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 Chambre de Yué

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Yué Yasashii
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Yué Yasashii


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MessageSujet: Chambre de Yué   Chambre de Yué EmptyMar 10 Oct - 19:28

[voilà c'est fait V.V]

Il observa son élève avec un certain étonnement, voilà maintenant qu’il faisait les cent pas dans sa salle, ayant apparemment trop peur de rester fixe et de prendre feu. (expression ^___^) L’incompréhension envahit le professeur qui ne comprenait guère le comportement de Reiji, chose un tant soit peu normal, le lycéen n’étant guère clair dans ses agissements et dans ses questions-réponses automatiques qui ne le rendait que plus complexe. Complexe, comme tout vie, comme tout être humain, chose que la vie lui avait mainte et mainte fois montrée et prouvée, et qui laisser sur notre existence et notre présence sur cette terre, un immense plat, calme, grand miroir de l’inconnu de nos origines.
Mais il est vrai que le contact des gens, les uns envers les autres ne pouvaient que blesser au final car même si le sexe était le plaisir, combien de gens avait il détruit? Combien de personne, suivant l’adage ou voulant faire comme tout le monde, passer de personnes en personnes sans se soucier des sentiments d’autrui pour ne les considérer que comme de sombre et inutile jouet. Pourquoi alors l’humanité se forcer t-elle à ce bercer de douces illusions illusoires sur l’Amour et d’autres sentiments? Peut être parce qu’ils existaient certes, mais si rare et précieux, que tout le monde, tel la quête du Graal, se mettait à chercher le bonheur cherchant à combler la solitude de nos jours et de nos nuits, cherchant à combler la peur et l’ennui en n’apportant que le vice et la désolation parmi toutes les âmes meurtries. Nous avons beau nous dire que cela n’arrive qu’aux autres, nous n’avons qu’à toujours ignorer ses faits, ils sont bels et bien là et lorsque que cette désolation s’installe dans notre chair, elle ne nous quitte plus, nous détruisant de l’intérieur, à petit feu, doucement mais sûrement, comme une ombre maléfique qui planerait sur notre corps.
Et évidemment, la vie, semblant vouloir se venger de toutes les injustices du monde, fait tourner les aiguilles de la chance pour marquer notre destinée.
Pourtant, ses questions étaient assez loin de l’esprit de Yué, qui se concentrer plus en cet instant sur son élève, soir mister Reiji Hisaïshi, qui semblait songer à de nombreuses choses. La voix de l’adolescent se fit de nouveau entendre dans la petite salle de français, guère propice au bien être des élèves certes, mais qui était la seule disponible pour ses cours. Un fin sourire, très léger se dessina sur les lèvres de l’enseignant aux paroles de son élève, l’amusement se lisant clairement dans son beau regard translucide qui laisser passer immanquablement toutes ses pensées et sentiments lorsqu’il se sentait à l’aise, chose qui était le cas dans le lycée Saint Antoine, qu’il considérait petit à petit comme son nouveau chez soit. C’était bien évidemment un compliment car il avait bien conscience que les jeunes gens de leur âge avaient surtout besoin de soutient. Il faut bien avoir conscience du fait que malgré leur jeune âge, ils ont peut être souffert, ou se sentent tout simplement mal dans leur peau. Dans ce cas là, n’est ce pas au personnel éducatif d’être avenant envers eux, surtout quand les professeurs ne sont pas si vieux que ça! Cependant, dans son cas poussé d’une certaine naïveté par instant, Yué ne savait pas trop comment s’y prendre. Dans ce genre de cas, il mesurait chaque mot, le pesait, ou alors laissait tout simplement le flot de ses paroles se répandre, surtout que son naturelle froid et distant ne l’aider pas toujours à aider les plus jeunes. La solitude avait été sa meilleure amie, lui permettant de ne pas sombre dans la folie suite à l’incendie et la mort de sa famille.
Pourtant, comment ne pas s’ennuyer dans cette solitude? On peut se le demander... Comment peut on vivre en refusant de créer des liens avec les gens? Comment peut on faire sans sentiments, avec juste le sablier du temps qui s’écoule indéfiniment tel l’eau de la Seine? (*se pend* tu sais pourquoi delf... -_-) Pourtant, c’est simple, simple comme bonjour. Juste en aimant autre chose, et pour Yué se fut la littérature et les fleurs. Etrange pourrait on songer pour un homme, mais qui plus est que cela plait aux femmes, cela lui plait à lui, et ces deux sujets le maintiennent en quelque sorte en vie avec son métier.
La tête tournée vers la fenêtre il s’apprêtait à répondre à Reiji, comme quoi il pouvait prendre sa réflexion comme bon lui semblait quand la voix, soudainement plus faible du lycéen se fit entendre. Le temps de poser son regard sur le garçon, il vacillait déjà, s’écroulant comme une masse sur le sol.


