La chambre d'Izumi Kaeru

Izumi suivait Sloth dans sa chambre, il ne la regarda même pas, posa son rat sur son bureau, remarqua que les affaires envoyées étaient déjà l,, et écouta Sloth.

*Une fête, je ne crois pas que j’ai la tête à aller dans une fête, *

« Euh ! Oui j’irais peut-être plus tard cette fête pour l’instant, vu que je n’ai pas cours, je vais me reposer un peu de mon voyage. Merci de m’avoir accompagné, je crois qu’à partir de maintenant, je vais pouvoir me débrouiller seul. »

*Oui c’est ça, j’ai envie de rester seul, puisqu’il n’y a pas cour, je veux être seul.*

Izumi s’enfermait de plus en plus dans son monde, d’abord il s’en voulait d’être tomber amoureux d’un élève, ce n’était vraiment pas dans sa morale, que ce soit un garçon n’était pas gênant son père lui avait dit un jour que quand on aime, la personne qu’on aime même s’il est différent ou pareil dans ce cas là, ça ne change rien, c’est l’amour, mais un élève, cela il ne pouvait se le pardonner. Il savait que le cœur a ses raisons que la raison n’a pas. Il n’avait jamais avoué son amour à Armand, car c’était son élève, et aujourd’hui il en souffrait. Il sortit de ses pensées et vit que Sloth était toujours dans la chambre.

« Euh ! Vous voulez autre chose Sloth ? »

Eiri se rendait dans sa chambre pour se reposer quand il entendit une voix de femmes…enfin de fille. Elle était trop stridente pour être celle d’une femme. Il chercha d’où provenait cette voix et il s’aperçut qu’elle venait de la chambre d’Izumi.

*Mais qu’est ce qu’elle fait là ? Elle doit le forcer à faire des choses sans consentement.*

Eiri hésita entre taper à la porte et l’enfoncer. II s’approcha un peu et vit que celle-ci était mal fermée. Il poussa délicatement la porte et entra dans la pièce. Il se plaça entre Izumi et Saki. Il regarda cette dernière dans les yeux…

_Que faîtes vous ici mademoiselle, vous savez que ce couloir vous est interdit. De plus, cet homme est déjà pris… Vous auriez dû vous renseigner avant de venir…Je pense que cela a été la plus grande erreur de votre vie.

Izumi venait juste de se coucher, quand il entendit la porte de sa chambre s'ouvrir, oui c'est vrai, il avait oublié de fermer la porte, il était vraiment une tête en l'air. Juste au moment, où il commençait à penser à Armand, une fille entra dans sa chambre, il l'avait déjà vu quelque part, et il se souvint c'est celle qui avait crié après Cain. Il était énervé.

*Comment cette fille peut-elle venir ici ? Entrer dans ma chambre, elle a un sacré culot.*

Elle n'était pas la seule à être culotter, puisque c'était son voisin qui venait d'entrer.

*La prochaine fois, je n'oublierai pas de fermer la porte à clé, je veux être tranquille là.*

"Oui, c'est vrai ça, vous n'avez pas à venir ici comme ça, vous êtes une élève, je pense que la punition sera très sévère, traînez le soir dans un endroit interdit, privé de sortie de l'internat, avec tous les soirs le rangement de ma salle de cours, vous allez voir c'est très amusant. "

Izumi était très énervé après cette gamine, et il savait que les élèves commençaient seulement, ils allaient tous défiler un par un avec leurs déclarations d'amour, et il n'en avait pas envie. Et par colère, raconta n’importe quoi.

"Et oui, je suis pris comme le dit l'autre professeur, j’ai déjà quelqu'un dans ma vie."

Il venait de se rendre compte de son mensonge, il l'avait dit machinalement pour être tranquille, mais il était célibataire et ne voulait plus jamais personne depuis la perte d'Armand.

Eiri regarda la jeune fille d’un air dédaigneux.

_Oh et ça parle ces bêtes là.

Il s’approcha menaçant et lui parla prés de l’oreille pour n’être entendu que d’elle seule.

_Sortez d’ici. Vous faîtes partie des Akito n’est ce pas ? Votre devoir n’est il pas de séduire ? Ainsi, excusez la méprise mais je pensais que vous honoriez votre rang en venant ici. Mais vous ne faîtes qu’attirer la honte sur vous, je ne vois en vous qu’une petite fille qui a trop longtemps joué aux poupées Barbie…Leur intelligence a déteint sur vous. Et encore je crains d’insulter ces mannequins en les comparants à un être si méprisable. Vous devriez fuir ce lycée, quelques neurones pourraient infester votre cerveau si désespérément vide. Et encore s’il n’y avait que l’intérieur de pourri on pourrait faire quelque chose du reste mais j’ai bien peur que votre physique ait fait peur au rat de Monsieur. Vous ressemblez au portrait de Dorian Gray à la veille de la mort de celui-ci.

