Au pays de la Poussière [LIBRE]

[après Alice au Pays des Merveilles, voici le deuxième opus : Reiji au Pays de la Poussière, ça va donner xD!

Ah, j'allais oublier! LIIIIBRE]

Les expéditions...

Rien de plus sympa que les expéditions nocturnes, surtout quand elles se font pendant cette période là, où les ombres se forment, et où les fantômes errent (brr j'ai peur! lol) où des bruits sinistres se transforment en bête noire, vous poursuivant jusqu'à vous en faire baver toute votre vie, et Dieu seul sait ce qu'il adviendra de notre pitit Reiji, décidément pas d'humeur à se laisser aller sous la couette, au pays des songes de son passé qui lui déplaisait fortement, d'autant plus qu'il ne faisait pas bon de s'y éterniser, quand son propre passé nous poursuit même dans nos plus beaux rêves qui se transformeraient en cauchemar...
Oui, une hymne cauchemardesque entre autre, où les fantômes antérieures à sa vie actuelle continueraient de le traquer jour et nuit, formant au-dessus de son corps une ombre noire, celle de la noirceur de ces nuits de folie qu'il avait passé, le dos nu en train de se faire battre par quelques coups de ceinture, ou parfois même de fouet quand la colère de son père était telle qu'il le harcelait de tout côté, chaque parcelle de son corps imbibée dans un sang commençant à coaguler quand il se mit à découler de son corps fébrile, n'ayant autrefois que la peau sur les os...

Le grenier allait peut être lui permettre de faire face à ses peurs, en se purifiant en cette nuit froide, et lugubre. Il ne prêta pas attention aux quelques pensionnaires qu'il avait pu rencontrer pendant son aller en direction de la pièce en question, se montrant peu éclairé par une ampoule que le jeune homme prit soin d'allumer en un petit clic remarquant que la lumière de celle-ci faiblissait au fur et à mesure qu'il s'éternisait dans cet espace restreint et fermé, où une chaleur étouffante vint à l'empoisonner...

"C'est épouvantable! Je n'aurai peut être pas dû venir ici...ma curiosité me perdra!"

La seule chose qui put l'effacer de ses pensées, et de son petit univers unique en son genre, fut les bruits de pas qui s'approchaient de plus en plus de lui entre parenthèses. Accroupi et adossé à la fois contre l"un des murs du grenier entre deux cartons poussiéreux, il sentit une goutte de sueur rouler sur son front...guettant l'apparition qui allait s'offrir à lui d'un moment à l'autre.

Dans le grenier tout était calme, aucun bruit ne vint rompre le silence sauf les bruits de pas réguliers de Ayaka-san, Reiji encore terré dans son coin continuant de guetter chaque faits et gestes de la lycéenne s’étant apparemment éveillée précipitamment aussi, un insecte vint se mêler à leur rencontre maladroitement, en escaladant péniblement une partie du corps de la jeune fille ; dans le cas présent sa jambe.
Celle-ci tente de s’en défaire, mais ce petit être fragile qu’était le cafard errant ne semblait pas décidé à faire plaisir à la demoiselle métisse, paniquant au beau milieu de cette obscurité en se heurtant à quelques cartons poussiéreux. A force de se mouvoir sans prendre un temps de réflexion, une des pantoufles signées Hello Kitty vint atterrir non loin du pied gauche de Reiji, surpris au comportement affolé de la lycéenne inconnue. L’adolescent tenta de trouver un objet la lampe venant de s’éteindre brusquement comme abattue par son vécu. La lumière qui fut disparut. Il tenta tant bien que mal de trouver une issue mais se heurta sans faire exprès à la jeune fille. Le cafard effrayé par tout se remue ménage s’en alla se cacher dans un endroit octroyant un peu plus de quiétude.

* J’ai eu chaud...mais, qu’est-ce donc? Je touche quelque chose de moelleux, doux et ferme à la fois! *

Finalement l’ampoule réagit et la clarté de celle-ci qui fut la seule et l’unique s’abattit sur les deux témoins principaux de la scène. La main du pauvre Reiji s’était aventurée un peu trop loin dans toute cette obscurité. Il ne pensait pas à mal mais en voyant sa main droite plaquée contre le sein droit de la jeune fille, il eut une réaction prévisible... enfin... presque!