" Mister Hisaïshi! "

Le bruit sourd du coup contre le sol avait résonné un instant, court et si long à la fois.
Yué s’accroupit près de l’élève, passant sa main pâle et fraîche sur le front brûlant de l’adolescent, gardant un calme olympien face à la situation. Un calme d’une froideur extrême certes, mais qui ne pouvait être que bénéfique, cherchant rapidement quoi faire. Peut être était ce un simple malaise? Dans ce cas, il valait mieux que le garçon se repose, seul que la question du lieu vint vite enquiquiner sa réflexion, refusant d’aller ennuyer miss Iks qui devait avoir mieux à faire que de regarder un petit malaise. Il préféra donc l’emmener ailleurs pour un temps, voire l’emmener à l’infirmerie de l’établissement si le cas du plus jeune était grave.
Attrapant Reiji comme il put, il le souleva délicatement constatant son poids plume pour quelqu’un de son âge. Ce fut avec grand peine qu’il referma pourtant la porte de la salle, y laissant d’ailleurs toutes ses affaires ou presque, ne souhaitant pas trop chambouler le lycéen qui se trouvait inconscient dans ses bras. S’en suivit le calvaire qu’il avait évité quelque heure plus tôt, celui de trouver sa chambre qu’il n’avait pas encore visitée.
Une chambre assez vaste, claire, ayant vu sur un jardin remplit de fleurs, chose qu’il appréciait sans nul doute, bien qu’évidemment l’occupation première n’était pas celle d’admirer le paysage, mais plutôt de prendre soin du garçon qui restait encore endormit dans un sommeil de plombs causer par on ne sait quoi. Il l’allongea sur son lit, avant d’aller chercher une serviette qu’il humidifia pour la poser sur le front brûlant du garçon. Il se dirigea vers la porte de la chambre, pour la pousser d’un geste calme afin de fermer l’accès de son antre aux regards indiscrets.


* Je ne vois guère que faire pour l’aider... Il va devoir s’en sortir seul quoique, peut être devrais je.... ... ... non pas trop en fait, bien qu’apparemment ses vêtements ne soient guère pratique... ... *

Yué, observa le jeune homme, qui aillant apparemment chaud, semblait plus qu’à l’étroit dans sa chemise qui lui collait à la peau... Autant dire qu’il se demanda un moment mentalement s’il devait lui retirer ou non, n’étant pas en mesure de répondre à cette question, n’en aillant même pas le droit. Surtout que bon...
Finalement, remarquant que Reiji n’allait pas forcement mieux il entreprit de lui défaire sa chemise et de lui ôter pour qu’il puisse être plus à l’aise, bien évidemment sans aucune arrière pensée. (et non il n’est pas comme moi xD mon perso n’est pas pédophile qui plus est ! è___é) Bouton par bouton, il défit la chemise sombre, avant d’en ouvrir délicatement les pans de tissus laissant voir une peau blanche et immaculée, d’une belle pâleur. Chose plus dure, retirer au garçon la dite chemise sans risquer de le réveiller ou de trop le secouer son état étant déjà préoccupant selon le professeur de français qui n’aimait pas voir les gens en mauvaise santé. La question lui demanda un moment de réflexion d’ailleurs, à laquelle il dut trouver rapidement une solution.
Délicatement, il bascula l’adolescent sur le côté retirant entièrement la haut du garçon pour rester un moment stupéfait face au spectacle qu’il put remarquer dans le dos du plus jeune, soit une multitude de cicatrices plus profondes les unes que les autres qui lui rappelait étrangement certain pans de son propre passé. Il passa imperceptiblement un index sur l’une des plaies avant de retirer sa main, un frisson l’ayant parcourut comprenant qu’il ne valait mieux pas que Reiji comprenne qu’il avait vu ses marques. Lui-même aurait haït à l’époque que quelqu’un d’inconnu puisse remarquer ses marques de blessures et de coups...
Il remit mister Hisaïshi sur le dos, faisant bien attention, avant de le recouvrit du simple drap blanc pour ne pas qu’il ne prenne froid.


