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 la torture de la douche [PV]

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Aizou Seiteki
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Aizou Seiteki


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MessageSujet: la torture de la douche [PV]   la torture de la douche [PV] EmptySam 13 Jan - 23:11

Aizou était aller chercher ses affaires dans sa chambre pour prendre une douche. Il n’avait pas de chance ça faisait à peine un jour qu’il était là et non seulement on lui annonçait qu’il y avait des pédales dans ce lycée mais en plus il s’était reçu une baffe alors qu’il n’avait rien fait de mal d’après lui. Bref le voilà qui se dirige vers les douches, en ayant une très mauvaise surprise en entrant, il pensait qu’il y aurait des cabines pour se changer, et bah non c’était un vestiaire, en clair tout le monde pouvait se changer devant tout le monde. Ce n’est pas que le garçon était pudique, mais en fait il détestait montrer son corps à cause de toutes les cicatrices qu’il avait. Il fit la grimace passa tout droit alla se planquer dans une douche pour se déshabiller, ne regardant pas son corps parce qu’il ne le supportait pas, chaque fois qu’il revoyait toutes ses marques il sentait les coups que son père lui donnait. Il enfila son peignoir, un peignoir tellement immense qu’il traînait par terre et les bras de Aizou nageaient dedans, mais rien de tel pour bien cacher tout son corps. Il sortit de la douche pris ses habits alla les ranger dans le casier, puis retourna vite sous la douche, enleva son peignoir et le mit au dessus de la cabine pour être bien sûr de le récupérer. Il commença à se laver en fermant les yeux, il passa ses mains sur son corps pour le nettoyer et frissonnait chaque fois qu’il sentait une cicatrice sous ses doigts, il les connaissait par cœur.

*Celle là c’est quand il a prit les câbles de la télé pour me frapper avec parce mon visage le répugnait, et celle là c’est quand il m’a balancé une casserole d’eau bouillante parce que j’avais osé parlé d’un ami et pas d’une amie.*

C’était un vrai supplice de passer sous la douche, mais en même temps l’eau le calmait, créant une sorte de vide autour de lui, il n’entendait que le son des gouttes couler sur lui, personne ne pouvait l’atteindre ici.

*Saleté de pédales, saleté de gouinasse, tout ça c’est de votre faute*

Puis il se passa du shampoing, là ça allait, heureusement son père ne le frappait au visage. C’était bien sûr pour qu’on ne voit pas qu’il était battu, mais dans un sens ça l’arrangeait parce qu’on ne pouvait pas vraiment se cacher le visage. Il se sentit bien, se laver les cheveux c’était vraiment apaisant. Il resta là longtemps à se les frotter, contrairement à son corps qu’il avait vite passé.
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Hiai Dokugin
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MessageSujet: Re: la torture de la douche [PV]   la torture de la douche [PV] EmptySam 13 Jan - 23:52

Entrant dans le vestiaire d'un pas aisé, le sourire aux lèvres, une petite trousse de toilette à la main. Il observa attentivement la salle, mais, assurément, il n'y avait personne. Ca l'arrangeait bien car, l'une des choses qu'il n'aimait pas trop, c'était de se dénudé devant quelqu'un.
S'avançant vers un casier, il prit la clé dessus, l'ouvrit, après avoir jeté un regard autour de lui, commença à se déshabillé, lentement, les yeux fermés, profitant du silence rythmé par le bruit des douches. Les douches justement. En réalisant que l'une d'elle marchait, il mit très vite ses affaires dans son casier, le fermant à clé, mettant une serviette autour de sa taille. Se dirigeant timidement vers les dites douches, s'assurant constamment que personne ne se trouvait dans les environs, ses affaires dans les mains, rentrant dans la premières douche venu pour être à l’abri des regards.
Tournant les boutons, réglant paisiblement la température de l'eau pour pouvoir profiter du seul instant de la journée où il pouvait être calme, dévêtu de tous ses problèmes. Les yeux clos, marmonnant une mélodie de son enfance, à l'époque où ils étaient tous là... tous. Une larme légère se mêlant à l'eau qui glissait sur sa peau alors qu'il glissait ses mains dans ses cheveux humides. La bride de sourire qui égaillait son visage s'effaça, les revoyant un à un, disparaître. Il aimait être seul, car cela lui permettait de faire à nouveau face à la réalité, car il allait devoir l'accepter un jour. Pouvoir en parler. Mais l'heure n'était pas à la mélancolie. Frictionnant sa peau avec son savon, prenant grandement soin de son corps, seul souvenir qui lui restait de "lui". Ce corps dont il lui avait fait l'éloge avant de partir. Un soupir mêlé de sanglots s'évapora dans la brume naissant de l'eau. Lâchant le savon, le laissant à ses pieds, prenant dans ses mains son shampoing, les yeux ternit par la tristesse, à demi-clos, le cœur serré. Il n'y arriverait pas aujourd'hui. Il glissa à nouveau ses mains dans ses cheveux, les massant légèrement, rejetant sa tête en arrière, profitant de la chaleur des gouttes glissant sur sa peau.

*Est-ce que j'arriverais vraiment un jour à y penser sans sentir mon cœur mourir ? Tous, ils sont tous partit... la seule personne restante n'a plus le cœur de m'aimer. Je ne vois vraiment pas qu'est-ce qui peux m'arriver de pire. Peut-être sa mort ? Ou bien le voir, "lui", revenir pour finalement mourir devant mes yeux. Mourir, toujours mourir, toujours de ma faute. Mais je ne dois pas culpabiliser, je vais me faire des amis ici, eux ils ne me connaissent pas et je recommencerais une vie... sans doute hanté par mon passé...*

Il poussa un soupir de désarrois. Emprisonné dans sa propre vie. L'adolescent avait enfin finit de se laver et, murmurant un air qui lui était connus, il éteint sa douche, se séchant brièvement. Attrapant les uns après les autres tout les produits utilisés, il sortit de la petite pièce close, sa serviette autour de la taille. Puis, dans un sursaut de mémoire, il se retourna vers elle, ayant complètement oublié qu'il y avait quelqu'un dans les environs et donc, qu'il allait probablement être vue. Son regard se posa sur son savon sur le sol de la douche. Il alla le récupéré, aisément, puis ferma la porte de la dite douche. C'est assez dur de fermer une porte lorsqu'on a les mains pleines d'un savon qu'on vient à peine de ramasser, les bras chargés et un soudain stress montant aux souvenir de l'existence d'une personne non loin de lui. Perfectionniste, il se sentait obligé de fermé cette satané porte, mais il était presque incapable d'attrape la poignée pour la fermer. Lorsqu'il y arriva enfin, le savon tomba sur le sol, glissant de ses mains...

*Le sort est contre moi ! Le sort est contre moi, c'est pas possible autrement !*

Il se baissa pour le ramasser, mais un déclic résonna dans la pièce alors que sa main venait de se poser sur le savon. Sans doute l'autre porte. Il tenta de l'attraper mais ce dernier lui glissa à nouveau des mains, lui faisant perdre, par la même occasion, tout équilibre. Il tomba donc contre le sol, rougissant à l'idée que, désormais, il n'aurait pas le temps de s'échapper si la personne sortait. Tentant de se redresser le plus vite possible, il n'arriva qu'à se remettre en tailleur et à rattraper son savon qu'un autre déclic se fit, accompagné d'une poignée qui se baissait. Ses rougeurs se faisant plus forte, tandis qu'il mettait son bras devant son visage, comme pour se protéger...
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Aizou Seiteki
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MessageSujet: Re: la torture de la douche [PV]   la torture de la douche [PV] EmptyDim 14 Jan - 2:28

Aizou après avoir bien profité de son shampoing se rinça les cheveux sous l’eau bien chaude. Il était tellement absorbé par sa douche qu’il n’avait pas du tout entendu que quelqu’un était arrivé pour prendre une douche à côté. Il reste encore quelque temps comme ça, le front posé sur le mur pendant que l’eau coulait dans son dos.

