Chambre de mister Sade Ritsuka

" Hors de question "

Oui finalement le sang de sa chemise était très joli avec le noir profond... oui oui... Très beau même. En bref il ne se laisserait pas approcher. Il passa une main dans ses cheveux, passant dans sa salle de bain et se passant le visage sous l’eau... Bon certes avec une main ce n’était pas des plus pratique mais il refusait catégoriquement de devoir dépendre de quelqu’un. Enfin, le plus gênant était le bandage, il ne pouvait plus rien faire.
Il s’assit sur son lit quand il s’aperçu du THE détail.... le détail qui tue.... Shisuzu n’avait ni slip, ni boxer, ni short... même pas de string... rien que dalle nada, et surtout vu comme le haut était court, la vue était plus que tentante... Sur qu’entre la vision de devant avec ... on s’est compris... où bien juste ses petites fesses rebondis... Sentant son regard rester sur cette vue un peu trop longtemps, Mister Sade détourna le regard vers la fenêtre.

" ... j’ai des caleçons dans un de mes tiroirs... met en un avant que je te tue "

* ou te viole au choix... *

Il attrapa son carnet, espérant pouvoir éviter de laisser son regard traîné, utilisant sa main droite, malgré que Shisuzu risquait de venir l’emmerder comme quoi il ne fallait pas, qu’il allait se faire encore plus mal et tout le bataclan habituel pour quelque chose qui n’était en faite rien du tout qu’une coupure avec un peu de sang... Un crayon à papier, une estampe et une gomme était posé sur sa table de chevet, près de son futon.
Il commença une esquisse, quelque chose d’encore indéfinie.

Le petit énergumène afficha une mine déçu et à moitié boudeuse . Ah , il commençait à reprendre son caractère habituel , il fau dire que maintenant il était un peu , non que dis-je, beaucoup plus rassuré ! car la main du grand brun ténébreux ou alors, du vengeur masqué *se fait taper* ne saignait plus du tout , grâce à lui . Bah oui , il s'était très inquiété pour son petit , heu non pour son grand Ritsuka . Enfin bref , passons . Il n'ajouta rien , seulement un petit "mais" , quand l'Isis refusa son aide . Bon bah tant pis , il allait rester tout salle et il n'allait pas attirer les clients et clientes , voilà ce que se disait l'énergumène en ce moment . Et il n'avait pas tord remarquez . Alors il alla à la fenêtre regarder la merveilleuse vue du paysages . Enfin paysages .... c'était plutôt la vue du lycée , mais ce bâtiment était tellement magnifique , il était en pleine nature , et de la chambre de mister Sade , on avait une vue sur le lac . Charmant . Il poussa un long soupir , laissant son "compagnon" , faire ce qu'il veux pendant ce temps là . Il s'étira un peu , laissant apparaître tout son bas , c'est à dire ses petites fesses bien rebondit et son .... son engin ...... enfin , on se comprend ! XD .

N'ayant pas entendu ce que disait Ritsuka , il resta à regarder le paysage . Avec un petit sourire très craquant aux lèvres . Et les bras sur sa tête , laissant tout son bas en évidence . Ha ha , non non il n'était pas du tout pudique le petit . Au bout de quelque minutes , il laissa tomber ses bras , puis se retourna vers Ritsuka , qui avait un crayon en main , assis sur son lit . Ah mais , il allait avoir mal si il utilisait trop sa main pour aujourd'hui . Enfin ...... il préférait ne rien dire , et se diriger très doucement , sans faire de bruit . Il se mit derrière le grand brun taciturne , et regarda ce qu'il dessinait . c'était un artiste lui alors ! hé hé , savez vous comment était positionné mister Inchi ? non ? et bien , il était à quatre pattes sur le lit , le dos un peu , non , très courbé , et la tête penchée à droite , pour voir le dessin du prince des ténèbres .

D'une petite voix , il déclara , au bout de quelque minutes :

" Tu devrait pas utiliser ta main pour aujourd'hui , mais quand je vois ce que tu fait , je peux pas te l'interdire ..... tu dessine super bien dit donc ! un vrai artiste !!! au faiiit !! tu sait et bah, y a un ami à moi dans ce pensionnat qui m'a fait mon portrait , c'est très réussis ! tu pourra faire le mien aussi ? hein diiiiit !!! "

Et , en disant ça , il ne changeait pas de position , mwah ha ! *porte*

" Ne dis pas n’importe quoi... et ne crois pas que dessiner est si facile... "

C’est vrai que pour quelqu’un qui n’avait jamais prit de cour, il ne dessinait pas si mal que cela, sachant capter la vie dans un dessin. Il continua de griffonner de la sorte, laissant glisser la mine grise sur le papier blanc, passant son index par endroit pour estomper délicatement le coup de crayon laissant ainsi une petite aura grise. La caresse du papier sur ses doigts était quelque chose de simple, une chose qu’appréciait le membre des Isis. Les choses simples étaient selon lui les choses les plus belles et appréciables. Il dessina de la sorte, sans lever le nez de sa feuille, ni être déconcentré par quoique ce soit. Au bout d’une demi heure environ, il soupira intérieurement posant le crayon et laissant s’envoler sa feuille de papier qui atterrit sur le sol, tel le papillon qu’il venait d’esquisser.

* mauvais... il n’y a .... *

Le court de ses pensées fut interrompu par une vue plus que tentante... Là... cela devenait une incitation plus qu’une simple coïncidence. Il se releva assez violement, ayant sentit ses joues commencer à rosir très très mais alors très légèrement... Sur qu’après avoir passer trente minutes à fixer sa feuille, se concentrant simplement sur le papillon sortit de son imaginaire, il avait un peu de mal à émerger et la vision de Shisuzu dans cette position avait eut le don de le réveiller plus vite que prévu. Ritsuka attrapa un caleçon dans sa commode avant de le jeter à la tête du lycéen. Personne à moitié nu dans sa chambre si ce n’est pas lui qui a déshabiller la personne au préalable... Il passa devant sa fenêtre, observant le miroitement de l’eau avant de remarquer le soleil plus que haut dans le ciel.
Mister Sade défit son bandage, refusant catégoriquement de le porter plus longtemps. Aussi, la fine bandelette se retrouva à même le sol, tachée de sang tandis que la main elle semblait un peu mieux. Enfin, cela était la dernière préoccupation du jeune homme. Il se dirigea vers une table où reposer sa montre de marque –biiiiip- ... ? un bip de censure? ... c’est que pour les marques je suppose parce que sinon il y aurait du en avoir plus que cela <<"

* comment! bientôt dix heures! tss! *

Ayant désormais oublié la présence de mister Inchi, il ouvra son armoire, et retira un peu dans la lune, sa chemise ensanglantée, ne s’occupant pas de sa main qui l’avait relancé sur le coup. Torse nu, il se dirigea vers la salle de bain où s’était retrouvé abandonner une pile de vêtement propre. Avisant un haut noir quelque peu moulant, il l’enfila avant de ressortir et recroiser le regard de Shisuzu... Merde il l’avait oublié celui là ... =="

" Ah ..... mais j’ai jamais pensé que dessiner était facile ...... "

*Tu pourrait au moins me dire merci pour le compliment , ou alors merci pour m’avoir fait un bandage .... enfin , je sais que de toi on peut rien espérer , alors je me contante de ce que j’ai ..... bien que là , ça devient vraiment insupportable ..... *

Oui , le petit énergumène en avait un peu marre , non que dis-je, énormément marre de se faire traiter comme un moins que rien de la part de monsieur Sade Ritsuka . Mais bon , il ne pouvait et ne voulait pas partir pour autant . Comme quoi l’amour rendait dépendant . Exactement comme la drogue ! sauf que la drogue on en meure et l’amour on en pleure .... oui , l’amour faisait pleurer , l’amour détruisait , elle aussi , des vies . En fin de compte , l’amour et la drogue étaient deux choses égales . Des choses qui n’avaient aucune difference , car l’amour on pouvait très bien en mourir et en pleurer , pareille que la drogue . Et on ne pouvait pas s’en empêcher . Empêcher d’aimer ...... c’était une chose qu’on ne pouvait absolument pas faire , malgré ce qu’on pouvait dire .

Quelque minutes passèrent , et le jeune lycéen à là chevelure multicolore regardait toujours ce que faisait son cher et beau prince des ténèbres . D’ailleurs , celui-ci avait finit de dessiner . Un très beau dessin ........ il posa sa feuille et son crayon sur la table de chevet , mais un vent frais du nord est (*porte*) , je reprend , mais un courrant d’un frais passa , et fit voler la feuille . Mais rien ne fit bouger le petit énergumène , surnommé mister Inchi . Il restait dans la même position , aussi provocante soit-elle . ritsuka semblait un peu affolé . Il s’était relevé un peu trop brusquement à son goût , selon le jeune lycéen . Qu’avait-il ? il compris enfin , quand son interlocuteur lui lança un boxer en pleine poire .

Il se mit alors , à rigoler intérieurement . Ce qu’il était cochon quand même ce Ritsuka . Il enfila le bout de tissu , trop grand mais bon ..... étrangement , il ne parlait pas beaucoup . Le coup qu’avait donné son « compagnon » dans le mur l’avait un peu calmé , et il ne voulait pas énerver l’Isis encore plus pour que ça recommence . D’ailleurs , en parlant de lui , il semblait l’avoir oublié . Il était torse nu , et Shii-Kun avait les yeux rivés sur son beau torse .

Quand son interlocuteur revint de la sale de bain , Shisuzu devint un peu rouge , à la belle vue que le grand brun taciturne lui offrait . Ce qu’il était beau ..... , puis , par la suite , il déclara , un petit sourire gêné aux lèvres :
"Dit Ritsuka ...... "

Il soupira . La question qu’il allait lui poser était peut-être trop indiscrète . Mais ... il voulait savoir . Puis il repris , d’une voix plus sérieuse :

"Pourquoi tu es si froid ? .... tu as ..... eu quelque chose dans ton passé ... qui t’a .... traumatisé ?"

[=D~~~~~~~veeeeeent *puerta*]

Ritsuka releva la tête, à présent plonger dans la recherche d’un bouquin, perdu dans l’un des rayons de sa bibliothèque... Il devrait songer à la ranger d’ailleurs, mais bon là, il avait quelque peu faim et le rangement devra attendre quelques heures encore. Il ne réagit pas tout de suite à la question plus qu’indiscrète de Shisuzu et ses mains serrèrent inconsciemment le pauvre libre qu’il avait encore entre ses mains. Pourquoi était il comme cela? Parce qu’il ne savait être que comme cela, il avait été forger de la sorte pour servir son père tel une petite poupée... Il remit en place le livre aux bels enluminures avant de se tourner vers Shisuzu, l’air aussi aimable que d’habitude. (humour humour X) je sais pas drôle *puerta*)

" Qu’est ce que cela peut bien te faire? En quoi cela peut-être utile ! Je suis comme cela un point c’est tout... de toute manière rien n’y changera alors... "

Shisuzu tout bon sur toute la ligne. Il avait encore abordé un des thèmes tabous de mister Sade qui ne supportait pas de resonger à son passé. Il prit donc un bouquin au hasard parmi le bon nombre qui pullulait sur l’étagère, avant d’attraper au passage son bloc de dessin. Enfin il se dirigea vers la sortie. Cependant il stoppa avant de franchir le pas de la porte.

" .... même si tu m’as aidé... je ne changerai pas de comportement avec toi et je ne te rendrai pas la pareil... ... mon dessin... tu peux le prendre si tu veux... "

Heu... était ce une manière de remercier Shisuzu?
==" Peut être mais dans ce cas rien n’est moins sur...
Et puis Ritsuka avait déjà sauver la vie du garçon (après avoir essayer de le noyer m’enfin... <<) donc dans ce cas il était logique pour lui que l’intervention du lycéen était comme... un rendu. Au moins il n’y avait plus aucune dette et c’était tant mieux.
La porte avait claqué, laissant le garçon seul dans la pièce.

[fleeeeeemme! gomen nasaiiiii! xD
suite => là où le vent m’emportera..... le vent l’emportera! ... T^T noir désiiiir!]

[~~> bibliothèque]

Après avoir difficilement atteint sa chambre, Ritsuka Sade accompagné de Shisuzu Inchi, s’affala sur son lit, le défaisant lorsque son poids tomba littéralement sur les draps. Il se dévêtit presque immédiatement de sa chemise en lambeau, avant de foncer vers la salle de bain. La rage le prenait à la gorge, et il n’avait cessé de cracher du sang durant tout le trajet... chose qui ne lui était arriver que par petite goutte de sang, pas part flot. Il passa sa main sous l’eau avant de se rafraîchir le visage et le cou, laissant les petites gouttes coulaient et glissaient le long de sa peau fine et pâle.
Attrapant un verre et quelques médicaments, il avala un bon nombre de cachet et pilule en tout genre dont il connaissait les noms et les dosages.
Il regarda dans son miroir, pour ne simplement apercevoir une tache floue.
Que cela soit du à ses troubles de la vision ou au fait qu’il n’était qu’une ombre, il chercha son lit presque à tâtons, se retrouvant le tant de quelque pas dans le noir complet. Seul les bruits de respiration de Shisuzu l’informé de sa présence, et il ne savait absolument pas se qu’il faisait.
Son beau regard semblait plus absent que d’habitude, cherchant un endroit à fixer sans en trouver... Qu’il était délicat de perdre la vue ainsi! Sa migraine avait annoncé sa crise de migraine ophtalmique qu’il devait supporter de temps à autre. D’ailleurs les petites lunettes qui étaient en sa possession restaient tranquillement sur le bord de la commode. Il en profita pour fixer plus qu’intensément l’endroit où se trouvait en toute logique Shisuzu. Il ne comptait pas lui dire qu’il ne le voyait pas et qu’il perdait régulièrement la vue sans raison valable... Pour qu’il ait pitié de lui... et pour qu’il s’inquiète cela ne valait pas le coup.
".... merci...."

Les médicaments devraient faire baisser sa migraine et calmer la douleur de ses poumons, tout comme rétablir sa vue... Malheureusement dans ses cas là il ne pouvait guère prendre d’anti-inflammatoire normaux pour la douleur ou même de gélules pour les courbatures. Il poussa donc un soupir, tentant de caler son dos avec l’oreiller, de façon à peut près correcte. Sa nervosité et ses envies de meurtres étaient toujours présentes mais apparemment sur le point de se rendormir pour un petit moment.

Pendant tout le trajet, le petit énergumène n’avait cessé de pleurer . A ses côtés , il y avait Ritsuka , qui lui , n’avait fait que cracher du sang , qui était d’ailleurs , la cause des pleurs de Shisuzu . Oui , celui-ci était vraiment inquiet pou son bien aimé , tellement inquiet qu’il en tremblait , en plus de pleurer à chaude larmes . Une fois arrivé devant la chambre du grand brun taciturne , la petite tête multicolore poussa la porte , le laissant entrer . Il pénétra dans la salle à sont tour . Cette chambre … il commençait à la connaître , à tout le temps venir squatter pour embêter son être le plus cher . A cette pensée , mister Inchi se sentit vraiment misérable , et trouvait normale que l’on ne l’aime pas . Enfin bon , passons . L’Isis , à peine arrivé dans sa chambre , se jeta sur son lit , et le défaisait , par la même occasion . L’énergumène s’approcha doucement de lui , et se mit juste devant , la tête baissée , et els mains liées . Son interlocuteur se leva , mais il marchait bizarrement , comme si sa vue était troublée . Enfin , Shii-Kun ne fit pas attention à ça , trop préoccupé à s’inquiéter et à pleurer . Il ne tenait pas beaucoup sur ses jambes lui non plus , tout ça l’avait complètement anéantit , mais il devait rester fort , pour Ritsuka , pour être avec lui et lui montrer qu’il n’était pas seul , car c’était le cas . Et puis de toute façons , jamais Shii le laisserais seul , jamais …. Sauf si la mort arrivait …. Là , ça serait fatale , que ce soit , je pense , pour Shisuzu , autant que Ritsuka , malgré tout ….. la mort ……. (attention là je suis en train de vous dire un truc important à retenir ceux qui suive ! *porte*) bref .