[^_____^ copions collons]
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Reiji Hisaïshi
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MessageSujet: Re: Chambre de Yué   Chambre de Yué EmptyMar 10 Oct - 19:51

[bon chien...>.> **en parlant de chien j'en rigole du truc qu'il s'est passé près de chez toi mdrrrrr** povre toutou! huhu]

Le corps de Reiji était chaud, peut être aussi chaud qu'un soleil en ébullition un après midi d'été sur un petit chemin qui sentirait la noisette
--') où les flocons neigent et les arbres dansent (la nature elle danche! et quand la nature elle danche... *se prend un panneau de signalisation dans la figure*). Sa respiration était haletante, et son front luisant ne faisait qu'accentuer ce pitoyable état dans lequel il demeurait, sa tête le faisait souffrir, et un bourdonnement au niveau de ses oreilles lui donnait une certaine impression d'être coupé du monde, son ouïe et son odorat ne furent plus pendant quelques minutes, son corps inerte semblait être manipulé avec précaution par un individu apportant à Reiji les soins nécessaires, il se sentit pousser des ailes, mais ce n'était que le professeur qui le transportait avec tant de peine jusqu'à sa chambre, l'enroulant dans un drap de soie blanc (lavé avec Le Chat (maooow) ) et doux au toucher apaisant un peu la douleur et la chaleur du corps ambiante de notre adolescent au coeur fragile, meurtri, et au corps fébrile. Il soupirait très souvent dans son sommeil il semblerait que son esprit soit sous l'emprise d'une malédiction temporaire, celle de ses songes, ses souvenirs passés dont la vue l'insupportait! Il ne pouvait plus revoir toutes ces nuits où il se faisait battre, et pourtant en sentant l'index d'une autre personne se poser sur son dos, il n'avait pu que avoir une mauvaise réaction, il se mit à pousser comme un gémissement de douleur, un flash back resurgissant quand le jeune professeur vint à effleurer ses cicatrices du bout de ses doigts avec une fascination et une stupeur telle qu'on aurait presque eut dit qu'il venait d'entrer dans un état de choc...
Yué ne pouvait pas encore connaitre le passé de ce jeune homme, ce damoiseau au coeur pur, mais aux mains déjà empourprées de sang séché s'étant ancré au plus profond des pores de ses paumes...
Se doutant bien qu'une personne était à ses cotés, Reiji tenta d'oublier sa douleur mais fut dans l'impossibilité d'ouvrir ne serait-ce qu'un peu ses yeux mordorés et embués de larmes...la scène qu'il redoutait le plus revenant sous ses yeux pendant que son assoupissement l'envoûtait ne lui offrant aucune opportunité de s'enfuir librement, en se laissant pousser des ailes...

Vision du passé se matérialisant face au damoiseau Hisaïshi:


La vue d'un homme en train de tenir entre ses mains sa ceinture, qu'il venait d'ôter de son pantalon à la coupe parfaite entourant ses hanches, la même carrure que son fils étalé sur le sol de sa chambre au beau milieu d'un amas de peluches étant le fruit d'un amour imparfait procuré par sa mère...le garçonnet se tenant là, tentait de reculer, mais il ne put, il était dans l'incapacité de faire quoique ce soit, toute réaction était inutile, il était pris au piège de toute façon, et c'était ce premier soir où ils apprirent la mort de leur femme à tout deux, pour l'un son épouse, pour l'autre sa mère. Cette nuit fut le début d'une époque plus que néfaste pour Reiji-kun sentant la présence de son père se rapprocher, ses ondes négatives envelopper son corps tout entier, les brûlures des anciennes cicatrices émanant des précédents coups refirent surface comme pour l'avertir de la continuité de tous ces évènements...le père l'agrippa violemment par le poignet droit, et le poussa droit sur le lit, le forçant à se mettre de dos, risquant à déchirer son chemisier blanc, collant à sa peau pour dévoiler ses deux omoplates...son corps était déjà criblé de plusieurs coups, une vue affreuse en perspectives...celles-ci étaient les toutes premières, les premières meurtrissures n'avaient jamais été les pires, ce n'était que le commencement...et voilà que la ceinture faisant office de fouet se rapprocha dangereusement du corps de l'enfant...et ce fut quand le bruit d"un coup particulièrement violent retentit dans la tête de Reiji, que l'adolescent se réveilla en fanfare sous les yeux de l'enseignant...les yeux embués de larmes encore et toujours, son sang remontant dans le blanc de son regard il ne pouvait s'empêcher de trembler de tous ses membres, la peur, la douleur, ce souvenir...