*Bon c’est pas tout ça mais je vais pas y dormir moi*

Il finit par tourner les robinets et l’eau s’arrêta de couler. Il soupira et s’apprêta à récupérer son peignoir…

*Non, putain non, j’y crois pas*

Son peignoir avait bêtement glissé de l’autre côté de la cabine de douche. Conclusion il allait devoir sortir pour le récupérer. Sortir pour le récupérer signifiait se montrer, lui, son corps puis surtout toutes ses cicatrices. Bon et puis avec un peu de chance, il n’ y avait personne. Il allait juste récupérer son peignoir illico presto, refermer la porte et voilà. Pas de panique. Il tourna doucement le verrou, une fois, puis deux, et appuya sur la poignée pour ouvrir. Il laissa la porte entrebâillée et passa sa main histoire de chercher ce fichu peignoir, quand il le sentit enfin sous ses doigts, il l’attrapa vite fait, ce geste n’eut pour but que d’une chose ouvrir la porte en grand. Et le peignoir n’était pas encore sur lui. Ses yeux tombèrent alors sur une personne en tailleur, avec un bras sur son visage. Première réaction d’Aizou c’était avec le peignoir de cacher ces cicatrices avant sa nudité parce que ça il en avait tout à fait rien à foutre, seulement comme il n’était pas sur lui et plié n’importe comment le truc cachait à peine son torses et ses cuisses. Les épaules étaient à découvert, les jambes aussi, et fallait pas être aveugles pour voir qu’elles n’étaient pas en très bons états.

*AAAAH mais je fais quoi là*

Il se recula rapidement dans la douche et s’enferma à nouveau. C’était le seul truc qu’il avait trouvé à faire. Il remit vite le peignoir, rouvrit la porte. Il se sentait tellement mal qu’il n’eut même pas l’idée d’insulter le gars d’on ne sait quoi parce qu’il était là juste en serviette et dans une position bizarre avec un savon à la main. D’habitude il l’aurait sûrement traité de pédale parce que c’était trop louche, et qu’il voyait des homos un peu n’importe où lui. Là il espérait plutôt que le garçon n’ait pas remarqué les cicatrices de son corps. Puis se rendant compte qu’il le fixait depuis une minute juste en se posant ses questions, Aizou se mit à rougir.
*Non mais je vais mal moiiii, reprends ton calme Aizou, ce mec… Est un mec… Et c’est pas parce qu’il a vu quelques cicatrices sur ton corps qu’il faut se sentir gêné ou quoi que ce soit ! Voilà calme calme*

Bon une fois s’être baffé mentalement, il avait un peu repris ses esprits, il parla froidement à la personne :

« Tu comptes rester comme ça longtemps ????? Parce que c’est pas pour dire mais tu gênes le passage »

*C’est quoi ça encore ? Sûrement une tantouse, ils sont toujours super bizarre ces gens là, je sais pas trop ce qu’il faisait mais on va éviter de l’approcher*

[pardon -_-]
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Hiai Dokugin
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MessageSujet: Re: la torture de la douche [PV]   la torture de la douche [PV] EmptyLun 15 Jan - 9:23

Assis du mieux qu’il le pouvait sur le carrelage froid des douches communes, il ne s’attendait vraiment pas à voir un spectacle de ce genre. D’abord surpris par la main qui, tant bien que mal, essayait d’attraper le peignoir, qu’il avait vu tombé, trop surpris pour l’aider à le ramasser, il resta bouche bée. N’esquissant un sourire quand le voyant chuter de l’autre côté de la porte, à moitié recouvert par le dit peignoir. Ca le rassurait un peu de voir qu’il n’était pas le seul à être assez maladroit. Réalisant en quelques secondes, sa position et surtout sa tenue, il rougit violement et, de manière inutile, par réflexe mécanique, se protégea le visage avec ses bras, fermant les yeux. Lorsqu’il les rouvrit, le jeune garçon avait disparut. Il regarda autour de lui… personne. Repassant la scène dans sa tête, il se rappelait distinctement avoir remarqué des cicatrices sur les partie dénudé de son corps. Il rougit de plus belle en réalisant qu’il venait purement et simplement de le reluquer en quelques secondes. Tentant de reprendre son sérieux, il le vit à nouveau sortir de la douche, vêtu du long manteau de tissu qui lui avait causé tant de problèmes…

*Bon… on va éviter de parler de ce sujet… les blessures, aussi psychologique que mentale, ne sont pas bonnes à rouvrir… Eh !*

Pour la troisième fois, le jeune Dokugin se prit à rougir en remarquant les yeux de son compagnon de douche se poser sur lui. Ses rougeurs devenant encore plus forte lorsqu’il le vit en faire de même. Il n’eut pas le temps de reprendre constance que le jeune garçon lui expliqua froidement qu’il bloquait le passage. Hiai se retourna, observant derrière lui, puis de chaque côté avant de se lever, les joues encore légèrement rouge. Il s’approcha des lavabos, laissant un espace d’au moins deux ou trois entre lui et l’inconnu de mauvaise humeur. Il le regarda à nouveau, esquissant un sourire…

« Salut ! Désolé, de m’être un peu statufié tout à l’heure mais… j’aime pas vraiment… enfin, bref… de toute façons, ce qui est fait et fait. Par contre, désolé pour toi, mais pour bloquer le chemin il aurait fallut que j’ai deux jumeau… aussi maladroit que moi ^^ ! Enfin, heureux de te connaître malgré ta bonne humeur prononcée, je m’appelle Hiai Dokugin. »

Tant qu’à se regarder à moitié nue à la sortie des douches, autant se connaître. L’adolescent aux yeux noisette se mouilla légèrement les mains avant de se les passer dans les cheveux, les rabattants vers l’arrière. Une fois cela fait, il pouvait tranquillement accéder à son visage. Il se mouilla légèrement le visage à l’eau froide puis commença à se brosser les dents, aisément, sans vraiment se soucier de son voisin. Une seconde personne aurait fait son apparition il aurait prit une couleur tomate et se serait caché dans son casier, mais rien de cela ne se passa. Il restait seul avec Mister « tout-sourire » et ça ne lui posait pas de vrai problème. Tout en s’activant sur ses dents il s’observait dans la glace, se soulevant une paupière, puis l’autre, avec sa main libre…

*Assurément, je suis fatigué…*

Ayant enfin finit son nettoyage, il se courba près du lavabo et se débarrassa en quelques secondes du dentifrice accumulé, terminant paisiblement de maintenir ses dents en forme. Encore courbé, se mouillant une dernière fois le visage avant de partir s’habiller, la brosse à dent encore dans les mains, il sentit un léger mouvement sur sa peau. Il s’arrêta net dans tout ce qu’il faisait, priant intérieurement. Ce qu’il pensait, malheureusement, arriva. Sa serviette, attaché à la va-vite, et après tout ce qu’elle à vécu depuis la douche, avait vu son nœud se dénoué en quelques secondes. Il Bascula en arrière le plus vite possible pour la récupérer, la remettant autour de sa taille sans prêter attention au fait qu’elle soit attaché ou pas. Il s’avança vers ses affaires, les prit, rouge de honte, et accourus vers les vestiaires en laissant échappé, d’une voix apeurée…

« Désolé ! »
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Aizou Seiteki
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MessageSujet: Re: la torture de la douche [PV]   la torture de la douche [PV] EmptyMar 16 Jan - 23:17

La personne par terre se releva et s’écarta de lui.

*c’est bien qu’il s’éloigne, je voudrais pas qu’on croit que je suis une taffiole parce qu’un mec m’approche*

L’autre s’excusa, puis ajouta que s’il avait voulu vraiment bloqué le chemin il aurait fallu deux jumeaux aussi maladroit que lui pour y arriver. Aizou s’en fichait totalement, il était au milieu de SON chemin et ça c’était déjà de trop. Si ça avait été une jolie fille il aurait été galant et l’aurait aidé, un mec pouvait bien crever. Bref. L’autre lui fit une remarque ironique et se présenta.
*Qu’est ce qu’elle a ma bonne humeur ?*

Enfin il passa son chemin ignorant presque le pauvre Hiai, prononçant seulement son prénom en passant :

« Aizou ! »

Puis il alla chercher ses affaires dans le casier et retourna dans la douche pour pouvoir s’habiller en silence. Il ne faisait vraiment aucun effort pour avoir des amis, mais il ne voulait pas d’amis mec de toute façon, pas parce qu’il pensait que y avait que les homos pour avoir des amis mecs, mais parce qu’il ne se sentais pas à l’aise avec eux. Bref, il s’habilla, enfilant des habits larges. Il sortit ensuite et alla chercher sa brosse pour se coiffer. Oui enfin en voulant aller au lavabo il croisa Hiai qui perdit sa serviette. Il s’arrêta net, mais Aizou lui continua son chemin accélérant même le pas.

