rencontre avec les chevaux [pv]

Mikoto était quelque peu triste que son frère ne les accompagne pas. Mais il ne dit rien et se laissa guider par Hiruka. Il le trouvait gentil se garçon. Mais c'était surprenant qu'il n'ait pas compris que Asami et lui n'était pas amoureux. Ils étaient frères. Et quand il l'emmena vers l'extérieur du bâtiment, l'adolescent le lui dit.

- Hiruka, Asami et moi ne sommes pas amoureux. Il est mon grand frère.

Bon d'accord, au fond l'adolescent aurait bien voulu être plus pour son aîné, mais cela il le garderait pour lui. Pendant le trajet qui les séparait des écuries, Mikoto regardait tout autour de lui tout en ignorant les gens qui se retournaient sur lui. Il aimait déjà cet endroit. L'environnement et l'atmosphère du lieu lui semblaient si agréable qu'il se sentait presque que comme chez lui. Enfin, ils arrivèrent aux écuries.

Quand ils y entrèrent, Mikoto s'approcha des animaux avec un grand sourire mais fit de son mieux pour ne pas leur faire peur. Il les trouva très grands mais aussi très beau. Doucement, il approcha la main d'une des créatures et lui caressa doucement la tête. Certains étaient amicaux, d'autres plus craintifs. Cela donnait envie à l'adolescent de monter. Mais il ne savait pas le faire. Il aimerait quand même apprendre. Il se tourna ensuite vers Hiruka.

- Ils sont très beaux. Tu sais monter toi ?

Mikoto caressait toujours la tête des chevaux qui voulaient bien se laisser faire. C'est vrai qu'il s'étaient grands, mais ils n'impressionnaient pas tant que cela le jeune garçon. Il les adorait même. Il devrait se renseigner pour savoir si c'était possible d'avoir des cours. Il en serait heureux. En parlant de cela, il entendit Hiruka lui dire qu'il se savait pas monter et qu'il ne voulait pas savoir. Alors il avait vraiment peur des chevaux. Enfin, chacun ses peurs. Lui même avait bien peur du noir.

- Moi j'aimerais bien apprendre. Ca doit être cool.

Mikoto était un peu triste de ne pas partager se moment avec Asami. Il aurait bien voulu que son grand frère soit avec lui pour son entrée à l'école. Mais apparemment, il avait d'autres projets. Dommage. Est ce qu'ici il serait toujours aussi attentif à lui qu'il l'avait été à la maison ou est ce qu'il le laisserait se débrouiller seul ? Franchement, l'adolescent avait peur de la réponse et il ne voulait pas trop y penser. Il se tourna vers son ami qui venait de lui demander son nom.

- C'est vrai que je te l'ai pas encore dit. Je suis bête. Je m'appelle Mikoto Akihi.

Hiruka regardait les chevaux toujours un peu affolé, il entendit le prénom et le nom, il fut surpris de constater qu’ils avaient le même nom qu’Asami, l’Isis. Là il ne comprenait pas et était curieux.

« Tiens tu portes le même non qu’Asami, c’est parce que vous êtes si amoureux, vous avez choisi de porter le même nom, je me demande si je pourrais demander à mon amoureux de faire pareil. »

Hiruka réfléchit un instant et rougit aussi en y pensant.

« A ton avis, tu crois que c’est mieux Hiruka Cho ou Daiki Haruaki, je ne pense pas qu’il prendra mon nom, la prochaine fois je lui demande. »

Hiruka était tout content de sa nouvelle trouvaille, il souriait à plein dent et en oublia même les chevaux, il passa d’ailleurs à ce moment à coté de l’un d’eux, tout sourire, sauf que le cheval lui rappela sa présence en lui donnant un coup de tête, Hiruka recula en tremblant, il était en train de paniquer.

En entendant la remarque de Hiruka sur son nom de famille, il ne comprit plus rien. Il ne savait pas ce que cela voulait dire d'être un frère. Il se tourna alors vers lui cherchant à savoir s'il se moquait de lui où s'il était sérieux et quand il lui demanda s'il pouvait faire pareil avec son amoureux il se rendit compte qu'il était bien sérieux. Devait il le détromper ? Il fallait mieux. S'il allait raconter partout que Asami et lui était amoureux il risquait d'avoir des ennuis. Pas que cela l'ennuyait qu'on croit cela, mais il ne voulait pas d'ennemis.