Le grand brun était partit se rafraîchir le visage , laissant l’énergumène planté comme un pic devant le lit défait . Quelques minutes passèrent , et Shisuzu était toujours dans le même état de peur , d’angoisse , puis Ritsuka revint , marchant toujours aussi bizarrement . Ne voyait-il pas ? peut-être ….. et cette fois , le lycéen avait remarqué , enfin bon , il ne s’éternisa pas trop là-dessus . Laissant son bien aimé s’installer sur le lit , d’une façon assez correcte . C’est vrai qu’en plus du reste , il avait des problèmes de dos ….
Mister Inchi s’assis sur le sol , juste à côté de son prince des ténèbres . Prince des ténèbres qui , étrangement , le remercia . Pourquoi donc ? il n’avait pas à le remercier . Un sourire plus que mélancolique s’afficha sur le visage bleuté de Shisuzu . Celui-ci pris , alors , doucement , la main droite de son interlocuteur , puis déclara , d’une voix toujours aussi faible , à cause de ses pleurs :

« Ne me remercie pas ……. C’est moi qui te remercie …. Pour tout ce que tu fait pour moi …. Je ….. je suis un idiot finit , tout ça c’est de ma faute …. Si ….. si j’avais été un peu plus intelligent dés le départ ….. si j’avais su …… »

Il ne pu pas s’empêcher d’éclater en sanglot , tout en continuant sa phrase .

« Si j’avais su … que tu souffrait autant ….. Ritsuka …… je ne t’aurais jamais collé ou embêté … maintenant c’est trop tard pour que je te lâche , je n’en ai pas envi … je suis bien trop attaché …. Bien trop ….. »

* Et si …. Si je me suicidais ……. Tout le monde sera mieux sans moi …. Tout le monde ….. Ritsuka sera au calme et n’aura plus d’ennuis à cause de moi ….. et puis c’est la meilleur et la plus facile des solutions , car jamais je n’arriverais à laisser Ritsuka tranquille , même si il me le demandait … je l’aime trop … bien trop …….*

Bien qu’il savait que son compagnon ne l’écoutait pas , il parlait et disait ce qu’il avait sur le cœur . Il culpabilisait énormément , et une nouvelle envie arriva en lui . Le suicide . La plus lâche , mais meilleur des solutions . La plus facile , celle qui mettait fin à tout . Oui , vraiment à tout …..

Il eut un léger sursaut en sentant la main de Shisuzu contre la sienne. Ritsuka avait beau dire, c’est lorsqu’il se retrouvait aveugle qu’il se sentait le plus hors des autres, dans ses cas où le moindre frôlement ou la moindre caresse du vent le fait frissonner car son corps est à l’écoute de tout. Il écouta les paroles du garçon, le regard dans le vide, chose quelque peu inquiétante, comme si ca lueur de vivre s’était éteinte pour être remplacé par une once assez étrange.

" Pfff... "

Voici la seule réflexion qu’il fit face aux paroles stupides de Shisuzu.
Et vu le ton de sa voix, cela n’était guère dur à comprendre, car son agacement ce faisait clairement ressentir, de façon certes tranchante mais assez vraie pour une fois.
Le beau et cynique Ritsuka, lança sa main un peu au hasard dans l’espoir de pouvoir les poser sur ses lèvres et lui faire signe de se taire mais sa main trouva refuge dans le cou du garçon, l’attirant dans son geste contre lui, qui sursauta un peu mais ne se dégagea pas de ce contact.
Il passa une main dans ses cheveux, regardant toujours fasse à lui de manière vide tel une poupée de verre, si ce n’est son autre main qui caressait doucereusement les mèches de Shisuzu.

" .... Arrête de dire des stupidités aussi démesurer... ce n’est en rien de ta faute... Cette crise, mes pertes de vue, et mon comportement en général, je les supporte depuis mon enfance. Des crises de la sortes j’en avais des bien plus grave lors que mes 7 ans et à intervalle plus que régulier... Et puis tu sais, à force on s’y habitue alors ne t’inquiète donc pas... "

Sa phrase était encore un peu plus dure que ce qu’il aurait voulut, mais l’intention de rassurer le garçon en pleurs était bien présente. D’ailleurs ce n’était guère dans ses habitudes d’essayer de préserver les gens... Pourtant... Il fallait que Shisuzu s’écarte de lui, il était conscient qu’il ne pouvait que lui faire du mal, et puis... A cause de qui pleurait il en ce moment? De lui alors...

Les petites mains de l'énergumène étaient crispée sur celle de son interlocuteur . Son visage au dessus de ses mains , et ses larmes tombant dessus . Non , il ne pouvait plus s'arrêter de pleurer , sauter par la fenêtre , son seul souhait . Tout oublier , laissez tranquille son entourage et plus particulièrement Ritsuka . Il n'en pouvait plus , de le voir souffrir . Et en partit à cause de lui . Tout était à cause de lui, absolument tout . Il tremblait , il n'en pouvait plus . Non seulement il souffrait , mais il faisait souffrir les autres .Il ne pouvait que s'en vouloir . C'était sûr et certain . Maintenant , il savait ce qu'était la vrai vie , et ne pouvait pas la supporter . Pourquoi lui avait-on enlevé ses rêves ? enlevé sa vision du monde ? pourquoi l'avait-on détruit comme ça ? Et contrairement à ce que Ritsuka pensait , ce n'était pas lui qui l'avait détruit . Non ......

Son coeur ? ..... il ne lui restait plus qu'un minuscule morceau , qui tenait tout l'amour qu'il avait pour sa famille et pour Ritsuka . Alors imaginez un peu . Tout ça dans un seul petit morceau ..... celui-ci allait bientôt se casser , comme tout les autres . Et qu'allait-il se passer si il se cassait ? .... un seul mot , la mort . Vous trouvez ça ridicule vous autres ? que Shisuzu se suicide alors qu'il y avait un tas d'autre gens avec une vie mille fois plus abominable que lui ? et bien , vous n'êtes que des idiots finit . C'est tout ce que je peux vous dire .

Les minutes passaient , toujours dans la plus grande souffrance pour la petite tête multicolore . De plus , le "pff" de son compagnon lui fit encore plus de mal . Mais il le savait de toute façon , qu'il parlait dans le vide et qu'on ne pouvait pas le comprendre . Tout ce qu'il disait était pourtant sincère , et cela sortait du fond du coeur mais ... mais nan , rien . Il ne touchait vraiment pas mister Sade ? .... non et puis de toute façons , son but n'était pas de le toucher .... bien que .... enfin bon , passons . Toujours la tête baissée , il la leva , en sentant la main de l'Isis sur son cou , l'attirant vers lui . Tient donc , ce regard était plus qu'étrange , il était vide . Que lui arrivait-il ? Shisuzu fronça les sourcils , encore plus inquiet . Il resta , malgré tout , collé contre son bien aimé . Fermant les yeux , mais toujours en pleurant .

Puis par la suite , le grand brun taciturne déclara quelque chose . Alors comme ça il perdait aussi la vue ? .... non ...... non c'était impossible qu'il souffre autant . Ces paroles était censée rassurer le lycéen , mais ce fut tout le contraire . Oui , tout le contraire . C'était bien trop triste tout ça . Pourquoi lui avait-on donné une belle vie , et qu'à d'autre non ? .... il refusait de le croire .... bien qu'il savait que c'était vrai , il le savait , et par coeur . Et maintenant il était impossible de se persuadé du contraire , oui , totalement impossible . Il leva son visage et se redressa un peu . Ses larmes , roulant le long de son visage , encore plus que tout à l'heure . Il était prêt , à laisser tout ce monde tranquille , à tous les laisser . Il pris le visage de son prince des ténèbres entre ses petites mains toute froide , puis murmura :

" Jamais .... on ne peu jamais s'y habituer à ce genre de chose ... je refuse de le croire .... tout ça .... enfin ... tu sera déjà libéré d'un poids .. d'un lourd poids ... le mien ..... je t'aime Ritsuka .... je t'aime .... et c'est sincère ..... j'aimerais ... qu'à l'avenir ..... que tu m'oubli , et que ... tu positive , rien qu'un peut ..... un petit peut .... pour moi ..... je t'aime ...... "

Il l'embrassa , pour la toute dernière fois de sa vie ... un baiser doux , sucrée ..... son dernier baiser . Il se leva en se dégageant du grand brun . Le regardant une dernière fois , se dirigeant d'un pas lent , car il savait que son bien aimé ne le voyait pas , vers la fenêtre . n'oublions pas que le schambres étaient au troisième étages , et donc , très haut , il avait une chance sur cent de survivre . Sa vie ne rimait strictement à rien , et il s'en était aperçu , il y a peu de temps . Toute ces années à se cacher les yeux , à ignorer les choses du monde , tout ça .... l'avait détruit .

* Mais j'ai quand même connu l'amour .... un amour .... qui ne cessera jamais ..... *

Se penchant sur le rebord de la fenêtre , réspirant une dernière fois le bonne air frais , il ferma les yeux , se laissant plongé dans le vide , pour atterrir sur le sol , couvert du sang , d'un jeune homme , détruit par la vie ..... mais .....

[jo' sadique u____u" aller j’me lance le pari de faire un post plus vivant que le tiens! *peut toujours crever*]

Quel était ce mal aise qui l’envahissait soudain? Lui et ses certitudes si ancrés, lui qui tant de fois à tué sans hésiter, sans la moindre pensée, tel un pantin désarticulé par son enfance, lui qui avait vécu dans la froideur et l’hiver éternel de son cœur, lui qui pourtant se refusé tout sentiment qui ne prouve que faiblesse, pourquoi lui, en cet instant ressentait cette once que le maltraité de la sorte comme chaque soir avant ses meurtres? Pourquoi cette sensation qui depuis un an l’avait abandonné revenait tel assaillir son cœur pour y insuffler ce doute perpétuelle qui simicer en lui tel le vent chaud du Sahara qui apporte son sable reflet de la vie désormais morte. Ce sentiment qu’il avait ressentit lors de son premier meurtre, le sang chaud coulant sur ses mains d’enfant, qui les yeux écarquillés, observait le cadavre qui gisait à ses pieds, sans réussir pourtant à pleurer de cet acte affreux.... Ce sentiment de ne devoir que mourir, et ainsi apporter le repos à toutes ses âmes déchus de leur vie si précieuse par un simple enfant qui, utilisé comme une marionnette, observe ce liquide rougeâtre sans aucune lueur dans son regard d’or déjà dépourvu de vie....
Il sentit les doigts du lycéen parcourir la peau de sa joue, tandis que petit à petit, la lumière recommençait a perçait l’obscurité de son aveuglement passager. Il se doutait de quelque chose, une chose qu’il ne voulait imaginer... Il avait bien vu que Shisuzu semblait s’effondrer petit à petit... Et certaines pensées plus sombres les unes que les autres inondèrent le cours de son raisonnement, comme un serpent s’injecte son poison, ses pensées pourtant logique le rendait quelque peu vide.
Sa pensée fut interrompue par le contact délicieux des lèvres du plus jeune sur les siennes. Il passa ses deux mains dans la nuque de l’autre approfondissant ce baiser unique en son genre, qu’il ressentait plus comme une saveur cachée d’amertume. Pourquoi sentait il que ce baiser était plus qu’un simple baiser.... Les paroles du plus jeune l’avaient fait réfléchir, et comme il faut. Et surtout il ne comprenait pas où était passé le joyeux gamin qui l’avait tant ennuyé dans la cafet’ à vouloir le faire manger... Le baiser fut rompu comme une promesse d’adieu, un secret inavoué qui dans le désespoir des cœurs, voulait pourtant toujours qu’être ignoré.
Lorsqu’il sentit la main quitter son visage, un imperceptible pressentiment le prit, comme si une nouvelle fois, il allait mourir, comme si une nouvelle fois il allait tuer, comme toute ses années où le sang coula sur ses mains, où l’horreur fut la seule expression qu’affichait le visage des morts à la vue de sa personne, le malin plaisir des autres à voir ce sang, pourtant si sale puisque souillé par ses mains déjà tachés du sang de tant et tant de victimes.
Et même si sa vue revenait peu à peu, se n’était que de faible image encore floué, qui ne le renseignaient guère sur les intentions de mister Inchi, qui s’apprêtait pourtant à faire une grande connerie... Il lui aurait dit s’il l’avait su, qu’il pouvait le comprendre mais qu’il devait ce battre, fut ce loin de tout, loin du monde et des autres, mais s’accrochant à ce qu’il possédait. Il lui aurait expliqué, car le silence qu’il appréciait tant habituellement devenait le messager de la mort, complice de cette dernière, qui voulait subtilement récupérer une vie, pour satisfaire ses désirs.
Le descendant des Sade, dans une impulsion que seul un fil du destin pouvait tisser, se releva, se dirigeant vers la fenêtre qu’il venait d’entendre s’ouvrir, d’un pas rapide et angoissé.
Et au comble de la malchance, sa vue, redevint peu à peu normale après que le lycéen est sauté du troisième étages. Lorsqu’il pu enfin entr’apercevoir une étendu rouge sur le sol de Saint Antoine, Ritsuka referma la fenêtre d’un coup sec, hésitant entre courir ou faire de même.
Finalement, au-delà de sa raison, il partit en courant vers les escaliers, faisant claquer d’un bruit sourd la porte de sa chambre. Ce bruit était insupportable.... Le bruit du sang qui bat sourdement à ses oreilles, lui rappelant amèrement la panique qui le gagnait lentement. Il n’était qu’un jouet du destin, une marionnette, toute son enfance, et désormais la vie lui infligeait le même sort, celui de n’être qu’un jouet, condamner à tout refuser pour montrer son désaccord à la vie elle-même. Pourquoi les escaliers défilaient ils si lentement?! Pour le protéger de son désir de voir de ses propres yeux le corps? Il ne voulait pas... Plutôt mourir que de voir encore du sang versé par sa faute. Sa respiration avait beau être saccadé, et lui encore faible, peu lui importait si son cœur lâchait, vu que de toute manière il ne lui avait jamais servit... Il sauta la dernière marche, bousculant quiconque passerait par hasard dans les couloirs. Il espérait que personne n’ai encore découvert Shisuzu, et puis, il n’y avait rien à craindre, il n’était pas mort... Il ne pouvait pas... Pas encore... Il ne voulait pas que tout ressorte maintenant qu’enfin ses plaies se cicatrisait sous sa froideur et les engelures de son cœur, la froideur de son regard était la petit clé qui gardait tout, mais elle s’était envolé il y a quelques minutes pour faire place à une inquiétude plus qu’importante.
Il pila pourtant lorsqu’il du franchir le pas qui lui permettrait d’accéder au côté d’où été tombé Shisuzu, près du lac en somme... Qu’il se sentait faible d’hésiter...
Pourtant le fait était là... il l’était, sûrement plus que bien des gens, et ce sentiment il l’exacerbait plus que tout! Il le haïssait!
Une fois dehors, près du corps, il se pencha, touchant le corps chaud sans aucune prudence, et passant sa main dans les cheveux de Shii, implorant pour qu’il réagisse. Cependant lorsqu’il retira sa main, se fut ce liquide chaud qu’il ne connaissait que trop bien qu’il remarqua. Il se releva lentement, les yeux rivé sur sa main qu’il ne cessait d’observait refusant tout bonnement de quitter le sang qu’il avait sur sa main du regard, les yeux encore plus vide que tout à l’heure.