*Il me fait quoi lui ? Je veux bien qu’il soit super malchanceux et hyper maladroit, mais franchement perdre sa serviette juste au moment où je passe c’est pas un peu suspect ?*

L’autre revint vers lui avec ses affaires en s’excusant, Aizou ne répondit pas et se coiffa tranquillement. Puis il finit par revenir, s’arrêta devant Hiai et le pointa avec sa brosse en le regardant droit dans les yeux :

« Toi ! Tu ferais mieux de te méfier si tu veux mon avis ! Parce que si ce genre de truc t’arrive devant une espèce de pas tout net genre une tantouse, tu vas te faire violer »

[Moi je dis qu’il cherche les ennuies -_- !
Aizou : non je dis juste la vérité
En plus tu sous entend qu’il est mignon
Aizou : QUOI ?? ôO
Lis et tu comprendras!]
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Hiai Dokugin
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MessageSujet: Re: la torture de la douche [PV]   la torture de la douche [PV] EmptyJeu 18 Jan - 21:24

Rouge comme une écrevisse il se hâtait de ranger ses affaires dans sa trousse de toilette, la serviette autour de la taille, bien serrée. Priant tout les dieux possible pour qu’il n’ai rien vu. Lorsqu’il voulut commencer à se changer, il sentit un frisson lui traverser le dos, puis la voix du jeune garçon résonna dans la salle. En effet, il n’allait pas se changer tout de suite. Serrant son T-shirt entre ses doigts fin et crispé, masquant le bas de son visage. Les yeux écarquillé de stupeur il l’écoutait, lui tournant toujours le dos. Il ne pouvait pas le regarder en face, une peur panique du fait qu’il ai vu son corps. Rien n’était repoussant chez lui, il le savait, mais il n’osait pas le montrer, se dénuder devant quelqu’un était quelque chose d’impossible pour lui, ou du moins de très difficile, tout dépendait de la personne. Mais lui, un inconnu… non. Ce dernier lui expliqua froidement qu’il risquait de se faire violer s’il ne se méfiait pas, marquant un temps d’arrêt entre ses deux phrases. Le jeune Dokugin bascula la tête à gauche et à droite, la secouant légèrement, libérant ses oreilles de l’eau qui s’y était infiltré. Peut-être avait-il mal entendu cette « partie silencieuse » sans doute, mais là n’était pas le problème. Se retournant doucement, les joues légèrement rouge, il lui offrit un sourire qui se voulait sincère et, d’une voix aimable et douce, lui répondit simplement…

« Merci de t’inquiéter pour moi… »

Puis il réfléchit un peu plus sur la phrase en elle-même. Intrigué par la manière dont il avait amené le sujet. Son « Toi ! Tu ferais mieux de te méfier si tu veux mon avis !... tu vas te faire violer » était un peu trop soudain pour ne pas vouloir dire quelque chose. Il se retourna, réorganisant son casier assez vite pour que, dès que le garçon sort, il puisse s’habiller à toute vitesse, puis, relevant la tête vers le plafond, un large sourire aux lèvres, il lui dit de manière ironique…

« Tu chercherais pas à me violer quand même ? Parce vu comment tu as dit ta phrase on pourrait presque croire ! »

Laissant échapper un léger rire à la fin de sa phrase. Sur ce, il se tourna à nouveau, lui faisant face, et s’assit par terre, en tailleur. Il ne le regardait pas particulièrement, non, il laissait simplement son regard voguer où il le voulait, se contentant d’observer ce qui tombait sous ses yeux. Il n’avait pas grand-chose à faire en attendant que son cher camarade de douche parte, car, quoi qu’il arrive, il ne se changerait pas devant lui. C’était une certitude. Il se contenta donc d’observer la pièce autour de lui, l’air absent, un léger sourire sur les lèvres. Il ne savait pas quoi penser du garçon, qui était avec lui. Il semblait garder ses distances, puis les blessures sur son corps lui revenaient mémoire. Qu’avait-il bien put se passer avant ? Peut-être y a-t-il des gens dangereux dans lycée, peut-être avant, il n’en savait rien et cela le gênait encore plus. Trouvant légèrement le temps long, bien que cela ne devait faire que quelques courtes minutes qu’il était assis, immobile, il tourna la tête vers lui, détaillant son visage. A l’instant où il croisa son regard il lui répondit par un sourire, puis baissa légèrement la tête pour se rappeler qu’il était, globalement, nu. Ce rappel le fit rougir de plus belle tandis qu’il gardait la tête baissée…

*Pitié, déjà une personne c’est bien assez ! Pitié ! Que personne d’autre ne rentre, c’est assez embarrassant comme ça !*
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Aizou Seiteki
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MessageSujet: Re: la torture de la douche [PV]   la torture de la douche [PV] EmptyJeu 18 Jan - 23:52

Hiai le remercia de s’inquiéter pour lui.

*L’est pas net lui, je m’inquiète pas du tout, je m’en fous moi après tout c’est son problème, je lui dis juste que faut se méfier des tantes, on sait jamais avec ces fourbes*

Puis l’autre garçon ajouta d’un ton ironique s’il ne cherchait pas à le violer quand même, parce que vu comment il avait tourné sa phrase on aurait pût le croire. C’était quelque chose qui énerva franchement Aizou.

*Pour qui il me prend ce gars ? Je suis pas une tafiolle moi, jamais je touche à un mec c’est vraiment dégueulasse.*

L’autre s’était assit par terre et semblait attendre on ne sait quoi, Aizou se posait quelques questions sur cet étrange personnage.

*Si ça se trouve il attend de se faire violer, si ça se trouve c’est une petite pédale, faut que je me méfie on sait jamais avec ces gens là, faut bien que je lui fasse comprendre que je suis pas de ce bord là*

Quand l’autre releva la tête et lui fit un sourire, Aizou serra plus fort sa brosse puis lui dit avec un ton en colère :

« Je cherche pas à te violer, me confond pas avec une de ces pédales de merde, c’est trop dégueulasse, ils ont tous un grain ces gens là. Enfin t’as pas l’air net non plus, je vais évité de t’approcher, on sait jamais les microbes de ce genre là, ça se transmet. »

Aizou bougea vers les casiers, il avait oublié de mettre sa ceinture, bon il en mettait pas souvent en même temps puisqu’il se souvenait quand son père le fouettait avec, mais ici il voulait oublier les coups de sa famille donc voilà, personne ne le frapperait avec sa ceinture ici, enfin du moins il espérait. Donc il l’enroula autour de son pantalon pour l’attacher, et grommelant à voix haute sans même s’en rendre compte il dit :

« Saloperie de tantouse de merde !! »

[Pardon pardon pardon *se prosterne*
Aizou : pff n’imp
*lui donne des coups de pioches* excuse toi, toi !
Aizou : non !
*l’enferme dans un frigo* Voilà débarrassé]
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MessageSujet: Re: la torture de la douche [PV]   la torture de la douche [PV] EmptySam 20 Jan - 16:37

Les yeux tournés vers le sol, il entendit quelques mots, le tirant de son mutisme dans lequel il c’était plongé, fuyant le regard qui pouvait se poser sur lui. Il releva légèrement la tête, tentant de trouver un sens à ce qu’il avait dit. Encore ailleurs, il n’avait put comprendre que quelques mots. Cherchant à assembler les quelques « Je cherche pas », « me confond pas », « c’est trop… ils ont », et autres « t’as pas l’air » et « on sait jamais ». Incapable de retrouver le sens de ses propos, il se releva lentement. Une fois debout, il rejeta quelques mèches, retombé sur son visage, vers l’arrière. Il commença à avancer à pas lent vers son camarade, voulant lui demander de répéter ce qu’il venait de dire. L’étudiant était encore dans un état de somnolence assez grande, replongé dans sa pudeur qui pouvait lui faire perdre tout ses moyen, il tendis doucement, tremblant légèrement, le bras vers le dit Aizou, voulant poser sa main sur son épaule, l’interpeller, pour pouvoir lui parler, mais tout s’arrêta. Quelques secondes. Trois, quatre, non, cinq mots de trop. Il ne tremblait plus, il ne bougeait plus, la tête baissé, l’ombre de ses cheveux masquant son visage. Les mots qu’il avait prononcés repassaient dans sa tête, tous ce qu’il avait dits revenaient sous un autre angle, une image gravée en lui resurgissant à nouveau. Personne ne pourrait dire combien de temps il est resté comme ça, lui-même n’en savait rien. Les yeux écarquillé, le cœur battant à en mourir, une main posé sur celui-ci, le dégoût au fond de la gorge, à fixer le sol sans rien faire. L’autre ne l’avait sans doute pas vu, il lui tournait le dos, en train de s’habiller, il pouvait donc rien savoir, rien voir… était-ce vraiment mieux ?