" URGH! AAAAAAH! "

Quelle réaction immature mais pour lui qui n’a jamais rien compris à la gent féminine, vue l’ampleur de son passé, il ne se sentait pas encore prêt à anticiper la réaction de la dénommée Ayaka.

Ayaka se massait doucement sa pauvre cuisse endolorie par un effort si brusque, prenant appui sur son autre jambe.
Tout aurait pu bien se passait mais il fallut que ce cher Mister Hisaïki, qu'Ayaka prit d'abord pour un être venu d'ailleurs, décide de trouver la sortie.
Peut ête que ça se serait mieux passé si la pensionnaire ne s'était pas trouvé au beau milieu de la pièce. Toujours est-il que Reiji buta dans Ayaka qui perdit équilibre et les deux jeunes personnes se retrouvèrent contre le mur, ou plus précisément la porte.
La main de brun se trouva par le plus grand des hasards sur le sein droit de la jeune fille. En temps normal, celle-ci aurait de suite foutu une baffe à cet insolent, vu que à cet instant, elle était persuadait qu'il s'agissait d'un extraterrestre.

*M'en fous je bougeeee pas! Les extraterrestres, c'est comme les serpents. Si tu bouges pas, il te voit paaas! Mais c'est pareil s'il la main sur to...*

La jeune métissée ne put finir sa phrase que la lumière refit son apparition. Et là, au stupeur, ce n'était pas un extraterrestre! Un humain! Un jeune homme! Avec une voix super perçante quand même.
Le cri du brun surpris Ayaka, qui dans un sursaut, appuya sur la poignée. Conséquence évidante? La porte s'ouvrit.

Avec un magnifique "HaAaAaA!" perçant, Ayaka se retrouva donc étalée par terre, le jeune homme qui l'avait malencontreusement pelotée précédent sur elle.

Dans la vie, soit ou est génée, soit on l'est pas. Ayaka ne l'était pas. C'est donc avec un sourire amusé qu'elle lançait un petit "Coucou" joyeux au jeune homme.

[mdr! Ca promet -__-'']

Evidemment dans la vie, on a de la chance, ou on en a pas, dans le cas présent, on ne peut pas dire que Reiji est malchanceux mais quand on sait qu'il a un mal fou à s'intégrer parmi les élèves de ce lycée, ainsi que la société en général, on peut très bien imaginer la gêne qui l'habitait en cet instant, se retirant vivement, mais avec un peu de retard tandis que la jeune Ayaka, en voulant ouvrir la seule et unique entrée et sortie de ce grenier s'étala de novueau à terre, de telle sorte que monsieur Reiji suivit le cours des choses malheureusement, s'efforçant cette fois de ne pas placer sa main malencontreusement là où il ne faut pas...à sa grande stupeur la damoiselle ne fut pas du tout furieuse de constater l'ampleur des dégâts et avec un petit air ainsi qu'un ton naïf, elle luii adressa de brèves salutations qu'il considèra comme étant une opportunité assez grande pour établir un lien amical avec une personne de l'envergure d'Ayaka...mais apr où commencer?

Reiji avait de la chance, ce fut elle qui lança la conversation, alors...allons-y gaiement et puis c'est tout hein, on va pas se compliquer d'avantage la tâche!!

"Ah euuh...benn...Sa...salut!"

*C'est comme ça que l'on doit s'y prendre? Voyons, reprenons notree sang froid, déjà je vais me retirer d'elle, comme ça ça ira plus vite! Gardons nos distances, je ne veux point me faire remarquer dès mes premiers jours dans ce fichu lycée!*

Il chercha un coin isolé, et se retira vivement comme l'éclair du corps si féminin possédant des formes là où il faut, de la Ayaka ici présente. Le temps de reprendre son sang froid pour Reiji, il se passa quelques minutes, où le silence régna, la solitude de monsieur reprit le dessus, mais pourtant il fallait bien qu'il y fasse quelque chose, il se trouvait devant une belle demoiselle qui souhaitait certainement taper la causette pour détendre l'atmosphère...