Navré de devoir montrer une telle scène à son propre enseignant, il ne put retenir ses pleurs, et ce furent quelques petits sanglots qui retentirent dans la pièce, le jeune adolescente était à bout de forces semble-t-il, et à force de tout garder pour lui ne pouvait qu'en souffrir cela va de soit! Le petit bourgeon commençait à s'épanouir pour devenir une fleur ravissante combattant tous els intempéries, mais à force de s'être faite marché dessus, elle se fâna lors du premier jour de printemps en une année pauvre et rude...il vit en face de lui le professeur, à son chevet. Les draps qui lui avaient été attribués furent mis en charpi, les mains de l'adolescente agrippant rapidement les épaules de Yué comme pour reprendre ses esprits grâce à lui. Désirait-il un contact humain? Certainement...il le demandait en silence...peut-être...mais tentait de se faire comprendre du mieux qu'il le pouvait...


*Pardon de ne pas être à la hauteur, pardon d'être aussi faible, mais je ne peux pas, je ne peux plus...c'est mon passé qui est survenu, je ne peux plus fuir, comme je ne peux plus pleurer! J'en ai marre de te revoir, pourquoi faut-il que tu me hantes même après ta Mort?? Je te HAIS!*
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Yué Yasashii
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MessageSujet: Re: Chambre de Yué   Chambre de Yué EmptyDim 15 Oct - 20:15

