Que faire? [libre]

Aizou était partit flâner dans le lycée à la recherche d’une fille son seul vrai but dans la vie. Il arriva devant le salon et entra, il y en avait une justement dans ce salon et une canon en plus. Il s’approcha d’elle et avec sa politesse habituelle, meilleure avec les filles quand même.

« Salut, je suis Aizou et toi t’as l’air bien baisa…aimable, j’espères que t’aime bien les mecs, car je suis sûr que je suis celui qu’il te faut»

*Je dois vérifier, imaginons qu’elle soit lesbienne, elle pourrait me transmettre ses microbes.*

Aizou essayait de lui sourire pour qu’elle tombe sous son charme, mais aucune ne résistait à sa beauté, c’était sûrement dût au fait qu’il avait des traits très féminins, mais ça c’était surtout pas le truc à lui dire, car même si jamais il ne frapperait quelqu’un, il pouvait être très violent dans ses propos. Il s’assit à côté d’elle et commence à lui poser la main sur le genou.

*Ca va je suis plutôt lent, par rapport à d’habitude… Et puis de toute façon je suis le mec parfait : je suis pas homo*


[désolé pour les propos homophobes pensés par ce crétin d'Aizou
Aizou : eeeeh jsuis pas un crétin -_-
Ah nan bah alors qu'est ce que t'es?
Aizou : un beau gosse
C'est ça *lui fout des coups de balais*]

La fille était réticente à ses avances. Aizou fit la grimace, quand elle lui fit la remarque sur le fait qu’il ne savait même pas à qui il s’adressait il se contenta de répondre :

« Si je sais à qui j’ai à faire : à une beauté, tu es splendide ! Et comme tu viens de me le dire tu t’appelles Saki, je sais ton nom tu connais le mien, c’est largement suffisant pour entretenir une relation »

Heureusement d’ailleurs, parce que si Aizou c’était occupé du cerveau des filles avec qui il sortait, il n’en aurait pas eut beaucoup. Quand elle repoussa sa main sur son genou le garçon n’en fût pas très joyeux.

*Mais qu’est ce qu’elle a cette pouf ? Elle a un super beau gosse devant elle, il lui faut quoi de plus ? C’est une lesbienne ou quoi ? Non mais je vous jure les filles de nos jours, toujours à faire des manières pour pas grand-chose*

Puis Saki recommença à parler. Lui expliquant qu’elle n’était pas aussi familière que lui, qu’il ne devait pas la toucher s’il ne s’était pas lever les mains parce qu’elle allait lui salir ses fringues…

*Désolé de ne pas avoir des mains toujours laver à lotus… Non mais franchement qui s’en préoccupe de ses fringues, elle a qu’a les enlever, ça serait encore mieux.*

Elle continua en lui demandant de garder ses distances, mais qu’ils pouvaient faire connaissance, en discutant.

*Discuter à quoi ça sert ? Une fille on lui met la langue dans la bouche et voilà… Ca c’est le genre de discussion que j’aime*

Pour finir elle lui demanda ce que dirait sa petite amie si elle le voyait tout en se reculant le plus possible dans le canapé arrivant au bord. Aizou eut un air désespéré.

« Arrête de te reculer, tu vas finir par te casser la figure… Puis ma petite amie… J’en ai pas une… Mais plusieurs… Alors une de plus ou de moins… »

Il avait dit ça dans le sens où ça ferait juste un trophée de plus sur une longue liste. Jusqu’au moment où il en trouverait une avec qui il aurait vraiment envie d’être, c’est d’ailleurs pour cela qu’il les enchaînait parce qu’en réalité il ne se sentait pas bien avec elles. Oui mais ça il aurait préféré mourir que de l’admettre, plus il avait de fille et plus il ressemblait à une personne normale et pas à une de ses espèces de tapettes qu’il détestait plus que tout.

« Bon très bien, si tu veux discuter… Discutons… Toi qui as l’air de t’intéresser aux fringues… Tu mets combien en soutif ? »

*Ca c’est une discussion intéressante !*

Aizou commençait vraiment à s’ennuyer. Saki essayait de lui faire la morale en lui expliquant que les filles avec qui il était n’étaient pas des choses, qu’elles étaient des êtres humains comme lui, qu’elle devait être traitée avec respect.

*C’est bien ce que je fais non ? Elles ont pas le droit de se plaindre elles peuvent sortir avec un beau gosse comme moi… Je respecte le désir de chacune d’elle d’être avec moi !! C’est très bien je trouve*

Puis continuant son discours Saki lui annonça qu’il la répugnait. Il arqua un sourcil, il avait fait quoi de mal pour mériter qu’on lui dise ça ? Il n’était pas une espèce de chochotte, il était normal et il était beau. C’était vraiment n’importe quoi. Il n’avait absolument rien de répugnant, puis c’est pas comme s’il lui avait sauté dessus pour la violer ou il ne savait quoi parce que de toute façon il n’avait jamais touché une fille, juste l’embrasser et la bécoter, ça n’était jamais allé plus loin puisque par on ne sait quelle mystère il n’en avait pas envie. Aizou allait soupirer et lui dire de laisser tomber, quand finalement elle lui dit quelque chose d’intéressant, lui posant le défit d’abandonner toutes les autres pour elle.