"Hum...enchanté, je m'appelle Reiji, Reiji Hisaïshi!"

VOILAAA!!!

C'est mieux comme cela, vous trouvez pas? Maintenant il faudrait peut être qu'il arrange sa dégaine froide, de mec super hautain, avec son petit regard dédaigneux qui en dit long sur ce qu'il peut ou pas penser (pas clair je sais -_-).
Oui, le damoiseau vint à se refroidir, et reprit son ton plus ou moins calme, fixant de ses splendides yeux mordorés hypnotiseurs et aux expressions vagues et si bien dessinées à la fois la lycéenne se présentant devant elle, alors qu'il venait de goûter à la chaleur d'un corps qui malgr" qu'elle ne lui fut pas désagréable, ne l'intéressait pas plus que cela, il avait d'autres chats à fouetter, enfin dans le cas présent ça serait des cafards : bouuh vilains cafards!! *sort la tapette et le fitox*

* Bon restons zen maintenant, tout se passe bien, mais...il faudrait peut être que je retourne ma question! Crétin, REIJI!! CRETIIIN!!*

"A qui ai-je l'honneur?"

Toujours avec son petit ton froid, alors qu'il demeurait assez en retrait par rapport à la demoiselle, en espérant qu'elle ne s'en retrouvera pas trop vexée, car vue l'attitude de Reiji on pourrait supposer qu'il ai une folle envie de...FUIR!! Mais comment fuir devant une belle donzelle hein? Y'a que lui pour faire ça ma parole!

[si y'a des fautes de frappe, excuse! C'est que je suis en fraude, et j'ai pas beaucoup de temps pour écrire! ^^ Enfin, j'ai fait ce que j'ai pu! ^^]

Gros blanc après les brèves salutations... Et bien, ça commençait fort. En général, Ayaka relançait toujours la discussion, mais pas à ce moment. En fait, elle était occupé à se remettre sur ses deux pieds.

*Maaa! Et ma pantouffleuh! Ma zoulie pantoufle Hello Kitty... .... Etttttt mon ta-tableeeuh!*

Attristée par de si terribles pertes, la jeune métissée avait d'autres choses auxquelles penser donc.
Perdu dans son deuil momentané, elle n'entendit des mots du brun que "Reiji Hisaïshi"...

*Reiji? Y me présente son petit ami? Il veut me faire coprendre qu'il est casé et qui me peloter par hasard? Nan, peut pas être ça, il va pas me présenter quelqu'un qui est pas là... Ca doit être lui Reiji alors?
Comment que t'es trooop douée Aya!*

Occupée à se féliciter mentalement, la lycéenne n'avait même aps re marquer le petit vide dans la conversation...
Mais, cette fois-ci, elle entendit l'intégralité de la question de Reiji. Et elle entendit aussi ce petit ton pas si chaleureux...

Avec un discret sourire en coin, Ayaka n'y répondit pas. Elle retourna dans le grenier trouver son portable, puis charcha sa pantoufle en s'éclarant avec le téléphone.
Une fois correctement chaussée, le téléphone accroché à son pantalon de pyjama grâce au clapet, elle se rapprocha lentement du brun, un air mystérieux teint sur le visage.
Une fois devant lui, elle planta ses yeux émeraudes dans ses beaux yeux aux reflets dorés.
Et sans crier gare, la demoiselle se hissa sur la pointe des pieds, passa ses bras derrière le cou de Reiji, nicha sa tête dans sa nuque.

Après quelques secondes où la jeune fille se tut, immobile, elle relacha son étreinte et fit un grand sourire au jeune homme.

"Maintenant, tu m'as peloté, tombé dessus et je t'ai serré dans mes bras. T'as plus aucune raison de te montrer ne serait-ce qu'un tantinet distant.

Et moi, c'est Ayaka."

Si la susnommée avait décidé de sociabiliser Reiji, chose bel et bien décidé, elle le ferait et avec les grands moyens, comme elle venait de la faire. C'était ça Ayaka...