* non... non... pas encore... *

" Non! Je ne le crois pas! Pas encore! ...jamais plus... je l’avais juré... "

Il enfouit son visage dans le cou du lycéen, murmurant un "ne me laisse pas" désespéré tandis que le sang du garçon tachait un peu plus ses mains déjà ensanglanté, et que les sirènes typiques des secours retentissaient au loin...

[jo': X____________________x j’suis morte vidé creuvé... tué moi T^T j’ai trop mal au crâne! ... oui j’en ai un]

[nouveau poste ! ]

Le petit énergumène avait effectivement peur de l’orage , encore à son âge . Bien qu’il grandissait beaucoup en ce moment , ses phobies ne s’en allaient pas . L’ascenseur , l’orage , les endroit trop sombres ou trop renfermés , ainsi que les chiens , oui il n’aimait pas du tout les chiens . Tout ça étaient ses phobies . Enfin bref , revenons au plus important dans l’histoire . Son cœur battait à une vitesse complètement affolante , tandis ce que l’orage continuait de gronder , et les éclairs continuaient de fendre le ciel , de couleur assez étrange . Sombre , oui , très sombre , mais en même temps un peu coloré . Un typique temps d’orage . Il y aurait une tempête cette nuit , ça c’était sûr et certains , et l’handicapé risquait de dormir , effectivement , avec Ritsuka . Dormir avec Ritsuka … cela serait un rêve . Depuis tout ce temps , il n’avait pas dormit avec lui . Se rappelant de cette seul fois , où il était venu s’incruster dans sont lit . Malgré l’orage et la pluie battante , cette nuit là , il avait été des plus heureux . Il s’était sentit si bien , qu’au petit matin , il aurait bien voulu rester dans les bras de son bien aimé , qui l’avait pris ,d’ailleurs , pour son coussin .
Les rougeurs sur ses joues s’accentuèrent , laissant le bruit de l’orage lui transpercer les oreilles , ainsi que le cœur . A quoi cette peur était dû ? il n’en avait absolument aucune idée . Et puis le temps n’était pas comme ça le soir de son viol , viol qui ne l’avait pas tant marqué d’ailleurs . Cette phobie restait un grand mystère pour lui , car la peur des ascenseurs était dû , à cause d’un petit épisode de son enfance ., là où il s’était amusé à monter dans les ascenseur et à descendre juste là où les portes se fermaient . Et bien il était resté coincé dedans un jour , ayant appuyé sur tous les boutons , il l’avait bloqué , et n’avait pas eu le temps de sortir lorsque les portes s’étaient refermées . Sa peur des chiens est , elle aussi , dû à quelque chose dans son enfance . Rentrant de vacances , il s’était fait mordre la jambe par un boule dog enragé et depuis , avait peur des chiens . Pareilles pour les insectes , s’étant fait piquer plusieurs fois par des abeilles ou autres , ainsi que le noir , où son horrible oncle lui faisait peur . Mais l’orage … rien . Etait-ce important ? et bien non , mais il fallait quand même le préciser .
Il sentit les mains de son bien aimé , dont il était fou amoureux , sur les siennes , les enlevant de son visage . Le petit chaton releva un peu la tête , regardant d’un air de chien battus le grand brun , membre des Isis . Celui-ci lui déclara qu’il devait arrêter de se cacher comme un gamin . Ah ! ça aussi ça lui avait manqué ! ses paroles méchantes , étant dîtes d’un air je m’en foutisme profond et d’une froideur naturelle . Il acquiesça , d’un signe de tête , voulant dire oui . D’ailleurs , d’une petite voix enfantine et pas très audible , il murmura un faible « d’accord » . Il releva un peu plus la tête , mais redécouvrit les éclairs . Chose qui le mettait dans un état de pur frayeur . Mais il sentit autre chose par la suite . Une main , fines et froide , de son interlocuteur , passer dans son dos . Et une sous ses fesses . Que voulait-il faire encore ? Shisuzu le découvrit tout de suite après ,en poussant un petit cris de surprise , non désagréable , pas comme avant , là où à chaque fois qu’il y avait quelque chose , poussait un horrible cris strident . Mais non , là c’était un petit cris , ou plutôt bruit , simple et mignon , tout comme lui .
Le jeune énergumène se laissa bien évidemment faire , profitant lui aussi un petit peu de la situation . Mon dieu ce qu’il était bien comme ça , coller contre le torse de celui qu’il aimait plus que tout . Bien sûr , il se doutait bien que ce geste n’avait rien de particulier pour le grand brun taciturne et froid , mais était-ce vraiment le cas ? car il sentait bien que le descendant des Sade le serrait un peu plus contre lui . Un léger sourire s’afficha sur ses petites lèvres adorables et fines , ainsi que des petites rougeurs . Il passa , alors , ses bras , autour du cou de son bien aimé , il ne voulait pas tomber lui aussi ! (mais oui on te croit u_u’) , ainsi qu’il nicha sa petite tête de chaton dans le cou , aussi , de Ritsuka . Laissant son souffle chaud caresser la douce peau de l’Isis , ainsi que ses lèvres , qui effleurait parfois le cou du garçon . Celui-ci poussa d’ailleurs son fauteuil contre le mur , ne voulant pas boucher le passage pour les autres lycéens . Tient , d’ailleurs , où étaient-ils tous passés ? Shisuzu avait l’impression d’être seul dans le lycée . Seul avec son prince des ténèbres . Alors que deux ou trois personnes étaient passées juste à côté d’eux , il ne les avaient pas remarqués , étant trop absorbé par ce moment , qui devenait de plus en plus rare ses temps-ci . Comment avait-il fait pour se priver d’un tel contacte pendant plus d’un mois ? il ne savait pas , d’ailleurs , il craquait souvent . Maintenant , il avait envie d’être constamment avec Ritsuka , il ne voulait plus le quitter . Mais il savait que de toute façon , il serait bien obligé , car le taciturne aux cheveux noir comme les ténèbres avait des obligations , et Shisuzu aussi de toute façon . Alors il allait en profiter , ce soir là , pour essayer de parler avec son prince un maximum , et aussi , si possible , de pouvoir le toucher un peu , ou ne serait-ce se blottir un peu dans ses bras , chose qu’il voyait comme impossible . Et non , il ne fallait pas trop en demander non plus quand même .
Ritsuka commença légèrement à marcher , adressant la parole à l’handicapé , toujours de la même façon . Des paroles qui ne furent pas indifférentes pour le chaton . Il avait peur d’énormément de chose , et Ritsuka le savait apparemment . Shii-Kun ne fit pas trop attention à ça , mais par contre , une parole lui resta en travers de la gorge . Il ennuyait , donc , Ritsuka . Il le savait , c’était tout simplement évident ! comme d’habitude, le grand brun était trop gentil avec lui , il l’aidait une nouvelle fois . Chose que le chaton ne comprenait absolument pas , ou alors , il faisait ça à cause de son rang d’Isis , oui , c’était ça ! alors si par malheur il perdait sa place , plus jamais il ne s’occuperait de Shisuzu ? …
Celui-ci , ayant toujours sa tête niché dans le cou de son bien aimé , déclara , d’une petite voix boudeuse et gamine :[/b]

« J’ai peur de beaucoup de chose en effet …. …… mais …… …… tu sais , si je t’embête , tu ferais mieux de me laisser dans mon fauteuil … mais …… je ……….. …….. je veux ….. »

* Rester avec toi*

« Non , rien . Merci de me porter ! je ne suis pas trop lourd au moins ? »

* Je n’ai pas le courage de lui dire . Ma peur de le perdre est encore plus grande que jamais . Mais si je veux profiter de cette soirée un maximum , il vas bien falloir que j’ai du courage pour lui parler .*

Il resta sans rien dire , fermant légèrement les yeux , comme un enfant fatigué , se laissant emmené dans la chambre de .. de qui d’ailleurs ? il ne savait pas trop , et n’avait pas le souvenir d’avoir emmené Ritsuka dans sa chambre . Il en déduisit , donc , qu’il l’emmenait dans sa propre chambre . Tant mieux . Shisuzu se sentait bien dans la chambre de son prince . Terriblement bien . Si il pouvait tout le temps y dormir , ça serait le paradis . Mais comme j’ai déjà dit tout à l’heure , il ne fallait pas demander l’impossible .
Le trajet fut bien trop court , et le petit énergumène à la chevelure multicolore aurait bien voulu rester dans les bras de son Ritsuka . Celui-ci poussa la porte de sa chambre , puis entra dans celle-ci . Shisuzu releva légèrement la tête , fixant son prince des ténèbres . Leur visage étaient près , trop près l’un de l’autre , et le lycéen n’avait qu’une envie , prendre et regoûter aux douces lèvres de son compagnon . Mais il se retint , attendant que son interlocuteur le pose quelque part .
Pendant ce temps , il prit aussi froid , et se mit à grelotter légèrement , ce que Ritsuka pouvait très bien sentir . Mais l’adolescent n’avait pas envie d’embêter son bien aimé , et donc , il ne dit pas un mot sur le fait qu’il ai froid .

« Merci encore Ritsuka ! tu ….. »

* Pose tes lèvres sur les miennes *

« ….. »

* Embrasse moi ! sinon c’est moi qui le fait ! *

« Ritsuka …. Sans toi ….. c’est horrible …. »

Il recula légèrement sa tête , pour bien voir son interlocuteur qui le tenait toujours dans ses bras . Approchant ses lèvres de celle du brun , il ne pu se retenir de l’embrasser . Un baiser court et simple , mais un baiser qui apaisa tellement son cœur . Même si Ritsuka n’y répondait pas , même si il l’engueulait après , il ne pouvait pas s’en empêcher . De lui offrir ses lèvres si fines , au goût sucré . Et surtout , cet élément qui avait manqué à leur dernier baiser , était de nouveau revenu , et le descendant des Sade , même dans un simple contacte de lèvres , pouvait le ressentir . L’amour que l’énergumène avait pour son prince des ténèbres était encore plus fort que jamais . Il rompit le doux baiser , les yeux à demi clos , et de légères rougeurs sur ses joues .

* J’ai peur de sa réaction … je n’ai pas envie qu’il me jette …. Je …. *

« je n’ai pas pu …. Me retenir ….. de t’embrasser de la sorte …. »

Il approcha une nouvelle fois son joli petit visage , près de l’oreille du grand brun , puis lui souffla :

« Pendant un mois …. Je n’ai pas arrêté de penser à toi …… »

* Pourquoi je ne peux pas m’arrêter de lui dire des choses comme ça , maintenant ? il m’a trop manqué ….. et du coup …..*

[b]Bien sûr , Shisuzu ne s’attendait pas du tout à ce que Ritsuka soit touché ou autre . Non , lui il s’attendait plutôt à se faire lamentablement remballé , comme d’habitude , mais cela ne lui ferait absolument pas mal , il était plus qu’habitué maintenant , au comportement de son interlocuteur , quand on lui disait des choses comme ça .