*Alors là rien de plus simple*

« Ok ! Je veux bien ! »

Aizou prit son portable, ouvrit le répertoire spécial pour toutes ses petites amies et appuya sur un bouton qui effaça tous les numéros :

« Voilà je viens de casser avec elles, toutes en même temps ! Alors maintenant tu veux bien qu’on sorte ensemble ? »

*Bouarf, de toute façon je m’en fous, ces filles là je n’allais jamais les revoir vu que je suis ici, et puis des meufs je pourrai en retrouver dans ce lycée ça m’inquiète pas !*

Il lui fit un grand sourire de vainqueur :

« Ne suis-je donc pas vraiment celui qu’il te faut ? »

Aizou avait un grand sourire, Saki avait l’air un peu perdu, il sentait bien qu’il avait gagné, il n’avait plus qu’à sauter sur sa proie. Une de plus, et elle ne serait pas la dernière.

« Mais oui, je suis du genre très fidèle t’inquiète. »

*Tu parles, il faut que tu arrêtes de rêver, je ne vais pas en avoir qu’une sinon je m’ennuierais. Et puis je m’en fiche qu’elle ait plusieurs mec !*

Aizou s’approcha plus d’elle, il souriait comme un loup qui va dévorer sa proie. Il prit son menton entre ses doigts, posa son autre main sur sa nuque et approcha ses lèvres pour l’embrasser, et c’est ce qu’il fit, il l’embrassa. Il était content, il avait déjà fait une première victime de son charme dans ce lycée, mais par contre ce baiser ne lui faisait aucun effet comme d’habitude. Il pensait que c’était parce qu’elle ne savait pas embrasser.

*Bon il faut que je pense déjà à ma prochaine conquête, celle-la ne me fait aucun effet. Elle est vraiment nulle.*

Les filles ne faisaient pas d’effet à Aizou, il pensait que c’était de leur faute, qu’elles étaient nulles, mais jamais il ne se demanderait si cela ne venait pas de lui, parce qu’en fait il préférait ne pas savoir.

Aizou était peut-être une espèce d'idiot finis qui pensait que toutes les filles craquaient sous son charme, il l'avait embrassé parce que d'après lui quand on sort avec une personne c'est permis, peu importe qu'on la connaisse ou pas. Mais il y avait quelque chose auquel il ne s'attendait pas et surtout quelque chose dont il en avait horreur, elle le gifla. Aizou se passa la main sur la joue cela lui rappelait de mauvais, très mauvais souvenir. Tous les coups que son père et son oncle se faisaient un plaisir de lui donner. Ca parraissait peut-être rien comme ça, mais pour lui c'était vraiment un choc traumatique. Comme la fille s'était levé brusquement et lui cria dessus, il se protégea avec les bras complètement tremblant, ayant peur de se recevoir d'autre coup. Il ne compris rien de ce qu'elle lui dit, l'image se mélangeant avec celui de son père qui lui hurlait des trucs horrible avant de le frapper. Il se recroquevilla sur le canapé sans même s'en rendre compte se protégeant toujours avec les bras, d'autres coups ne vinrent pas heureusement. Quand le silence s'installa, il rouvrit les yeux qu'il avait fermé sous l'effet de la peur, il regarda la fille et essaya de se reprendre

*non mais j'ai l'air de quoi là? Faut que je me ressaisisse, c'est pas cette fille qui va me faire peur non plus.*

Il se mit debout, tenant ses mains pour calmer ses tremblements.

"Ok ! J'ai compris ! J'ai pas besoin d'une chieuse qui hurle comme copine, je vais aller voir ailleurs si ya pas plus mignon ! Et puis vu que t'embrasse mal ça sera pas une grosse perte"

Il simula un sourire

"Par contre toi, tu sais pas ce que tu perds"

Puis il sortit de la pièce. Une fois dehors il se plaqua contre le mur respira un bon coup.

*Mon père est mort, il est mort, il ne reviendra jamais pour me frapper, et puis une fille ça peut pas faire bien mal, il faut vraiment que j'arrête de réagir comme ça. Même si ya mon oncle, je suis dans un lycée loin de lui, alors touuuut va bien. Putain si les homo n'existaient pas, tout ça ne serais jamais arrivé*

Une fois un peu calmé il partit en direction des douches, histoire de se changer les idées.

[direction douche de garçons]