Qui n’a jamais sentit un remord cuisant le prendre au plus profond de son être? Qui n’à jamais souhaiter mourir pour atténuer la souffrance d’un autre, pour rendre la vie plus facile à autrui, à toute personne sur qui le sort s’acharne indéfiniment pour les voir s’écrouler de douleurs si vives et puissantes? Qui n’eut jamais dans l’idée que le monde n’était qu’injustice et vice, un monde étrange se nourrissant avec exaltation des maux et de la souffrance des Hommes? Yué n’en savait rien, mais il était certain qu’en ce triste instant où la peau de sa main avait effleuré le dos douloureux de son élève, il aurait préféré donner sa vie pour ne pas entendre le déchirant gémissement de souffrance qui s’en était suivi. L’impression qu’il eut sur le moment, fut de voir Reiji comme prisonnier de chaînes invisibles qui l’obligeraient sadiquement à revivre et revoir des choses qu’il détestait, le rendant impuissant et l’enfermant dans une cage inviolé et inviolable, celle de son esprit torturé par on ne sait quoi ou on ne sait qui. Ce sentiment d’impuissance qui le prenait désormais, étouffait sourdement ses gestes, ne sachant plus que faire pour atténuer la souffrance indiscernable et inqualifiable qu’il pouvait sentir provenant du corps chaud et tremblant du jeune homme. Jeune homme qui restait les yeux immortellement clos, dont les cicatrices les plus profondes ne pouvaient être sondé, dont les plaies les plus douloureuses étaient sans doute à jamais ouvertes, dont la douleur était sans doute immuable à jamais. Il était d’autant plus difficile d’assister à cette souffrance intérieur sans pouvoir y faire grand-chose, à part souhaiter le réveil rapide de l’adolescent et se laisser aller à ses propres souvenirs aussi haïssable soit il, portant un regard inquiet et pur sur le corps en apparence si fragile et fébrile, encore parcourut de soubresaut désespéré, un corps d’adolescent, d’enfant, qui avait du souffrir bien plus qu’il ne le laisser croire aux yeux si aveugle du monde qui, ne voulant pas assumer la douleur de la vie, se laisse donc bercer de douces et puériles illusions.
L’enseignant dans toute son impuissance, tenta vainement de réveiller le garçon, le secouant légèrement par les épaules et l’appelant par ce nom qui lui rappelait vaguement quelque chose, une chose lointaine, le visage au dessus de celui de Reiji, à moitié assis sur son lit étant ainsi à moitié au dessus du corps brûlant de mister Hisaïshi, une chaleur corporelle qu’il pouvait sans grand effort ressentir tant celle-ci devait être insupportable pour celui qui dégageait ainsi cette chaleur, ce feu ardent qui semblait consumer à petit feu Reiji, le dévorant tel les flammes de la géhenne de l’intérieur ne lui laissant aucune échappatoire, aucune fraîcheur salvatrice qui pourrait le sauver de l’asphyxie de son âme meurtrie et déchirée de toute part.
Il cru un instant que le calvaire du plus jeune était finit quand il le sentit s’agiter de nouveau pour enfin ouvrir les yeux... triste illusion qui comme la vie et le monde ne pouvait qu’être fausse. Yué croisa un regard désemparé, apeuré, douloureux, un de ses regards si empreint de souffrance, un regard qui exprime la justesse des propos que pouvait tenir l’adolescent sur la vie et, comment ne pas comprendre la difficulté qu’il pouvait avoir à comprendre le sentiment d’amour quand on croise son regard si... indescriptible. Un tristesse infini, un désespoir s’en fin pouvait s’y lire, un regard qu’il avait déjà croisé auparavant, ce magnifique regard mordoré qu’il avait contemplé une année durant. Ses souvenirs ressurgissaient rapidement bien que le temps présent ait vite fait de chasser ses traces du passé. Il se laissa aller à la contemplation des pierres mordorées si fascinantes de Reiji, tandis que ses deux opalines s’y reflétaient calmement, tel un grand océan plat et serein, apaisant de part sa plénitude, deux regards l’un dans l’autre, l’un cherchant un quelconque repère, l’autre tentant de lui en fournir un bien imprécis pourtant, l’observant avec cette touche d’incompréhension, d’inquiétude et de compassion que Yué savait donner à chaque personne, comme pour se racheter de ses propres fautes. Son désespoir face à l’impuissance de sa personne s’accrût lorsque le ruisseau cristallin et pur que renfermer le cœur du lycéen se déversa enfin sur le sillon de ses joues, en une douloureuse rivière d’amertume qu’était les sanglots de Reiji dont les sons se firent entendre dans la pièce, synonyme (^-^ pas de faute t’a vu *porte*) de la défaillance du jeune homme semble-t-il réfréner dans son épanouissement, lui qui devrait être dans la fleur de l’âge, heureux de vaine chose seulement compréhensible des adolescents, et pourtant, il rester fermer à tout, juste trop mur pour son âge, chose qui ne devait que le détruire vu son passé qui ne devait pas être tout rose comme le laisser deviner Reiji au professeur de lettres.
Les draps blancs dont le tissus couvrait quelque instant plus tôt le torse mis à nu de mister Hisaïshi semblait être de l’histoire ancienne, son occupant semblant se raccrocher à la seule présence humaine des lieux comme en la seule chose qui pourrait le sortir de ses ténèbres, ceux si impénétrable de son cauchemar... Yué, était quelqu’un d’assez... naïf pourrait on dire, car son manque d’expérience dans certain domaine ne pouvait faire de lui quelqu’un d’assez candide par instant, bien que sa froideur perpétuelle arriver à faire cesser ce petit côté si ingénu, pourtant, il ne pouvait ignorer la demande silencieuse de réconfort que lui demandait le plus jeune.
Vis-à-vis de la situation, professeur à élève, il resta un moment interdit, plongeant son regard opalin dans celui si douloureux de l’élève en question soit Reiji, qui lui s’agrippait silencieusement à ses épaules, ou plus certainement à sa présence dans la pièce. Mais humainement, qui aurait pu laisser l’âme égarée que voici sans lui avoir accorder ce contact physique, ce contact humain qu’il quémandait sous le coup de sa vision. L’enseignant ne resta plus longtemps indécis, passant ses deux bras fins mais pourtant fort d’adulte autour du corps tremblant et brûlant du grand enfant qu’était mister Hisaïshi, le laissant ainsi s’enfouir à sa guise contre lui, le serrant avec douceur contre son torse bien qu’un léger sentiment de gêne soit présent en lui. Mister Yasashii prit pourtant soin, consciemment ou inconsciemment, de ne pas toucher le dos meurtris de coup du lycéen, ayant bien remarqué que ce geste avait eut le don de faire naître un profond gémissement de souffrance quelque instant plus tôt. Il se contentait d’effleurer la peau de Reiji du bout des doigts au niveau de son cou, ou plutôt à la naissance des cheveux, essayant ainsi de le calmer du mieux qu’il pouvait.
Les mots dans ce genre de situation était vain, à quoi servirait des mots, ils n’étaient que paroles et illusions, que mensonge, alors que le doux bercement d’un corps n’était que promesse silencieuse de calme et de plénitude future, et la présence protectrice de l’adulte aurait peut être la chance d’apaisé Reiji qui semblait déjà bien éprouvé.