*Je… il… il est… eux !
*

Brusquement, il releva la tête, le regard noir, une rage profonde inscrit sur son visage. Il lui attrapa l’épaule et le plaqua contre le casier, posant sa deuxième main sur son autre épaule pour l’empêcher de bouger. Un sourire imprégné de folie ornait son visage tandis que ses yeux se plongeaient dans les siens. Il laissa échapper un rire léger, ressentant une satisfaction tant attendus. Il en tenait un, enfin, sous ses mains. Il l’avait, il le dominait, il allait enfin pouvoir le venger, une vengeance remplis de douleur et de souffrance, un plaisir intense pour lui… une délivrance…

« J’espère que tu vas apprécier… »

Une phrase prononcé à voix basse, un plaisir sadique se lisait entre les lignes. Défaisant la prise de sa main gauche, forçant plus sur la droite, il faisait glisser doucement sa main le long de son corps avant d’aller repousser doucement les cheveux masquant légèrement son visage. En quelques secondes, trop peu pour être vu, il rejeta sa main gauche en arrière pour renvoyer un coup de poing remplis de haine dans l’abdomen de son « compagnon ». Ce dernier laissant sans doute échappé un cri de douleur, étouffé ou pas, il s’en fichait, il n’entendait déjà plus rien, enfermé dans sa folie. Regardant son épaule, il remarquant quelques gouttes de sang, son sourire n’en devint que plus effrayant alors qu’il se délectait de la douleur de son adversaire. Il recommença à faire glisser sa main sur ses vêtement, lui enlevant délicatement son haut, mettant à nu son corps couvert de cicatrices, approchant son visage du sien, lui murmurant à l’oreille d’une voix gorgée de folie…

« Ami ou ennemi, qui sait… je ne peux pas tolérer des agissements stupides… »

Il se recula et posa sa seul main libre autour de son cou, ses yeux s’écarquillant, déformant légèrement son visage sous le plaisir sadique qu’il exprimait. Il riait. Il riait de sa douleur, de sa probable peur, de sa souffrance, les yeux ouvert, ne voulant pas rater une secondes du spectacle. Ce dernier avait déjà, sous le coup, du se défaire d’un peu de son si cher sang, ses affaires en était presque recouverte, du moins par quelques gouttes pour le plus bas, de même que l’épaule d’Hiai, qui, le fixant d’un regard noir et fou, continuait à sourire…

« Qu’importe qui tu es
Qu’importe ce que tu fais
Personne ne mérite ça
Ni lui, ni moi… ni toi… »


Il le lâcha complètement, le regardant s’écrouler sur le sol. Lui jetant un dernier regard de dégoût avant de retourner au niveau de son casier, ne prêtant plus attention à lui. Sans la moindre compassion, toutes émotions ayant quitté son visage, il s’habilla, se dirigeant vers la sortie avant de s’arrêter devant la porte, une main sur la poignée de celle-ci. Il tourna légèrement la tête vers « la chose » rampante, son cœur serré, le regard noir dans lequel la haine était profondément ancré. Sa voix ne donnait aucune émotion, vide, inexpressive…

« C’est uniquement par compassion pour tes blessures que je te laisse là… ta stupidité, comme celle de ceux qui penses comme toi, on coûté cher à des personnes qui n’avaient rien fait… votre bêtise n’est même plus de l’ordre de « l’être », elle n’est que bestiale… »

Relâchant la poignée dorée, il se rapprocha lentement du garçon. Son regard, perdant de sa noirceur, prit un ton plus ironique, gardant une bride de haine en son tréfonds. De sa main libre, celle ne portant pas son sac, il souleva son visage, un léger sourire ironique et moqueur. Il approcha lentement ses lèvres de siennes, l’empêchant de bouger son visage, puis les scellant aux siennes, immisçant sa langue de force, les yeux mi-clos, cherchant à profiter un minimum du spectacle. Il rompit enfin le baiser, se reculant légèrement avant de s’asseoir sur un banc, le regardant, toute haine ayant disparut, il était devenu inexpressif.

« Un cadeau, dommage que tu ne puisse pas l’apprécier à sa juste valeur… dommage pour toi. Je pense rester ici, au moins jusqu’à ce que tu sois partit. Je veux pouvoir voir ce que tu en penses… »
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MessageSujet: Re: la torture de la douche [PV]   la torture de la douche [PV] EmptySam 20 Jan - 18:28

Aizou n’avait rien sentit venir. Il avait juste finis de mettre sa ceinture quand il sentit qu’on lui attrapait l’épaule et le plaquait contre les casiers. Il aurait bien voulu lui demander ce qu’il se passait mais les mots restèrent coincé dans sa gorge, parce que Hiai avait vraiment l’air différent. Et il sentit la peur montée en lui. Il connaissait quelqu’un qui avait cette sorte de double personnalité, en effet qui mieux que son père lui avait montré à quel point il pouvait être gentil devant les caméras et cruel derrière. Il connaissait ses sourires qui disaient « je suis fière de mon fils » et sa folie meurtrière dans ses yeux « mais j’aimerais pouvoir le tuer ». Peut-être qu’il ne pouvait pas comparé Hiai à son père, certainement pas même, mais cette façon de changer du tout au tout ça lui était bien connu. Même ce rire… Aizou se sentait trembler, essayant de se calmer, il n’allait pas le frapper hein ? Il aurait voulu pouvoir à ce moment se faire tout petit et disparaître dans un trou de souris tellement il avait peur des coups, même la simple claque d’une fille l’avait rendu malade, et là il voyait bien qu’il n’allait sûrement pas se recevoir qu’une simple claque. Puis l’autre prononça une phrase doucement, lui disant qu’il espérait qu’il allait apprécier. Aizou aurait voulu pouvoir s’enfuir, parce qu’il savait qu’il n’aimerait pas, mais le garçon le tenait trop bien, il sentait sa main le long de son corps et sa peur augmentait à chaque seconde. Et puis finalement le coup vint, en plein abdomen. Aizou ravala son cri, il ne criait jamais, sinon son père le frappait encore plus fort. Et à ce moment il n’aurait même pas pu dire s’il ressentais une quelconque douleur, à ce moment là il n’était même plus dans un vestiaire de douche avec une personne qu’il venait à peine de rencontrer, en fait à ce moment là il était juste devant son père qui ricanait de le voir si impuissant, il se souvenait aussi des mots :

« Alors mon fils, tu as bien grandit, mais t’as toujours autant l’air d’une petite tapette, mais tu vas pas le devenir hein ? Il faut que ton père soit fière de toi !! Sinon il pourrait t’arriver un misérable accident… comme pour ta mère »