Le trajet fut un véritable enfer pour Ritsuka, mais en un sens, si l’enfer était ainsi, il aurait bien voulut s’y exiler immédiatement. Le souffle chaud et régulier du plus jeune caressait voluptueusement la peau pâle de son cou, peau fine et blanche parfois frôlée délicieusement par les lèvres fines et malicieuses de Shisuzu qui, on aurait pu le croire sans guère de problème, semblait faire exprès d’accentuer ses quelques contacts si agréables par instant pour aussitôt sentir ce doux contact s’évaporer tel un glaçon laissé au fond d’un verre depuis trop longtemps. [O___o Mon tiramisu!!! *revient cinq minutes plus tard* T____T il est pas cramé, miracle *o*] Et comment faire pour garder une contenance inébranlable (...) lorsque l’on se rend finalement compte de cette dépendance physique qui se créer petit à petit entre ses deux individus des plus mal assortis pourrait on dire? Voici en quelque sorte l’exemple même de l’adage "les contraires s’attirent". De plus, la petite voix si craquement boudeuse du lycéen arrivait désormais à décongeler Ritsuka, chose bien difficile à faire et qui avait nécessité du temps et de la persévérance à Shii qui apparemment ne s’en rendait pas bien compte. Et pourtant, dompter son caractère de félin froid et taciturne, mortellement glacial et distant, relever bel et bien du pur exploit, bien que peu de personne n’ait conscience d’à quel point il pouvait être révulsé par la nature humaine et tous les Hommes sans exceptions, n’ayant pour seule distraction observer leur faiblesse qui était semblable à la fragilité et la beauté d’un papillon gracile et éphémère.
Le taciturne Isis n’eut guère le temps d’argumenter pour pouvoir comprendre le bon vouloir de mister Inchi, qui apparemment n’avait aucune envie de lui dire ou expliquer ses pensées vraisemblablement bien profonde vu à quel point il semblait absorber par un je ne sait quoi qui ne devait pouvoir être compréhensible que de lui et lui seul. "Il voulait" il voulait quoi au juste? Comment pouvait il le deviner s’il ne lui en faisait pas part? Absorber par cette question il ne prit pas la peine de répondre à l’interrogation dont lui avait fait part Shisuzu alors qu’il venait de le prendre contre lui, soit s’il ne le trouvait pas trop lourd étant donner qu’il se faisait porter par le jeune homme. Il garda son air constamment froid, le petit chaton ne devant pas trop comprendre son comportement totalement abstrait et irrationnel allant à l’encontre même de ses réactions habituelles et de ses principes fondamentaux qu’il avait eut l’occasions de montrer aux lycéens et lycéennes de Saint Antoine, rarement dans la douceur et la sérénité, chose assez normale provenant d’un descendant des Sade, chose qui lui avait fait une réputation des plus solides, comme quoi il était l’un des garçons les plus mystérieux et plein d’aura de l’établissement, chose stupide selon l’intéressé qui n’avait apparemment que faire de tous ses boniments de bonnes femmes qui cherchent à tuer impassiblement le temps qui file encore et toujours, inexorablement, ne laissant pas aux gens le temps de comprendre ce qu’ils leur arrivent. Le parfum quelque peu gamin de Shisuzu se faisait sentir, alors qu’il se blottissait un peu plus contre lui, avec une certaine vigueur qui en aurait étonné plus d’un. Pourquoi semblait il s’accrocher désespérément à Ritsuka? Pourquoi ne voulait il pas abandonner, tout espoir étant qui puis est, apparemment bel et bien perdu? A quoi bon se faire souffrir inutilement alors que tout est finit, tout est déjà jouer d’avance, tel un ignorant qui n’aurait que faire des règles du jeu que lui impose docilement la vie sans rien demander à personne mais s’amusant pourtant aux dépend des gens avec leur existence aussi futile et pitoyable soit elle?
Il n’eut guère le temps de songer à toutes ses contradictions que déjà, la porte de sa chambre, assez sombre se dressa devant un, alors que de nouveau un éclair passa dans le ciel, aussi fulgurant qu’un aigle plongeant sur sa proie, avec cette vivacité si majestueuse qui s’en suivit presque aussitôt par un grondement sourd et oppressant, celui du tonnerre qui continuer inlassablement de faire rouler ses tremblements qui apeuraient bien du monde. Un frissonnement le ramena à Shisuzu, qui était toujours dans ses bras depuis tout ce temps ne s’en étant pas vraiment rendu compte en tant que personne, n’ayant que ressentit les quelques frôlements qui l’avaient tant perturbé. Un petit grelottement qui se faisait que trop bien sentir pour le jeune homme qui se trouvait ainsi coller à l’énergumène qui avait apparemment décider de ne plus l’ennuyer avec quelques balivernes comme il disait si bien avant.... Avant? Cela marquait il un temps de changement dans ses agissements et ses habitudes, dans sa manière de voir le monde et de le comprendre, dans sa façon de voir les gens et les choses, de les dénigrer avec une amertume, un acrimonie et une animosité toute particulière comme lui seul pouvait le faire? Peut être, peut être... Qui pouvait il bien le savoir, alors que même lui restait éternellement indécis fasse à tous ses évènements récents qui le chamboulaient intérieurement, si bien que depuis plusieurs longs et parcimonieux mois, Ritsuka n’avait pas trouver le temps de haïr comme il se doit cet être qui se dit être son Père, chose à laquelle il consacrait une majeur partie de son précieux temps que l’on aurait pu nommé de pleure-misère sans aucune hésitation pour quiconque en connaissait la signification exacte. Il allait poser le garçon sur le lit qu’il venait d’ouvrir, ou plutôt de dépecer de ses couvertures et draps en tous genre pour pouvoir y déposer le lycéen, quand la voix plus que timide, du moins c’en était son impression avec le bruit tonitruant du tonnerre en arrière plan, se fit entendre à ses oreilles, venant comme lui souffler une légère complainte, qui tel une litanie suppliante et muette, tentait de se faire entendre de son soupirant qui, l’oreille guère attentive, se faisait languir et attendre indéfiniment depuis de si longs temps déjà. Il posa son regard de félin sur le garçon qu’il n’observait plus déjà depuis un moment, connaissant désormais chaque parcelle de sa peau de vue, connaissant chaque trait de son visage, chaque courbe si joliment dessiné tel une sculpture de Michel Angelo. Il comptait simplement poser son regard d’or, si profond, où l’on souhaiterait se noyer, dans se gouffre sans fin tel les abysses mystérieux de son regard qui semble si plat et si contrasté à la fois, pourtant se furent deux lèvres fines et passionnées qui vinrent à sa rencontre, scellant d’un doux baiser leurs lèvres fines entre elles. La surprise fut telle sur le coup qu’il ne songea même pas à y répondre, se laissant juste aller à se contact si délicieusement attendu depuis des lustres et des lustres, sentant une vague de chaleur monter en lui tout à coup et allant se nicher sur le haut de ses pommettes les rougissant légèrement sur le coup, avant qu’elles ne redeviennent presque instantanément aussi pâles qu’à leurs habitudes.
Il regarda presque béatement Shisuzu qui les yeux mi-clos, tentait lui aussi de calmer son rythme cardiaque qui avait apparemment reprit vie en quelques instants si courts et agréables à la fois. Pourtant il ne lui laissa pas cette chance de se calmer, approchant déjà son minois de chat de son oreille, lui murmurant à l’oreille des mots qui étaient réciproques. Il n’avait fait que penser à lui, et ce pendant plus d’un mois, impossible de faire autre chose, impossible de se concentrer sur un autre fait de la vie courante.... Et le simple fait d’avoir le souffle du garçon coulant tel une cascade le long de sa nuque, de sentir son odeur, de s’y perdre ainsi comme ses propres mains d’artistes se perdaient désormais inconsciemment dans la tignasse de cheveux de Shisuzu, le fait de l’entendre murmurer ainsi à son oreille, cela lui suffisait à refaire naître en lui se désir de possession de ses deux lèvres fines et les pâles rougeurs naissantes. Ritsuka bascula délicatement le lycéen sur son lit, l’allongeant confortablement une main dans le bas de son dos et l’autre caressant sensuellement les cheveux en bataille. [*débarque* Seeeensuuuueeeel! *se marre comme une conne et repart avec son éternel sourire de morue* ^_______^ *se mange le plafond*] Ainsi positionner, une partie du corps du ténébreux Isis reposait sur le haut du corps de Shii, leur visage étant tout deux plus que proche, semblant chacun sur le point de céder à une pulsion trop longtemps contenu, qui risquait de se libérer, en même temps que le foudre qui se déchaînée à l’extérieur. Il se redressa quelque peu avant que toutes paroles où échanges physiques n’est put être échangé entre eux, tandis que l’énergumène reprenait la parole pour lui expliquer son geste et lui dire à quel point il l’avait manqué. Mais était ce corps d’athlète qui lui avait ainsi manqué, son côté froid et taciturne si inaccessible ou vraiment un sentiment qu’il avait toujours cru fictif en tout point? Toujours est il que, passant sa main d’artiste dans ses cheveux aussi sombre que l’ébène, couleur qui contrastée si bien avec ses yeux couleurs or et ce de manière charnel et attirant tel un fauve, il tenta de fuir se rapprochement indéniable de leur deux corps qui semblaient tout deux s’appeler en silence pour se presser délicieusement, faisait toujours attention aux jambes fragiles du plus jeune qui apparemment n’en avait que faire pour l’instant.

" Reste là allonger et repose toi... Tu dois être fatigué, c’est si éreintant de songer tout le temps à la même personne, sans pouvoir s’en empêcher, sans pouvoir retenir cette.... envie.... "

Le mot envie se perdit, réduit au silence par ses deux lèvres posées de nouveau l’une sur l’autre tandis que cette fois ci, ce fut Ritsuka qui ait prit, consciemment ou inconsciemment prit cette initiative, plutôt guider par son corps et cette pulsion soudaine qui l’avait envahit tout à coup sans pouvoir la contrôler ou l’a calmer d’un autre moyen que celui là. Celui là même qui avait forcé Ritsuka à emprisonner d’un baiser avide les lèvres du lycéen, mordillant doucement cette chair désireux de pouvoir caresser sensuellement sa jumelle. Il n’eut guère besoin d’insister qu’un délicieux ballet charnel s’engagea s’en que, ni l’un ni l’autre n’est besoin de parler. Les yeux clos, il caressait fiévreusement d’une main les hanches du plus jeune et de l’autre, s’immiscer avec calme et douceur dans la chevelure, belle tignasse multicolore qu’il avait tant tenté de fuir auparavant. Sa main la plus haute, redescendit quelque peu, s’aventurant près du cou pour approfondir cet échange si particulier car pour la première fois le baiser était partagé. Pour la première fois ils semblaient s’embrasser réellement, y mêlant passion, désir, amertume et envie refoulée depuis maintenant de longs mois, mais surtout cette touche d’amertume aussi délicieuse que les fruits de la passion (=D litchi) et qui avait tant manquer à leurs derniers échanges.
Cependant, l’appel d’air sembla les rappeler durement à la réalité... Il y eut un moment de flottement, délicieux où, ayant l’impression de sortir des affres du plaisir offert par ce simple baiser, il semblait totalement déconnecter.... Malgré tout, il se reprit bien vite, se redressant presque aussitôt et sautant presque sur la poignet de porte pour pouvoir partir au plus vite de cette pièce, qui était sa chambre, et où désormais régnait une effluve envoûtante, parfum suave de leurs odeurs mélangées.

" Je... vais chercher ton fauteuil je reviens au plus vite... "

Et la porte claqua dans un bruit sourd suivit de pas précipités laissant ainsi Shisuzu seul dans cette pièce, embaumer par le parfum suave et sensuellement masculin qui rappelait si bien mister Sade. Une odeur planant partout, sur l’oreiller, dans les draps tout comme sur le peignoir de la salle de bain qui était imprégné de cette douce odeur alors que, malgré les rideaux et fenêtres fermés, l’orage retentissait toujours laissant entrapercevoir les éclairs qui se faisaient de plus en plus menaçant avec le temps qui file inexorablement

Quelque couloir plus loin, un jeune homme aux cheveux sombres et aux vêtements assortis restait le visage baissé et appuyé nonchalamment contre le mur était visible, une main cachant une partie de son visage, cachant plus explicitement les rougeurs flagrantes de ses joues et tentant de cacher aussi son regard encore écarquiller et cette air affreusement béat qu’il ne pouvait s’empêcher d’afficher en resongeant à ce baiser. Il déambula quelque minute dans les couloirs, semblant marcher à l’aveuglette bien qu’il retournait simplement sur ses pas pour récupérer le fauteuil roulant du petiot aux cheveux si colorés. Une envie inexplicable de retourner en présence de Shisuzu vint contredire le désir puissant de ne pas y retourner. Et comme pour l’aider à ce décider de quoi faire, étant déjà absent depuis un bon petit quart d’heure, il se sentit comme obliger de caresser du bout de son index ses lèvres qui avaient été si délicieusement en contact avec celle du lycéen, geste qui eut pour effet immédiat de faire monter en lui une vague de gêne atroce. Il fut de nouveau obliger de cesser de marcher, pour tenter de ce calmer intérieurement. Qu’avait il? Pourquoi réagissait il ainsi? Un frisson le parcourut en y resongeant... une oscillation impénétrable (...) qui l’avait pourtant prit si profondément (... <<" ahm ahm... scusez ça m’évoque autre chose) dans son être, dans sa chair elle-même... (oulàlà xD) Pourquoi... pourquoi pourquoi pourquoi!
Et comme réponse? Rien, que dale, nada, niente! Le néant de son inconscience qui lui refusait de se défiler comme il aurait souhaité le faire n’aillant guère envie de retourner dans sa chambre...

* ... c’est faux... j’en crève d’envie... je ne veux que ça... pourquoi ça? Est-ce ce pourquoi qui m’en empêche, qui m’enchaîne, malgré ma haine? *

Ayant plus que trop attendu, il descendit les marches essayant d’oublier Shisuzu et sa présence qu’il retrouvera forcément d’ici son retour, chose qu’il craignait quelque peu ne pouvant décemment pas expliquer ce geste qui l’avait tout autant surpris que l’adolescent. Tirer le petit fauteuil d’handicapé ne fut pas une mince affaire mais cela ne fut que le temps de quelques minutes qui ne l’avait guère dérangé, par contre.... Par contre, le fait que chaque pas le rapproche un peu plus de Shii avait le don de comprimer sa poitrine de façon hallucinante, si bien qu’il n’en était presque plus reconnaissable. A chaque pas, chaque mètre, centimètres, millimètres qui le rapprochait de sa porte de chambre comprimée sa poitrine et il n’y pouvait rien... Qu’était ce que ce broiement qu’il ne pouvait cesser d’amplifier, de s’étendre, de le meurtrir tout en le comblant d’une joie et d’une allégresse quasis irréellement tant elle était délicieuse? Il frôla la poignet, la caressa, hésitant à la tourner, redessinant ses rondeurs avant de l’ouvrir presque timidement dans une pointe de pudeur inexplicable. Le bruit des gouttelettes d’eau martelant le verre se faisait toujours aussi bien entendre tendit que, son regard s’habituant à l’obscurité il se permit de ranger la chaise roulante dans un coin, refermant la porte au passage et filant immédiatement sans un mot dans la salle de bain après s’être débarrassé du haut de sa chemise et de son pantalon devant le plus jeune, l’ayant quelque peu mit de côté sur ce coup ci.
Sous l’eau brûlante qui meurtrissait quelque peu sa peau mais laisser dégageait une délicieuse et envoûtante vapeur, il se surprit à laisser courir ses mains sur son torse encore baigné de savon en songeant à Shisuzu... L’effet fut immédiat et, se jetant sur l’eau froide, se fut une véritable douche écossaise qu’il se prit. Ressortant le sa douche, nu comme un ver et plus finement sculpter que jamais, il enfila un léger boxer avant d’enfiler son peignoir dont les pans restaient ouvert, laissant une magnifique vu sur son torse de marbre où de fines gouttelettes d’eau descendait par instant pour parcourir son torse. Il sortit de sa salle de bain alors qu’un nouveau coup de tonnerre retentissait au dessus de leur tête occasionnant un vacarme des plus rares. S’asseyant au pied de son propre lit, il tenta de repérer le lycéen pour éviter tout faux mouvement qui pourrait lui être fatal, comme il le songeait, et essaya de ne pas se plaindre de son dos qui le faisait de nouveau souffrir, à croire qu’à son âge il souffre de rhumatisme plus que précoce! Pourtant n’aillant rien d’autre à dire, il se risqua à faire une proposition qui avait par le passé finit de façon plus que limite.

" Shii... tu voudrais bien... me masser... j’ai mal au dos.... "