* Quel est ce sentiment de déjà connu? ... Il semble renfermer tellement de souffrances et de haine... une douleur infini à laquelle il semble s’être fait avec le temps... qu’elle tristesse pour un si jeune garçon que de vivre cet enfer quotidien... *

Enfant, le professeur de littérature souhaitait être médecin, pour sauver des vies et redonner le sourire aux gens... beaux rêves pour une triste et dure réalité. Les médecins étaient même devenus son cauchemar le plus cuisant avec le temps et d’ailleurs, qui pourrait sauver une âme humaine? Déjà qu’il est difficile de vivre et de se sauver soit même...
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Reiji Hisaïshi
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MessageSujet: Re: Chambre de Yué   Chambre de Yué EmptyDim 15 Oct - 20:50

Il était une fois un bourgeon ainsi qu'une fleur déjà épanouie semble-t-il mais logeant en elle-même beaucoup de souffrances peut-être plus préoccupantes que celles du bourgeon en lui même ne parvenant pas à se réveiller à se vivifier pour devenir une plante rayonnante de beauté sous la clarté d'un soleil matinal et estival. La petite fleur se disait protectrice par rapport au bourgeon, et quand les temps se faisaient durs, l'épanouie se courbait tout doucement aux yeux des autres et abritait le pauvre petit bourgeon apeuré, et haïe de tous dirait-on, à cause de sa laideur, celle que lui aura octroyé le monde, non pas pour son physique fortement attirant mais plutôt pour son âme déjà souillée non seuilement par le sang, mais aussi par cet amour avec lequel il avait été lâcheusement acheté, tandis que sa naïveté d'autrefois refaisait surface à l'égard d'un professeur qu'il connaissait à peine mais pourtant il déposait en lui un peu de sa confiance et beaucoup de sa tendresse, et pour Reiji un seul regard de cet homme que j'ai nommé Yué était pour lui une bénédiction, mais aussi une caresse psychologique si douce, si tendre et si envoûtante, tellement envoûtante qu'il la força à se blottir contre le torse de celui-ci, sans aucune insistance puisqu'il se laissa aller selon le gré de son aisance pourtant bien difficile à acquérir avec une personne dont on ne connaît nullement les véritables pensées, les véritables intentions ainsi que ses autres facettes.
Le chérubin détesté par la vie, et puni par son propre destin, par quelques morsures du passé accentuant ce même châtiment se laissait bercer par un doux parfum, un parfum d'Amour comme il aurait tant aimé ressentir bien que la relation entre les deux hommes était très distante, mais pourtant le professeur faisait preuve d'un sentiment fraternel tenace et vivifiante, redonnant à son élève toute sa lucidité bien qu'elle aussi fut presque inaccessible se refusant à faire plaisir à celui qui n'en avait plus besoin, puisque le chaos l'avait déjà absorbé, lui et son âme toute entière, son coeur n'aspirait plus qu'à la haine et au refus de s'attacher et pourtant, n'était-il pas en train de se jeter dans les bras d'un homme qu'il connaissait à peine depuis quelques heures pour rechercher un havre de paix, sans aucun soucis, sans risquer de se faire frapper...
L'ange qui se penchait au-dessus de lui était en train de lui offrir tout ce qu'il aurait aimé avoir, et cette chevelure bleutée, ainsi que ce regard opalin se mélangeant au sien lui rappela fortement quelques souvenirs, néanmoins il n'alla pas jusqu'à se dire qu'il était ce petit garçon qui l'observait souvent du bas de sa fenêtre...
Le petit ange que voici l'entourant de ses ailes blanchâtres, aussi pures que son caractère et son comportement, fit virevolter bon nombre de plumes pour lui octroyer quelques caresses intimistes, intimistes dans le sens qu'elles étaient bienfaisantes pour l'état psychologiques de notre cher Reiji, se faisant douceur et facilement manipulable et prénétrable par le biais de son esprit si renfermé par la douleur qui en était la clef, une douleur profonde bien ancrée en lui dont il n'aura toujours pas pu se débarrasser à moins d'un miracle apporté par la personne qu'il recherche encore et toujours avec désespoir bien qu'il ne le montre pas fermement...
En silence il se laissa bercer en sentant le contact chaud du corps de Yué contre lui, son visage enfoui contre son torse, ses genoux repliés sur eux-même, et ses mains reliées autour du cou de notre valeureux professeur le seul qui pour le moment aura su faire preuve d'une tendresse et d'une affection que son élève ne sera pas prêt d'oublier. L'adolescent aux yeux mordorés et aussi envoûtants que la pleine lune rousse vint à faufiler son visage au creux de son cou pour ressentir d'"avantage la chaleur de son corps, une chaleur rassurante...il ne put s'empêcher de murmurer un léger "merci" ses pleurs ayant cessé grâce à ce bien-être dont il était le sujet dès à présent...il aurait voulu que ce moment soit éternel, bien qu'il rougissait de devoir se retrouver entre les mains protectrices et viriles d'un homme tel que Yué, mais il savait que cela était innocent, il savait que cela ne lui ferait pas de mal, c'était comme une thérapie, ou alors un exorciste qui le prendrait en main pour le débarrasser de ses démons intérieurs bien que cela soit une mission vaine...