Alors il disait qu’il ne deviendrait jamais comme toutes ses pédales, il allait dans le sens que son géniteur, il lui promettait qu’il ne voyait que des filles, sous ces coups incessants il promettait encore et encore.
Il sentit qu’on lui enlevait son haut, il voulu le garder. Parce que non seulement il avait peur des coups, mais en plus il avait honte de son corps, de ses cicatrices, de la laideur de chacune des marques laissées bien gentiment par son père pour lui rappeler de quel bord il devait pencher. Il se débattit un peu, mais il se retrouva torse nu quand même et tout ce qui lui venait à l’esprit était de cacher toutes ces marques, essayant tant bien que mal de poser ses mains dessus mais quand il en cachait une, une autre se découvrait. C’était inutile. Hiai se rapprocha de son visage pour lui murmurer des trucs qu’il n’entendait pas de toute façon parce que son esprit était totalement troublé, mélangeant des scènes entre ce qui se passait vraiment et ce qu’il avait vécu avec son père. Il sentit une main sur son cou et il ferma les yeux. Une fois son père l’avait pris comme ça, l’étranglant à moitié contre un mur, il avait cru mourir, le téléphone l’avait sauvé, mais il n’avait pas sût dire si ça avait été vraiment bien. Il était tétanisé, il ne cherchait même plus à cacher son corps, il attendait juste les autres coups qu’on allait sûrement lui donner. Il se sentait trembler des tous ses membres, le visage de son père encré dans sa tête. Hiai finis par lui dire un dernier truc, un truc en vers, Aizou ne compris pas de toute façon, ses oreilles étaient bouchées par les cris de son père :


« T’as toujours ce visage de fille, quand je te vois j’ai envie de vomir, je voudrais pouvoir te défigurer ».

Puis il le lâcha, Aizou tombant par terre sans même essayer de se retenir par la force de ses jambes flageolantes. Il se recroquevilla sur lui-même comme un animal blessé et apeuré serrant ses jambes contre lui, tremblant, claquant des dents, il ne pleurait pas, parce que pleurer c’était l’interdit, seules les filles pleuraient, son père l’avait laissé à moitié mort la seule fois où il avait osé laisser couler ses larmes, depuis elles n’avaient plus jamais coulé. Il aurait voulu que tout s’arrête, mais tout continuait tout le temps, quand son père était mort il pensait que les coups cesseraient, mais son oncle avait prit la relève, et aujourd’hui dans ce lycée il se faisait frapper à nouveau. Mais Hiai ne lui donna pas d’autres coups, Aizou ne vit pas ce qu’il faisait, il l’entendit juste lui dire qu’il le laissait là uniquement par compassion pour ses blessures, que sa stupidité et celle de ceux qui pensaient comme lui avait coûté cher à quelqu’un qui n’avait rien fait, que leur bêtise n’était plus l’ordre de l’ «être» qu’elle n’était que bestiale. Aizou ne savait pas trop ce qu’il devait comprendre là dedans, et il n’était pas en état d’esprit pour y réfléchir. Il pensait que c’était finis, quand l’autre se rapprocha à nouveau de lui, il lui souleva le visage, Aizou la sentait très mal essaya de bouger, mais l’autre le tenait encore une fois trop bien, alors sans rien pouvoir faire il sentit deux lèvres se poser sur les siennes, ses yeux s’écarquillèrent comme s’ils voulaient sortir de sa tête, il sentit une langue s’immiscer de force dans sa bouche. On pouvait dire que c’était comme son premier baiser, puisque c’était la première fois que c’était avec un garçon. Ca se serait passer dans d’autres circonstances il aurait sûrement rougis tout ce qu’il pouvait et se serait peut-être rendu compte qu’il trouvait ça mieux qu’avec une fille, mais on n‘était pas dans les circonstances et à cet instant tout ce qui lui traversa l’esprit c’était qu’il était mort. L’autre rompit le baiser, lui dit que c’était un cadeau pour lui, que c’était dommage qu’il ne puisse pas l’apprécier à sa juste valeur et qu’il allait rester ici jusqu’à ce qu’il soit partie au moins pour voir ce qu’il en pense. Aizou n’en pensait rien, Aizou se voyait déjà mort. Il entendait encore les paroles de son père et celles de son oncle se mélanger dans sa tête, si jamais il devenait homo il lui arriverait les pires trucs. Il ne l’était pas devenu, on l’avait embrassé de force, mais si son oncle l’apprenait il ne l’écouterait certainement pas, et dans l’esprit du pauvre garçon il était déjà sûr et certain que son oncle allait l’apprendre il ne savait pas comment. Il se voyait déjà traîné attaché à une moto, il se voyait subir les pires souffrances possibles avant d’être juste tuer comme un misérable chien et on ferait passer ça pour un regrettable accident. Ses dents claquaient plus fort, ses os tremblaient plus vites, il se passa la main dans les cheveux et commença à tirer dessus comme si ça allait apaiser sa douleur et sa peur. Il n’avait plus conscience de rien, juste de sa future prochaine mort qui promettait d’être atroce, il voyait déjà son oncle devant lui, sentait déjà son regard haineux, et alors qu’il était resté silencieux jusque là il ouvrit enfin la bouche pour parler, mais ce n’était que des phrases sans queue ni tête qui sortait de lui :

« Non… Tonton, je te jure… Pas la moto je t’en prie… J’ai rien fait, j’ai rien fait… Papa, tonton… Arrêtez non… »

Il aurait voulu hurler, mais même ça il ne pouvait pas. Il voyait juste son père et son oncle s’approcher dangereusement de lui pour le punir :

« Non je vous en supplie… Non… Non… »

Et il commença à balancer son corps, continuant de se tirer les cheveux, continuant de voir des hallucinations qui n’était pas là, ne cessant de répéter « non », essayant de se reculer en vain puisque son dos touchait les casiers, si faible et si misérable, si petit et si tremblant, il ne pouvait rien faire, il ne pouvait pas se défendre. La seule et unique défense qu’il avait c’était d’insulter les homos, de cracher des mots de haine pour se protéger lui, et cette unique défense venait comme de se briser à cause de ce baiser qu’il n’avait pas voulu… Il était en pleine crise de panique et il ne pouvait rien faire…
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MessageSujet: Re: la torture de la douche [PV]   la torture de la douche [PV] EmptyDim 21 Jan - 6:51

Assis sur le banc centrale, les coudes posés sur ses jambes, les doigts mêlés, retenant sa tête, il le regardait, impassible. Ses yeux ne le quittait pas une secondes, il ne devait… non, ne pouvait pas regarder ailleurs, il devait attendre. Une profonde rage, une colère qu’il n’arrivait pas à dissimuler se trouvait ancré au fond, surgissant à ses paroles. Malgré cela, une once de compassion se lisait au fond de ses pupilles. Il ferma lentement les paupières et, doucement, sans un bruit, il se leva. S’approchant à nouveau de son « camarade », il s’accroupit, les yeux fermé, l’écoutant simplement. Il s’approcha un peu plus. L’une de ses mains caressa délicatement les cicatrices sur son torse, ne prêtant pas attention aux paroles désorientés de l’étudiant, la faisant remonter doucement jusqu’à son cou, passant délicatement ses doigts autour, simplement les posés contre sa peau. Il resta de longues secondes ainsi, puis reprit son chemin, relevant doucement la tête de Aizou. Il ouvrit doucement ses yeux avant de les refermer presque aussitôt. Ramenant sa main près de lui, il s’enferma à nouveau dans un mutisme profond, immobile, enfermé dans son monde, les paupières closes. Il inspira fortement, soudainement, glissant ses bras sous le corps de son compagnon, se relevant, le portant à bout de bras. Dans un silence lourd, rythmé par les paroles inaudible de son fardeau, il avançait, à pas lent et sourd, ne se fiant qu’aux brides morceaux de mémoire du lieu qui étaient restés en lui. Il avait tenté d’oublier ses mots, il avait tenté d’oublier ce qu’il avait fait, non pas parce qu’il le regrettait, simplement parce qu’il devait passer outre… en face… dans ses bras… ce n’était plus la même personne.
Ses pas le guidèrent lentement vers les douches. Il ouvrit légèrement les yeux, ne posant son regard sur son compagnon. Il s’avança à l’intérieur de l’une d’elle et s’assis en tailleur après avoir allumé l’eau chaude. Il ferma à nouveau les yeux et se contenta de la sensation délicate des gouttes qui glissaient le long de sa peau.