* là... mais.... *

Shisuzu ne savait plus , il ne savait pas ce qu’il faisait , ce qu’il disait . Les mots sortaient tout seul , comme si la barrière qui les retenaient venait d’exploser . Une barrière qui , pendant ces longs moi , l’avait tellement fait souffrir . Que s’en était devenu plus qu’insupportable , c’était pour cela que ses mots sortaient tout seul . Le manque , et l’envie . Il avait envie de voir Ritsuka , il avait envie de sentir son parfum qu’il ne connaissait que trop , il avait envie de sentir ses lèvres sur les siennes , il avait envie d’entendre sa voix , de parler avec lui et autre . Il lui avait tellement manqué , son cœur n’avait fait que se serrer pendant tout ce temps . Tout ce temps où il n’avait fait qu’observer son bien aimé , ne lui parlant pas , ne le croisant que très peu . Il lui avait tellement manquer . Pourquoi s’accrochait-il tant à lui ? quelle question stupide , la seul cause était l’amour . Oui , combien de fois faudra-t-il le dire ? le petit énergumène était fou amoureux du descendant des Sade . le mot « aimer » n’était rien par rapport avec ce qu’il ressentait pour lui . Certes , ils ne se ressemblaient pas du tout , mais en effet , comme on le dit souvent , les opposés s’attirent . Et c’était le cas , pour les deux jeunes hommes . Deux jeunes hommes , malgré leurs différences , ne ressentait qu’une seul chose l’un pour l’autre . Cette attirance , ce désir si réciproque soit-il . Quelque chose d’indéfinissable , mais pourtant bien là , au fond de leur cœur .
Shisuzu se laissa complètement faire , ne pouvant qu’apprécier ce moment , qu’il pouvait ressembler à un petit bout de paradis . Non , il n’y ressemblait pas , c’était bel et bien un petit bout de paradis . Un paradis que ni l’un ni l’autre ne toucherait . Car dans moins d’un an , ils allaient se séparer , et tout cela n’aura servit strictement à rien . Mais ça , pour le moment , seul mister Inchi le savait , et il n’avait pas l’intention de le dévoiler à qui que ce soit . Il était le seul à le savoir , et allait le rester , du moins , jusqu’au jour j , celui où il allait rejoindre sa famille . Tient d’ailleurs , en parlant de famille , le lycéen semblait les avoirs complètement oublié , plongeant son regard dans celui de son prince des ténèbres , qui semblait , étrangement , ressentir la même chose que lui . En pensant à ça , Shisuzu secoua légèrement la tête . Non , il restait et resterait sur son idée , que Ritsuka le détestait , à un point inimaginable , et qu’il faisait ça seulement pour le sexe . Pour le sexe ….
Le sexe était la cause de tout ça . C’était lui le seul responsable . Si Shisuzu n’avait pas eu envie de coucher avec le grand brun , rien , rien ne se serait passé , et il serait resté le même . Etait-ce une bonne ou mauvaise chose ? ça , personne ne peux le dire , car personne ne le sait .
Ses jambes ? en ce moment , il s’en contre fichait . Là , il ne restait plus que Ritsuka et lui . Lui et Ritsuka . Seulement eux . Corps contre corps , et leur visage très , trop proche l’un de l’autre . Que cherchait-il ? pourquoi régissait-il comme ça ? cet être si taciturne et froid de nature , cet être qui détestait les humains , et surtout ceux que Shisuzu . Celui-ci ne comprenait absolument pas , mais il ne se posait plus de question . Il ne s’en posait plus . Son cœur battait la chamade , et son regard se faisait plus qu’amoureux . Ritsuka , Ritsuka , Ritsuka . Il ne pensait plus qu’à lui , son cœur lui appartenait , il l’avait complètement prit , envoûté . Oui , c’était ça , Ritsuka avait envoûté Shisuzu . Il ne lui restait plus que lui à présent , et pourtant , dieu sait à quel point il tenait à sa famille . Mais ce n’était absolument pas le même amour que celui qu’il avait pour le beau brun . Non . Si on lui demandait , à choisir entre sa famille et Ritsuka , Shisuzu choisirait Ritsuka , c’était si égoïste , si horrible de sa part , mais c’était comme ça . Son cœur avait choisit Ritsuka , et jamais il ne s’en remettrait , si il partait . Mais il n’oserait jamais lui demander de rester avec lui , il n’oserait jamais lui dire qu’il le voulait , qu’il ne voulait plus qu’il parte . Non , car cela serait ignoble , bien que ça démangeait vraiment le petit chaton . Mais il n’avait pas à s’en faire pour l’instant . Il devait vivre l’instant présent , le savourer , comme si c’était la dernière fois qu’ils se voyaient . Oui , comme si c’était la toute dernière fois .
Il avait passé ses bras si fin , autour du cou de son interlocuteur , si beau , si grand , si mystérieux soit-il , le regardant , le dévisageant . Il le connaissait , oui , ce visage … il le connaissait par cœur . Ses yeux de félins de couleur or , ses lèvres si fines qu’il avait goûté plus d’une fois , mais qu’il désirait toujours autant . Cette peau si blanche , si douce , qu’il avait parcouru de ses mains fines . Et son corps , chose qu’il ne l’intéressait vraiment pas , ou du moins , plus . c’était là , qu’on pouvait voir , que l’énergumène , avait terriblement changé . Il ne désirait pas le corps de Ritsuka , il ne désirait pas son argent , avoir une réputation grâce à lui , non ! il ne désirait rien de tout ça ! il voulait seulement qu’il soit avec lui , il voulait seulement qu’il lui parle , même si c’était pour lui dire des choses méchantes , comme il avait la fâcheuse habitude de faire . Si seulement , Ritsuka , pouvait se rendre à l’évidence , et avoir les yeux en face des trous ! si seulement il pouvait voir , ce que Shisuzu ressentait pour lui ! n’importe qui aurait pu le ressentir , rappelez vous bien , l’infirmière Chi Iks , avait sentit , que le petit énergumène était fou amoureux de l’Isis , alors pourquoi celui-ci était la seul personne à ne pas s’en apercevoir ? comme quoi , dieu n’était qu’une personne jalouse de tout , jalouse des hommes et qu’elle ne supportait pas l’harmonie entre deux hommes , deux femmes , ou alors un homme et une femme . C’était si dure à avouer , si dure à se dire , que jamais il n’aurait le cœur de Ritsuka . Cela lui donnait envie de hurler , de crier , toute sa rage et toute sa peine , tout ce qu’il ressentait envers le monde à présent .Un monde si injuste .
Un long moment de silence c’était imposé , et les deux adolescents se regardaient , dialoguant avec le regard , un regard qui voulait tout dire , si bien que la parole était inutile en ce moment même . Les mains du plus jeune se mirent à glisser doucement sur la peau si blanche et si douce de son interlocuteur . Elles vinrent se poser sur sa nuque , dans sa belle chevelure aussi noir que les ténèbres , pour enfin venir sur ses joues , les caressant doucement . Il espérait que ce geste n’allait pas repousser son bien aimé , il l’espérait du plus profond de son âme . En faisant ça , il voulait juste lui communiquer un peu , son amour , de l’affection . Il s’apprêta à prendre la parole , à lui redire tout ce qu’il avait sur le cœur . Qu’il lui avait tant manqué , que sans lui , c’était totalement invivable . Et que c’était si …

« c’est si éreintant de songer tout le temps à la même personne »

* Sans pouvoir s’en empêcher …*

« sans pouvoir s’en empêcher »

* Sans pouvoir retenir cette….*

« sans pouvoir retenir cette …»

«Envie…
-Envie …. »

Le mot « Envie » fut déclarer en même temps , au même moment , par les deux jeunes hommes , qui semblaient ressentir exactement la même chose . C’était si étonnant , mais pourtant si vrai . Sans avoir le temps , et l’envie de dire quelque chose , leurs lèvres se collèrent toutes deux , et cette barrière , qui retenait leur langue , ne semblait , maintenant , plus exister . Et les deux jumelles ne tardèrent pas à se rencontrer , entamant un ballet des plus magnifiques , des plus agréables et surtout , des plus rares qu’il soit . Laissant leur odeur se mélanger , laissant leur souffle s’échapper , et venir eux aussi , fusionner(fuuuuu-sionnnn *porte*) , tout comme autre chose , de bien particulier . Les sentiments . Oui , ils étaient vraiment tous réciproques . Amertume , passion , désir , manque . Ce manque qui leur avait broyés les intestins . Maintenant , ils ne pouvaient plus retenir leurs pulsions , et se laissaient complètement aller . Pour la première fois , depuis tout ce temps qu’il se connaissaient , Shisuzu ressentit quelque chose , qui eu le dont de faire réagir son cœur . De le faire fondre , comme on dit . Le baiser , il le sentait partagé . Ritsuka mettait exactement tout ce que mettait l’énergumène , dans ses baisers , depuis qu’il était tombé amoureux . Tout , et il ne laissait rien . Comment le chaton pouvait-il réagir ? il ne savait pas , mais il sentit une immense vague de chaleur le traverser , et l’envahir .

Etait-ce de la joie ? était-il heureux ? oui , mais pour quelle raison ? peut-être sentait-il , que son amour , était partagé ? peut-être avait-il enfin deviné , que son cher Ritsuka bien aimé , l’appréciait ? oui , il venait de le découvrir . Mais est ce que Ritsuka lui-même , l’avait découvert ? ça , c’était déjà moins évident . Shisuzu , tout comme le descendant des Sade , était complètement ailleurs et déconnecté du monde réel , il se sentait vivre , voler . Ce baisers , si simple pourtant , avait un terrible effet sur lui . Mais seulement voilà , l’air vinrent à leur manquer , et le baiser fut rompu , pour le plus grand malheur de l’énergumène et je pense , pour le malheur de Ritsuka également . Shisuzu avait du mal à revenir sur terre , et restait à regarder son bien aimé , les joues toutes rouges , d’un air totalement ailleurs . Les yeux maintenant grands ouverts . Son interlocuteur , lui , se redressa assez brusquement , pour vite sortir de la chambre , où régnait un délicieux parfum . Le leur . Shii-Kun , se redressa à son tour , s’appuyant sur le lit avec ses bras , s’asseyant d’une façon confortable . Mais il n’était toujours pas sur terre , et une étrange aura s’émanait de lui . Comme si son sentiment de bien être , de joie et d’amour, se propageaient dans toute la pièce . Il écouta les paroles de son bien aimé , et n’eu pas le temps de répondre que celui-ci partit , en déclarant qu’il revenait , et vite ! chose qui n’était vraiment pas dans les habitudes du grand brun . Comment ça il revenait vite ? avait-il hâte de revenir ? d’être au près de l’énergumène ? en tout cas , celui-ci était aux anges , et son visage exprimait bien ce qu’il ressentait en ce moment .
Pendant que son interlocuteur , dont il était fou amoureux , était partit reprendre sa chaise roulante , il ne pu s’empêcher de passer son index sur ses lèvres , geste que Ritsuka ,de son côté , ne tarda pas de faire . Pourquoi réagissaient-ils pareils soudainement ? pourquoi ? car peut-être , ou plutôt , car ils avaient sûrement la même impression , les mêmes sentiments . Mais ça , aucun d’eux ne le savait . Le petit lycéen avait de plus en plus de mal , à se persuader , que Ritsuka le détestait . Il restait à l’attendre , là , silencieux comme jamais , le regard dans le vide . Ce qu’il venait de se produire , jamais , non jamais , Shisuzu n’aurait pu le prédire . Le deviner . Jamais il n’aurait pu s’imaginer un jour , que Ritsuka allait faire ce geste . Alors bien évidemment , il ne pouvait réagir que comme ça .
Vite , le grand brun avait dit qu’il reviendrait vite . Cela faisait maintenant plus de dix minutes qu’il était partit , et toujours rien . Aurait-il mentit ? Shisuzu commençait à croire que oui , et il revenait petit à petit sur terre , mais soudain , il entendit quelque chose ouvrir la porte , c’était le descendant des Sade ! celui-ci semblait bizarre , il ignorait Shisuzu on aurait dit ! celui-ci sentit son cœur se presser une nouvelle fois , ainsi que cette vague de bonheur et de chaleur refaire surface . Il se sentait si bien , même si son bien aimé ne semblait plus trop prêter attention sur lui , son cœur battait la chamade , et ça , c’était vraiment un sentiment qu’il aimait . Un sentiment de pur bien être et de joie , comme quand on prenait de la drogue . Mais l’amour n’était est-ce pas une drogue ? si , bien sûr que si , et quelle était la vie sans amour ? quelque chose de terriblement vide . Malgré tout ce qu’on pouvait dire , que l’amour n’était qu’une erreur faîtes par l’homme , que l’amour ne servait qu’à faire du mal , et bien l’amour était utile . Il rendait des gens heureux , comme il pouvait les rendre malheureux , et parfois les pousser au suicide , et tout cela , n’était que du pur hasard , car l’amour était bien la seul chose qu’on ne pouvait pas contrôler .
Laissant son interlocuteur se dévêtir devant lui , le petit chaton qu’était Shisuzu se mit légèrement à rougir . Il n’avait que très peu vue Ritsuka dans telle posture , avant , cela lui aurait fait de l’effet , mais maintenant , on pourrait presque dire que cela le gênait ! chose qui avait encore changé . Il était devenu un peu plus timide qu’avant , beaucoup plus sage et respectueux envers les autres . Il n’était plus narcissique , ou du moins presque plus , et voyait le monde comme il était réellement . Voilà comment était le nouveau Shisuzu Inchi . Un être toujours aussi adorable , mais maintenant plus adulte . Les minutes passèrent , et l’énergumène restait sur le lit, ne pouvant pas se déplacer et n’ayant pas l’envie non plus . Ritsuka prenait une douche , et son odeur venait tout de même caresser les narines du petit lycéen , qui trouvait ça, d’ailleurs , très agréable . Si agréable qu’il sortait de temps à autre des petits soupires de bien être , de bonheur . Il était bien comme ça , et même si l’orage ne faisait qu’empirer , même si la pluie tombait encore plus , laissant des traces sur les fenêtres , et même si les éclairs fendaient le ciel , et bien le plus jeune n’avait pas peur , et il se sentait en sécurité ici . Tant que Ritsuka était là , tout allait bien , il en était totalement devenu dépend . Il ne pouvait plus vivre , désormais , sans voir le grand brun si taciturne soit-il . Non il ne pouvait absolument plus . Il avait bien trop souffert , durant tout ce temps . Et son cœur avait perdu tellement de morceaux … tout cela , il ne voulait plus que ça se reproduise , et donc il devrait sûrement en parler avec le descendant des Sade qui , je pense , ne sera pas plus touché que cela , comme toujours . D’ailleurs , celui-ci sortit de l’eau , et de la salle de bain par la même occasion . Laissant entrevoir son torse si bien sculpté , et des gouttelettes d’eau couler dessus , le rendant des plus sexi et charmeur . Que voulait-il donc ? du sexe ? mais Shisuzu ne voulait pas ! et il n’était pas apte en ce moment pour ça !
Le regardant toujours , ses rougeurs s’accentuant sur ses joues , il s’apprêta à lui demander ce qu’il voulait de lui , étant un peu redescendu de son nuage , mais il fut couper dans son élan de paroles par la voix si charmeuse , mélodique et agréable à entendre de Ritsuka , qui lui demanda si il pouvait le masser . Le masser ? le petit à la chevelure multicolore fut dés plus surpris . Il écarquilla les yeux , se souvenant de la dernière fois où il l’avait massé . Le sexe , du sexe , toujours et encore du sexe . Il soupira , mais apparemment , ce n’était absolument pas pour ça que le grand brun voulait se faire masser . Et puis Shisuzu était si heureux de cette demande aussi …. Avec un petit sourire des plus mignons , et un air un peu gêné , il répondit à son prince des ténèbres , qui se tenait à côté de lui en ce moment :

« Tu as mal au dos ? ….. b … bien …. Bien sûr que je veux te masser ^ ^ …
Viens , assis toi devant moi . Avec mes jambes je ne peux pas trop faire grand-chose alors … peux-tu te mettre sur le rebord de ton lit , entre mes jambes ? ça sera plus facile pour moi de te masser Ritsuka …. Et puis … tu vas te sentir beaucoup mieux ! »

* Je suis si heureux tout à coup ….. si heureux ….. je me sens voler ! Ritsuka … si tu savais …. Comme je t’aime …. *

Il sourie de plus belle , laissant échapper un petit rire très agréable à entendre . En y repensant bien , Ritsuka l’avait appelé « Shii » . Chose qu’il n’avait jamais fait ! avant , c’était plutôt « sale gamin » , « sale gosse » , « parasite » et autre surnom dans ce genre . Mais il ne l’avait jamais vraiment appelé par son prénom , et encore moins par son surnom . Le petit chaton était heureux , si heureux . Il eut envie de parler à Ritsuka , de lui dire à quel point il était amoureux de lui , de lui dire qu’il lui avait manqué ! il avait envie de parler ! mais il se retint quelque peu , ayant peur que son bien aimé soit énervé ou autre . Mais malgré tout , il ne pu s’empêcher de dire un simple :

« Ritsuka ? ….. je t’aime ….. »

