil roulant . Shisuzu était maintenant fin près , et il pouvait repartir . Il était bientôt 21h30 , et il se rendit compte que ça journée avait vraiment été des plus étranges . Il écouta les paroles de l’infirmière , avec un sourire vraiment très mignon . Puis acquiesça en disant :

« D’accord madame l’infirmière ! j’irais vous voir tous les jours ! j’aurais le droit à un bisou en partant ? hein dîtes ? miaou ! et puis … Ritsuka ? timide ? …. Je ne pense pas , je ne sais pas trop non plus .. enfin bon , moi , j’ai aucune chance avec lui , mais vous … hi hi ! à demain madame l’infirmière ! »

Sur ces mots , il partit . Mais un souvenir lui revint en tête . Leur première rencontre , Shisuzu avait déclaré que Ritsuka était un grand timide, et celui-ci lui avait répondu qu’il le connaissait très mal , et qu’il n’était pas du tout timide . En repensant à ça , l’énergumène soupira , un sourire aux lèvres , puis murmura :

« Si seulement j’avais été moins bête …. »

Ce fut le cœur serré , que le petit lycéen , Shisuzu Inchi , se dirigea vers sa chambre , essayant de ne pas trop penser au baiser avec son médecin , et à Ritsuka , mais cela serait difficile , et sa nuit serait bien agitée ….

[ Ce fut un réel plaisir pour moi aussi de faire ça ^^ topic finit mes enfants ! ]

» Inchi Shisuzu
» Les crakaj de Shisuzu et Ritsuka xD
» Chambre de Shisuzu Inchi .
» Shisuzu arrive, TADAM ! [libre]