- Hiruka, je t'ai dis que Asami et moi sommes frères. Nous avons le même père et la même mère. C'est pour ça que nous avons le même nom de famille. Pas parce que nous ne sommes pas amoureux. D'ailleurs, nous ne sommes pas amoureux. Tu comprends ?

Mikoto ne savait pas si l'explication allait allumé la lanterne de Hiruka mais il fallait que son ami comprenne la différence. Parce qu'elle était quand même très grande. Etre frère avec quelqu'un était tout à fait différent d'en être l'amoureux. Même si l'adolescent rêvait de pouvoir aimer son frère d'une façon un peu différente. Mais il n'en dit rien. Quand il vit Hiruka reculer face aux chevaux, il le rejoint.

- Tu n'as pas à avoir peur, ils sont très gentils, voir plus que les humains parfois. C'est vrai je t'assure.

Il est vrai que les animaux ne posaient jamais de question. Ils ne jugeaient pas les gens et les aimaient sans jamais savoir le choix ou le préférence. L'amour et l'amitié que pouvaient ressentir les animaux étaient bien plus pur que celui des humains. Et cela, Mikoto en était certain.

Hiruka finit par comprendre ce que Mikoto voulait lui dire à propos des frères. Mais il insista sur le fait de porter le même nom que son amoureux. Oui c'était possible mais dans l'idée de l'adolescent s'était le résultat du mariage. Mais si son ami avait déjà du mal à comprendre le terme frère il voyait mal comment lui expliquer cela. Il rélféchit un moment avant de s'approcher de lui en le voyant avoir peur des chevaux. Il lui avoua alors qu'ils étaient trop grands pour lui.

- Je comprends, de toute façon, on a tous peur de quelque chose. Moi j'ai peur du noir. Et j'en ai pas honte. Il faut savoir assumer ses peurs.

Mikoto emmena alors Hiruka à l'entrée des écuries afin qu'il ait moins peur. Il s'assit et regarda le ciel. Il se mit alors à réfléchir sur comment lui expliquer les termes du mariage. Il avait l'impression de devoir parler à quelqu'un de plus jeune que lui. Il resta silencieux un petit moment, cherchant les bons mots. Puis, il se lança.

- Il y a un moyen pour porter le même nom de celui qu'on aime. Il y a le mariage. Cela veut dire que, si les deux personnes sont d'accord, elles sont unies et peuvent vivre ensemble. Elles portent donc le même nom. Mais le mariage n'est pas quelque chose à prendre à la légère. Mais je ne suis pas la bonne personne à interroger à ce sujet. Tu devrais essayer d'en parler à quelqu'un d'autre. Je suis sûr que Asami saurait t'expliquer mieux que moi.

Apparemment, Mikoto avait su trouver les bons mots pour s'expliquer. Hiruka avait plus ou moins compris ce qu'il avait voulu dire. C'était bien et cela montrait qu'il n'était pas si bête que cela. Il suffisait juste de bien lui expliquer les choses et il comprenait de quoi on parlait. L'adolescent lui sourit, heureux que l'explication soit bien comprise par son ami. Asami avait raison, il avait besoin de fréquenter d'autre personne que son frère, même si cela ne l'ennuyait pas de passer des heures avec son aîné. Mais il avait aussi besoin de se faire des amis.

- Oui, c'est comme papa et maman. Tu as compris. Je peux comprendre que tu veuilles attendre, après tout, ce n'est pas une chose qui se décide à la légère.

Quand Hiruka proposa de faire visiter le lycée, Mikoto accepta. Il pourrait revenir auprès des chevaux plus tard. Il se leva donc et tendit la main à son ami pour le relever et l'emmener vers l'école. Il voulait la connaître afin de ne pas être un poids pour les autres. Et surtout, afin de pouvoir retrouver son frère sans demander de l'aide. Après tout, certains élèves s'étaient montrés très jaloux en les voyant se câliner. Mais il s'en fichait. Il était son grand frère et personne ne pourrait l'empêcher de l'aimer.

- D'accord, viens allons y. Je veux connaître l'école afin de ne pas me perdre.