Il s’éloigna.

_Je vous prie de sortir de cette chambre, votre présence est offensante. Et je parlerai de votre cas à Mademoiselle Sayoku, qui sera contente d’entendre ce que j’ai à lui dire.

Elle écouta alors les yeus ébhis, presque aux larmes et sur le point pleurer... Pleurer? jamais Saki n'avait pleuré, et le fait qu'il lui ai parlé sur ce ton lui remémora son dur passé de petite bourgeoise avec ses parents."Un intérieur pourri" c'est bien ce qu'elle avait compris. Lorsqu'il eut finit de tout lui dire, elle baissa la tête, les poings serrés, retenant se slarmes. Tout son passé la guettait. Pourri? oui! elle l'avait été était petite fille que se soit par les gâteries ou quand elle était méchante. Pourri aussi parcequ'elle fréquentait les grands établissements...

Tout ça était de trop! ainsi il la considérait comme un être malsaint? Non trop c'était trop, elle voulu relever la tête mais elle entendit aussi le nouveau professeur parlé. Ne pouvant se contenir plus longtemps, elle leva la tête, les yeux baignés de larmes, son menton se contractant, voulant garder ses larmes. Elle gifla celui qui lui avait donner de mauvaises opinions sur elle et lui annonça en pleurant

"C'EST VOUS QUI ÊTES UN ÊTRE POURRI! VOUS NE SAVEZ RIEN DE MOI ET VOUS OSEZ DIRE DE SALS PROPOS SUR MON COMPTES! J'AI... JE VOULAIS SIMPLEMENT CHANGER EN VENANT ICI POUR M'EXCUSEZ, MAIS SI ON M'EN EMPÊCHE, COMMENT ARRIVERAIS-JE A CHANGER? JE... JE NE SUIS PAS AUSSI POURRI QUE VOUS!"

Ne voulant plus rester longtemps, elle poussa l'hirrible professeur et couru dans les couloirs, à la recherche d'un coin où elle pourrait se calmer

[=>le foyer]

Eiri dévisageait Izumi, il était vraiment à son goût…En fait rien qu’à le regarder il avait déjà envi de lui…Tout aurait été parfait si il n’avait pas eu cette espèce de furie qui tels ses antiques ancêtres lui martyrisait les oreilles. Il décida donc de se perdre dans la contemplation de ce cher professeur. Au bout d un moment qui lui parut une éternité elle partit.

_ Je déclenche souvent ce genre de réaction. Je suis un pauvre et malheureux incompris…C’est la tragédie de ma vie.

Eiri regard longuement la porte. Il venait de monter une élève contre lui, il devrait certainement faire face à de basses vengeances dignes d’un nain de jardin en plastique.

*Et encore c est une insulte contre les nains de jardin en plastique...Bref c est pas avec son intellignece trés digne de sa reaction que cela importera pour ma future carrière. Et comme disait l autre " il n est point d eloge flatteur sans la liberté de blâmer." Je crois que je plairais d autant plus aprés un petit scandale. Oh et puis au point où j en suis...*

_Vous voyez cette jeune fille nous montre bien l exemple de l'être humain à son plus pur état bestial. Tout être serait lâche si il en avait le courage. Et ce n est pas son cas manifestement.

Izumi écouta piailler la jeune-fille et l’a vit partir avec plaisir, il ne supportait plus ses personnes qui lui couraient constamment après, ça le gonflait, bien sur en tant que prof il ne devait rien laisser paraître. Izumi fut surpris de ce que venait de dire le professeur, il le regarda et c’est vrai qu’il était très bel homme, donc c’est pour ça que cette fille avait pété un plomb, ce n’était pas pour lui, cela le rassurait un peu. Izumi était repartit dans ses rêveries tout à coup. Il avait mal en lui, le garçon qu’il aimait était mort, mais en plus il se sentait coupable de n’avoir aucune morale en cet instant. Il avait osé tomber amoureux d’un de ses élèves, il culpabilisait. La voix du prof le fit revenir à la réalité.