[Ah bah ça, pour promettre, ça a promit... Et t'en fais pas, les deux ou trois minis fautes de frappe passe inaperçu dans un post pareil!
Le mini fait à chier à côté... -_- XD]

[mais nan! Je trouve qu'ils sont biens tes posts n'aussi, c'est plus agréables que cinq lignes tout court! ^^ Enfin, quand j'atterris avec une réponse de cinq lignes en général je vais voir ailleurs xD]

La métissée ne faisait que sourire du comportement froid et distant et en même temps quasiement incohérent de mister Reiji, qui cette fois-ci fut presque insensible, ou presque (oui il cache bien son jeu) au jeu de "séduction" peut-être de mademoiselle Ayaka-san, le fixant de ses yeux verts émeraudes pour se laisser aller à la contemplation des yeux mordorés de l'adolescent baissant spontanément son regard pour le poser sur ses pieds, croisant ses mains derrière son dos, entremêlant ses doigts comme-ci un embarras venait à prendre possession de lui, et ce ne fut pas "comme-ci que..." il était réellement embarrassé de devoir atterrir devant une jeune fille dévergondée, enfin, non, pas vraiment dévergondée, simplement enjouée et désireuse de décoincer Reiji certainement pour l'entraîner dans ses petites sottises qui nous font toujours sourire...

Il ne put s'empêcher de passer une fois de plus sa main entre els fines mèches de ses cheveux avec une attitude sensuelle, et virile (ouaoh >.>) mais il ne fallait point se méprendre, c'était juste une de ces habitudes que chacun peut adopter parfois. Les filles s'amusent bien à faire mumuse avec leurs cheveux en bougeant vivement leurs têtes pour les replacer comme il faut, enfin ça, ça serait pour les plus prétentieuses, mais aussi pour celle qui aiment que l'on fasse attention à elles, mais Reiji en entendant les paroles de Ayaka crut comprendre qu'elle voulait faire de lui son ami, ou quelque chose dans ce genre, et voilà encore une attitude de la part de son interlocutrice qu'il ne comprit aucunement comme lorsqu'il se trouvait quelques heures plus tard après cette scène, face au professeur de français, au cours duquel il avait assisté, soit celui de français.

En bref, les sentiments forts comme l'Amour, l'Amitié pour lui n'étaient rien, ou presque, il avait encore besoin de se rassurer en se recherchant, mais peut-être pourrait-il être encore plus à son aise si il parvenait à assimiler le but de chaque sensation...consistant à créer des liens forts, éternels ou éphémères, avec quelques personnes de son entourage pour qui on ressentirait une affection particulière par rapport à d'autres...
Et au milieu de tout ce petit groupe qui constitue notre entourage, il y a une exception, en qui on porte toute notre attention...la perle rare! Pas forcément l'âme soeur, mais une petite perle que l'on aurait déniché dans sa coquille pour en prendre soin, sans même oser la toucher du bout des doigts, tellement elle nous est précieuse.

"Enchanté Ayaka!"

Cela fut bref, mais précis! Au moins, elle eut la certitude que monsieur était fier de la rencontrer, ou presque...si il traînait ici en cette nuit, c'était pour rechercher un peu de solitude à l'origine, mais le passé et le futur en ont décidé autrement, et chaque instant qui se déroule ici même, devient peu à peu un fait perdu dans le passé, gravé ou pas dans la mémoire de ces deux adolescents aux coeurs purs, ou peut être meurtris...ils n'avaient peut être pas vécu les mêmes choses, mais, tant leur vocations étaient à jeu égal, qui sait?

"Hum...pourrais-je savoir ce que tu fais ici à une heure tardive?"

Un autre petit air plus ou moins hautain, mais pas forcément présomptueux, ce n'est pas son genre, bien que ses grands airs étaient fortement trompeurs puisqu'ils constituaient sa petite carapace...

"A dire vrai, moi aussi je me demande pourquoi je suis ici à une heure aussi tardive! Enfin, tel que je me connais, je pense que c'était pour trouver un peu de solitude..."

Il attendit sagement sa réponse, et entreprit d'observer un peu mademiselle Ayaka, ayant retrouvée sa pantoufle quelques minutes plus tôt, elle était vêtue négligemment, elle avait du sortir de sa chambre précipitamment, et en y repensant, cela amusa au plus haut point le jeune homme que voici, se tenant droit comme un pic, enfilant ses mains dans ses poches...