Il se remit à rire , un petit rire très discret , heureux et joyeux . Il savait , que Ritsuka allait sans doute le remballer , comme toujours , mais combien de fois devrais-je vous le dire ? le petit chaton n’en avait que faire , du moment qu’il était à ses côtés , c’était la chose la plus importante pour lui .
Une fois que son bien aimé à la chevelure noir , qui attirait tant le petit Poushi , se plaça comme l’avait dit l’énergumène , celui-ci se craqua légèrement les doigts , se frottant les mains . Ce qu’il était heureux , de pouvoir masser celui qu’il aimait , et surtout , il était heureux que ce soit lui qui lui ai demandé , oui , c’était surtout ça je pense .
Shisuzu se mit alors , à poser ses mains si experte sur les épaules couverte par le peignoir , comme tout son corps d’ailleurs . Il fit descendre doucement le « vêtement » de son interlocuteur , le laissant glisser sur ses épaules , dévoilant par la suite , tout son dos . Le lycéen s’était permis de faire ça , pensant que Ritsuka voudrait bien . Et puis de toute façon , cela risquait d’être encore plus agréable comme ça . De ses doigts fins , il commença à retracer la colonne vertébrale de l’Isis . Appuyant légèrement , ce qui devait être dés plus relaxants . Ses pouces , appuyant eux aussi , mais sur des partit différente , plus vers le bas du dos , remontant toujours en traçant la colonne vertébrale du cher descendant des Sade . Cela dura une bonne dizaine de minutes , faisant les mêmes mouvements , toujours aussi agréable . Plus tard , il vint poser ses mains sur les épaules de son bien aimé , appuyant , d’une façon relaxante , sur celles-ci . Si Ritsuka ne protestait ou ne grognait pas , c’est que cela lui plaisait , et c’était tant mieux ! d’une petite voix toujours très douce et mignonne , le petit énergumène murmura , toujours en massant son compagnon :

« Tu aime ? je n’y vais pas trop fort j’espère …. Ou alors trop doucement … tes mal de dos sont vraiment handicapants je trouve … tu ne prend pas des médicaments ou autre ? enfin bon …. Rien ne vaut un bon massage , je pense ! »

[^o^/ Salutation les gens je suis de retouuuur! *tous les nouveaux qui débarquent "C'est qui lui?'* è______é Mwaaaa? Mwaaa? ... ah mwaaa... Huhu... *porte* Moi je suis.... Le Prince des ténèèèbres mouhahaha! Ahm.... -////- Naon! je n'étais pas morte mais juste ne mode veille! Faut dire qu'avec tout ce que j'écris en dehors des forums mon inspiration est tombé à zéro.... .... Huhu je sais c'est ma life vous en avez rien à foutre mais MOUAHHAHA j'aime faire chier... ok ok j'arrête mes conneries et j'écris enfin cette putain de réponse! *leen-chan ne m'assassinera pas ainsi et cecile non plus* xD]

Il n'y eut rien d'étonnant dans les propos de Shisuzu. Comme toujours il ne pouvait vraisemblablement rien lui refuser, à part peut être le fait de cesser de rester continuellement pendu à ses baskets, mais on pourrait presque dire que ce fait n'était plus d'actualité. Ritsuka ne fit donc qu'exécuter les paroles du plus jeune, prenant bien garde de ne pas lui faire mal, ne serait-ce que d'appuyer légèrement sur ses jambes encore faibles et si fragiles. La faute à qui d'ailleurs? A lui. Lui et son incompétence. Lui et son immuable stupidité. Lui et sa froideur éternelle tout comme les glace des hauts plateaux. La proposition qu'il lui avait faites était bien évidemment dénudée de toutes pensées perverses ou autres, ayant tout d'abord bien conscience du fait qu'il n'était pas en état pour ce genre de sport d'intérieur mais surtout, aillant toujours eut dans l'idée de ne jamais re-coucher deux fois avec le même personne. Un peu comme un engagement envers son corps, vu qu'il ne faisait que satisfaire essentiellement ses pulsions et désirs quelques peu bestiaux par instant il fallait l'avouer. Aussi soupira-t-il, chassant de son esprit leur premier ébat qui avait été entraîné par un massage de la sorte. Ritsuka se contenta donc d'attendre, bien que l'énergumène qu'était mister Inchi ne semblait pas décider à entreprendre le début de ce massage. Si cela le déranger il n'avait qu'à ne pas se forcer, il s'en contrefoutait royalement et allait le lui dire quand la voix quelque peu gamine du garçon résonna dans la pièce, coupant pour ainsi dire l'herbe sous le pied de l'Isis taciturne, exprimant une fois de plus ses sentiments à son égard, sentiments si longtemps rejetés... Si longtemps... Mais pour combien de temps encore?
Car, même s'il ne souhaitait pas se l'avouer, même s'il aurait préféré redevenir cet assassin qu'il fut dans son enfance, il ne pourrait sûrement pas nié le fait qu'il avait changé, du moins une partie de lui-même si longtemps inaccessible au public. Mais même s'il avait changé, cela devait-il forcement inclure le fait que ses réactions étranges leurs étaient dû? A ses mots? A ce "Je t'aime" qui, comme souffler dans la confidence d'une soirée si précieuse, avait fait naître sur le haut de ces pommettes une rougeur qu'il ne s'était encore jamais permis depuis leur rencontre. Une rougeur plus que flagrante et qui reflétait bien le côté "écrevisse sortant de l'eau bouillante" de ses joues. Etait-il seulement possible que des mots, ce genre de mots, ses mots provenant de ce garçon puisse l'atteindre? Avait il seulement le droit d'être atteint par ce genre de mots?
Il se gifla mentalement, le massage de Shisuzu ne parvenant pas à défaire cette tension qui était montée en lui suite à aux paroles pleines d'Amour et de bons sentiments qu'il n'avait jamais connus qu'avait prononcées le lycéen. Cette question même et se doute permanant qu'il avait envers Shii et ses sentiments était sûrement son plus grand frein, même au repos de son esprit ou à la détente de son corps.

Mister Sade finit pourtant par se laisser aller à ces contacts délicieux entres leurs peaux, se laissant frémir, encore assez chamboulé de l'effet qu'avait eut sur lui la petite déclaration renouvelé du plus jeune. Une minute, deux minutes, cinq minutes... Il préféra ne plus se soucier du temps mais juste de l'effet si particulier que lui procurait les mains de Shisuzu sur son dos endolori pour son âge. Car oui, Ritsuka était loin d'être âgé mais son dos lui, se faisait ressentir assez douloureusement chose qui aurait dû nécessité de mémorables séances chez le kinésithérapeute. Seulement, bordé comme une mule et refusant de prendre des médicaments comme l'avait soulevé l'énergumène, l'état de son dos s'en faisait ressentir de façon assez négative. C'est pour cela qu'il ne releva pas la question qu'il lui posa sur le fait d'une éventuelle prise de médicaments. Il refusait tout bonnement d'en prendre et était certain que s'il l'avait sût, Shisuzu aurait tout fait pour qu'il les avale de gré ou de force. (==¤)
Cependant, il répondit assez vaguement à la première question, à savoir s'il apparaître les soins qu'il lui prodiguait bien gentiment sans rien demander en retour. "J'aime" fut la seule réponse qu'il lui accorda, ses pensées ayant presque aussitôt dériver vers le sujet qui le préoccupé depuis le début de la soirée. Les rougeurs naissantes d'il y a quelques minutes réapparurent comme par enchantement.

* Ce n'est pas possible! Moi, le perfect bloc de glace! Moi qui ait toujours était persuadé que la nature humaine n'était qu'une fiente d'octobre qui ne valait que peu, comment puis je me mettre à songer à de tels boniments de bonnes femmes! *

Très bonne question en soit. Mais n'était ce pas là la raison qu'il s'était toujours servit pour se protéger des sentiments d'autrui? N'était ce pas lui qui avait toujours promus l'adage "L'Amour rend stupide et aveugle". Mais n'était ce pas le cas? (°o° *voit Ritsuka débarquer et lui envoyer l'encyclopédie dans la tronche* XoX") Non pas qu'il soit lui-même amoureux, non, non, ce serait mettre ma vie de narratrice si talentueuse en danger vu que j'ai une arme assez près de la jugulaire, noooon! Mais plutôt pour qu'il tente lui-même de se convaincre qu'il était scientifiquement impossible qu'il éprouve des sentiments pour quelqu'un, autant que personne d'équilibré mentalement pouvait l'aimer ou même l'appréciait en connaissant son passé. Ses pensées se firent de plus en plus incohérentes et divaguaient en un sens qui ne lui convenait pas. Songeant sur l'instant que les mains baladeuses et expertes en massages du lycéen en étaient l'origine, il se dégagea presque brusquement de ce contact l'ayant fait frémir depuis son commencement. (Hakunamatataaaaaaaaa! ... ahm... la converse msn me bousille ma matière grise.. ou plutôt blanche vu comme elle est usée xD Mais grace à Mir laine machine.... ok ok j'arrête mon tripe)

"...... je n'ai plus mal...... ne te fatigue pas plus... "

Son ton ne laissait transparaître que de la froideur comme pour cacher la véritable raison de son brusque changement de comportement. Le ténébreux Isis laissa son regard se perdre dans la noirceur de la nuit, visible à travers la fenêtre d'où Shii avait tenté de se suicider... A cette pensée, il détourna la tête plus que vivement, ignorant les images qui lui revenaient de cette après midi là. Des images lui prouvant que le fait d'être proche de quelqu'un n'apportait que malheur si s'était lui que l'on côtoyait. Ce fut d'ailleurs un peu pour cela qu'il se mit à fuir, consciemment ou non, le regard du plus jeune, tentant de retrouver toute sa contenance et ses côté si froids et placides qu'il arborait auparavant.

["Zé un secret à te dire dans l'oreille!" xD *iceberg*]

[ XD !! le retour du … jedï qui mange de la paille *Q* (porte) AHUM !!! ah que je suis contente !!
Shii : … pas moi *fait la gueule *
me : oui bon ta gueule hein , XD ( re porte) ]

Shisuzu afficha un sourire , bien qu’il faisait définitivement la gueule et que …. Ok je sors ( porte) bref . Shisuzu afficha donc ce fameux sourire , un sourire tendre et amoureux . Il était vraiment heureux de pouvoir masser celui qu’il aimait de la sorte .C’était peut-être frustrant de ne pas aller plus loin , non en parlant du sexe , mais en parlant bien sûr de l’amour . Mais ça , il pourrait toujours appeler Martine et prendre sa brosse pour entendre les mots « je t’aime Shii » sortir de la bouche du grand brun ténébreux . Mais est-ce que pour le moment il s’occupait de cette chose là ? non , pour le moment il profitait de l’instant présent , heureux comme jamais . Même ayant les jambes cassée, il lui restait sa tête , ses bras et tout le reste , et cela suffisait pour montrer qu’il était heureux quand il était avec le descendant des Sade . Pour montrer qu’il était heureux , amoureux , et tout ce qui s’en suivait .
Ses douces et petites mains se baladait toujours sur le dos de son compagnon , n’attendant pas vraiment une réponse , et savourant , ce qui était rare , ce silence , qui n’était ,d’ailleurs , étrangement pas pesant . Et ses doigts appuyaient sur les endroits sensibles , de sorte à faire le plus grand bien à son interlocuteur . Et les minutes passaient , passaient , et toujours pas de réponse , mais Shisuzu s’en contrefichait , il était bien et pourrais rester des heures à faire ceci si Ritsuka le désirait . Mais vint alors que la voix de son compagnon se mit à retentir dans la pièce , ce qui brisa ce doux silence , mais le petit énergumène n’en était , bien évidemment , pas déçu , il afficha un plus grand sourire en entendant la réponse de son prince des ténèbres qui , pourtant et en ce moment , se faisait de moins en moins taciturne et froid . Pourquoi ? il ne le savait absolument pas , peut-être avait-il trouvé quelqu’un qui sait !

* Non … impossible … Ritsuka n’est pas comme ça …. Enfin … peut-être qu’il n’est comme ça qu’avec moi après tout .. oui sans doute … ça serait bien … si il trouvait quelqu’un et qu’il soit heureux …..*

A cette pensée , le petit Shisuzu afficha un sourire triste et mélancolique sans le vouloir . Bien sûr que non ça ne serait pas bien ! le petit lycéen serait si triste et encore plus désespéré ! non il ne fallait pas , mais ça personne ne pouvait le contrôler . Malheureusement , les sentiments étaient bien la seul chose incontrôlable sur cette terre , et puis la petite boule de nerf se disait qu’il n’avait pas le droit d’être égoïste , il ne pouvait pas que penser à lui . Ritsuka ne l’aimait sûrement pas , donc il ne fallait pas qu’il s’imagine des choses et qu’il devienne jaloux et égoïste , sachant que ça ne servirait à rien , sachant que malgré ça , le grand brun n’en aurait rien à faire et continuerais sa vie . Alors il se disait heureux comme ça , il se disait que si son bien aimé trouvait quelqu’un ça serait fantastique , mais au fond de lui , il pensait totalement le contraire . Il secoua légèrement sa tête et reprit ses esprit , continuant du mieux qu’il pouvait de masser Ritsuka , ne s’en lassant toujours pas . Celui-ci ne parlait pas beaucoup , il n’avait pas envie de parler à Shisuzu sans doute …

* Oui c’est certainement ça … …. Tant pis …..*

En pensant ça , le jeune garçon se mit à soupirer , mais soudain , il sentit son interlocuteur se défaire brusquement de lui . Il sursauta , et enleva ses mains du dos de Ritsuka , devenant assez , voir même complètement rouge . Qu’avait-il soudainement ?? pourquoi réagissait-il comme ça ? et pourquoi … pourquoi avait-il reprit ce visage si froid et taciturne , alors qu’il y a quelque minutes , il semblait complètement différent …. C’était un mystère , mais comme toujours , Shisuzu se mit à penser que c’était à cause de lui , que c’était de sa faute , qu’il ne le massait pas assez bien ou autre , alors il baissa la tête , ayant affiché une mine abattu . Mais tout de suite après il releva a tête , se forçant à sourire d’une manière interrogative . Mais il remarqua alors que son bien aimé fuyait son regard , il remarqua aussi qu’il semblait plus affolé qu’autre chose . Il fronça les sourcils , puis de sa petite voix , douce et mélodieuse , déclara :

« Ritsuka …. Ça ne vas pas ? …. Qu’est ce que tu as Ritsuka ? …. Je … j’ai fait quelque chose qui t’a déplus ? …. Si oui alors je suis sincèrement désolé Ritsuka …. Sincèrement ….. »

Si il aurait pu se lever , il l’aurait fait , et se serait enfuit , mais malheureusement ça aussi il ne pouvait pas le faire , alors il resta là , assis , les mains sur ses cuisses , avec un air triste et abattu , qu’il tentait désespérément de cacher .

[ oui inutile de le dire , réponse de merde u_u ]

Dans sa brusque crise de panique inconsidérée il n'avait seulement réussit qu'à faire s'affoler l'autre énergumène de service. Pourtant Ritsuka ne tournait toujours pas son visage d'angelot déchu si froid et parfait vers lui. Il n'avait même pas besoin de tourner la tête pour deviner l'expression affichée sur le visage de Shisuzu. N'importe qui aurait pu l'a deviné en le connaissant un temps soit peu, lui et ses sentiments si obstiné et pur. C'était en grande partie pour cela qu'il avait décidé de ne pas le regarder, si c'était pour croiser son regard de chien battu et sa petite mine affligée et désespérée chose dont il n'avait guère envie. Le ton de sa voix le renseignait suffisamment sur l'état dans lequel il s'était mit, dans lequel il l'avait mit par brusque folie passagère. Seulement, lorsqu'il l'entendit s'excuser une nouvelle fois pour un rien, il se sentit s'agacer et s'irriter seul, prouvant qu'il était ces temps-ci les nerfs à vif et à fleur de peau car on était bien sans savoir que mister Sade ne craquait jamais ou très rarement à quelques excès de colère aussi futile et stupide que celui-ci. Car se crisper envers Shisuzu n'était pas dans sa nature, ayant plutôt l'habitude de l'ignorer tout bonnement, surtout pour une telle banalité qu'il avait plutôt l'habitude de rechercher chez les autres, s'étant longtemps amusé à les traîner dans la poussière pour leur faire avouer leurs faiblesses à ses pieds. Il exacerba sa colère de sa voix si charmeuse mais aussi dangereuse que le venin de crotale, d'un ton froid et glacial qui ne pouvait que rappeler leurs premiers échanges.