« Oui, vous avez raison, les filles peuvent être dangereuses pour avoir ce qu’elles veulent en effet. Je crois que je devrais fermer ma porte de chambre, et faire attention à être moins tête en l’air. »

Izumi se leva du lit pour pouvoir fermer sa porte à clé en pensant que l’autre professeur allait s’en aller. Il était en caleçon, c’était un peu mieux que d’être nu comme cet après-midi. Il s’avançait tranquillement vers le prof, quand il se prit les pieds dans sa couverture qui était au sol et tomba dans les bras du prof. Il rougit de gêne.

« Euh ! Je suis désolé j’ai trébuché. Je suis vraiment désolé. »

Izumi ne savait pas trop comment sortir de ce pétrin, car il n’arrivait pas à se remettre debout et d’être ainsi dans les bras de cet homme était très inconfortable.

*Je vais réussir à me relever, je pourrais faire un peu attention à ce que je fais quand même, tomber dans ses bras comme ça. Il va se demander si je ne suis pas fou. *

Mais malgré tous ses efforts pour essayer de quitter les bras du professeur, Izumi n’arrivait pas à se remettre sur ses deux jambes.

Eiri embrassa le jeune homme fougueusement, il ne pouvait plus retenir ses pulsions. Dés qu’il voyait cet homme, il ne pouvait empêcher sa passion de s’exprimer mais après tout, le voulait il vraiment. Il posa Izumi sur le sol froid tout en continuant de l’embrasser. Il lui laissa le temps de respirer et il s empara de nouveau de ses lèvres. Il caressait le torse d’Izumi à travers le vêtement d’abord puis en contact direct avec la peau ensuite… Il maintenait les mains d’Izumi au dessus de sa tête pour pouvoir l’embrasser à loisir. Il défit le bouton du pantalon d’Izumi malgré les réticences qu’Eiri sentait de la part de son partenaire. Il commença a faire descendre ses lèvres vers ce qu’il convoitait tant mais il se figea, il ne voyait plu ce qu’il se passait autours de lui, il n’entendait plus rien. Petit à petit il sombra dans l’inconscience.

Flash back

Eiri était à terre, il ne pouvait plus bouger. Il sentait l’odeur répugnante qui se dégageait de ces corps qui l’entouraient.
*Non, sensei…Vous ne pouvez pas, vous devez me protéger…Vous m aviez dit que j’étais l’être le plus important pour vous, plus important que votre propre vie… Vous m’aviez menti. Je vous déteste on pire je vous hais…de tout mon corps de toute mon âme, de tout mon être.*
Eiri : non laissez moi !
Homme 1 : Non je ne veux pas tu va hurler de plaisir tu verras…
Il senti cet homme entrer en lui ainsi que ses amis une fois que le premier avait eu fini. Son corps n’était plus que douleur. Il ne pouvait plus se lever.

Fin du flash back

Eiri était étendu sur Izumi et son corps était pris de convulsions violentes…

Izumi fut surpris de la réaction de Monsieur Yuki, il était très mal, et ne pouvait pas empêcher grand chose, en plus il se sentait un peu coupable, car vu toutes les situations compromettantes devant lui. Il comprenait que l’autre ait pu penser un instant qu’il l’allumait, lui tomber comme ça dans les bras.

*Quel imbécile d’être si maladroit ! *

Izumi se retrouva au sol, il devenait tout rouge et se sentait étrange, d'abord c'était son premier baiser, et dêtre touché comme ça le gênait vraiment, il aurait bien aimé aarrêtez, mais en savait pas comment faire.

« Monsieur Yuki, je crois qu’on devrait arrêter. »

Il avait à peine dit ses paroles que Monsieur Yuki, était couché sur lui pris de convulsion, on aurait dit un enfant. Izumi ne savait pas trop quoi faire, Izumi passa ses bars autour de Monsieur Yuki pour le calmer et lui parlait.

« Ca va aller Monsieur Yuki, je suis là, ça va aller, ne vous inquiétez pas. »

Il lui parlait comme à un enfant qu’on essaie de calmer, il ne savait d’ailleurs pas trop quoi faire d’autre, il avait déjà oublié que cinq minutes avant Monsieur Yuki l’embrassait et le déshabillait. Il finit par doucement réussir à s’extirper du poids de l’homme et le porta sur le lit très difficilement, il lui mis une couverture pour en pas qu’il est froid et continuait à lui parler pour le clamer, il espérait que sa voix l’atteindrait.

« Ca va aller Monsieur Yuki, je suis là pour vous, calmez-vous, il n’y a rien pour vous faire peur ici. »

Izumi prit la main de Yuki, il ne savait pas trop quoi faire d’autre pour calmer Monsieur Yuki et attendait simplement la suite des évènements.