*De toute façons il a déjà vu…*

Il posa Aizou sur ses jambes pliées, attrapant le bas de son T-shirt, l’enlevant rapidement. Sans se préoccuper de son avis, il le passa autour des épaules de son compagnon et le fit glisser le long de ses courbes, recouvrant ainsi ses plaies et ses cicatrices. Rejetant sa tête en arrière, l’appuyant contre le mur froid derrière lui, il entoura cette personne qu’il avait haït, l’étreignant de chaleur. Une personne haït le reste, mais rien n’empêche de faire naître quelque chose par-dessus, pourquoi pas d’essayer de masquer cette haine… personne n’oblige à détester, tous pousse à pardonner, dans un souffle, dans un murmure…

« Je ne suis pas ton père… »

Malgré tout, c’est si dur de devoir repousser ce qu’on a fait, l’oublier. Non pas par crainte, mais pour tendre la main. C’est si dur de sentir son cœur se serré au fond de sa poitrine. Cette sensation de trahir quelqu’un…

« Je ne suis pas ton oncle… »

Mais, les yeux fermé, il le voyait, un sourire ornant son visage. S’il était heureux, n’était-ce pas tout ce qui comptait ? Il n’y avait que trois personnes assez chères pour le faire changer d’avis. L’une est partie… l’autre est morte… la dernière l’a suivie…

« Je ne te veux pas de mal… je ne te hais pas… »

Ils ont raisons. Il a fait ce qu’il pensait juste, sous la folie, sous sa mémoire. Mais, finalement, est-ce vraiment sa faute ? Il ne regrette rien… il ne rejette rien… il se repente de tout…

« Ce sont tes mots qui te valent la haine… oublis ça, oublis ce qu’ils te veulent, ils ne sont pas là… »

Il prit son visage entre ses mains et l’approchant, posant son front contre le sien, mêlant leurs souffles sous l’eau brûlante qui s’écoulait, ouvrant délicatement les yeux pour se plonger dans ses yeux, le temps d’une seconde. Il ne sait pas pourquoi, ça lui fait sans doute mal… ça doit lui faire mal… mais ce n’était pas voulus, son corps a agit seul, posant une nouvelles fois ses lèvres sur leurs semblables, se contentant de ce simple contact, fermant doucement les yeux.
La porte de la douche est fermée, le silence c’est fait, perturbé par les gouttes chaudes percutant le sol et leurs corps. Il ne sait pas pourquoi, il ne sait plus rien non plus, il contente d’attendre… une nouvelle folie ou un simple repos…
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MessageSujet: Re: la torture de la douche [PV]   la torture de la douche [PV] EmptyDim 21 Jan - 18:22

Tout seul à ses hallucinations, voyant son père et son oncle, ressentant la mort soufflé derrière sa nuque, sa peur et sa panique faisant trembler tout son corps. Il sentit vaguement une main caressée ses cicatrices et trembla plus fort. Il aurait voulu crier qu’il ne fallait pas les regarder, qu’il ne fallait pas les toucher, qu’elles étaient tellement affreuses. Mais il ne pouvait pas, perdu entre son père et son oncle qui voulait le tuer, il ne pouvait pas se défendre ou se protéger. Il se souvenait des coups, de chaque coup, chaque fois que Hiai touchait une cicatrice, mais il ne pouvait pas réagir parce que sa famille le menaçait de mort. Il n’arrivait plus à savoir ce qui était vrai et ce qui ne l’était pas, complètement dominé par sa terreur. Il sentit qu’on le soulevait, il ne se débattit pas, de toute façon quelle importance, il allait se faire tuer, peut-être qu’on l’emmenait pour l’attacher à une moto et le traîner dans la ville comme un trophée. Il répétait encore ses supplications inutiles à son père et son oncle, mais ça les faisait rire, il aurait pût entendre leur voix dire :
« Tu vas crever Aizou, tu vas crever »
Ce qui le ramena à la réalité c’est l’eau chaude qui coula sur lui. L’image de son père et son oncle s’effaçant complètement. Ses tremblements ne s’arrêtèrent pas pour autant, ses dents continuaient de claquer, incapable de faire un geste ou de réagir, il se laissa complètement faire. Hiai enleva son Tee-shirt pour lui mettre autour des épaules, puis l’entoura de ses bras. Aizou aurait été dans son état normal il aurait crié quelques insanités, des propos homophobes, l’aurait repoussé et serait partie en disant n’importe quoi. Aizou n’était pas dans son était normal, il se laissa faire. Il entendit Hiai lui murmurer qu’il n’était pas son père, puis qu’il n’était pas son oncle. Il continua de lui parler, lui disant qu’il ne le haïssait pas, qu’il ne lui voulait pas de mal. Ajoutant que c’était ses mots qui lui valaient la haine, et d’oublier ce qu’ils lui voulaient puisqu’ils n’étaient pas là. Sans qu’il comprenne pourquoi, ses mots calmèrent un peu Aizou, c’est vrai, son père était mort, son oncle était très loin, ici il n’y avait pas de véritables dangers. Ses dents arrêtèrent de claquer, mais il sentait encore ses membres trembler, la peur ne s’effaçait pas aussi vite. L’autre prit son visage et posa son front contre le sien, Aizou le regardait sans bouger, se laissant complètement faire, de toute façon maintenant il était mort, alors qu’est ce qui pouvait se passer de plus ? Il sentit de nouveau ses lèvres sur les siennes, il ne se défendit pas, son oncle allait sûrement lui faire vivre la pire des souffrances, mais dans tous les cas il était trop tard. Il ferma les yeux, profitant juste de l’instant. Il sentit pour la première fois depuis des années des larmes coulées de ses yeux, il ne savait même pas qu’il était encore capable de pleurer. Pourtant nombre de fois il aurait voulu pouvoir le faire, la peur lui interdisant complètement. Mais à cet instant il n’avait plus rien à perdre. Son père, remplacé par son oncle, ils l’avaient toujours empêché de faire des trucs bien, des trucs sympa, ils préféraient l’enfermer pour le taper, après une mauvaise journée, Aizou c’était un bon punching ball, les trucs sur l’homosexualité et tous ces délires, c’était juste une excuse, il le savait bien, s’il n’avait pas eut un visage féminin, son père et son oncle auraient bien trouvé une autre excuse, ils l’auraient frappés pour une autre raison, n’importe quoi aurait fait l’affaire tant que ça leurs permettaient de se trouver une excuse. Il savait que si son oncle apprenait qu’il se faisait embrasser, qu’il s’était fait embrasser par un garçon, il le tuerait, mais si ça n’avait pas été ça il aurait voulu le tuer quand même pour une autre raison. Aizou sentait ses larmes couler plus vite sur ses joues. Mais qu’est ce qu’ils pouvaient faire d’autres qu’être totalement haïssable, malpolie, rancunier, complètement homophobe, coureur de filles, qu’est ce qu’ils pouvaient bien faire d’autres pour se protéger ? Il se recula, rompant le baiser, rouvrit les yeux les larmes continuant de couler et se mélangeant à l’eau qui coulait. Puis il posa sa tête sur l’épaule de Hiai et pleura un peu plus fort. Il se sentait tellement faible et impuissant, incapable de se défendre. Toutes les larmes qu’il avait enfouies durant toutes ses années avaient l’air de vouloir sortir toutes en même temps. Toute la souffrance accumulée qui n’était jamais ressortis jusqu’à maintenant. Il s’agrippa à Hiai comme à une bouée de sauvetage. Et entre deux sanglots il lâcha :


« Pardon……………… Pardon »

Et il continua de pleurer.
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MessageSujet: Re: la torture de la douche [PV]   la torture de la douche [PV] EmptyVen 26 Jan - 23:14

Il attend. Il attend une fin, une fin qui ne vient pas. Il ne sait pas pourquoi, il ne sait pas quoi, il se contente d’attendre, ne cessant son baiser. Puis, doucement, un instant, presque un regret, leurs lèvres se séparent. Il ouvre doucement les yeux et le vois, différent, seul, isolé sur lui-même, son visage masqué de larmes. Il aurait put être surpris, mais il n’en eut pas le temps, le sentant se serrer contre lui, tentant de glisser quelques demande de pardon entre ses sanglots. L’entourant lentement, précieusement, de ses bras, il le rapproche un peu plus de lui, fermant les yeux. Il resta ainsi un temps, un instant, peut-être une éternité, le serrant contre lui, lui murmurant délicatement d’arrêter de pleurer, un léger sourire sur ses lèvres. Que faire d’autre ? Pourquoi changer ? Il ne pouvait rien faire d’autre et, tant que son compagnon se sentait bien, pourquoi bouger ? Il ouvrit alors lentement les yeux, relevant la tête vers le ciel masqué par toutes les couches de bétons, les gouttes chaudes percutant son visage, glissant lentement sur ses joues, des semblants de larmes. Il ne sait plus pleurer, il ne peu plus… trop de larmes on été versés. Posant ses yeux attendris sur son ami, il défait doucement son étreinte, prenant entres ses doigts fin le bs de son visage pour le faire le regarder. Il s’approche à nouveau du visage, lentement, embrassant délicatement l’une de ses larmes, puis son front, repoussant les quelques mèches le masquant.