" Cesse ça! Est-ce que tu vas un jour cesser de t'excuser à tord et à travers pour des broutilles sans intérêts et des plus futiles! Pour quoi faire t'excuses-tu cette fois encore!? As-tu à ce point peur de contrarier les gens -de me contrarier- pour que tu ais si peur de t'opposer aux pensées des autres... Sombre crétin! "

Il aurait été étonnant de constater que les seules fois où il lui avait autant parlé cela avait été pour le critiquer ou pour l'enfoncer de façon mémorable, si bien qu'à plusieurs reprises il avait tenté d'en finir avec cette vie qu'il semblait apprécier détruire... Mais quelle erreur! Ritsuka ne souhaitait en rien détruire son existence, trouvant qu'il l'avait déjà que trop foulé du pied, la souillant de sa propre monstruosité et son manque sincère et cruel d'âme et de coeur.
Il n'arrivait juste pas à se rendre compte qu'il était la raison de vivre de cette ancienne boule d'énergie qu'il appréciait tant désormais même sans le dire. Il craignait de l'avoir fait changer pas ses paroles dures qu'il lui avait adressé, et avait eut peur de l'avoir blessé en vue de son changement presque brutal d'attitude... Mais sans plus. Il avait juste grandit... mûrît. Par contre lui, malgré son titre de descendant des Sade et de membre des hôtes Isis, il n'en était toujours pas plus adulte, ou plutôt avait toujours pas un sens des relations humaines équivoque et loin du monde moderne. Il parvenait toujours à ouvrir sa grande bouche à tord et à travers, systématiquement lorsqu'il ne le fallait pas pour une quelconque raison qu'il ne connaissait pas toujours, pour en sortir que des faits et dires des plus négatifs et hostiles.
Ce n'était pourtant pas magicien (nan "c'est pas sorcier" qu'on dit! **bam!** xox) de comprendre la chose la plus simple et la plus tordue du monde à la fois. Shisuzu n'acceptait pas de vivre sans lui de ne pas partager le même air que lui. Il ne parvenait pas à s'en détacher si bien qu'il arrivait à Ritsuka de souhaiter ne l'avoir jamais croisé ce midi là dans la cafétéria! Qui plus est, il était loin d'être brillant en relation humaine et ses flashs concernant les choses essentielles et vitales sur le plan communication étaient loin d'être rapides et efficaces. Et il s'en sentait stupide, stupide de voir comme il savait si bien blessé et non pas guérir. Mister Sade ne comprenait simplement pas le fait de choyer et de cajoler quiconque, des notions qu'il ne connaissait d'ailleurs pas. Il n'était pas pour rien un peu froid et brusque, c'est qu'il ne sait donner que cela, n'ayant connu rien d'autre. Sa panique des moments confortables et délicieux arrive même à la paniquer par instant intérieurement. Mais revenons en à nos moutons... Il s'en voulait mortellement de l'avoir mis dans cette situation délicate, désolé de le savoir mal pour une raison qui était aussitôt lié à lui. Ritsuka ne souhaitait que réparer ses erreurs mais, bien qu'il le cache, il se trouvait être des plus maladroit en sincérité et ne savait pas s'exprimer convenablement. Il finit par tourner le visage, laissant ses mèches s'apparentant à l'ébène recouvrir certains pans de son visage de poupée de cristal si pur et beau, semblant sculpté dans du verre tant on le pense friable par instant. Il n'avait de cesse de marquer le visage du plus jeune de tristesse et de désolation, ne pouvait il pas, juste une fois tenter de le faire sourire, tenter de le réconforter sans qu'il n'ait besoin d'être payer ou quoi que ce soit d'autre. Il s'empara entre ses doigts fins du menton de mister Inchi, prenant une profonde inspiration comme pour s'assurer qu'il ne manquerait aucun battement, son regard courant sur le visage du garnement, espérant qu'il ne comprendrait pas l'allusion qu'il s'apprêtait à lui sortir.

" Tu dois le savoir mieux que personne... "

Sa peau pâle courut sur sa semblable doucereusement, tentant de ne pas brusquer les choses et sachant pertinemment qu'il ne comprendrait pas. Ritsuka laissa sa deuxième main caressait l'origine des cheveux multicolores du garnement qui se trouvait être à présent allongé sur le lit, Ritsuka l'ayant immobilisé suite à cela pour ne pas qu'il est quoi que soit de cassé en plus de ses jambes déjà bien amoché!

"'L'absence de l'être aimé laisse derrière sois un lent poison qui s'appelle l'oubli.... '"

Tentant de garder ses joues pâles et de faire en sorte qu'elles ne s'enflamment pas pour un rien, il décida de les ignorer, comme le visage qui se retrouver aussi près de lui et de ses lèvres. Du bout de celles-ci il caressa la joue droite de Shisuzu avant de poursuivre.

" Me laisseras-tu être l'antidote de cette calomnie? "

Comme pour appuyer la déclaration dissimuler qu'il venait de lui faire, Ritsuka se réfugia dans le cou de mister Inchi, y déposant une myriade de baiser papillon, une de ses mains ayant fait prisonnières une de ses semblables appartenant au garçon qu'il serrait doucement et consciencieusement contre lui, son souffle chaud et plus rapide qu'à l'habitude courant dans le creux de son cou.

* qu'il n'ait pas compris, qu'il n'ai pas compris... faite qu'il soit assez sot pour ne pas comprendre... que... *

[que...... les grenouilles voooooolennnnt! ^o^]

Impossible de cacher sa mine abattu , non , c’était véritablement impossible . Surtout dans des moment de mal être comme en ce moment . Pourquoi tout devait basculer d’un coup ? pourquoi avait-il fallu que le membre des Isis se lève aussi brusquement , pourquoi avait-il fallu qu’il remontre au petit énergumène , sa face froide et ténébreuse , qui , maintenant , connaissait par cœur . Il ne savait pas , c’était un mystère . Mais ce qu’il savait , c’est que le descendant des Sade était devenu bien étrange depuis quelque temps ..
Que c’était-il passé pour qu’il y ai de tel changement ? de tel saute d’humeur ? passant du doux et calme , au méchant et froid , c’était vraiment incroyable , dans le mauvais sens du terme . Shisuzu ne pouvait rien faire , alors il resta là , tête baissée , ne disant rien et attendant une réponse de son interlocuteur . Qu’allait-il lui sortir encore ? qu’allait-il lui dire ? maintenant , on pouvait s’attendre à tout . Tout était mélangé dans la tête de Shisuzu , et il ne comprenait définitivement pas le comportement de son bien aimé ..
Il essayait de chercher ce qu’il aurait pu faire de mal , mais en vain . Il ne trouva rien . Ritsuka n’était quand même pas immature au point de se fâcher à cause d’un massage non apprécié ! de plus , juste avant , il venait de dire au petit lycéen qu’il aimait ce qu’il faisait .
Difficile , compliqué , une situation vraiment incompréhensible .
Mais c’est alors que juste au moment où le petit Shisuzu s’apprêta à briser le lourd silence qui régnait dans la pièce , ce fut le grand brun qui le fit , par sa plus grande surprise .
Bon bien sûr , il se doutait bien que ce n’était pas pour lui dire des mots doux , alors il l’écouta parler , sans l’interrompre , culpabilisant en silence , ne sachant même pas pourquoi .

Bien , alors déjà , le descendant des Sade se mit à réprimander Shisuzu car il s’excusait à tord et à travers . Mais que pouvait-il faire d’autre de toute façon , à part s’excuser ? oui il avait peur de contrarier Ritsuka , était-ce vraiment idiot ? il avait peur de le contrarier pour une seul et unique raison , et vous la connaissez ! l’amour le rendait complètement prisonnier de tout , était-ce réellement de sa faute ? .. à vous de juger .
Il écouta toujours les « agréables » paroles de son interlocuteur , et devinez quoi ? ça eu le dont de le blesser encore plus , lui , qui avait tout de même un peu d’espoir . « Sombre crétin » , charmante paroles n’est ce pas ? à ces mots , le petit énergumène à la chevelure pour le moins très colorées se mit à sourire bêtement . Bien entendu , il se forçait de sourire . Il émit par la suite , un petit rire nerveux , pour s’empêcher de sangloter . Il se gratta nerveusement la tête , de sa main droite . Non , pourquoi avait-il espéré qu’un jour , Ritsuka arrêterait de le traiter de la sorte ? non , sur ce coup il avait été idiot , et le reconnaissait . C’est alors d’une voix tremblante , que le lycéen répondit :

« Haha ! tu as raison Ritsuka ! je ne suis … qu’un sombre crétin …. Qui ne cesse …. De s’excuser à tord et à travers … un sombre crétin … qui a peur de contrarier celui qu’il aime …. Pour ne pas que celui-ci l’évite …. Un sombre crétin … qui est prisonnier de l’amour … si bien qu’il en est dépendant …. Tu as raison Ritsuka , je ne suis qu’un sombre crétin ! »

Shisuzu du faire de terrible effort pour se retenir de pleurer , à la place , il se contenta , d’émettre un rire encore plus nerveux que tout à l’heure . Un rire qui exprimait son mal être , et sa profonde tristesse . Tristesse ? et bien oui , combien de fois faudra-t-il vous le dire ? Shisuzu ne pouvait pas continuer à vivre comme ça , étant détesté de l’être qu’il aimait du plus profond de son cœur , enfin .. étant détesté … pensant qu’il était détesté de son bien aimé plutôt , car oui , comme vous pouvez le constater , Shisuzu ignorait totalement que le membre des Isis éprouvait une certaine affection pour lui . Bref , revenons au plus important .
Les yeux de Shisuzu commencèrent à se remplir de larme . Juste à cause d’un « sombre crétin » ? et bien oui , un « sombre crétin » de trop apparemment . Il en avait marre de se faire traiter comme ça ! il n’était plus le même , il avait changé , lui au moins ! avant , il aurait prit cette insulte à la rigolade ! cela ne lui aurait même pas atteint le cœur ! et au contraire , il l’aurait bien prit , étant naïf auparavant . Mais maintenant il n’était plus « niais » , il voyait bien les choses , et refusait de se faire traiter , pire qu’un chien ! surtout par celui qu’il aimait , ça faisait d’autant plus mal .. Passons .
Shisuzu n’osait même plus regarder le si beau visage de son prince des ténèbres , et donc il n’avait pas vu que celui-ci avait tourné la tête pour le regarder . Plongé dans ses pensées les plus sombres , il ne se doutait absolument pas de ce qui allait suivre ..

* Pourquoi faut-il encore qu’il soit méchant avec moi ? .. alors qu’il n’y a même pas cinq minutes , il était aussi doux qu’un agneaux , il était si .. si méconnaissable ! pourquoi est-il si étrange en ce moment ? ça doit être à cause de moi , je doit réellement lui taper sur les nerfs .. mais alors , si c’est le cas .. pourquoi m’embrasse-t-il de la sorte ? pourquoi maintenant , j’ai l’impression que nos baiser .. sont partagés , hein ? … je dois être fou .. si ça se trouve , je ne suis qu’un garçon atteint de paranoïa …. Qui s’imagine pleins de chose , aussi fausse les unes que les autres … oui , c’est fort possible …. Je suis perdu … encore une fois , je ne sais pas ce qu’il se passe … pourquoi .. pourquoi personne ne m’aide ? … je voudrais tant , reparler à mon père … mes frères … ça fait plus d’un mois , que je n’ai pas eu de nouvelles …. Je suis si ….*

Stop . Shisuzu s’arrêta de penser , en sentant les doigts si fins de son bien aimé , lui tenir le menton . Doucement , il releva la tête et les yeux , et regarda le visage de l’Isis . Tout de suite , de grosse et en même temps , mignonne rougeurs se mirent à apparaître sur les joues du petit chaton . Voilà … Ritsuka recommençait . Pourquoi , pourquoi ?! il le traitait de sombre crétin , puis après , il lui soufflait dans l’oreille de jolis et tendre mot doux ! Non , Shisuzu n’était pas une poupée , ni un objet d’ailleurs , il ne devait pas se laisser faire !
Mais comment résister … il ne pouvait pas résister à Ritsuka , c’était impossible , alors il le laissa parler , et regarder son visage , ce qui le gênait légèrement d’ailleurs .

« … Ritsuka …. »

Son cœur battait la chamade , décidemment , à croire que le lunatisme du descendant des Sade était contagieux ! bref . Et , n’ayant pas vraiment le temps et l’envie de se débattre , il se laissa allongé sur le lit , par son interlocuteur , qui ne cessait de parler , et de caresser le visage , ainsi que les cheveux du petit énergumène . D’ailleurs , celui-ci ne comprenait pas vraiment ce qu’il se passait , il était , encore une fois et tout simplement hypnotisé par son prince des ténèbres . Mais malgré ça , il comprenait très bien sa première phrase , alors il lui souffla , les joues rouges , et les yeux presque clos :

« Oui .. et c’est véritablement … insupportable … »

* Je ne comprend pas .. que se passe-t-il ? … mon cœur bat si vite … et Ritsuka me semble si … étrange et différent , encore une fois ….*

Le lycéen regardait son interlocuteur droit dans les yeux , et désormais , il sentait bien que leur visage étaient proche , l’un de l’autre . Puis , par la suite , il pu sentir également que le descendant des Sade lui caressait doucement la joue . Il aimait tellement ça … ces instant de douceurs …. Même si il ne savait pas ce qu’il se passait , Shisuzu était déjà aux anges … c’était tellement agréable , des moments comme ça , mais dieux sait ce qu’il allait entendre par la suite ..

" Me laisseras-tu être l'antidote de cette calomnie? "

« ……………………………. »

Les yeux clos , le visage plus rouge que jamais , Shisuzu se mit à réfléchir , au sens de cette phrase , ayant , au fond de lui , déjà trouvé la signification , mais n’arrivant pas à y croire . Mais il eu du mal à se persuader d’autre chose lorsqu’il sentit son interlocuteur , déposer une myriade de baiser papillons dans le cou . Il n’arrivait pas à y croire , et se disait que cela ne pouvait pas être possible . Ritsuka ? amoureux de lui ?

« ….. Ritsuka ……. Ritsuka s’il te plait ….. »

Et , doucement , le petit énergumène prit le visage de son interlocuteur entre ses mains , et du bout des doigts , lui caressa les joues . Il n’osait pas sourire , il n’osait absolument rien faire , si ce n’est que …

« Je t’aime …. »

L’embrasser , d’abord tendrement , mais de plus en plus amoureusement . Il ne pensait plus à rien , seulement à l’instant présent . Peut-être se faisait-il des films ? peut-être que Ritsuka allait le repousser ? si c’était le cas , alors là , il ne comprendrait plus rien .
Et il continua d’embrasser Ritsuka , aussi amoureusement que possible . Y mettant tout ses sentiments qu’il éprouvait pour le grand brun , en y mettant vraiment tout .
Son cœur battait la chamade une nouvelle fois et encore plus que tout à l’heure , et Ritsuka pouvait bien le sentir , étant collé au corps frêle et envoûtant du petit énergumène , qui d’ailleurs , en ce moment , avait totalement oublié son problème de jambe , étant déconnecté du monde .