Flash back

Eiri tenait son arme entre les mains. Il la leva doucement. Son professeur et ancien ami s'approcha.

Un pas.
Le coeur d'Eiri se mit à battre plus vite. Une panique envahit son corps. Il ne pouvait en retenir les tremblements.

Un autre pas.
_Ne t'approches pas, reste loin de moi. Tu n'avais pas le droit de faire ça.
Tu m'as trahi.

Les larmes envahirent le visage du jeune Eiri.

Un autre pas.
Eiri fit glisser son doigt sur la gachette.
_Stop! n'approches pas! Je vais te tuer!

L'aîné ria son rire raisonnait comme les grelots du bouffon de la mort.

Un autre pas.
Le coup de feu partit. Un corps s'effondra. Puis un autre et des sanglots raisonnèrent. Ils couvrirent à peine le murmure du mourant:
_Je t'aimais Eiri, tu m'as déçu.

Fin du flash back

Les convulsions d'Eiri se calmèrent et il plongea dans un profond sommeil. Le visage détendu et appaisé comme si rien ne s'était jamais passé.

Izumi regardait Yuki qui venait de s’endormir. Il avait l’air apaisé d’un seul coup. Il ne comprenait absolument pas ce qu’il venait de se passer, n’étant pas dans les pensées de Yuki, mais il avait bien compris que quelque chose n’allait pas avec ce Monsieur. Par un geste réflexe, il lui passa la main sur le front. Quand il se rendit compte que sa main était là, il devint rouge écrevisse. Il la retira et recouvrit Yuki de la couverture qui avait glissé, tout en attardant ses doigts sur le torse de Yuki, Il ne savait pas ce qu’il faisait là, et devint encore très rouge.

*Je ne vais pas bien moi, je passe ma main sur lui comme ça, alors que ça ne se fait pas.*

Izumi ne savait pas trop quoi faire, il savait qu’il ne pouvait pas quitter la chambre au cas où Yuki referait une crise, il devait être là pour intervenir en cas de besoin. Il pouvait s’asseoir dans le fauteuil à côté de lui et rester à le surveiller, ou alors se coucher dans le lit et s’endormir, le lit était assez grand pour ça, et en plus Izumi était fatigué, il n’avait qu’une envie c’était de dormir. Du coup après quelques hésitations, Izumi finit par se coucher près de Yuki, tout en se mettant au bord du lit pour ne pas gêner. Et très rapidement, il s'endormit profondément sans plus se souvenir de son voisin de lit imprévu.

Eiri s'éveilla dans les bras d'Izumi. Il passa une main sur son front. La migraine était insupportable mais ce n'était pas le plus génant. Il s'était littéralement humilié devant Izumi. Il avait honte d'avoir cédé à ses angoisses. Il réajusta ses vêtements et il décida de s'en aller. Il ne voulait plus jamais revoir ce professeur. Il préféra laisser une lettre, il s'en voulait tellement. Il se saisit d'une feuille de papier et d'un stylo.
"Professeur,
Je vous prie d'excuser mon attitude d'hier soir. Je ne sais pas ce qui m'a prit et je suis désolé du désagrément que j'ai pu causer. Je pense que le mieux pour nous deux serait d'oublier ce qui a pu se passer. Je vous remercie et je m'excuse encore une fois pour hier.
Eiri Yuki"
Eiri ne jeta même pas un regard à Izumi et il prit la porte.

Izumi finit par se reveiller doucement, il avait l'impression qu'il manquait quelque-chose dans son lit, une chaleur douce et agréable. Il ouvrit les yeux et se rappella de sa soirée. Et c'est là qu'il comprit que la chaleur absente était celle de Yuki. Il se mit debout d'un coup et sans le voir fit tomber le petit mot de Yuki sous le lit. Izumi ne lirait donc jamais les excuses de Yuki. Il se leva de son lit et alla prende sa douceh, s'occupe de son petit Cain après sa douche, il le carressait doucement.

"Ca va Cain ce matin, alors tu n'as pas eu trop peur hier soir, moi ce professeur m'a effrayé, je crois que je devrais eviter de le voir, il est trop bizarre à mon goût. C'est dommage je l'avais trouvé gentil au premier abord."

A côté de la cage, il y avait les habits de Yuki prêter le jour d'avant.

"Hum, il faudra quand même que je ramène ses vêtements avant. Bon je vais en cours Cain et après j'irais nettoyer ses vetement pour lui rendre."

Et Izumi partit faire ses cours.

[-> cours]