*Je n’ai plus de larmes pour l’accompagner…*

Ses doigts laissant retomber ses cheveux, caressant de leurs extrémités son front, il les fit glisser doucement le long de son visage, essayant d’un geste lent les larmes perlant aux coins de ses yeux. Il se penche légèrement, posant ses lèvres sur son cou, se redressant légèrement pour plonger ses yeux dans les siens. Un léger sourire attristé se lit sur son visage.

*Pourquoi est-ce si dur de sourire lorsque même nos larmes sont taries ?*

Il le serrer de nouveau dans ses bras. Ce qu’il sert, est-ce vraiment lui ? Qui est-ce ? Son compagnon ? Son frère ? Son père ? Aijoo ?... lui-même ? Doucement il s’enfonce dans ses propres souvenirs, ses propres démons. Il baisse lentement les paupières, s’enfermant dans le noir, se contentant de sa chaleur comme seul réconfort, comme seul point d’ancrage avec le monde. Il les revoit, ces nuages qui couvrent le ciel, qui masquent la vérité. C’est si vrai mais si faux à la fois. Son frère… son père… ils ne sont plus là, mais personne n’est là pour le lui dire. Puis c’est à son tour de ressurgir, l’espace d’un instant. Juste assez. Juste assez pour ressentir cette solitude, ce sentiment d’attente, de voir un jour arriver quelqu’un à côté de lui. Une larme naît, un cœur se fend, une voix se brise…

*Pourquoi est-ce si dur de pleurer lorsque je repense à vous ?*

Il le serre un peu plus contre lui. Qui des deux et là pour l’autre ? Il ne sait plus rien. Ouvrant lentement les yeux, les posant sur lui, sur son corps si apeuré il y a peu. Une seule larme glissant le long de sa joue, se frayant un chemin au travers de l’eau qui s’écoule, s’écoulant dans le chemin de traverse de son cœur meurtris. Il défait à nouveau son étreinte, ne trouvant pas la peine de poser son regard sur le sien, se contentant de fermer les yeux, de profiter du silence qui les entoure. Il approcha à nouveau son visage, frôlant de ses lèvres les siennes, s’approchant lentement de son oreille. D’un souffle, d’une voix, brisée dans un chagrin enfouis, enfermée dans un cœur clos…

« Ne pleurs plus… ton cœur est là » il glisse sa main jusque sur son cœur battant « Tes mots ne sont plus… » il pose délicatement son doigt sur ses lèvres « Et tes yeux peuvent voir… et revoir… »

Se redressant légèrement, son front contre le sien…

*Pourquoi est-ce si dur… d’oublier…*


« Tu peux… »

Coupant son souffle, ses propres mots, il pose à nouveau ses lèvres contre les siennes, un court instant. Juste le temps de sentir ce besoin, cet infime part qui lui fait mal. Le cœur serré, il sourit. Mentir, pourquoi faire ? Pour le bien ? Ou pour le mal… c’est si simple, les raisons… son sourire, fin, léger, se brise. Le temps, si court, si long, s’éternise. Il scelle à nouveau leurs lèvres. Qu’en pense-t-il ? Il n’aime pas non ? Il le sait, mais pourtant… c’est sir dur… si dur de devoir pleurer… si dur de devoir sourire… si dur de devoir, tout simplement…
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MessageSujet: Re: la torture de la douche [PV]   la torture de la douche [PV] EmptySam 27 Jan - 14:50

Aizou ne savait pas ce que c’était que la tendresse, vu qu’il n’en avait jamais vraiment reçu, un peu de sa mère sûrement quand il était bébé, mais il ne s’en souvenait pas. Il courrait les filles peut-être aussi pour ce manque de tendresse, mais les greluches avec qui il sortait n’avaient jamais su lui en donner. Alors là dans les bras d’Hiai il se rattrapait un peu. Essayant de trouver ce qui lui avait toujours manqué, il finit par se calmer. Et il se laissa ainsi embrasser : ses larmes, son front puis son cou sans rien dire, se laissant aussi aller à la nouvelle étreinte. Il se sentait fatigué, il se serait bien endormi là dans les bras de l’autre garçon. Mais Hiai le repousse doucement approchant à nouveau son visage pour frôler ses lèvres et allant lui souffler à l’oreille d’une voix brisée qu’il ne devait plus pleurer, son cœur était là, il sentit alors la main de Hiai sur son cœur, puis ce dernier continua disant que ses mots n’étaient plus, posant un doigt sur ses lèvres et que ses yeux pouvaient voir et revoir, se redressant et mettant son front contre le sien. Il finit par un tu peux… Avant de poser à nouveau ces lèvres sur celles d’Aizou. Il se laissa faire encore une fois, fermant les yeux. Pourquoi est-ce que… Pourquoi est-ce qu’il aimait ça ? Hein ? Pourquoi est-ce qu’il n’avait jamais réussi à éprouver la moindre once de plaisir avec une fille et que quand ce gars l’embrassait il aimait ça ? Et pourquoi est-ce qu’il se disait ça d’abord ? Il le repoussa doucement. Il le regarda et commença à rougir, se rendant compte soudainement de la situation. Parce que plus tôt il n’était pas en état d’y réfléchir.

- Jejejeje… Tu… Je… Tu tu tu… Je…

C’était les seuls mots qui réussissaient à sortir de sa bouche. Il baissa la tête :

- Euh… Enfin… Je… Tu… Tu… Je……

C’était pas vraiment constructif c’est vrai, mais il n’arrivait pas à exprimer ce qu’il voulait. Il faut dire que c’était la première fois qu’il était aussi proche d’un garçon. C’est sûr que cela signait son arrêt de mort si son oncle l’apprenait, il n’y avait plus qu’à espérer qu’il ne le sache jamais. Essayant de trouver ces mots Aizou jouait avec ses doigts toujours assit sous la douche, la tête baissé n’osant plus regarder Hiai. Il se releva d’un coup en criant :

- Désolé !!!!!

Et comme il était collé au mur, se levant trop vite il se cogna contre le bouton qui servait à faire couler l’eau. Il se rassit aussitôt se frottant la tête d’un geste agacé. Puis ouvrant un œil pour regarder vers Hiai il lui sourit. Un sourire un peu maladroit parce que ce n’était pas trop dans ses habitudes de sourire vraiment, mais bon au moins il était sincère et pas moqueur ou méchant. Ce sourire, c’était un peu sa façon de dire merci aussi, parce qu’il était encore plus maladroit avec les mots. En fait Aizou n’était qu’une espèce de sale gamin qu’avait pas vraiment eut d’enfance et comme c’était la première fois qu’il recevait autant de tendresse d’un coup, sans s’en rendre vraiment compte, il venait de s’attacher à Hiai… Comme un poussin à sa mère. Il venait de développer une forme d’amitié pour ce garçon, alors qu’il avait passé la moitié de sa vie à les repousser. Parce qu’en fait le seul modèle qui lui avait été proposer de toute sa vie était celui de la violence des gestes et des mots, de la peur, de la haine. La seule chose que son père lui avait donnée c’était des coups et des insultes. Au fond de lui il avait voulu lui plaire, montrer qu’il pourrait être fier de son fils, parce que même si son père était l’ordure qu’il était il restait le seul modèle qu’Aizou avait à ce moment là. Ce n’était pas seulement pas peur qu’il était devenu homophobe, mais aussi parce que celui qui l’éduquait lui disait que c’était mal. Il n’était pas obligé de le croire bien sûr, mais entre la torture des coups et celles des insultes, il n’avait pas eut le temps de vraiment y réfléchir. Aujourd’hui son père était mort, son oncle l’avait remplacé, mais il n’était pas là, pas dans ce lycée. Aujourd’hui on venait de le serrer dans ses bras, de le consoler, et c’était la première fois de toute sa vie que ça arrivait. Alors il sentit une sorte d’admiration monter en lui pour Hiai, dorénavant ce mec serait son modèle. Et puis sans vraiment se contrôler il se rapprocha du garçon et l’embrassa sur la joue, puis se rendant compte de son geste se recula à toute vitesse et rougit à nouveau, baissant encore la tête, ses cheveux tout mouillé cachant son visage.