[ Mes plus sincères excuses pour ce poste absolument pourrave , je suis désolée , vraiment >_< mais j’ai fais le poste à moitié voir carrément endormit alors bon … cependant voilà , j’tai quand même répondu >o> ]

[Soit fière je répond plus qu'à toi sur les forums °o°"""" chui en méga panne d'inspi! (par contre mes fic ça y va -__-" mais vu que je manque de temps) bouuuhouuuuuuuuu! nif...... *voit une chibi delf débarqué** KIDIBOUUUUUH! **lui fait avaler une porte en se pouffant comme une conne encore mal réveillée qu'elle était** Mwarf... bon je répond je répond pas???? hmmmmm......
N'empêche que ça serait trèèèès marrant que Ritsuka repousse Shisuzu maintenant! ^O^ **voit le regard meurtrier de tout le monde** hin hin hiin <<" Ok j'écris...]

Le descendant des Sade fixait calmement l'énergumène qui s'était amouraché de lui depuis longtemps et qui n'avait pas daigner le laisser tranquille dès lors. Mais pouvait il s'en plaindre décemment après l'aveu qu'il lui avait fait dans le silence et la confidentialité d'une chambre sombre? Lui-même en doutait en cet instant où dans le regard du plus jeune pouvait être lu une lueur d'incompréhension face à son comportement depuis quelques temps. Mais qui n'aurait pas été perdu? Il avait toujours été froid, et c'est peut dire, tranchant, acide, lui servant une belle ribambelle de répliques plus acerbes les unes que les autres, et soudainement, lui si sur de lui devenait lunatique et hésitant. Bien sur, il n'était ainsi qu'avec lui mais était ce une raison pour l'ignorer ce changement? Car la pointe de douceur qu'il avait mit dans ses précédentes paroles ne laisser guère entrevoir s'il jouait encore la comédie ou s'il était pour une des rares fois sincère. Shisuzu lui n'en douta pas un instant, trop amoureux et irréfléchis dans cet état là pour y songer. Le principal concerné lui-même n'en savait rien, s'étant lui-même perdu depuis trop longtemps pour comprendre. Mais comprendre quoi? Qu'il avait passé de longues heures à se voiler la face sur la nature de ses sentiments -ou plutôt sur la nature de leurs sentiments respectifs-, trop de temps perdus, partis à tire d'ailes alors qu'il cherchait encore et encore à éviter l'inévitable effondrement de ses certitudes qu'il pensait inébranlable et qu'un sale gamin avait réussi à faire s'effondrait bien que partiellement? Il savait bien que, s'il ne s'évadait pas bien vite de l'étau qui se refermait depuis leur rencontre il en serait pour longtemps l'esclave. Il savait que leurs lèvres allaient se mouillées, leurs cheveux se mêlaient et qu'il allait savourer ce contact un peu plus qu'il ne le devrait s'il ne s'échappait pas des douces mains qui caressaient doucereusement la peau pâle de ses joues alors que ses yeux de félins se fermaient inconsciemment sous la caresse. Caresse qu'il ne pouvait que sentir plus douce et plus présente les yeux désormais clos alors que, se sentant défaillir un instant auparavant, il se savait déjà le prisonnier et l'otage de la chaleur qui l'emparait malgré lui.
Un "je t'aime" de trop fut prononcé, alors que ses mots futiles et légers finissaient par prendre tournure et trouver un sens, alors que ses mots dénudés peu à peu ses sentiments.
Deux lèvres se scellèrent, ses propres mains remontant dans le cou de Shisuzu pour approfondir cet échange qu'il savourait un peu trop, leurs langues se rencontrant à nouveau pour partagé un énième péché.
Mais... si cela était péché, qui n'aurait pas aimé être pécheur?
Il avait si souvent péché, que ce soit par les plaisirs charnels, les plaisirs sanguinaires et tout le reste, celui-ci était bien le plus doux et la géhenne pouvait bien être la clef de ce dernier qu'il le perpétrerait encore et encore, indéfiniment si le temps le permettait. Sauf que jaloux et sadique, celui-ci marqua bientôt un besoin vital de respirer et leurs lèvres se séparèrent, Ritsuka happant bien vite celles de son vis-à-vis ayant tout juste eu le temps de respirer.
Il était hors de question de se séparer de ce corps et chaque point de rencontre entre leurs peaux le grisait pour un rien, comme si un manque insoutenable l'avait rongé depuis qu'il avait dû l'observer de loin. Une seconde main glissa dans le cou du jeune homme pour caresser sa gorge frêle et défaire au plus vite le haut de son énergumène. Il avait bien en tête qu'il ne pouvait aller loin vu l'état de santé de mister Inchi mais il s'en contrefoutait royalement, seul le fait de pouvoir goûter un instant la peau de l'intéressé était dans son esprit, dus-t-il le torturer de la plus agréable manière qui soit.
Shisuzu pouvait y voir ce qu'il souhaitait, mais ses gestes étaient bien trop... particuliers pour n'être que le reflet d'un désir somme-t-il physique. Des gestes pressants d'un côté et langoureux de l'autre, passionnés et calmes, un contraste que l'adolescent devait sentir courir le long de son torse, là où la langue joueuse de Ritsuka passait comme pour se venger de l'absence prolonger de ce corps à sa mercie. Il remonta au visage de l'énergumène le fixant de façon imperturbable, une lueur joueuse dans le regard du garçon aux cheveux s'apparentant tant à l'ébène, dont le regard se faisait plus pénétrant qu'avant. Une main remonta, dégageant doucement les mèches multicolores qui tombaient sur le visage de Shii, avant de déposer un chaste baiser sur son front et de glisser jusqu'à son oreille presque avec timidité. (ritsuka: commeeeeent! j'accepte tout mais pas timide! me: -__-" tu préfères quoi? te mettre à chialer? ritsuka: **calmé** ... heu... non non avec timidité c'est très bien.... --" **maudit l'autatrice d'avoir caché toutes les encyclopédies**)
Cependant, un souvenir lui revint et presque aussitôt il se redressa droit comme un piquet, les jambes se trouvant de chaque côté du torse du lycéen et fixant soudainement la fenêtre qui le captivait désormais, tentative semble-t-il vaine d'éviter de le regarder. Il passa une main pâle dans ses cheveux noir corbeau et s'assit sur le rebord du lit, montrant son dos à Shisuzu pour ne pas le regarder en face.

" Je n'aurais pas dû... "

* On n'aurait pas dû... Je n'en ai pas le droit... Mais depuis quand j'obéis à quelqu'un d'autre que moi!! J'ai toujours fais ce que je souhaitais quelque soit les dires d'autrui et leurs regards sur moi! Pourquoi cela me dérange t-il aujourd'hui? *

La réponse se profila dans son esprit quand il posa son regard sur le garçon qu'il désirait embrasser de nouveau. C'est pour cette raison qu'il détourna bien vite le regard. C'était lui la raison. Il n'avait rie avant, il le savait, mourir et défier tout ce qui l'entourait, il s'en foutait, sauf que... Maintenant... Il avait cette faiblesse qu'il s'était résolu à supprimer de son âme, ces sentiments stupides qu'il ne pouvait se résoudre à délaisser comme il avait pu s'en rendre compte durant les derniers mois. Seulement, pendant qu'il réfléchissait à sa condition encore peu connu de vous petits lecteurs que ze n'aime fort fort fort (ritsuka: ... =-=) ahm... shisuzu devait se demander pourquoi son ténébreux amant (dans le sens amoureux pas ... bref vous m'aviez compris) le repousser encore une fois alors qu'il s'était fait si avenant l'instant d'avant.
Mais n'était ce pas un peu vrai que tomber amoureux d'un Sade était des plus compliqués et presque suicidaire? Mais quel grand carnaval! Juste mascarade! Tout cela...
Dans un silence si habituellement religieux pour lui mais qui s'en faisait plus que pesant, il s'écarta du lit laissant l'adolescent seul entre les draps et, attrapant un carnet de croquis et un crayon 9B taillé au cuteur (vi vi c'est important V.V c'est de l'art) il se laissa choir sur le rebord de sa fenêtre, fixant le lit où se trouvait un petit être qu'il commença à esquisser en silence, le laissant résolument seul dans cette situation qu'il n'aurait pas du vivre et qui n'était dû qu'à sa propre stupidité.

* Mais qu'est ce que j'y peux là encore? Je ne vais pas retourner auprès de lui en silence alors que je me suis écarté... je suis assez illogique depuis tout à l'heure pour ne pas en rajouter une couche supplémentaire... et puis, au moins je me calme un instant... il n'aura qu'à parler s'il veut comprendre! On verra après si je lui réponds! Pourquoi changer? *

Les seuls bruits pouvant être perceptible pour l'oreille humaine était le bruit du crayon courant sur la feuille, étouffer par ses bruits d'eau tombant et jouant du tamtam contre le verre de la fenêtre et la respiration plus ou moins régulières des deux occupants de la pièce. Mais pour quelques esprits malins de passage, les accueillaient quelques plaintes muettes d'un jeune homme perdu dans son passé et ses sentiments qui lui faisait commettre erreurs sur erreurs...

[^o^..... quoi....? mais... quoiii? <<"
...
Si vous voulez assassiner Ritsuka qu'est vachement chiant taper 1
Si vous voulez buter les esprits malins qu'on rien à foutre à la fin du post taper 2
Si vous voulez assassiner l'autatrice (donc moi) parce qu'elle est vraiment mais alors vraiment chiante foutre toujours des complications là où devrait pas en avoir taper 3
...

^______^"""" pourquoi que je sens que tout le monde zappe trèèèès trèès fort sur le 3???? ]

[.... Et trente ans après la guerre, l'autatrice revint avec pour but de répondre à sa vieille camarade (aha tu t'rappel en 1920 ? ah la bonne époque ...*boum*) --' pardonne-moi, fouette moi, mais ne m'en veux pas ! et puis le problème de jambe de Shisuzu commence à me gaver... c'grave ? ^^' ah et puis aussi je vais abréger et éviter de reprendre les faits et gestes du prince des ténèbres sinon on a pas finit Oô ]

Pourquoi ? pourquoi recommençait-il ? cette fois il était hors de question de jouer les sans paroles et le plus jeune assez dévergondé voulait savoir ce qui n'allait pas . Il y a encore quelques minutes, Ritsuka avait l'air tellement différent, il avait sentit que ses sentiments étaient partagés . Mais peut-être qu'après tout il s'était encore une fois trompé, l'amour rend tellement aveugle ... mais il lui était pourtant impossible de se persuadé que le brun faisait ça pour le rendre fou, impossible ! il l'avait bien sentit, il l'avait bien deviné dans ses gestes aussi doux soit-ils .

L'adolescent, qui était resté allongé sur son lit étant perdu dans ses rêves et ses pensées, n'arrivait pas vraiment à sortir de ce petit bout de paradis qu'on lui avait offert . Un petit bout de paradis qu'il avait bel et bien touché . Mais se rendant compte que tout cela était finit, il se redressa à l'aide de ses bras . Il passa sa main droite dans ses cheveux déjà en pagaille et tourna la tête vers l'être tant aimé .
Il semblait encore perdu, à vrai dire même si Shisuzu ne connaissait presque rien de lui et son passé il se doutait bien que quelque chose le bloquait sans arrêt et l'empêchait de faire quoi que ce soit .

Il soupira et afficha une mine assez désemparée . Après tout, il était vrai qu'il ne pouvait rien pour lui, de plus il ne pouvait pas vraiment marcher seul . Qu'elle idée avait-il eu de vouloir mettre fin à ses jours ... maintenant il connaissait un peu la dureté de la vie, il commençait à savoir la maîtriser . Enfin, pas entièrement non plus, disons qu'il était moins naïf à présent . Enfin bref . Si seulement il pouvait marcher, il aurait été voir son interlocuteur, mais non, il était condamné à rester assis sur ce lit jusqu'à ce qu'on le mette sur son fauteuil . Heureusement, il ne restait plus que quelques mois avant de retourner à l'hôpital . Et bien oui, pour qu'il réapprenne à marcher voyons !

Il ouvrit la bouche, près à dire quelque chose mais au dernier moment il se retint et tourna la tête vers la fenêtre à l'opposé de Ritsuka, le regard triste . Que faire ? il avait peut de dire quelque chose, peur d'être maladroit dans ses paroles . Mais il ne pouvait pas non plus rester muet . Il ne supportait pas de voir Ritsuka dans un pareil état, tant pis, qui ne tente rien n'a rien, alors autant essayer de faire quelque chose...

- ... Tu sais .... pendant ces longs mois je n'ai fait que de parler de moi .... j'ai parfois pensé qu'il fallait que j'en sache plus sur toi mais tu n'avais jamais l'air décidé à dire quoi que ce soit, et puis il faut dire aussi que j'étais pas vraiment prêt pour t'écouter ....

Il rigola un peu, gardant tout de même cette mine triste et inquiète . Tournant une nouvelle fois la tête pour regarder son brun, il remarqua qu'il était en train de dessiner . Ah oui, Ritsuka dessinait si bien . Il y a quelque temps déjà, Shisuzu avait pu voir une de ses oeuvres, et comme il n'était encore pas trop évolué, il n'avait pas plus fait attention que ça . Mais en y repensant ....
Enfin bref, passons . Il afficha un très léger sourire, rassurant et compatissant . Ayant laissé sa phrase en suspend, le jeune adolescent et lycéen reprit de sa voix assez aigue .

- Mais je sais que tu souffre, ne t'inquiète pas je ne cherche pas à te forcer ou quoi que ce soit, mais te voir comme ça, je .... non je ne peux pas . Alors.... alors maintenant, tu sais que je suis là pour t'écouter, même si je ne pense pas pouvoir t'aider, j'essayerais et puis... ça fait toujours du bien de parler à quelqu'un qui vous écoute ....

Peut-être qu'en disant ça il allait paraître encore plus ridicule . Sans doute allait-il énerver Ritsuka, mais peut importe . Il voulait lui faire comprendre qu'il était là pour lui quoi qu'il arrive . Enfin, il n'avait pas non plus dans la tête de vouloir le faire complètement changé, d'ailleurs il ne voulait pas qu'il change ! il avait sa personnalité, par contre assez froide et renfermée .
Et puis en y pensant bien, Shisuzu aussi était assez voir très illogique par moment . C'est qu'il avait tendance à être lunatique maintenant, mais ce n'était pas trop une question de lunatisme ou autre . Disons qu'avec tous ces événements, il ne savait plus trop bien où il en était .

- Aha, excuse-moi, je parle, je parle... rah et si seulement j'pouvais marcher ! ><....

Voyant que son compagnon n'avait pas l'air d'être très amusé par ses derniers propos, il baissa doucement la tête liant ses mains . Il soupira et murmura d'une voix inaudible que seul lui pouvait entendre ..

- Ritsuka ....

[ --" c'est pas facile d'écrire avec la musique des feux de l'amour à côté, ma mère est devenue accro je te dit pas j'y ai le droit tous les midis >< enfin bref ! désolée pour ce post qui vas sans doute faire renaître nos amûrs de perso <3 xD j'me rattraperais ^^ promich ! ]

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