* Pour la première fois de ma vie je me sens bien, je me sens au paradis, oui la Yetsirah se dresse devant moi, je le vois ce paradis blanc et cet ange c'est "lui" peut-être la personne que je recherchais, et pourtant cet acte que je l'ai peut-être forcé à faire est innocent, j'en suis conscient, ce moment ne sera pas éternel...mais je ne l'oublierai pas, et pour la première fois je ressens une tendresse qui envahit tout mon corps pour me transporter dans un autre monde, celui de la douceur, et d'un Amour pur, comme-ci nous étions deux frères...oui, j'aurais bien voulu prendre dans mes bras un éventuel petit frère pour lui transmettre toute ma souffrance peut-être que cela m'aurait évité de rester seul au milieu de mon sang coulant à flot des cicatrices gravées sur mon dos...*

Il n'alla pas jusqu'à se révéler que Yué avait peut-être remarquer ses blessures, les morsures de son passé, toutes ces cicatrices dont était parsemé son dos, ainsi que ses omoplates jusqu'aux hanches malgré tout, des blessures encore rougeoyantes de sang quand les quelques évènements de son vécu refaisaient surface inexorablement, inéluctablement à son grand désarroi...il força son emprise sur le corps du professeur, et s'écarta pour finalement lui adresser un bref sourire, encore plus forcé tout comme les autres, ceux qu'il avait pu adressé à ses autres connaissances se faisant amoindries...

"Je suis désolé, de vous offrir ce genre de scène...je suis pitoyable..."

Il baissa honteusement la tête, dissimulant son doux visage enfantin et aux expressions innocentes derrière un épais rideaux de mèches brunes, châtains clairs, ses yeux mordorés de nouveau clos pour laisser un mystère profond et éternel planer sur le jeune homme si renfermé sur lui-même...sa douleur était la proie de cette séquestration mutuelle et spirituelle fort malheureusement...qui pourrait trouver la clef? Personne, à moins d'un miracle comme toujours...
Le professeur toujours penché au-dessus de lui comme une personne responsable restant à son chevet était resté muet jusqu'à présent plutôt pensif...Reiji ne réfléchissait pas au pourquoi du comment de cette attitude étrange, et se tourna les pouces, en guise de patience en attendant les prochains tintements qu'octroiera la douce voix pleine de sagesse de Yué...
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