*Mais qu’est ce que je suis entrain de faire ? J’ai complètement pété les plombs*

Et bon c’était peut-être vrai. Puis il se souvint soudain des cicatrices sur son corps et releva la tête :

- Euh… S’il te plaît tu peux oublier ça ?

Demanda-t-il en pointant les traces de son corps avec ses doigts.

- Je… C’est… Enfin oublie les c’est tout, fait comme si t’avais jamais rien vu…

Puis il se releva, faisant attention de pas se cogner cette fois-ci et il éteignit le robinet. Il s’apprêtait à sortir, quand il se rendit compte que le seul truc pour couvrir ces cicatrices était le Tee-shirt d’Hiai, qui n’avait que des manches courtes et qui ne pouvait pas cacher les traces sur ses bras, il soupira. Hors de question qu’il sorte, même s’il n’entendait personne, on ne savait jamais quelqu’un pouvait arriver à ce moment là. Alors il resta silencieusement dans la douche posant ses mains sur ses bras à attendre qu’un haut à manche longue lui tombe du ciel.
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Hiai Dokugin
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MessageSujet: Re: la torture de la douche [PV]   la torture de la douche [PV] EmptyVen 9 Fév - 22:48

[Je crois que c’est incompréhensible Oô… snif, pourquoi tant de raté ><]

Le regardant s’éloigner, doucement, le rouge aux joues, tentant péniblement de dire quelque chose. L’adolescent brun eut un léger sourire. Il avait changé, en l’espace d’une frayeur, il avait changé. Impossible d’oublier, impossible d’effacer ses gestes et ses mots… leurs gestes et leurs mots… mais pourquoi ne pas passer outre ? Pourquoi ne pas laisser le passé au passé ? Pour lui, simplement, pour lui. Devenir ami, peut-être, ou alors… libéré de ses pensées par l’unique mot compréhensible de son compagnon, l’accompagnement d’un geste brusque qui lui valut un coup. Le jeune étudiant aux yeux noisette suivit l’action de ces mêmes yeux, retenant un rire lorsque son ami se prit la tête dans les boutons de douche. S’apprêtant à aller voir si ce dernier se portait bien, malgré tout, il fut surpris de se voir destiner un sourire. Un sourire si doux, honnête, un remerciement en silence. Il retourna s’asseoir, se contentant de dessiner ses courbes, considérant le jeune garçon longuement, sans un bruit, perdu dans ses pensées, son imaginaire. Un léger sourire naquit sur son visage apaisé. Laissant aller ce sourire de joie profonde, ce sourire si vrai mais si faux, avait enfin perdu sa place. C’est étrange, se sentir bien, rêver d’une impossible seconde éternelle. Cela faisait si longtemps qu’il n’avait pas osé imaginer, imaginer un instant de calme, sans ses souvenirs, sans ses fantômes, sans ce cœur qui ne bat plus pour lui. Bercer par ses douces utopies, il se réveilla en sentant deux lèvres se poser sur sa joue, timidement. Ouvrant ces yeux qu’il avait fermés sans s’en rendre compte, posant son regard sur lui. Ce sourire si rare, ce sentiment ancré au fond, gagnant son visage, faisant s’écrouler la façade de plâtre, le masque de joie à l’éternel sourire. Le voir rougir, c’était tellement… adorable, oui, il n’y avait pas d’autre mot. Lui qui, il y a peu, agissait de manière brusque, violente, cachait une fragilité dont il n’avait sans doute aucune connaissance

*Tu es… tellement différent de ce que tu montres Aizou… tellement…*

Ce dernier relevant la tête, trouvant la force d’à nouveau confronter son regard à celui de son agresseur… ou sauveur ? Montrant du doigt les blessures recouvrant son corps, lui demandant doucement de les oublier, simplement de les oublier. Les oublier ? Rien n’est plus dur qu’oublier. Il avait tant de fois essayer, effacer son passé, ses instants beaux, tendres, ces souvenirs qui le hantent pour lui rappeler ce qu’il ne pourra plus toucher. Il baissa la tête, honteux de ce qu’il allait dire, honteux de ce qu’il se devait de lui dire. Car ce n’est pas bien de mentir, ce n’est pas bien de faire croire ce que l’on ne voudrait pas dissimuler… ce n’est pas bien n’est-ce pas. Qu’importe ce qu’il en pense. Se redressant lentement, il s’avança vers lui, posant sa main sur celle de son compagnon, sa tête au creux de son cou, dans un souffle, d’une gorge nouée…

« Pardon… je ne peux pas oublier, je ne peux plus oublier… je peux ne plus parler, je passe ma vie à dissimuler, mais… qu’importe ce qui se passe, qu’importe ce qui s’est dit, je ne pourrais jamais oublier. Malheureusement… excuse-moi… »

Posant ses lèvres dans son cou avant de pousser la porte. Se retournant, posant son regard attristé dans le sien alors que la porte se refermait doucement. Un claquement, elle se ferme, le voilà qui part vers le vestiaire, torse nue. Lui qui a peur de se montrer, lui qui a peur du regard, il lui doit bien ça non ? Il le sait, il n’y a plus rien dans leurs vestiaire, il n’y a rien à prendre. Du moins dans le sien. La main posée sur la poignée d’or, cette poignée menant vers l’extérieur. Restant de longues secondes immobile, la tête basse. Serrant les dents, le cœur battant, il ouvre la porte et cours, cours le plus vite qu’il peut. Un regard sur son corps, un regard qui peux percer, le transpercer, peut-être savoir. Personne ne doit savoir, ils n’ont pas de raison de savoir. Heureusement, bien vite, sa chambre, son abri. Reprenant doucement son souffle… non, il n’a pas le temps. Il doit attendre dans la douche, seul, la porte est ouverte non ? Si quelqu’un y rentre, comment, pourquoi, peu importe. Ouvrant son placard, il y prend la première chemise à manche longue qu’il voit et reprend sa course, son élan, plus vif encore. Le regard des autres, il n’est pas important… lui, ce qu’il cache, ce n’est rien, qu’une pudeur ridicule, une image de lui-même où tout est écrit, inscrit sur le corps… mais ce n’est rien… car pour son ami… toute sa vie y est vraiment gravée. Rentrant à nouveau dans la pièce, il la traverse en quelques pas, rentrant à nouveau dans la douche en trébuchant, le faisant basculer en arrière.
Au dessus de lui, les deux mains posées de chaque côté de sa tête, les paupières closent, il reprend son souffle. Le bout de tissu serré entre ses doigts, il le pose difficilement sur son torse, un léger sourire sur le visage. Ouvrant lentement les yeux, découvrant peu à peu la position dans laquelle il s’est mis, il rougit légèrement avant de laisser échapper un rire doux et simple, se laissant tomber sur son ami. Courir, courir sans cesse, sentir l’anxiété monté et finalement se retrouver dans une situation assez compromettante… c’est assez opposé non ? Coupant son hilarité, il se redressa, lui tendant une main amicale…

« Si on sortait enfin de cette douche ? »

[Pourquoi c'est si nul XD ?]
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